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- Super-aliments de l'été : alliés santé, beauté et vitalité
L’été est une saison propice au ressourcement, aux découvertes, aux moments partagés… mais aussi à l’excès, au soleil brûlant, à la fatigue accumulée et parfois à une alimentation moins équilibrée. C’est aussi une période stratégique pour préparer en douceur la rentrée : soutenir le système immunitaire, optimiser la digestion, réhydrater les cellules, et prévenir le fameux « coup de mou » de septembre. Intégrer des super-aliments à cette période est une stratégie simple et naturelle pour préserver sa vitalité. Découvrons ensemble quelques super-aliments estivaux, d'autres que l'on trouve toute l'année, leurs bienfaits scientifiquement reconnus, et comment les intégrer facilement dans votre alimentation estivale. Un dessert de choix ! Qu’est-ce qu’un super-aliment ? Un super-aliment est un aliment naturellement riche en micronutriments essentiels : vitamines, minéraux, antioxydants, acides gras de qualité, enzymes, fibres ou composés phytochimiques bénéfiques. Il ne s’agit pas d’un aliment miracle, mais d’un concentré de vitalité qui, bien intégré à une alimentation variée, peut véritablement soutenir les fonctions physiologiques. En été, ces super-aliments sont particulièrement intéressants : pour compenser les pertes minérales dues à la chaleur, pour soutenir la digestion parfois perturbée par les repas à l’extérieur ou les déplacements, pour renforcer la peau et les muqueuses exposées au soleil, et pour maintenir un bon équilibre nerveux et immunitaire à l’approche de la rentrée. Les super-aliments de l’été : une sélection efficace et locale 1. Les baies rouges : framboises, myrtilles, cassis, mûres Véritables trésors antioxydants, les baies rouges sont riches en anthocyanes, flavonoïdes, vitamine C, fibres et composés anti-inflammatoires. Leur pouvoir protecteur sur les cellules est particulièrement utile après une exposition prolongée au soleil, qui génère du stress oxydatif. Elles soutiennent aussi la santé cardio vasculaire , la mémoire et la peau. Le cassis, par exemple, est un tonique veineux naturel et un soutien immunitaire reconnu. yaourt végétal aux fruits rouges 2. Le concombre L’un des légumes les plus hydratants (plus de 95 % d’eau), il est aussi une source de potassium, de vitamine K, de composés alcalinisants et d’antioxydants. Parfait en période de chaleur pour reminéraliser l’organisme tout en soutenant les reins et l’élimination des toxines. Il peut être consommé cru, en jus, ou mixé dans des soupes froides. C’est un allié digestif grâce à sa richesse en fibres douces. 3. La pastèque Outre sa richesse en eau, la pastèque est une excellente source de lycopène, un antioxydant particulièrement utile pour protéger la peau du vieillissement lié aux UV. Elle contient également de la citrulline, qui améliore la circulation sanguine et la récupération musculaire . Étude : Tarazona-Díaz MP et al. Watermelon juice: potential functional drink for sore muscle relief in athletes. J Agric Food Chem. 2013.→ DOI 4. La tomate Consommée crue ou cuite, la tomate est l’un des super-aliments stars de l’été. Elle est riche en lycopène, en vitamines C, E et A, en potassium et en fibres. Cuite à basse température avec un filet d’huile d’olive, son pouvoir antioxydant est augmenté. Elle soutient la santé cardiovasculaire, diminue les risques de coups de soleil et aide à lutter contre les inflammations chroniques. 5. Le citron Détoxifiant, digestif, tonique immunitaire, le citron est un incontournable. Riche en vitamine C, en acide citrique, en antioxydants, il soutient la digestion, stimule le foie et favorise l’élimination. Le matin, un verre d’eau tiède citronnée permet de relancer en douceur les fonctions hépatiques et digestives. 6. Les graines de chia Sa forte teneur en acide α-linolénique fait du chia une excellente source d'acides gras oméga-3. Les acides gras oméga-3 sont associés à de nombreuses fonctions physiologiques du corps humain. La graine de chia est une source potentielle d'antioxydants grâce à la présence d'acide chlorogénique, d'acide caféique, de myricétine, de quercétine et de kaempférol, réputés pour leurs effets protecteurs cardiaques et hépatiques, ainsi que pour leurs propriétés anti-âge et anticancéreuses. C'est également une excellente source de fibres alimentaires, bénéfiques pour le système digestif et pour le contrôle du diabète sucré, grâce à sa concentration élevée en acides gras insaturés bénéfiques, en protéines sans gluten, en vitamines, en minéraux et en composés phénoliques. Les effets thérapeutiques du chia dans le contrôle du diabète, de la dyslipidémie, de l'hypertension, en tant qu'anti-inflammatoire, antioxydant, anticoagulant, laxatif, antidépresseur, anxiolytique, analgésique, améliorant la vision et le système immunitaire sont scientifiquement établis. Graines de chia au lait de coco et fruits 7. Les graines de lin Riches en acide alpha-linolénique (oméga-3), lignanes (antioxydants), fibres insolubles et mucilages, elles soutiennent le transit, protègent la muqueuse intestinale et agissent sur la régulation hormonale. Broyées juste avant consommation, elles améliorent l’équilibre du microbiote et participent à la prévention des inflammations intestinales chroniques. 8. Le curcuma Puissant anti-inflammatoire naturel grâce à la curcumine, il est utilisé depuis des millénaires dans les médecines traditionnelles. Il soutient le foie, la digestion, le système immunitaire, et protège les cellules contre les radicaux libres . Associé au poivre noir (pipérine) et à une source de gras, sa biodisponibilité est améliorée. À intégrer dans des plats végétariens, des smoothies ou des infusions froides. 9. Le gingembre Stimulant digestif, anti-nauséeux, tonique circulatoire et immunitaire, le gingembre est idéal en été pour ses effets rafraîchissants et ses vertus anti-inflammatoires. Il soutient le foie, soulage les troubles digestifs légers, et aide à prévenir les coups de fatigue ou les infections liées au changement de rythme. En infusion froide, râpé dans une salade ou en jus frais, il est facile à intégrer. 10. Les baies de goji (en petite quantité) Utilisées traditionnellement en médecine chinoise, les baies de goji sont riches en caroténoïdes, en vitamine C, en polysaccharides et en fer. Elles soutiennent l’immunité, la vision, la vitalité, et auraient un effet protecteur contre le stress oxydatif et le vieillissement cellulaire. Attention : bien que non locales, elles peuvent être utilisées ponctuellement, de préférence issues de filières bio et contrôlées. Salade de pastèque Des recettes simples pour l'été Smoothie vitalité pour bien commencer la journée 1 poignée de myrtilles 1 banane 1 c. à soupe de graines de chia 1 c. à café de curcuma + poivre Jus d’un demi-citron Eau ou boisson végétale Eau infusée détox Rondelles de concombre Citron bio en tranches Gingembre frais râpé Quelques feuilles de menthe Laissez infuser 2 heures au frais. Parfait pour hydrater et stimuler la digestion tout au long de la journée. Salade estivale digeste Tomates anciennes Pastèque en dés Feta ou tofu mariné Basilic frais Graine de lin moulue Huile d’olive + jus de citron Se préparer pour la rentrée : pourquoi commencer maintenant ? L’été n’est pas seulement un moment de détente, c’est aussi un temps précieux pour : Recharger son système immunitaire avant la reprise, Soutenir ses organes d’élimination et éviter l’accumulation de toxines, Préserver un bon équilibre digestif malgré les excès, Réguler les hormones et stabiliser l’humeur, Maintenir une bonne énergie mentale et physique. Les super-aliments permettent d'accompagner en douceur cette régénération. Leur richesse en vitamines, minéraux, fibres et antioxydants les rend précieux pour traverser la fin de saison sans fatigue et attaquer la rentrée avec sérénité. En conclusion Les super-aliments estivaux ne sont pas des suppléments miracles, mais des outils puissants à inclure dans votre quotidien pour optimiser votre santé naturellement. En intégrant régulièrement dans vos repas des baies rouges, des graines, des légumes hydratants et des épices stimulantes, vous soutenez l’ensemble de votre terrain physique et émotionnel. L’été est le moment parfait pour prendre soin de soi, et cela commence dans l’assiette. Pour aller plus loin, une approche individualisée en naturopathie peut vous aider à cibler vos besoins spécifiques : digestion, fatigue chronique, dérèglement hormonal, immunité, inflammations... Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Troubles du comportement alimentaire : comprendre et accompagner
