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- Pourquoi changer vos habitudes est essentiel pour lutter contre le stress et l’anxiété ?
Le stress et l’anxiété s’installent souvent progressivement dans notre quotidien, influencés par des habitudes qui, sans le savoir, aggravent ces états. Modifier ces comportements est une étape cruciale pour reprendre le contrôle de son bien-être mental et physique. 1. Le lien entre habitudes et stress chronique Nos habitudes influencent directement notre niveau de stress et notre capacité à gérer les émotions. Certaines actions répétitives, bien qu’apparemment anodines, aggravent le stress : Consommation excessive de caféine ou de sucre , Sédentarité et manque d’activité physique , Surutilisation des écrans et exposition constante aux informations, Manque de sommeil lié à une routine désorganisée. Pourquoi ? Ces habitudes perturbent l’équilibre du système nerveux et contribuent à un état d’alerte permanent. L'addiction aux écrans est une source de stress 2. Prendre conscience de vos comportements limitants Avant de changer, il est essentiel de prendre conscience des habitudes qui nuisent à votre bien-être. Voici quelques étapes simples pour identifier ces comportements : Tenez un journal de vos journées : Notez vos activités, vos ressentis et vos réactions face aux situations stressantes. Analysez vos déclencheurs de stress : Quels moments ou actions déclenchent votre anxiété ? Évaluez vos routines : Combien de temps passez-vous sur les écrans ? Dormez-vous suffisamment ? La prise de conscience est la première étape pour instaurer des changements positifs. 3. Adopter des habitudes qui réduisent le stress Changer ses habitudes demande de l’engagement, mais les bénéfices pour votre santé mentale et physique sont immenses. Voici des actions simples à intégrer dans votre quotidien : 1. Priorisez le sommeil de qualité Couchez-vous à heures régulières. Évitez les écrans au moins une heure avant le coucher. Pratiquez la respiration profonde ou une tisane apaisante avant de dormir. 2. Bougez régulièrement L’activité physique, même douce, est un antidote puissant contre le stress : 30 minutes de marche par jour suffisent pour libérer des endorphines (hormones du bonheur). Pratiquez des disciplines comme le yoga ou le tai-chi pour renforcer votre connexion corps-esprit. 3. Structurez vos journées Une organisation claire réduit la charge mentale et l’anxiété liée à l’imprévu : Planifiez vos tâches avec des pauses régulières. Fixez des objectifs réalistes et répartissez-les sur la semaine. 4. Pratiquez la déconnexion Réduisez votre exposition aux réseaux sociaux et aux nouvelles négatives. Accordez-vous des moments sans écran pour vous reconnecter à vous-même. 4. L’importance de la régularité pour ancrer de nouvelles habitudes Changer ses habitudes ne se fait pas du jour au lendemain. Il est important de : Commencer par de petites actions : Introduisez une habitude à la fois pour éviter la démotivation. Rester régulier : La clé de la transformation réside dans la répétition. Célébrer les progrès : Reconnaissez vos réussites, même les plus petites, pour rester motivé. Astuce : Visualisez vos objectifs sur un calendrier ou utilisez des applications de suivi pour renforcer votre engagement. 5. Comment le changement d’habitudes influence le système nerveux Modifier vos routines permet de réguler votre système nerveux en douceur : Réduction du cortisol : L’hormone du stress diminue grâce à des pratiques régulières comme la respiration ou la méditation. Amélioration de la réponse parasympathique : Des habitudes saines activent le système nerveux de la détente. Augmentation de la résilience : Avec le temps, vous gérez mieux les situations stressantes. En adoptant des routines anti-stress, votre corps retrouve son équilibre naturel. 6. L’accompagnement pour réussir vos changements Parfois, il est difficile de modifier ses habitudes seul. Un accompagnement professionnel peut vous aider : Naturopathes : Pour un programme personnalisé de gestion du stress. Sophrologues : Pour des exercices de relaxation et de visualisation. Thérapeutes : Pour identifier et travailler sur les blocages émotionnels. Pourquoi ? Le soutien extérieur favorise la motivation et aide à ancrer des changements durables. Conclusion Changer vos habitudes est essentiel pour lutter efficacement contre le stress et l’anxiété. En identifiant vos comportements limitants et en adoptant des routines positives comme un sommeil de qualité, une activité physique régulière et des moments de déconnexion, vous pouvez retrouver un équilibre durable. La clé réside dans la régularité et l’engagement, soutenus par un accompagnement si nécessaire. Chaque petit changement compte pour un avenir plus serein. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Retrouver confiance et sérénité : Le rôle du suivi personnalisé dans la gestion du stress