Les troubles du comportement alimentaire (TCA) concernent des millions de personnes dans le monde. Selon l’ INSERM , en France, environ 600 000 jeunes souffrent d’un TCA. Ces troubles sont loin d’être de simples caprices alimentaires : ils sont le reflet d’une souffrance psychologique profonde, souvent liée au stress, à l’anxiété, à une faible estime de soi ou à des traumatismes. L’anorexie mentale, la boulimie et l’hyperphagie boulimique sont les plus connues, mais il existe d’autres troubles plus discrets, comme l’orthorexie ou la néophobie alimentaire. Ces pathologies nécessitent une prise en charge pluridisciplinaire. La naturopathie, en tant qu’approche globale, peut jouer un rôle essentiel pour rééquilibrer le terrain physique et émotionnel, restaurer la relation avec l’alimentation et accompagner la personne vers un mieux-être durable. Les saveurs très salées, très sucrées et les plats gras attirent facilement les papilles des personnes atteintes d'un trouble du comportement alimentaire Qu’est-ce qu’un trouble du comportement alimentaire ? Un TCA se définit par une relation perturbée avec la nourriture, caractérisée par des comportements alimentaires inadaptés (restriction, compulsions, vomissements, etc.) et une souffrance psychique intense. Il existe plusieurs formes principales : Anorexie mentale : restriction alimentaire sévère, peur intense de prendre du poids, perception déformée du corps, souvent associée à un hypercontrôle. Boulimie : alternance de crises de suralimentation compulsive et de comportements compensatoires (vomissements, laxatifs, jeûnes prolongés, activité physique excessive). Hyperphagie boulimique : crises de consommation excessive sans comportements compensatoires, entraînant fréquemment un surpoids ou une obésité. Troubles plus atypiques : orthorexie (obsession pour une alimentation « pure »), pica (ingestion de substances non alimentaires), néophobie (rejet des nouveaux aliments). Les causes sont multifactorielles : génétiques, psychologiques, socioculturelles (pression sociale sur le corps, culte de la minceur) et environnementales (stress familial, événements de vie). Ces troubles s’accompagnent souvent de comorbidités comme la dépression, l’anxiété, des addictions, voire des troubles de la personnalité. Difficile de résister à une glace lorsqu'il faut lutter en priorité contre ses démons intérieurs Les conséquences physiques et psychologiques des TCA Les TCA ont un impact sévère sur la santé : Carences nutritionnelles : déficit en vitamines, minéraux, protéines, acides gras essentiels. Troubles hormonaux : aménorrhée chez les femmes, baisse de la libido, perturbations de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique. Complications digestives : reflux gastro-œsophagien, constipation chronique, ulcères, rupture gastrique dans les cas extrêmes. Dérèglement du système nerveux et immunitaire : irritabilité, troubles de la concentration, fatigue chronique, baisse des défenses immunitaires. Conséquences psychiques : dépression, isolement social, risque suicidaire élevé. Selon une méta-analyse publiée dans The Lancet Psychiatry en 2020, l’anorexie mentale présente le taux de mortalité le plus élevé de tous les troubles psychiatriques, soulignant la gravité de ces pathologies (Arcelus et al., 2011). Les clés de la prise en charge : le rôle de la naturopathie La prise en charge conventionnelle des TCA associe suivi médical et psychologique. La naturopathie ne se substitue pas à ces accompagnements, mais elle y contribue de manière complémentaire en travaillant sur plusieurs axes : 1. Rééquilibrer le terrain physiologique Le corps des personnes souffrant de TCA est souvent épuisé par des carences, des perturbations métaboliques et un stress oxydatif important. Restaurer les fonctions vitales est une priorité. Soutien digestif : en cas de vomissements répétés ou de troubles intestinaux, des plantes comme le gingembre (Zingiber officinale) ou la mélisse (Melissa officinalis) peuvent apaiser l’estomac et limiter les nausées. Un apport en probiotiques aide à restaurer la flore intestinale perturbée, comme le montre une étude de Mörkl et al. (2018) sur le lien entre microbiote intestinal et TCA ( Nutrients ). Apports nutritionnels progressifs : réintroduire en douceur les macronutriments et micronutriments essentiels, en respectant le seuil de tolérance digestif et psychologique de la personne. Régulation de la glycémie : limiter les pics d’insuline qui entretiennent le cycle des compulsions. La consommation de repas équilibrés riches en protéines végétales, fibres et acides gras essentiels favorise une glycémie stable. Des repas digestes et équilibrés favorisent la stabilité de la glycémie 2. Soutenir la sphère neuro-émotionnelle Le stress chronique et les troubles émotionnels sont au cœur des TCA. La naturopathie propose plusieurs outils : Aromathérapie : l’huile essentielle de lavande fine (Lavandula angustifolia) a démontré son efficacité anxiolytique dans des essais cliniques randomisés (Koulivand et al., Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine , 2013). Fleurs de Bach : Rescue, Cherry Plum ou Crab Apple aident à apaiser la peur de perdre le contrôle ou la culpabilité. Phytothérapie adaptogène : des plantes comme la rhodiole (Rhodiola rosea) ou l’ashwagandha (Withania somnifera) aident à mieux gérer le stress et à réduire l’hyperactivité du système nerveux sympathique. La phytothérapie est une bonne alliée dans le rééquilibrage du rapport à l'alimentation 3. Restaurer la conscience corporelle La dissociation avec le corps est fréquente chez les personnes souffrant de TCA. Travailler sur la reconnexion corporelle permet de rétablir une relation apaisée avec soi-même : Réflexologie : en stimulant des zones réflexes liées aux organes digestifs et au système nerveux, la réflexologie aide à libérer les tensions et favorise l’équilibre émotionnel. Exercices de sophrologie ou de méditation pleine conscience : ces techniques ont montré leur efficacité pour améliorer la perception corporelle et réduire les comportements compulsifs (Kristeller & Wolever, Eating Disorders , 2011). Sophrologie et méditation améliorent la perception corporelle 4. Accompagner la gestion des émotions Les TCA sont souvent des stratégies de survie face à des émotions envahissantes. En naturopathie, la gestion des émotions s’appuie sur des outils naturels et éducatifs : Éducation nutritionnelle : apprendre à identifier la faim physiologique de la faim émotionnelle. Journal alimentaire et émotionnel : consigner ses repas et ses ressentis aide à comprendre les déclencheurs des crises. Travail sur l’estime de soi : mettre en place des rituels quotidiens favorisant la bienveillance envers soi-même (affirmations positives, gratitude). Cas pratique : l’hyperphagie boulimique et la naturopathie L’hyperphagie boulimique se caractérise par des crises alimentaires sans comportements compensatoires. Ces crises surviennent souvent en période de stress, d’ennui ou d’émotions négatives. En naturopathie, l’accompagnement consiste à : Stabiliser la glycémie avec des collations riches en protéines (oléagineux, houmous, œufs) et à faible index glycémique. Utiliser des plantes comme le safran (Crocus sativus), dont plusieurs études ont montré l’intérêt pour réduire les fringales et améliorer l’humeur, notamment une revue systématique publiée dans Journal of Integrative Medicine (2019). Pratiquer la respiration abdominale pour apaiser le système nerveux parasympathique avant et après les repas. L’importance de l’environnement et du mode de vie Un accompagnement efficace doit également prendre en compte l’hygiène de vie globale : Sommeil réparateur : la privation de sommeil majore l’appétit et la recherche de sucres rapides. La naturopathie conseille une routine de coucher régulière et l’utilisation de tisanes sédatives (tilleul, valériane). Activité physique adaptée : le mouvement contribue à réguler l’humeur, mais doit être pratiqué sans obsession de la dépense calorique. Des activités douces comme la marche en nature ou le yoga sont idéales. Entourage soutenant : favoriser la communication avec des proches bienveillants ou des groupes de soutien peut rompre l’isolement, facteur aggravant des TCA. L'isolement aggrave les troubles alimentaires Pourquoi la naturopathie est-elle pertinente ? La naturopathie agit en complément des approches médicales et psychothérapeutiques en : Rétablissant le terrain physique, souvent fragilisé. Soutenant la régulation émotionnelle, indispensable pour limiter les crises. Redonnant confiance en la capacité à écouter ses besoins corporels. Offrant des outils pratiques pour rééquilibrer l’alimentation et apaiser le stress. Cette approche globale s’inscrit dans une logique de prévention des rechutes, en travaillant sur les causes profondes plutôt que sur les symptômes seuls. Quand orienter vers un suivi médical spécialisé ? Il est fondamental de rappeler que certains signes imposent une prise en charge médicale urgente : Perte de poids rapide ou IMC < 17. Vomissements fréquents avec signes de déshydratation ou désordres électrolytiques (troubles du rythme cardiaque, crampes). Dépression sévère ou idées suicidaires. Dans ces situations, la naturopathie doit impérativement être associée à un suivi médical et psychologique spécialisé. Conclusion Les troubles du comportement alimentaire sont des pathologies complexes, à l’interface du psychique et du somatique. Ils nécessitent une approche pluridisciplinaire, dans laquelle la naturopathie peut jouer un rôle précieux : restaurer le terrain, apaiser le stress, accompagner la réconciliation avec le corps et redonner confiance. En travaillant sur la cause et non uniquement sur le symptôme, l’accompagnement naturopathique offre des solutions naturelles et personnalisées qui soutiennent en profondeur le chemin de guérison. Références principales Arcelus J. et al., “Mortality rates in patients with anorexia nervosa and other eating disorders”, Arch Gen Psychiatry , 2011;68(7):724-731. Koulivand PH, Khaleghi Ghadiri M, Gorji A., “Lavender and the nervous system”, Evid Based Complement Alternat Med , 2013;2013:681304. Mörkl S. et al., “The role of microbiota in eating disorders”, Nutrients , 2018;10(9):e1241. Kristeller JL, Wolever RQ., “Mindfulness-based eating awareness training for treating binge eating disorder”, Eating Disorders , 2011;19(1):49–61. Zeeb M. et al., “Saffron (Crocus sativus) for depression and other mental disorders: A systematic review”, J Integr Med , 2019;17(3):153-160. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Les 10 erreurs fréquentes en automédication naturelle
La naturopathie , l’aromathérapie, la phytothérapie ou encore les compléments alimentaires séduisent de plus en plus de personnes. Cette tendance traduit une volonté d’autonomie, de prévention et de respect du corps. Mais attention : « naturel » ne signifie pas « sans danger ». L’automédication naturelle, lorsqu’elle est mal pratiquée, peut provoquer des effets indésirables, des interactions ou un déséquilibre de terrain. Voici les 10 erreurs les plus fréquentes en automédication naturelle , et comment les éviter grâce à une approche naturopathique sécurisée. Compléments alimentaires naturels 1. Penser que « naturel » signifie « sans danger » Les plantes, huiles essentielles ou compléments contiennent des molécules actives puissantes. Elles soignent, mais peuvent aussi être toxiques. Exemple : la digitale pourpre est cardiotonique mais mortelle en cas de surdosage. Certaines huiles essentielles (thuya, sauge officinale) sont neurotoxiques. En naturopathie, naturel = actif, donc à utiliser avec précaution. 2. Se fier uniquement aux conseils trouvés sur Internet Les réseaux sociaux et forums regorgent de conseils. Mais tous ne sont pas adaptés ni sécurisés. Exemple : appliquer de la menthe poivrée pure sur la peau pour une migraine peut provoquer une brûlure. Règle : toujours croiser les sources et demander l’avis d’un professionnel. 3. Ne pas tenir compte des contre-indications Chaque remède naturel peut présenter des contre-indications. Le romarin à verbénone est déconseillé en cas d’antécédent de cancer hormono-dépendant. Le ginkgo biloba ne doit pas être associé à un traitement anticoagulant. Phytothérapie = substances actives Ignorer ces précautions peut aggraver un trouble existant. 4. Croire que « plus c’est mieux » Augmenter les doses ne renforce pas l’efficacité, au contraire. Trop de réglisse augmente la tension artérielle . Un excès d’huiles essentielles peut endommager le foie ou provoquer des migraines. En naturopathie, le bon dosage fait la différence. 5. Utiliser les huiles essentielles sans dilution ni précaution Les huiles essentielles sont des concentrés puissants. Sur la peau, elles doivent être diluées dans une huile végétale. Ingestion sans conseil = irritation digestive et toxicité potentielle. Certaines sont interdites chez l’enfant et la femme enceinte. L'usage des Huiles essentielles nécessite une grande prudence L’automédication en aromathérapie est une source fréquente d’accidents. 6. Mélanger plusieurs plantes ou compléments sans vérifier leur compatibilité Cumuler les produits peut provoquer des interactions indésirables. Le millepertuis diminue l’efficacité de la pilule contraceptive. Ginseng + café = palpitations et nervosité. Chaque association doit être vérifiée avant usage. 7. Négliger la durée des cures Certaines plantes ne s’utilisent pas sur le long terme. Des fenêtres thérapeutiques doivent être respectées pendant les cures. Le ginseng doit être pris sur quelques semaines, pas en continu. Les huiles essentielles riches en phénols (origan, sarriette) deviennent hépatotoxiques en usage prolongé. Respecter la durée d’une cure est aussi important que respecter les doses. 8. Ignorer son terrain et sa constitution La naturopathie repose sur l’individualisation. La spiruline stimule l’énergie mais aggrave une hyperthyroïdie. La réglisse soutient la digestion mais est déconseillée en cas d’hypertension. Un produit naturel doit être choisi en fonction du terrain de chacun. 9. Remplacer totalement un traitement médical Arrêter un traitement prescrit pour se tourner uniquement vers les plantes est une erreur majeure. Exemple : interrompre un traitement antihypertenseur ou antidiabétique sans avis médical peut être dangereux. La naturopathie accompagne la médecine conventionnelle, elle ne s’y substitue pas. 10. Oublier l’importance du mode de vie Chercher un produit miracle sans revoir son hygiène de vie limite forcément les résultats. Une plante pour dormir ne compense pas un excès d’écrans le soir. Une huile essentielle pour l’anxiété ne remplacera pas la respiration consciente ou la cohérence cardiaque. L'importance de la consultation La naturopathie repose sur une approche globale : alimentation, sommeil, stress, activité physique. Comment éviter ces erreurs en automédication naturelle ? Toujours vérifier les contre-indications. Respecter les doses et durées d’utilisation. Ne pas multiplier les remèdes sans avis. Consulter un naturopathe ou un professionnel de santé pour sécuriser vos choix. En conclusion L’automédication naturelle part d’une intention louable : prendre soin de soi. Mais mal utilisée, elle peut fragiliser la santé. Les solutions naturelles sont de précieux alliés, à condition d’être adaptées à votre terrain et utilisées avec discernement. Cet article n'évoque que quelques exemples d'utilisations qui peuvent s'avérer dangereuses pour la santé. En tant que naturopathe, je vous accompagne pour construire un programme personnalisé, sécuriser vos choix et retrouver un équilibre durable. Si vous souffrez de troubles chroniques ou souhaitez adopter une approche naturelle encadrée ? Prenez rendez-vous en cabinet ou en visio pour bénéficier de conseils adaptés à votre profil. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous 4
- Fatigue inexpliquée : et si c’était le terrain inflammatoire ?
Se sentir fatigué malgré une bonne nuit de sommeil, traîner un manque d’énergie constant, avoir du mal à se concentrer ou à récupérer… Cette fatigue inexpliquée touche une part importante de la population. Souvent mise sur le compte du stress, d’un agenda trop chargé ou d’un simple “coup de mou”, elle peut pourtant avoir une origine bien plus profonde : l’inflammation chronique silencieuse . Contrairement à l’inflammation aiguë, utile et visible (fièvre, douleur, gonflement lors d’une infection ou d’une blessure), l’inflammation chronique est discrète, insidieuse, et agit comme un feu de bois qui couve en permanence. Or, ce feu intérieur peut être à l’origine d’un état de fatigue durable. La naturopathie peut aider à combattre l'inflammation chronique et retrouver énergie et vitalité. La fatigue chronique peut être causée par une inflammation chronique 1. La fatigue inexpliquée : un symptôme fréquent mais trop banalisé La fatigue est l’un des motifs les plus courants en médecine générale : elle représente environ 10 à 20 % des consultations selon les études. Pourtant, dans la majorité des cas, les bilans sanguins sont normaux, et aucune cause précise n’est identifiée. Ce que montrent les chiffres : Entre 4 et 20 % de la population souffrirait de fatigue persistante. Le syndrome de fatigue chronique (SFC) touche environ 0,5 à 1 % des adultes , avec une prédominance chez les femmes. Ces données révèlent un constat : la fatigue n’est pas un simple caprice de l’organisme, elle traduit souvent un déséquilibre de terrain qu’il est essentiel de comprendre. 