Face au stress chronique et aux troubles anxieux, il est souvent difficile de s’en sortir seul. Un suivi personnalisé apporte une solution adaptée à vos besoins, en combinant des approches naturelles et un accompagnement régulier. 1. Pourquoi un suivi personnalisé est-il essentiel ? Le stress chronique et l’anxiété varient d’une personne à l’autre. Un suivi personnalisé permet : Une approche adaptée à vos symptômes spécifiques. Un soutien continu pour rester motivé et engagé dans le processus. Un ajustement régulier des solutions en fonction de vos progrès. Pourquoi ? Chaque individu est unique, et un programme générique ne répond pas toujours aux besoins particuliers. Chaque personne a un vécu unique de l'anxiété et du stress 2. Les étapes clés d’un suivi personnalisé Un accompagnement complet pour la gestion du stress repose sur plusieurs étapes : 1. Le bilan initial Identification des sources de stress : travail, vie personnelle, environnement. Analyse des symptômes physiques et émotionnels. Définition des objectifs et des attentes. 2. Mise en place d’un plan d’action Techniques de relaxation : Sophrologie, EFT, cohérence cardiaque. Nutrition anti-stress : Aliments riches en magnésium, vitamines B et oméga-3. Plantes naturelles : Intégration de plantes adaptogènes et d’huiles essentielles. 3. Suivi régulier et ajustements Séances hebdomadaires pour mesurer les progrès. Adaptation des pratiques en fonction des résultats obtenus. Conseils supplémentaires pour renforcer la motivation. 3. Les plantes et huiles essentielles pour soutenir le corps Plantes adaptogènes : Rhodiola, ashwagandha pour renforcer la résistance au stress. Huiles essentielles : Lavande, camomille et ylang-ylang pour favoriser la relaxation. Ces techniques naturelles sont ajustées en fonction de vos besoins au cours du suivi. 4. Les bénéfices d’un accompagnement régulier Un suivi personnalisé apporte des résultats concrets et durables dans la gestion du stress : Motivation renforcée : L’accompagnement régulier évite les baisses de moral. Progrès mesurables : Le suivi permet d’évaluer votre évolution étape par étape. Autonomie : Vous apprenez à utiliser des outils naturels pour gérer votre stress au quotidien. Pourquoi ? Le soutien d’un professionnel vous guide et vous encourage à persévérer malgré les difficultés. 5. Témoignages : Des résultats concrets grâce au suivi personnalisé Témoignage de Sarah, 38 ans « Avant le programme, j’étais constamment épuisée et anxieuse. Grâce à l’accompagnement personnalisé, j’ai appris des techniques simples comme la cohérence cardiaque et l’EFT. Aujourd’hui, je dors mieux et je gère beaucoup mieux les situations stressantes. » Témoignage de Marc, 45 ans « Le suivi m’a aidé à identifier les vraies sources de mon stress. La sophrologie et les plantes adaptogènes ont changé mon quotidien. J’ai retrouvé confiance en moi et je me sens plus serein. » Ces témoignages montrent que le suivi personnalisé peut transformer la gestion du stress et apporter des résultats tangibles. 6. Comment choisir le bon professionnel pour un suivi ? Pour bénéficier d’un accompagnement efficace, il est important de choisir un professionnel adapté : Naturopathe certifié pour des conseils en alimentation, plantes et huiles essentielles. Sophrologue qualifié pour des exercices de relaxation et de gestion mentale. Thérapeute EFT pour libérer les blocages émotionnels. Astuce : Renseignez-vous sur les spécialités du professionnel et sur les avis des précédents clients. Conclusion Le suivi personnalisé est un atout majeur pour gérer efficacement le stress et l’anxiété. En combinant des approches naturelles comme la sophrologie, l’EFT et l’utilisation de plantes, un programme sur mesure vous permet de reprendre confiance, de réduire les tensions et de retrouver un équilibre durable. Le soutien régulier d’un professionnel garantit des résultats concrets et vous guide vers une autonomie sereine. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- La résistance à l’amaigrissement chez les femmes : Les causes et les solutions naturelles