2. L’inflammation chronique : ce feu invisible qui épuise Inflammation utile vs inflammation délétère Aiguë : réaction rapide et efficace de l’organisme pour lutter contre un virus, une bactérie ou une blessure. Elle s’accompagne de chaleur, douleur, rougeur. Chronique : réaction de bas grade, permanente, sans symptôme spectaculaire, mais qui perturbe le fonctionnement global du corps. Pourquoi elle fatigue ? Production de cytokines pro-inflammatoires (IL-6, TNF-α) qui perturbent le système nerveux et provoquent une sensation de malaise général. Altération des mitochondries , véritables centrales énergétiques des cellules : l’organisme produit moins d’ATP, donc moins d’énergie disponible. Stress oxydatif : un excès de radicaux libres endommage les cellules et accélère le vieillissement. En somme, l’organisme lutte en permanence, comme s’il était en état de veille immunitaire. Résultat : une fatigue persistante, diffuse, parfois accompagnée de douleurs, de troubles digestifs ou d’un moral fluctuant. Un sommeil qui ne répare pas doit faire penser à une inflammation silencieuse 3. Les causes de l’inflammation silencieuse De nombreux facteurs peuvent entretenir ce terrain inflammatoire : Alimentation déséquilibrée : excès de sucres raffinés, de graisses saturées, d’ultra-transformés. Déséquilibre du microbiote intestinal (dysbiose). Stress chronique et manque de sommeil . Sédentarité . Exposition aux toxiques environnementaux (pollution, tabac, alcool, pesticides). Tous ces éléments agissent comme des étincelles qui rallument sans cesse le feu de l’inflammation. 4. Les solutions naturopathiques : apaiser le feu, restaurer l’énergie La naturopathie ne se contente pas de masquer la fatigue avec des stimulants. Elle cherche à agir sur le terrain pour rééquilibrer l’organisme et restaurer une énergie durable. 4.1. L’alimentation anti-inflammatoire L’assiette est la première médecine. À privilégier : Oméga-3 : poissons gras (sardine, maquereau, hareng), huile de lin, huile de colza, noix. Ils nourrissent les médiateurs de résolution de l’inflammation. Fruits et légumes colorés riches en antioxydants (polyphénols, caroténoïdes, flavonoïdes) : baies, grenade, betterave, carotte, chou rouge. Épices et herbes aromatiques : curcuma (avec poivre noir pour améliorer l’absorption), gingembre, ail, oignon, thym, romarin. Aliments fermentés : kéfir, choucroute crue, yaourt nature, miso, qui nourrissent le microbiote. Céréales complètes et légumineuses : apport de fibres prébiotiques qui équilibrent le transit et l’immunité intestinale. À réduire : Sucre blanc et pâtisseries industrielles. Viandes transformées, charcuterie. Plats préparés riches en additifs et en graisses trans. Exemple de journée anti-inflammatoire : Petit-déjeuner : yaourt nature au lait végétal avec graines de lin moulues et myrtilles. Déjeuner : salade de lentilles, légumes colorés, filet de maquereau grillé. Collation : poignée de noix et pomme. Dîner : curry de légumes au lait de coco et curcuma, riz complet. Cuisinez des produits frais 4.2. Soutien par les plantes et micronutriments En naturopathie, certaines plantes et compléments peuvent accompagner efficacement. Curcuma : puissant anti-inflammatoire naturel, surtout associé au poivre noir. Gingembre : stimule la circulation et apaise les douleurs articulaires. Bourrache et onagre : apport en acides gras essentiels. Vitamine D : indispensable pour réguler l’immunité. Magnésium : soutient la gestion du stress et réduit la fatigue nerveuse. Coenzyme Q10 : favorise la production d’énergie mitochondriale. Il est essentiel de les utiliser de manière personnalisée, selon le terrain et l’état de santé global. Le curcuma, 1ère épice anti inflammatoire 4.3. Gestion du stress et qualité du sommeil Le stress chronique est un grand activateur de l’inflammation. Sophrologie, méditation, cohérence cardiaque : techniques efficaces pour réguler le cortisol. Respiration consciente avant de dormir : 5 minutes suffisent pour apaiser le système nerveux. Rituels de sommeil : limiter les écrans avant le coucher, se coucher à heure régulière, créer un environnement calme et sombre. 4.4. Activité physique douce mais régulière L’exercice adapté réduit l’inflammation et stimule les endorphines. Marche rapide, yoga, pilates, natation douce, tai-chi. Éviter le sport intense si la fatigue est trop forte, au risque d’aggraver l’épuisement. Privilégier la régularité plutôt que l’intensité. 4.5. Prendre soin du microbiote intestinal Un intestin enflammé est souvent à l’origine d’un corps fatigué. Consommer des fibres végétales (légumes, fruits, céréales complètes). Introduire progressivement des aliments fermentés. Limiter les excès de café, alcool et gluten en cas de sensibilité. 5. Un accompagnement personnalisé Chaque personne est unique. En naturopathie, il ne s’agit pas de donner une liste de “recettes toutes faites”, mais de prendre en compte : l’histoire de vie, le niveau de stress, l’alimentation actuelle, le sommeil, l’activité physique, et les antécédents médicaux. Un suivi personnalisé permet d’identifier les priorités, de proposer des ajustements progressifs et réalistes, et d’accompagner le retour à l’énergie. La consultation, pour être écouté Conclusion La fatigue inexpliquée n’est jamais anodine. Elle peut être le signe d’un terrain inflammatoire chronique qui épuise doucement l’organisme. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe de nombreux leviers naturels pour calmer cette inflammation, régénérer les cellules et retrouver une énergie durable. Grâce à une alimentation anti-inflammatoire , au soutien du microbiote , à la gestion du stress , à l’ activité physique adaptée et à l’usage réfléchi de certaines plantes, la naturopathie offre un accompagnement global et efficace. Si vous vous reconnaissez dans cette description, n’attendez pas que la fatigue s’installe durablement. Prenez soin de votre terrain, et redonnez à votre corps les conditions nécessaires pour s’apaiser et retrouver toute sa vitalité. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Vitalité, immunité, sérénité pour la rentrée de septembre!
La rentrée de septembre est une période particulière : après la légèreté estivale, les journées s’organisent à nouveau autour d’un rythme plus soutenu. Entre obligations professionnelles, scolaires et familiales, le corps et l’esprit doivent s’adapter à une nouvelle cadence. Ce mois de transition met souvent en évidence la fatigue accumulée, une baisse d’immunité et un stress latent. Pourtant, septembre peut devenir un moment clé pour installer des habitudes positives, renforcer ses défenses naturelles et cultiver la sérénité. La naturopathie offre de nombreux outils pour aborder cette rentrée avec énergie et équilibre. Septembre signe la fin de l'été 1. Retrouver sa vitalité : recharger les batteries après l’été Comprendre la fatigue de rentrée Même après les vacances, beaucoup ressentent une fatigue diffuse. Le retour aux horaires fixes, les journées qui raccourcissent, l’augmentation des contraintes sociales et professionnelles pèsent sur le système nerveux. Le corps doit aussi s’adapter à la diminution de la luminosité et à des températures plus fraîches, ce qui peut influencer la production de mélatonine et de sérotonine, deux hormones clés pour le sommeil et l’humeur. Le rôle de l’alimentation revitalisante La vitalité passe d’abord par l’assiette. En naturopathie, on recommande d’adopter une alimentation vivante et riche en nutriments essentiels : Miser sur les légumes de saison : courges, betteraves, carottes, poireaux, choux. Ils apportent fibres, minéraux et antioxydants nécessaires pour lutter contre le stress oxydatif. Ne pas oublier les fruits riches en vitamine C : raisin, pomme, poire, prune, figue. Ils aident à maintenir l’énergie tout en soutenant l’immunité. Introduire des sources de magnésium : amandes, noix, graines de courge, cacao cru. Le magnésium est un allié indispensable pour lutter contre la fatigue nerveuse et musculaire. Réduire les excitants (café, sucre, alcool) qui donnent un “faux boost” mais épuisent les glandes surrénales à long terme. Fruits et légumes de saison Soutiens naturels pour plus d’énergie La spiruline : micro-algue riche en protéines, fer et antioxydants. Elle aide à compenser les baisses de tonus et favorise la récupération. Le ginseng ou l’éleuthérocoque : plantes adaptogènes connues pour soutenir la résistance physique et mentale. Les cures de gelée royale : idéales à la rentrée, elles renforcent le système immunitaire tout en améliorant l’endurance. L’importance du sommeil réparateur Sans sommeil de qualité, impossible de retrouver sa vitalité. La naturopathie insiste sur l’hygiène du sommeil : dîner léger, riche en légumes cuits et pauvre en protéines animales lourdes ; limiter les écrans le soir, préférer la lecture ou une tisane calmante (tilleul, verveine, passiflore) ; instaurer un rituel de détente : respiration profonde, auto-massage des pieds ou sophrologie. Sommeil réparateur ! 2. Booster son immunité : préparer son corps aux saisons froides Pourquoi renforcer son immunité en septembre ? C’est souvent à la rentrée que le système immunitaire se fragilise. Les microbes circulent davantage dans les transports en commun, les écoles et les bureaux. Le stress et la fatigue affaiblissent les défenses naturelles, et l’organisme devient plus vulnérable. Anticiper dès septembre permet d’éviter les infections à répétition durant l’automne et l’hiver. L’assiette au service des défenses naturelles Les vitamines C et A : présentes dans les agrumes, le kiwi, les carottes et les patates douces, elles renforcent les barrières immunitaires. Le zinc : essentiel pour la production des globules blancs, il se trouve dans les huîtres, les légumineuses et les graines de courge. Les probiotiques : un microbiote intestinal équilibré est une clé de l’immunité. Consommez régulièrement des aliments fermentés (choucroute crue, kéfir, kombucha, miso). Les oméga-3 : présents dans les poissons gras (sardines, maquereaux) et les graines de lin, ils limitent l’inflammation et soutiennent les membranes cellulaires. Plantes et compléments utiles L’échinacée : plante phare pour stimuler les défenses et réduire la durée des infections ORL . Le sureau noir : ses baies sont riches en antioxydants et soutiennent la résistance aux virus hivernaux. La vitamine D : dès septembre, la baisse d’ensoleillement limite sa production cutanée. Une complémentation adaptée est souvent nécessaire. Le thym en infusion purifie les voies respiratoires et apportent une action antiseptique douce. Le romarin quant à lui, nettoie le foie Le romarin, la plante du foie Hygiène de vie et prévention L’immunité ne se construit pas seulement dans l’assiette. Elle dépend aussi du mode de vie : pratiquer une activité physique régulière, adaptée à ses capacités, qui stimule la circulation sanguine et lymphatique ; respirer en conscience, par exemple avec la cohérence cardiaque, pour réduire le stress et réguler le système immunitaire ; maintenir une bonne hydratation pour soutenir les émonctoires (foie, reins, peau). 3. Cultiver la sérénité : réduire le stress et accueillir le rythme de rentrée Septembre, un mois de pression émotionnelle Reprise des activités, échéances professionnelles, inscriptions scolaires, organisation familiale : la rentrée concentre un grand nombre de sources de stress. Ce stress chronique peut perturber la digestion, le sommeil, l’humeur, mais aussi affaiblir l’immunité. Gestion naturopathique du stress La respiration consciente : pratiquer trois fois par jour cinq minutes de cohérence cardiaque aide à réguler le système nerveux. La sophrologie et la méditation : elles permettent de créer un espace de calme intérieur et d’aborder les journées avec plus de recul. L’activité physique douce : marche, yoga, qi gong favorisent la libération d’endorphines, véritables hormones du bien-être. Les plantes de la sérénité La rhodiole : plante adaptogène qui améliore la gestion du stress et de la fatigue mentale. La passiflore et la mélisse : utiles en cas d’anxiété, elles favorisent un meilleur sommeil. La fleur de Bach “Rescue” : un soutien simple et efficace pour traverser les moments de tension. Créer des rituels de rentrée apaisants La sérénité se cultive aussi dans les petits gestes du quotidien : préparer son agenda de manière réaliste et garder des temps libres pour soi ; instaurer une routine du matin énergisante (respiration, étirements, boisson chaude non excitante) ; se déconnecter régulièrement des écrans pour retrouver un contact direct avec la nature, même par de petites balades. Gestion du stress, indispensable à la rentrée 4. Septembre, le moment idéal pour rééquilibrer son hygiène de vie La rentrée peut être vécue comme une contrainte ou comme une opportunité. C’est un moment charnière pour mettre en place de nouvelles habitudes : Entamer une détox douce après les excès estivaux : tisanes drainantes, diminution progressive du sucre et de l’alcool. Réorganiser son temps en privilégiant le sommeil et la récupération. Repenser son équilibre alimentaire : faire ses courses au marché, cuisiner plus de produits frais et réduire les plats transformés. S’offrir un accompagnement naturopathique pour personnaliser ces conseils selon ses besoins, son terrain et ses objectifs. Conclusion : septembre, un mois pour se recentrer Plutôt que de subir la fatigue, les virus ou le stress, septembre peut devenir un mois d’élan, une période pour prendre soin de soi et installer les bases d’un automne harmonieux. La naturopathie, par son approche globale, permet d’agir sur tous les plans : le corps, l’alimentation, l’énergie et l’émotionnel . En mettant l’accent sur la vitalité, l’immunité et la sérénité, vous offrez à votre organisme les meilleures chances d’entrer dans la nouvelle saison avec équilibre et confiance. La rentrée devient alors non plus un obstacle, mais une véritable opportunité de renouveau. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Alzheimer : et si on prenait le pouvoir sur notre mémoire par la prévention ?
Chaque année, le 21 septembre marque la Journée mondiale de la maladie d'Alzheimer . Ce n'est pas seulement une date sur un calendrier, c’est un moment d’union, de réflexion, de sensibilisation – mais surtout d’humanité. Que l’on soit soignant, aidant, voisin ou ami, nous avons tous, à un moment ou un autre, croisé la route d’une personne atteinte par cette maladie. Un père qui ne reconnaît plus ses enfants, une grand-mère qui ne sait pas où elle se trouve, une amie qui ne retrouve plus son chemin… Ces histoires ne sont pas lointaines. Elles sont souvent les nôtres. Et si, aujourd’hui, nous décidions d’ouvrir le dialogue autrement ? Non pas uniquement pour parler de chiffres ou de diagnostics, mais pour donner du sens, de l’espoir , et surtout pour réfléchir ensemble à ce que nous pouvons mettre en place par des moyens naturels , pour prévenir, ralentir et mieux vivre avec Alzheimer. Comprendre Alzheimer : une maladie qui bouleverse l'identité Comprendre Alzheimer : une maladie qui bouleverse l'identité La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative progressive, qui entraîne une détérioration des fonctions cognitives : mémoire, langage, raisonnement, orientation… Mais au-delà des fonctions, c’est souvent l’identité même de la personne qui semble s’effacer peu à peu. Et c’est sans doute ce qui rend cette maladie si douloureuse : elle touche la mémoire, le lien à soi, aux autres, aux souvenirs, au présent. Aujourd’hui, plus de 1,2 million de personnes vivent avec la maladie en France, et 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. D’ici 2050, ce chiffre pourrait plus que doubler si rien ne change selon la Fondation Alzheimer Mais voilà : tout n’est pas figé . Si la médecine n’a pas encore trouvé de traitement curatif, la recherche avance, et de nombreuses études confirment qu’il existe des leviers naturels pour prévenir ou ralentir son apparition . Les facteurs de risque : ce que l'on peut (encore) influencer Avant de parler prévention, il est essentiel de comprendre ce que l'on peut maîtriser. Les facteurs de risque d'Alzheimer sont multiples. Certains sont génétiques , d’autres métaboliques ou liés au mode de vie . Et c’est sur ces derniers que nous pouvons agir : L’alimentation L’exercice physique Le sommeil La gestion du stress L’isolement social Les maladies cardiovasculaires La pollution ou l’exposition à des métaux lourds Les traumatismes crâniens L’inflammation chronique Ces éléments peuvent paraître anodins, mais cumulés, ils influencent notre vitalité cérébrale sur le long terme. Les femmes, plus touchées que les hommes Prévenir Alzheimer : des solutions naturelles, accessibles à tous À travers mon expérience personnelle et d’accompagnement, et les nombreuses études scientifiques qui m’inspirent, je suis convaincue que la prévention naturelle a un rôle fondamental à jouer . Voici des clés concrètes et naturelles , accessibles, pour prendre soin de notre cerveau à tous les âges de la vie : 1. L'alimentation : nourrir le cerveau intelligemment Le cerveau est un organe très exigeant. Il consomme 20 à 25 % de notre énergie à lui seul ! Une alimentation adaptée peut nourrir nos neurones, réguler l’inflammation, améliorer la circulation et prévenir le stress oxydatif. Le régime méditerranéen ou crétois est le plus documenté en prévention d’Alzheimer. Il est riche en : Légumes colorés (antioxydants) Fruits rouges et baies (polyphénols) Poissons gras (oméga-3) Huile d’olive vierge extra Noix, amandes, graines Herbes fraîches, ail, oignon À limiter : sucre raffiné, produits ultra-transformés, viandes rouges en excès, graisses trans. Étude de référence : Scarmeas N et al., Neurology , 2006 – le régime méditerranéen est associé à une réduction du risque d’Alzheimer jusqu’à 40 % chez certains groupes suivis sur plusieurs années. Astuce pratique : ajoutez une poignée de myrtilles ou de noix à vos collations. Ces petits gestes quotidiens sont de puissants alliés du cerveau. 2. Bouger pour oxygéner ses neurones L’exercice physique n’est pas seulement bon pour le cœur, il stimule aussi la neurogenèse , c’est-à-dire la création de nouveaux neurones, notamment dans l’hippocampe, une zone clé de la mémoire. 30 minutes de marche rapide par jour 2 séances de renforcement musculaire par semaine Danse, yoga, tai-chi, vélo : tout est bon dès lors que l'on bouge avec plaisir L' activité physique régulière peut réduire de 30 à 40 % le risque de développer une démence. 