La résistance à l'amaigrissement est une problématique fréquente chez les femmes. Malgré une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, certaines éprouvent des difficultés à perdre du poids. Ce phénomène peut s’expliquer par de nombreux facteurs biologiques, hormonaux, psychologiques et environnementaux. En naturopathie, l'approche holistique permet d’identifier ces causes et de proposer des solutions personnalisées pour restaurer un équilibre propice à l'amaigrissement. 1. Qu’est-ce que la résistance à l’amaigrissement ? La résistance à l'amaigrissement se manifeste par une incapacité à perdre du poids, même en suivant un régime alimentaire strict ou en augmentant l’activité physique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s'agit pas toujours d'un manque de volonté ou d'efforts insuffisants, mais plutôt d'un déséquilibre sous-jacent. Ce phénomène est particulièrement courant chez les femmes en raison de facteurs spécifiques, tels que les variations hormonales et les contraintes sociales et émotionnelles. Perdre du poids sans pression 2. Les causes de la résistance à l’amaigrissement a) Les déséquilibres hormonaux Les hormones jouent un rôle clé dans la régulation du poids. Chez les femmes, des variations hormonales naturelles, comme celles liées au cycle menstruel, à la grossesse ou à la ménopause, peuvent compliquer la perte de poids. Les principales hormones impliquées incluent : L’insuline : Une résistance à l’insuline favorise le stockage des graisses, notamment au niveau abdominal, Le cortisol : En cas de stress chronique, cette hormone peut stimuler l’appétit et augmenter le stockage des graisses , Les œstrogènes et la progestérone : Des déséquilibres, notamment lors de la périménopause et de la ménopause, perturbent le métabolisme et favorisent une prise de poids , La thyroïde : Une hypothyroïdie peut ralentir le métabolisme, rendant la perte de poids particulièrement difficile. b) Le stress et les émotions Le stress chronique et les émotions négatives influencent fortement la gestion du poids. Le stress entraîne une sécrétion excessive de cortiso l, qui non seulement favorise le stockage des graisses, mais perturbe aussi le sommeil et augmente les fringales. Par ailleurs, l’alimentation émotionnelle, souvent déclenchée par l’anxiété ou la tristesse, peut aggraver la situation. c) Un métabolisme ralenti Avec l’âge, le métabolisme de base diminue naturellement, réduisant la dépense énergétique au repos. Cette diminution est accentuée par une perte de masse musculaire, fréquente chez les femmes ménopausées ou sédentaires. d) Les toxines et les perturbateurs endocriniens L’exposition aux toxines environnementales (pesticides, additifs alimentaires, produits chimiques) perturbe l’équilibre hormonal et métabolique. Les perturbateurs endocriniens, présents dans de nombreux produits du quotidien, peuvent contribuer à une résistance à l’amaigrissement en favorisant le stockage des graisses. e) Un microbiote intestinal déséquilibré Le microbiote intestinal joue un rôle crucial dans la gestion du poids. Une dysbiose intestinale (déséquilibre des bactéries intestinales) peut favoriser une inflammation chronique de bas grade, réduire l’absorption des nutriments essentiels et augmenter la sensation de faim. f) Des carences nutritionnelles Certaines carences en nutriments essentiels, comme le magnésium, les oméga-3, ou les vitamines du groupe B, impactent directement le métabolisme, l’énergie et la gestion du stress, compliquant ainsi l’amaigrissement. 3. Les solutions en naturopathie pour surmonter la résistance à l’amaigrissement La naturopathie propose une approche globale pour identifier les causes sous-jacentes et y répondre de manière adaptée. Voici les principales stratégies naturopathiques pour favoriser un amaigrissement durable. Revoir l'alimentation, évidemment a) Rééquilibrer l’alimentation L’objectif en naturopathie n’est pas de proposer des régimes restrictifs, mais de favoriser une alimentation équilibrée et anti-inflammatoire. Quelques recommandations clés : Favoriser les aliments à faible index glycémique : Ils permettent de stabiliser la glycémie et d’éviter les pics d’insuline, Privilégier les aliments riches en fibres : Les légumes, les fruits, les légumineuses et les céréales complètes soutiennent la satiété et le transit intestinal, Augmenter les protéines de qualité : Les protéines (œufs, poissons, volaille, légumineuses) préservent la masse musculaire et augmentent la dépense énergétique, Réduire les graisses saturées et trans : À remplacer par des graisses saines comme celles des huiles végétales bio, des avocats ou des oléagineux. L'alimentation devra être adaptée au métabolisme de chacune. b) Soutenir le microbiote intestinal Un microbiote sain est essentiel pour une bonne digestion et une gestion optimale du poids. La naturopathie propose : Des probiotiques naturels (kéfir, yaourt au lait de brebis, choucroute crue) ou des compléments spécifiques, Une alimentation riche en prébiotiques (ail, oignon, asperges, topinambours) pour nourrir les bonnes bactéries, De la glutamine ou du noyer de bourgeon en cas de porosité intestinale c) Stimuler la détoxification Pour réduire l’impact des toxines et des perturbateurs endocriniens, il est crucial de soutenir les organes émonctoires (foie, reins, intestins, peau, poumons). En pratique : Des plantes drainantes comme le chardon-marie ou le pissenlit pour le foie, Une hydratation optimale (1,5 à 2 litres d’eau par jour), L’utilisation de techniques de sudation (sauna, bain chaud) pour éliminer les toxines via la peau. d) Gérer le stress Le stress est l’un des principaux obstacles à la perte de poids. Les techniques de gestion du stress en naturopathie incluent : La sophrologie : Des exercices de relaxation dynamique pour apaiser le mental et relâcher les tensions, La méditation et la cohérence cardiaque : Elles permettent de réduire la sécrétion de cortisol, Les plantes adaptogènes : Le ginseng, la rhodiola ou l’ashwagandha aident à mieux résister au stress. Gérer le stress, seule ou en groupe e) Soutenir l’équilibre hormonal Pour harmoniser les hormones, la naturopathie propose : Des plantes spécifiques, comme la sauge ou l’alchémille, pour réguler les œstrogènes et la progestérone, Des cures de zinc, sélénium et iode en cas de fatigue thyroïdienne, Une activité physique douce mais régulière (yoga, marche, natation) pour soutenir les équilibres hormonaux. f) Favoriser un sommeil réparateur Un sommeil de qualité est indispensable pour réguler les hormones liées à l’appétit (ghréline et leptine). Quelques conseils naturopathiques : Des tisanes relaxantes à base de valériane ou de passiflore, Une routine de coucher apaisante, loin des écrans, Un apport en magnésium pour détendre le système nerveux. g) Personnaliser l’approche Chaque femme est unique, et la naturopathie met un point d’honneur à adapter les recommandations en fonction des besoins spécifiques. Une consultation approfondie permettra d’élaborer un programme sur mesure, prenant en compte l’état général, l’historique de santé et les objectifs de la personne. 4. La patience et la bienveillance : des clés essentielles La résistance à l’amaigrissement peut être frustrante, mais il est important de rester bienveillant envers soi-même. En naturopathie, l’approche est progressive et respectueuse du corps, privilégiant des changements durables plutôt que des résultats rapides et éphémères. Conclusion La résistance à l'amaigrissement chez les femmes est un défi multifactoriel, influencé par des déséquilibres hormonaux, le stress, le mode de vie et l’alimentation. La naturopathie offre des solutions naturelles et personnalisées pour aider à surmonter ces obstacles. En adoptant une approche globale et bienveillante, il est possible de restaurer un équilibre propice à une perte de poids durable et saine. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Troubles anxieux et microbiote : un lien invisible, des solutions naturelles
L’anxiété est devenue l’un des troubles psychiques les plus fréquents de notre époque. Selon l’Organisation mondiale de la santé, près de 300 millions de personnes souffrent de troubles anxieux dans le monde. En parallèle, la recherche scientifique met de plus en plus en lumière le rôle du microbiote intestinal dans la régulation de notre santé mentale. Ce qu’on appelait autrefois la "flore intestinale" semble avoir un impact bien plus vaste qu’on ne l’imaginait, notamment sur le cerveau et le système nerveux . Santé mentale Microbiote intestinal et santé mentale Le microbiote intestinal est constitué de plus de 100 000 milliards de micro-organismes , dont des bactéries, virus, levures et champignons, vivant dans nos intestins. Ce véritable écosystème joue un rôle essentiel dans la digestion , la protection immunitaire , la synthèse de vitamines (comme la B12, la K ou certaines vitamines du groupe B), mais aussi dans la communication avec le cerveau . Ce dialogue bidirectionnel entre intestin et cerveau s’effectue via ce que l’on appelle l’ axe intestin-cerveau . Il fait intervenir le système nerveux entérique , le nerf vague , les cytokines inflammatoires et les neurotransmetteurs produits en grande partie dans l’intestin. Le microbiote influence-t-il réellement notre humeur ? Oui, de plus en plus d'études montrent que des déséquilibres du microbiote (appelés dysbioses ) sont associés à des troubles de l’humeur, notamment à l’anxiété et à la dépression . Une étude publiée dans Nature Microbiology en 2019 a mis en évidence que certaines bactéries intestinales (comme Coprococcus et Dialister ), sont associées au bien-être mental, tandis qu’une absence de ces bactéries peut être corrélée à des symptômes dépressifs. Une autre étude parue dans Psychiatry Research en 2017 a constaté que les personnes souffrant de troubles anxieux avaient un microbiote intestinal moins diversifié , avec une prévalence accrue de certaines souches pathogènes . Troubles anxieux : comprendre les symptômes pour mieux agir Avant de parler des solutions, il est utile de rappeler ce que l’on appelle un trouble anxieux . Ce terme regroupe