3. Un sommeil réparateur : l’allié discret du cerveau Pendant la nuit, notre cerveau ne dort pas : il fait le ménage ! Le liquide céphalorachidien évacue les déchets, dont la fameuse protéine bêta-amyloïde , liée à Alzheimer. Le manque de sommeil chronique est un facteur de risque avéré . Créer une routine dédiée à la préparation de nuits réparatrices : Éteindre les écrans 1 heure avant de dormir Prendre une tisane relaxante Lire, méditer, respirer profondément Selon une étude publiée dans JAMA Neurology (2021), des troubles du sommeil sur plusieurs années sont corrélés à une augmentation des plaques amyloïdes dans le cerveau. 4. Gérer le stress : quand le mental influence la mémoire Le stress chronique libère du cortisol, une hormone qui, à haute dose, abîme les neurones de l’hippocampe . À long terme, cela affecte mémoire, concentration et humeur. Les solutions naturelles : Cohérence cardiaque Méditation pleine conscience Sophrologie Respiration abdominale Contact avec la nature 5 minutes de respiration consciente par jour peuvent transformer votre rapport au stress. Gestion du stress en prévention ! 5. Créer du lien : l’antidote invisible à l’oubli L'isolement social est un facteur de risque majeur de déclin cognitif. Une étude de The Lancet (2020) place l’isolement social parmi les 12 principaux facteurs modifiables de prévention des démences. La richesse des interactions sociales stimule la mémoire, la parole, les émotions… et donne du sens à la vie . Même une conversation de 10 minutes, un appel, un sourire partagé, peuvent activer des zones cérébrales essentielles . Rejoignez une association, un atelier, un cercle de lecture. Rester actif socialement, c’est nourrir son cerveau autrement. 6. Entraîner son cerveau : le plaisir de rester curieux La plasticité cérébrale est la capacité du cerveau à se réorganiser en permanence. Stimuler cette capacité : Lire régulièrement Apprendre une nouvelle langue Faire des puzzles, mots croisés Apprendre la musique, peindre, écrire Ne cherchez pas la performance. Le plaisir d’apprendre suffit à maintenir la santé neuronale. Et pour les aidants : le rôle invisible, l’amour visible Je veux ici m’adresser aux aidants , souvent dans l’ombre mais au cœur de la tempête. Vous êtes des piliers de dignité et de tendresse . Vous accompagnez, vous répétez, vous adaptez. Vous êtes fatigués, parfois dépassés. Mais vous êtes là. Prenez soin de vous aussi. Car votre équilibre est le socle de l’accompagnement. Des solutions existent : Groupes de parole Accompagnement thérapeutique ou en naturopathie Accès à des formations pour mieux comprendre Répit pour souffler, dormir, vivre Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais un acte de courage. Merci aux aidants Une approche intégrative : prévenir, accompagner, humaniser Chez annesophiedolhem.fr , mon approche est profondément intégrative, humaine et personnalisée . Je crois à la complémentarité entre la science, la nature, et la relation. Prévenir Alzheimer, c’est plus que protéger sa mémoire. C’est : Nourrir son énergie vitale Prendre soin de ses émotions Créer du lien avec soi et les autres Choisir, chaque jour, de vivre en conscience Il ne s'agit pas de tout révolutionner, mais de s’ancrer dans une hygiène de vie consciente , une étape après l’autre. Témoignage : « Ma mère a oublié mon prénom, mais pas mon amour » « Je suis la fille de Jeanne, 79 ans. Elle a été diagnostiquée Alzheimer il y a 3 ans. Il y a des jours où elle ne sait plus qui je suis. Et pourtant, quand je lui prends la main, elle la serre fort. Elle sourit. Son regard change. Ce n’est pas mon prénom qu’elle retient, mais l’amour qu’on partage. Ce lien-là, la maladie ne le prend pas. » Ce témoignage, comme tant d’autres, nous rappelle que l’amour, la présence, l’attention sont des médecines puissantes. Même quand les mots s’effacent, les émotions restent. En conclusion : et si cette journée devenait un point de départ ? La Journée mondiale Alzheimer n’est pas seulement un moment pour se souvenir de ceux qui oublient. C’est une invitation à : Prendre soin de notre cerveau au quotidien Créer des ponts de dialogue avec nos proches Accompagner avec dignité ceux qui vivent cette réalité Réfléchir à des solutions plus humaines, naturelles et globales N’attendons pas que la mémoire flanche pour prendre soin de nous. Le meilleur moment pour agir, c’est maintenant. Un geste, une habitude, une attention peuvent tout changer. Et vous, que choisiriez-vous d'ancrer dès aujourd'hui pour votre santé cérébrale ? Si vous souhaitez être accompagné(e) dans cette démarche, je vous invite à me contacter au 07 65 20 90 14 ou à découvrir les accompagnements proposés sur www.annesophiedolhem.fr . Parce que prévenir, c’est déjà guérir autrement . Et surtout, c’est honorer la vie, la mémoire, et l’humanité que nous partageons tous. Anne-Sophie Dolhem, naturopathe, réflexologue et technicienne en sophrologie,, engagée pour une santé préventive, globale et humaine. Sources citées : Fondation Alzheimer – https://www.fondation-alzheimer.org Scarmeas N. et al., Mediterranean diet and risk for Alzheimer's disease, Neurology , 2006 Livingston G. et al., Dementia prevention, intervention, and care: 2020 report of the Lancet Commission, The Lancet , 2020 Harvard Medical School – Exercise and the Brain, 2020 JAMA Neurology, Sleep and amyloid-beta dynamics, 2021 Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Prise de poids, fatigue, moral en berne… Et si c’était une hypothyroïdie frustre ?
Vous vous sentez souvent fatiguée, même après une bonne nuit de sommeil ? Vous prenez du poids sans raison apparente, ou vous avez froid alors que tout le monde autour de vous a chaud ? Peut-être souffrez-vous d’hypothyroïdie frustre, une forme discrète mais fréquente de dysfonctionnement thyroïdien, surtout chez les femmes après 40 ans. Mais qu'est ce que l’hypothyroïdie frustre, ses causes possibles, ses symptômes, et surtout ? Comment la naturopathie peut vous aider à retrouver énergie et équilibre, en complément d’un suivi médical. Avant tout, se faire diagnostiquer ! Qu’est-ce que l’hypothyroïdie frustre ? L’hypothyroïdie frustre, aussi appelée hypothyroïdie subclinique ou infraclinique, se caractérise par une élévation modérée de la TSH (hormone stimulant la thyroïde) dans le sang, tandis que les taux de T4 libre (l’hormone thyroïdienne active) restent normaux. Contrairement à l’hypothyroïdie avérée, où la TSH est très élevée et la T4 basse, la forme frustre est souvent asymptomatique ou peu symptomatique, ce qui rend son diagnostic plus subtil. Elle touche principalement les femmes (7,5 % des femmes contre 3 % des hommes) et sa prévalence augmente avec l’âge. Souvent, elle est découverte lors d’un bilan sanguin de routine ou devant des symptômes persistants mais non spécifiques. Causes possibles de l’hypothyroïdie frustre Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’une hypothyroïdie frustre : L'auto-immunité : La cause la plus fréquente est la thyroïdite de Hashimoto, une maladie auto-immune où le système immunitaire attaque la thyroïde, entraînant une inflammation et une baisse progressive de la production d’hormones. Les carences nutritionnelles : Un manque d’iode, de sélénium, de zinc ou de fer peut perturber le fonctionnement thyroïdien. Le stress chronique : Le cortisol, hormone du stress, peut interférer avec la conversion de la T4 en T3 (la forme active de l’hormone thyroïdienne). Les perturbateurs endocriniens : Certains polluants environnementaux (pesticides, plastiques, métaux lourds) peuvent perturber l’ équilibre hormonal . Les facteurs génétiques et hormonaux : Les antécédents familiaux, les changements hormonaux (grossesse, ménopause) ou certains médicaments peuvent aussi jouer un rôle. Symptômes : comment la reconnaître ? Les symptômes de l’hypothyroïdie frustre sont souvent discrets et peuvent être attribués à tort au vieillissement, à la fatigue passagère ou au stress. Voici les signes les plus fréquents : Fatigue persistante, même après une nuit de sommeil Prise de poids inexpliquée ou difficulté à perdre du poids Frilosité excessive Peau sèche, cheveux cassants, ongles fragiles Constipation Brouillard mental, difficultés de concentration Humeur dépressive, irritabilité Règles abondantes ou irrégulières Douleurs musculaires ou articulaires Les symptômes qui alertent Si plusieurs de ces symptômes vous parlent, il est important d’en parler à votre médecin pour un bilan thyroïdien complet (TSH, T4 libre, anticorps anti-TPO). Solutions naturelles en naturopathie La naturopathie ne remplace pas un traitement médical, mais elle peut vous aider à soutenir votre thyroïde, améliorer votre énergie et votre bien-être au quotidien. Voici les pistes les plus efficaces : 1. Alimentation adaptée Privilégiez : Les aliments riches en iode (poissons de mer, algues comme le nori ou le wakamé, œufs, produits laitiers). Les sources de sélénium (noix du Brésil, poissons, champignons, œufs). Les aliments riches en zinc (huîtres, graines de courge, lentilles). Les oméga-3 (petits poissons gras, graines de lin, noix). Les légumes et fruits frais, bio si possible, pour leur apport en antioxydants Limitez : Les aliments goitrogènes crus (chou, brocoli, soja) en grande quantité, car ils peuvent interférer avec l’absorption de l’iode. Les sucres raffinés, les produits industriels, l’alcool et le café en excès. Les perturbateurs endocriniens (évitez les contenants en plastique, privilégiez le verre et l’inox). 