plusieurs formes : anxiété généralisée, phobies, attaques de panique, troubles obsessionnels compulsifs (TOC), trouble de stress post-traumatique (TSPT)... Ils se caractérisent par une peur excessive , une hypervigilance , des pensées envahissantes , des troubles du sommeil , une fatigue chronique et des symptômes physiques (palpitations, maux de ventre, tensions musculaires...). Il est désormais clair que ces manifestations ne relèvent pas seulement d’un "problème dans la tête", mais d’un déséquilibre global , souvent enraciné dans le système nerveux autonome , le terrain digestif , l’ inflammation chronique et les carences nutritionnelles . Microbiote L’axe intestin-cerveau : un terrain d’intervention privilégié en naturopathie La naturopathie , en tant que médecine traditionnelle occidentale de prévention et d’hygiène de vie, considère depuis longtemps que l’ intestin est au cœur de la santé globale . L’approche naturopathique va donc naturellement inclure un travail sur le microbiote, l'alimentation et l'équilibre psycho-émotionnel. Voici les principaux leviers naturopathiques pour agir à la fois sur le microbiote et sur les troubles anxieux : 1. Rééquilibrer le microbiote intestinal Nettoyer le terrain Avant d’apporter des probiotiques ou compléments, il est souvent nécessaire de réduire la prolifération des mauvaises bactéries . Cela peut passer par : Une réduction des sucres rapides, produits ultra-transformés et farines blanches. Une cure de plantes antimicrobiennes douces comme l’origan, le clou de girofle, l’ail, le lapacho ou la berbérine (à utiliser avec accompagnement). Des monodiètes ou des jeûnes courts (24 à 48h) pour reposer le système digestif, selon le profil de la personne. Favoriser la diversité bactérienne Introduire des aliments fermentés (kéfir, kombucha, choucroute crue, miso, tempeh). Consommer des fibres prébiotiques (inuline, pectine, FOS...) présentes dans l’ail, l’oignon, les poireaux, les topinambours, les pommes… Ajouter des probiotiques naturels sous forme de compléments (choisir des souches validées comme Lactobacillus rhamnosus GG , Bifidobacterium longum , Lactobacillus helveticus ). Une étude de 2011 ( Bravo et al. ) a montré que Lactobacillus rhamnosus pouvait réduire les niveaux de cortisol et améliorer les comportements liés à l’anxiété chez les souris via le nerf vague. 2. Soutenir le système nerveux naturellement Un microbiote équilibré peut améliorer la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine (dont environ 90 % est produite dans l’intestin) et le GABA , un neurotransmetteur apaisant. Pour renforcer cette production : Magnésium (marine ou bisglycinate) : indispensable à la régulation nerveuse. Plantes adaptogènes : comme la rhodiole, l’ashwagandha ou l’éleuthérocoque, qui aident à mieux gérer le stress chronique. Infusions calmantes : passiflore, mélisse, aubépine, tilleul. Acides aminés (tryptophane, tyrosine) : présents dans la banane, les œufs, les légumineuses, les noix. Une revue de 2016 dans Nutrition Neuroscience a conclu que certains probiotiques peuvent agir comme des "psychobiotiques", c’est-à-dire moduler positivement le stress et les émotions via l’axe intestin-cerveau. 3. Agir sur l’inflammation de bas grade Beaucoup de personnes anxieuses souffrent d’une inflammation chronique de bas grade , souvent liée à une porosité intestinale et à un microbiote déséquilibré. Cette inflammation entretient le stress oxydatif et affecte le cerveau. Solutions naturopathiques : Oméga-3 (EPA/DHA issus de poissons gras ou de micro-algues). Curcuma , gingembre , romarin : anti-inflammatoires naturels. Glutamine , zinc , quercétine : pour réparer la muqueuse intestinale. Alimentation anti-inflammatoire : riche en végétaux colorés, oméga-3, pauvre en sucres rapides. 4. Accompagner par la sophrologie et la réflexologie En complément de l’approche nutritionnelle et micronutritionnelle, les techniques de sophrologie et réflexologie plantaire permettent d’agir en douceur sur le système nerveux autonome. La sophrologie permet de ramener le corps au calme en stimulant la respiration, la conscience corporelle et le relâchement musculaire. Elle renforce la résilience face au stress. La réflexologie agit sur le système digestif et le système nerveux via des pressions ciblées. Elle stimule l’élimination des toxines et aide à relancer le "nerf vague", essentiel dans l’axe intestin-cerveau. Vers une approche intégrative et personnalisée Chaque personne étant unique, il est essentiel d’adopter une approche individualisée . En consultation, je prends en compte : Le terrain naturopathique (digestif, nerveux, hormonal, etc.) L’histoire de vie, les stress anciens ou actuels L’alimentation, le sommeil, l’activité physique, le rythme de vie Les interactions possibles entre émotions, microbiote et troubles somatiques Le but n’est pas de supprimer l’anxiété à tout prix, mais d’ en comprendre les racines , et de retrouver un équilibre durable par des méthodes naturelles, progressives et respectueuses du corps. Conclusion : cultiver la paix intérieure… dans nos intestins Loin d’être isolés dans nos têtes, les troubles anxieux ont bien souvent des racines corporelles profondes , et notamment digestives. Le microbiote, cet allié invisible, influence notre bien-être mental bien plus qu’on ne le pensait, mais il est possible de le nourrir, de le rééquilibrer et d’en prendre soin grâce à une hygiène de vie naturelle et ciblée . En naturopathie, nous travaillons main dans la main avec le corps, pas contre lui. En écoutant les signaux de l’intestin, en renforçant le microbiote, en accompagnant le système nerveux et en calmant l’inflammation, il est possible de retrouver une sérénité durable , de l’intérieur vers l’extérieur. Prenez soin de vous… et de votre flore ! 📚 Références scientifiques Valles-Colomer, M. et al. (2019). The neuroactive potential of the human gut microbiota in quality of life and depression. Nature Microbiology . Bravo, J. A. et al. (2011). Ingestion of Lactobacillus strain regulates emotional behavior and central GABA receptor expression in a mouse via the vagus nerve. PNAS . Sarkar, A. et al. (2016). The Microbiome in Psychology and Cognitive Neuroscience. Trends in Cognitive Sciences . Liu, R. T., Walsh, R. F. L., & Sheehan, A. E. (2019). Prebiotics and probiotics for depression and anxiety: A systematic review and meta-analysis. Nutrition Neuroscience . Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Les plantes adaptogènes pour apaiser le stress
Dans notre société occidentales, le stress chronique est devenu un véritable fléau. Pression professionnelle, charge mentale, rythme effréné, sollicitations constantes... Notre organisme est souvent mis à rude épreuve. Les pratiques quotidiennes telles la cohérence cardiaque, la méditation, le yoga, la pleine conscience et une alimentation adaptée, représentent les meilleurs moyens de gérer le stress. mais la nature nous offre aussi des solutions précieuses, dont les plantes adaptogènes , utilisées depuis des millénaires dans les médecines traditionnelles comme l’Ayurvéda ou la Médecine Traditionnelle Chinoise. Mais que sont exactement les plantes adaptogènes ? Comment agissent-elles sur notre organisme ? Et surtout, quelles sont les plus efficaces pour nous aider à retrouver calme, énergie et équilibre ? Accompagnez vos plantes adaptogènes d'un massage Qu’est-ce qu’une plante adaptogène ? Le terme « adaptogène » a été introduit dans les années 1950 par un chercheur russe, le Dr Nicolaï Lazarev. Il désigne une plante ou une substance naturelle capable d’aider l’organisme à s’adapter aux différents stress , qu’ils soient physiques, psychiques ou environnementaux. Une plante est qualifiée d’adaptogène si elle remplit trois critères : Elle augmente la résistance globale de l’organisme face au stress. Elle a une action bimodale : elle peut à la fois apaiser et stimuler l'organisme en fonction de ses besoins spécifiques Elle optimise l'efficacité des systèmes immunitaire, nerveux et endocrinien. En d’autres termes, une plante adaptogène ne stimule pas artificiellement, comme peut le faire la caféine par exemple, mais elle régule . Elle agit en douceur, en respectant notre rythme physiologique. Néanmoins, comme toutes les plantes, elles contiennent des substances actives et ne peuvent être utilsées sans précaution. Votre naturopathe saura vous conseiller en vérifiant les contre indicartions et interractions possibles. Comment les plantes adaptogènes agissent-elles sur le stress ? Le stress est une réaction normale de l’organisme face à un danger ou un déséquilibre. Il implique plusieurs systèmes, notamment le système nerveux autonome et l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) , qui régule la production de cortisol, l’hormone du stress. Lorsque le stress devient chronique, cet axe HHS s’emballe, ce qui peut entraîner fatigue, troubles du sommeil, anxiété, baisse de l’immunité, dérèglements hormonaux... Les plantes adaptogènes agissent à ce niveau en modulant la réponse de l’organisme au stress : Elles régulent la production de cortisol , évitant les pics et les chutes brutales. Elles soutiennent les glandes surrénales , souvent épuisées en cas de stress prolongé. Elles aident à retrouver un équilibre nerveux , en apaisant ou en tonifiant selon les besoins. Elles ont souvent des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires , bénéfiques à l’ensemble du corps. Phytothérapie, l'efficacité au naturel Les principales plantes adaptogènes et leurs bienfaits Il existe plusieurs plantes adaptogènes, chacune avec ses spécificités. Voici les plus connues et utilisées : 1. Ashwagandha (Withania somnifera) Originaire d’Inde, l’ashwagandha est l’une des plantes phares de l’Ayurvéda. Effets : calmante, anti-stress, améliore la qualité du sommeil, soutient les glandes surrénales. Idéale en cas de fatigue nerveuse , de stress chronique, de troubles du sommeil ou d’anxiété. À prendre plutôt le soir, en cure de plusieurs semaines. 