2. Gestion du stress et sommeil Le stress chronique aggrave les déséquilibres thyroïdiens. Pour le réduire : Pratiquez la cohérence cardiaque, la méditation, le yoga ou la sophrologie. Assurez-vous un sommeil réparateur (7 à 9h par nuit, coucher avant 23h si possible). Les plantes adaptogènes comme l’ashwagandha ou la rhodiola peuvent aider à réguler le cortisol. 3. Plantes et compléments Certaines plantes et compléments peuvent soutenir la fonction thyroïdienne, toujours sous avis professionnel : Guggul : favorise la conversion de T4 en T3. Bacopa : soutient la mémoire et la clarté mentale. Vitamine D : souvent en carence chez les personnes souffrant d’hypothyroïdie auto-immune. Probiotiques : pour un microbiote intestinal sain, lié à l’équilibre immunitaire et hormonal Les solutions naturelles 4. Activité physique douce Une activité régulière (marche, natation, Pilates) stimule le métabolisme et la circulation, favorisant ainsi l’équilibre hormonal. Quand consulter ? Si vous suspectez une hypothyroïdie frustre, consultez votre médecin pour un bilan sanguin. En cas de confirmation, un suivi médical est essentiel. La naturopathie intervient en complément, pour optimiser votre hygiène de vie et soutenir votre thyroïde naturellement. Conclusion L’hypothyroïdie frustre est une pathologie fréquente, surtout chez les femmes, mais souvent méconnue. En identifiant les causes, en adaptant votre alimentation, en gérant votre stress et en utilisant des outils naturels, vous pouvez améliorer significativement votre qualité de vie. N’oubliez pas : chaque femme est unique. Un accompagnement personnalisé en naturopathie, en plus de votre suivi médical, peut vous aider à retrouver énergie et sérénité. Sources scientifiques et références ameli.fr – Symptômes et diagnostic de l’hypothyroïdie Vidal – Symptômes et complications de l’hypothyroïdie Société Française d’Endocrinologie – Hypothyroïdie Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Fonte musculaire après 50 ans : signes, risques et solutions naturelles
Après 50 ans, notre corps subit des transformations invisibles mais profondes. Parmi elles, la sarcopénie. Cette perte progressive de masse, de force et de fonction musculaire touche jusqu'à 25 % des 60-70 ans, et jusqu’à 50 % des plus de 80 ans. Pourtant, ce phénomène n’est pas une fatalité. En comprenant ses mécanismes, ses signes et ses conséquences, et en adoptant des outils naturels adaptés, il est possible de préserver son capital musculaire, son autonomie et sa qualité de vie. La prévention est la clé pour bien vieillir Qu’est-ce que la sarcopénie ? Définition et mécanismes La sarcopénie, du grec sarx (chair) et penia (pauvreté), désigne la diminution de la masse et de la force musculaire liée à l’âge. Dès 30 ans, notre masse musculaire diminue de 3 à 8 % par décennie , avec une accélération marquée après 50 ans . À 70 ans, on peut avoir perdu jusqu’à la moitié de sa masse musculaire, remplacée par du tissu adipeux (gras). Ce processus est multifactoriel : Changements hormonaux (baisse de testostérone, hormones de croissance). Dénutrition (apports insuffisants en protéines, vitamines, minéraux). Sédentarité (moins de stimulation musculaire). Inflammation chronique et stress oxydatif. Les trois stades de la sarcopénie Pré-sarcopénie : perte de masse musculaire sans impact fonctionnel. Sarcopénie confirmée : baisse de la masse, de la force ou de la performance physique, avec risque accru de handicap et de perte d’autonomie. Sarcopénie sévère : les trois critères sont présents, avec des conséquences graves sur la santé et la mortalité. Signes et symptômes : comment la reconnaître ? La sarcopénie s’installe insidieusement. Voici les signes d’alerte : Fatigue accrue et essoufflement à l’effort. Difficulté à réaliser des gestes du quotidien : monter les escaliers, se lever d’une chaise, porter des courses. Perte de poids involontaire (surtout si associée à une diminution du périmètre des bras ou des jambes). Ralentissement de la marche (moins de 0,8 mètre/seconde sur 4 mètres). Fragilité osseuse et risque accru de chutes. Conséquences : pourquoi est-ce si grave ? Perte d’autonomie : difficulté à vivre seul, besoin d’aide pour les tâches quotidiennes. Risque de chutes et fractures : les muscles protègent les os et les articulations. Diminution de la qualité de vie : isolement, dépression, réduction des activités sociales. Augmentation de la mortalité : la sarcopénie sévère est associée à un risque accru de décès. Outils naturels pour prévenir et ralentir la sarcopénie 1. L’alimentation : le carburant des muscles Protéines : la brique de base Apport recommandé : 1,2 à 1,5 g/kg de poids corporel/jour après 50 ans (contre 0,8 g/kg pour un adulte jeune). Sources : œufs, poissons (surtout les petits poissons gras), viandes maigres, légumineuses, tofu, protéines en poudre si besoin. Astuce : répartir les apports sur la journée pour stimuler la synthèse musculaire. Poisson, oeufs, viande ou protéines végétales Vitamine D : l’alliée méconnue Rôle : favorise l’absorption du calcium et la fonction musculaire. Sources : poisson gras (saumon, maquereau), jaune d’œuf, exposition solaire modérée, supplémentation si carence (10 à 20 µg/jour). Effet prouvé : réduit le risque de chutes de 19 à 23 % chez les seniors Antioxydants et oméga-3 Fruits et légumes colorés (myrtilles, épinards, carottes) pour lutter contre le stress oxydatif. Huiles de colza, lin, noix et petits poissons gras pour les oméga-3 anti-inflammatoires. L-citrulline : l’acide aminé star Effets : stimule la synthèse protéique et améliore la force musculaire, surtout associée à l’exercice. Dose : 10 g/jour pendant 3 mois, en cure ou en prévention. 2. L’activité physique : le remède le plus puissant Musculation et résistance Exercices : squats, fentes, pompes adaptées, élastiques, machines guidées. Fréquence : 2 à 3 fois/semaine, avec des séries de 8 à 12 répétitions. Preuve scientifique : la musculation augmente la masse musculaire de 5 à 10 % en quelques mois, même après 60 ans. Activités d’endurance et équilibre Marche rapide, natation, vélo : améliorent la mobilité et la santé cardiovasculaire. Tai-chi, yoga : renforcent l’équilibre et réduisent le risque de chutes. Bouger au quotidien Monter les escaliers, jardiner, porter ses courses : chaque geste compte ! La marche quotidienne 3. Compléments alimentaires : un coup de pouce ciblé Créatine : améliore la force musculaire (gain de 12 % en 8 semaines dans une étude récente). Collagène : soutient la santé des muscles et des articulations. Probiotiques : certains souches améliorent l’absorption des nutriments et réduisent l’inflammation . Attention : Toujours privilégier une alimentation équilibrée et consulter un professionnel de santé ou un naturopathe avant toute supplémentation. En pratique : un plan d’action simple Évaluer son risque : test de marche, mesure de la force de préhension, bilan sanguin (vitamine D, protéines). Adapter son alimentation : protéines à chaque repas, vitamine D, oméga-3, antioxydants. Bouger régulièrement : musculation 2-3x/semaine + activités d’endurance. Se supplémenter si besoin : L-citrulline, créatine, protéines en poudre, sous conseil. Suivre ses progrès : carnet de bord, tests réguliers, ajustements avec un naturopathe ou un médecin. Conclusion : la sarcopénie n’est pas une fatalité La perte musculaire après 50 ans est un phénomène naturel, mais pas inéluctable. En combinant une alimentation riche en nutriments essentiels, une activité physique adaptée et des outils naturels ciblés, il est possible de préserver sa force, son autonomie et sa vitalité. Comme le souligne le Pr Dehail (CHU Bordeaux) : « La sarcopénie se prévient et se traite. Le plus tôt on agit, meilleurs sont les résultats ». Références scientifiques CHU Bordeaux, Service de Médecine Physique et Réadaptation, 2024 Tout sur la Sarcopénie, « Qu’est-ce que la sarcopénie ? », 2023 Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Les Courges : trésors nutritionnels de l’automne