2. Rhodiola (Rhodiola rosea) Plante des régions froides d’Europe et d’Asie, utilisée traditionnellement par les Vikings pour augmenter leur endurance. Effets : stimule l’énergie, améliore la concentration, réduit la fatigue mentale. Parfaite en période de surmenage professionnel , d’examens ou de projets demandant un effort intellectuel soutenu. À prendre le matin ou en début d’après-midi. 3. Ginseng (Panax ginseng) Très utilisé en médecine chinoise, le ginseng est réputé pour son action tonifiante globale. Effets : stimule les fonctions cognitives, renforce l’immunité, améliore la résistance physique. À éviter en cas d’hypertension ou d’anxiété forte, car il peut être trop stimulant. Recommandé en cas de baisse de vitalité , convalescence ou fatigue physique. 4. Basilic sacré (Tulsi - Ocimum sanctum) Autre plante ayurvédique, le tulsi est une véritable "plante de l’équilibre". Effets : antioxydant, anti-inflammatoire, régulateur du stress et des émotions. Peut se consommer en infusion, pour un effet à la fois relaxant et énergisant . Excellent pour calmer l’esprit et soutenir le système immunitaire. 5. Eleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus) Appelé aussi « ginseng sibérien », cette plante est un tonique doux. Effets : augmente l’endurance, réduit la fatigue, améliore la résistance au froid et au stress. Recommandé aux personnes actives ou sportives ayant besoin d’un coup de boost naturel. Peut être pris en cure de 3 semaines. Comment intégrer les adaptogènes dans votre quotidien ? L’usage des plantes adaptogènes peut se faire sous différentes formes : gélules, extraits liquides, tisanes, poudres à diluer ou à incorporer dans des smoothies ou des laits végétaux. Consultez votre naturopathe Privilégiez les cures de 3 à 6 semaines Les effets des adaptogènes s’installent progressivement. Une cure trop courte risque de ne pas être efficace. Écoutez votre corps Certaines plantes conviennent mieux à certaines personnes qu’à d’autres. Par exemple, l’ashwagandha conviendra mieux aux profils anxieux et fatigués, tandis que la rhodiola conviendra mieux aux personnes sous pression mentale. Respectez les contre-indications Les adaptogènes sont généralement bien tolérés, mais il existe des contre-indications : grossesse, troubles hormonaux, traitement médical en cours... Il est toujours préférable de demander l’avis d’un professionnel de santé ou d’un(e) naturopathe. Associez-les à une hygiène de vie adaptée Aucune plante ne peut compenser une alimentation déséquilibrée, un manque de sommeil ou un excès de stress permanent. Les adaptogènes donnent les meilleurs résultats lorsqu’ils sont intégrés dans une approche globale , incluant : une alimentation vivante et anti-inflammatoire, un sommeil réparateur, des techniques de gestion du stress (sophrologie, respiration, méditation...), du mouvement régulier (marche, yoga, natation…). Plantes adaptogènes et approche holistique du stress En tant que naturopathe, je considère que les plantes adaptogènes sont de formidables soutiens , mais qu’elles doivent s’inscrire dans une démarche personnalisée et globale . Chaque personne est unique dans sa manière de réagir au stress, et c’est pourquoi un accompagnement individualisé permet souvent de mieux cibler les besoins. Dans mes programmes d’accompagnement en gestion du stress chronique , j’intègre l’usage des plantes adaptogènes lorsque cela est pertinent, en complément de séances de sophrologie et/ou réflexologie plantaire et de conseils personnalisés en hygiène de vie. Cette synergie permet non seulement de soulager les symptômes du stress, mais aussi d’aller à la racine du déséquilibre , pour retrouver un mieux-être durable. En conclusion Les plantes adaptogènes sont des alliées précieuses pour faire face aux multiples formes de stress de notre quotidien. Leur action douce et régulatrice nous aide à retrouver plus d’énergie, de sérénité et d’équilibre. Mais comme toujours en naturopathie, l’écoute de soi, la régularité et la cohérence globale du mode de vie sont essentielles pour en tirer pleinement les bienfaits. Si vous sentez que le stress vous submerge, que la fatigue s’installe ou que vous avez besoin d’un soutien pour retrouver votre équilibre, n’hésitez pas à vous faire accompagner. Il existe des solutions naturelles, personnalisées et respectueuses de votre rythme. Besoin d’un accompagnement sur-mesure ? Je propose un programme complet dédié à la gestion du stress chronique, alliant naturopathie, sophrologie, réflexologie et soutien personnalisé. En cabinet à Buis-les-Baronnies ou à distance. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus ou réserver un appel découverte. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Le Quantum Resonance Magnetic Analyser : un outil complémentaire en naturopathie