L’automne est la saison des courges : potimarron, butternut, citrouille, courgette, et bien d’autres variétés envahissent les étals des marchés. Ces légumes, aussi décoratifs que savoureux, regorgent de bienfaits pour la santé. Riches en vitamines, minéraux, fibres et antioxydants, les courges sont des alliées de choix pour renforcer l’immunité, préserver la santé cardiovasculaire, et même apaiser certains maux du quotidien. Les Courges : trésors nutritionnels de l’automne Les courges : un concentré de nutriments essentiels 1. Une source exceptionnelle de vitamines Les courges sont particulièrement riches en vitamine A (sous forme de bêta-carotène), essentielle pour la vision, la santé de la peau et le système immunitaire. Une portion de 100 grammes de potimarron cuit couvre plus de 100 % des apports journaliers recommandés en vitamine A. Elles contiennent également de la vitamine C , un puissant antioxydant qui renforce les défenses immunitaires, et des vitamines du groupe B , indispensables au métabolisme énergétique et à la santé nerveuse. 2. Des minéraux indispensables Les courges apportent du potassium , qui régule la pression artérielle et l’équilibre hydrique, du magnésium , idéal pour la relaxation musculaire et nerveuse, et du fer , nécessaire au transport de l’oxygène dans le sang. Leur teneur en calcium et en phosphore en fait également des alliées pour la santé osseuse. 3. Des fibres pour une digestion optimale Avec une teneur en fibres comprise entre 1 et 3 grammes pour 100 grammes, les courges favorisent la satiété, régulent le transit intestinal et contribuent à la santé du microbiote. Leur consommation régulière peut aider à prévenir la constipation et à stabiliser la glycémie, ce qui est particulièrement intéressant pour les personnes sujettes aux fringales ou au diabète de type 2. 4. Des antioxydants puissants Les courges sont riches en caroténoïdes (bêta-carotène, lutéine, zéaxanthine) et en polyphénols , des composés antioxydants qui protègent les cellules du stress oxydatif. Ces antioxydants jouent un rôle clé dans la prévention des maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires, certains cancers et les troubles neurodégénératifs. 5. Un index glycémique modéré Contrairement à certaines idées reçues, les courges ont un index glycémique (IG) modéré , surtout lorsqu’elles sont consommées avec leur peau (si elles sont bio) et cuites al dente. Leur teneur en fibres ralentit l’absorption des sucres, ce qui évite les pics de glycémie et en fait un aliment adapté aux régimes équilibrés. Les courges : des alliées contre les maux du quotidien Les courges peuvent aider à soulager ou prévenir certains troubles de santé. Voici quelques maux pour lesquels elles sont particulièrement recommandées : Garder la forme en automne 1. Renforcement du système immunitaire Grâce à leur teneur élevée en vitamine A et en vitamine C , les courges sont idéales pour préparer l’organisme à affronter les virus hivernaux. Une soupe de potimarron ou une purée de citrouille peut ainsi devenir un remède naturel pour booster les défenses immunitaires. 2. Soutien à la santé cardiovasculaire Les fibres solubles présentes dans les courges aident à réduire le taux de mauvais cholestérol (LDL) dans le sang, tandis que leur teneur en potassium contribue à réguler la pression artérielle. Leur consommation régulière peut donc jouer un rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires. 3. Régulation de la glycémie Les courges sont recommandées pour les personnes souffrant de diabète de type 2 ou de résistance à l’insuline. Leur index glycémique modéré et leur richesse en fibres en font un aliment qui aide à stabiliser la glycémie et à éviter les fringales. 4. Apaisement des troubles digestifs Les courges sont douces pour l’estomac et faciles à digérer, surtout lorsqu’elles sont cuites. Leur consommation est donc conseillée en cas de reflux gastro-œsophagien (RGO) , de ballonnements ou de digestion difficile. Leur effet légèrement diurétique peut également aider à éliminer les toxines et à soulager les problèmes de rétention d’eau. 5. Soulagement des inflammations chroniques Les antioxydants et les composés anti-inflammatoires des courges en font un aliment de choix pour les personnes souffrant d’ arthrite , de douleurs articulaires ou de maladies inflammatoires chroniques. Leur consommation régulière peut aider à réduire l’inflammation et à améliorer le confort articulaire. 6. Soutien à la santé de la peau Le bêta-carotène, précurseur de la vitamine A, est essentiel pour la santé de la peau. Il aide à maintenir une peau saine, à prévenir l’acné et à ralentir le vieillissement cutané. Les courges peuvent donc être intégrées dans une alimentation « beauté » pour la peau. Une belle peau est une peau saine Comment cuisiner les courges ? 5 Recettes Gourmandes et Santé Les courges se prêtent à une multitude de préparations, des plus simples aux plus élaborées. Voici cinq recettes pour les intégrer à votre alimentation de manière savoureuse et créative. 1. Velouté de potimarron au lait de Coco et curcuma Recette anti-inflammatoire Ingrédients (pour 4 personnes) : 1 potimarron (environ 1 kg) 1 oignon 1 gousse d’ail 400 ml de lait de coco 1 cuillère à café de curcuma 1 cuillère à soupe d’huile d’olive Sel, poivre Préparation : Épluchez et coupez le potimarron en cubes. Émincez l’oignon et l’ail. Dans une casserole, faites revenir l’oignon et l’ail dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils soient translucides. Ajoutez les cubes de potimarron, le curcuma, le sel et le poivre. Mélangez bien. Versez le lait de coco et ajoutez de l’eau pour couvrir les légumes. Laissez mijoter 20 à 25 minutes, jusqu’à ce que le potimarron soit tendre. Mixez le tout jusqu’à obtenir une texture veloutée. Servez chaud, avec une touche de crème fraîche ou de graines de courge torréfiées. 2. velouté de courge bleue aux graines de courge et huile de lin Recette anti-inflammatoire Ingrédients (pour 2 personnes) : 500 g de courge bleue (épluchée et coupée en dés) 1 oignon doux émincé 1 gousse d’ail hachée 1 c. à café de curcuma frais ou en poudre 1 c. à soupe d’huile de colza (pour la cuisson) 300 ml de bouillon de légumes maison 1 c. à soupe de graines de courge 1 c. à café d’huile de lin (pour l’assaisonnement) Sel marin, poivre Préparation : Dans une casserole, faire revenir l’oignon et l’ail dans l’huile de colza à feu doux. Ajouter les dés de courge bleue et le curcuma, mélanger 2 min. Verser le bouillon, couvrir et laisser mijoter 20 min à feu moyen. Mixer finement, ajouter un filet d’huile de lin, saler et poivrer. 3. Gratin de butternut aux noix et chèvre Recette gourmande et réconfortante Ingrédients (pour 4 personnes) : 1 butternut (environ 800 g) 100 g de fromage de chèvre frais 50 g de noix concassées 20 cl de crème végétale (ou crème fraiche) 1 cuillère à soupe de miel Sel, poivre, noix de muscade Préparation : Préchauffez le four à 180°C. Épluchez la butternut, retirez les graines et coupez-la en fines tranches. Dans un plat à gratin, alternez les tranches de butternut, le fromage de chèvre émietté et les noix concassées. Mélangez la crème fraîche avec le miel, le sel, le poivre et la noix de muscade. Versez sur le gratin. Enfournez pendant 30 à 35 minutes, jusqu’à ce que le dessus soit bien doré. 4. courge spaghetti aux légumes croquants et purée d’amande Recette anti-inflammatoire Ingrédients (pour 2 personnes) : 1 courge spaghetti moyenne 1 poivron rouge coupé en lamelles 1 carotte râpée 1 c. à soupe de purée d’amande nature 1 c. à café d’huile de cameline Jus d’1/2 citron Persil frais ciselé Sel, poivre Préparation : Préchauffer le four à 180°C. Couper la courge spaghetti en deux, retirer les graines et enfourner 30-40 min (chair tendre). Pendant ce temps, faire revenir le poivron et la carotte à la poêle avec un peu d’eau, 5-7 min (croquants). Gratter la chair de la courge cuite pour obtenir des “spaghettis”. Mélanger la purée d’amande, l’huile de cameline et le jus de citron pour une sauce onctueuse. Assembler : courge spaghetti + légumes croquants + sauce, parsemer de persil. 5. Tarte à la citrouille et épices douces Rapide si vous avez cuit la citrouille la veille Ingrédients (pour 6 personnes) : 500 g de purée de citrouille 200 g de pâte brisée 2 œufs 100 g de sucre de coco 1 cuillère à café de cannelle 1/2 cuillère à café de gingembre moulu 1 pincée de noix de muscade 20 cl de crème végétale Préparation : Préchauffez le four à 180°C. Étalez la pâte brisée dans un moule à tarte et piquez-la avec une fourchette. Dans un saladier, mélangez la purée de citrouille, les œufs, le sucre de coco, les épices et la crème végétale. Versez la préparation sur la pâte et enfournez pendant 40 à 45 minutes, jusqu’à ce que la tarte soit bien dorée. Tarte à la citrouille Conclusion Les courges sont bien plus que de simples légumes de saison : ce sont les superaliments de l'automne avec les choux, qui allient saveur, polyvalence et bienfaits pour la santé. Que vous cherchiez à renforcer votre immunité, à améliorer votre digestion ou à prévenir les maladies chroniques, les courges ont tout pour plaire. Alors, n’hésitez plus : intégrez-les à vos menus automnaux et laissez-vous séduire par leur douceur et leur générosité ! Pour aller plus loin et renforcer votre immunité avant l'hivers, prenez RDV pour une consultation, à Buis les Baronnies, à Vaison ou en téléconsultation en me contactant : 07 65 20 90 14