Fonctionnement, avantages et limites Dans le domaine des médecines douces et de l’approche holistique du bien-être, de nouveaux outils apparaissent régulièrement pour affiner les bilans et proposer un accompagnement plus personnalisé. Parmi ces outils, l’ analyseur de résonance magnétique quantique – ou Quantum Resonance Magnetic Analyser (QRMA) – suscite un intérêt croissant chez les praticiens en naturopathie. Utilisé comme un outil de bilan complémentaire , il permettrait d’obtenir en quelques minutes un aperçu global de l’état énergétique du corps. Mais que peut-on réellement attendre de cet appareil ? Comment fonctionne-t-il ? Quels sont ses avantages et ses limites dans un cadre de consultation naturopathique ? Qu’est-ce que le Quantum Résonance Magnetic Analyser ? Le QRMA est un appareil électronique portable qui se présente souvent sous la forme d’un petit boîtier relié à une électrode (souvent une poignée métallique) que la personne tient en main pendant quelques minutes. À l’issue de la séance, un rapport de plusieurs pages est généré , comprenant des dizaines d’indicateurs physiologiques et énergétiques. Derrière ce nom un peu complexe, l’idée est d’ analyser les champs électromagnétiques du corps humain pour détecter des déséquilibres potentiels dans différents systèmes : digestif, cardiovasculaire, hépatique, immunitaire, hormonal, osseux, etc. Le QRMA se base sur les principes de la résonance électromagnétique , en lien avec les théories issues de la médecine quantique . Bien qu’il ne remplace en aucun cas un diagnostic médical, il est parfois utilisé en naturopathie comme un outil de mesure non invasif , visant à orienter le praticien dans son approche globale. Un outil complémentaire pour le bilan de naturopathie Comment fonctionne le QRMA ? Le fonctionnement du QRMA repose sur des principes issus de la physique quantique appliquée à la biologie énergétique. Il utilise des capteurs pour capter les signaux électromagnétiques très faibles émis par le corps humain. Ces signaux sont ensuite comparés à une base de données contenant des milliers de fréquences électromagnétiques associées à des fonctions organiques ou des états physiologiques. Le logiciel analyse alors les écarts de résonance et génère un rapport indiquant les « zones de déséquilibres » , présentées sous forme d’indicateurs colorés ou de chiffres. Les mesures portent sur divers aspects : Minéraux, vitamines, acides aminés Fonction hépatique, cardiaque, rénale Système digestif, immunitaire Densité osseuse Indicateurs hormonaux Niveaux de radicaux libres et stress oxydatif Équilibre du pH Âge biologique estimé Etc. Ce qui séduit, c’est la rapidité et la globalité de l’analyse : en seulement 1 à 2 minutes, l’appareil fournit une vue d’ensemble de l’état énergétique et bio-informationnel du corps. Pourquoi l’utiliser en consultation de naturopathie ? La naturopathie vise à comprendre la personne dans sa globalité : physique, émotionnelle, mentale et énergétique. Elle repose sur l’écoute, l’observation, le dialogue, et différents outils d’évaluation comme l’iridologie, la morphologie, ou encore le bilan vital. Le QRMA, dans ce contexte, peut venir compléter l’entretien de vitalité en apportant des indications supplémentaires, non perceptibles à l’œil nu ou au toucher. Exemple d’application : Lors d’une première consultation, un(e) client(e) évoque une fatigue chronique. Grâce au QRMA, le praticien peut détecter, par exemple : Une baisse du taux de fer ou de magnésium Un stress oxydatif élevé Des déséquilibres digestifs Une surcharge hépatique Ces données, croisées avec l’anamnèse et l’observation globale, permettent de proposer un programme d’hygiène de vie plus ciblé , intégrant des conseils alimentaires, de gestion du stress, et éventuellement des plantes ou compléments adaptés. La consultation avec Anne-Sophie Dolhem Les avantages du QRMA 1. Rapidité de l’analyse En 1 à 2 minutes, on obtient une synthèse très large, utile pour orienter les pistes de travail, surtout en première consultation. 2. Bilan global Contrairement à des outils plus ciblés, le QRMA fournit une vue d’ensemble, ce qui est précieux pour une approche holistique. 3. Non-invasif Aucune piqûre, aucun prélèvement, aucune douleur. L’analyse se fait simplement en tenant une électrode. 4. Suivi dans le temps L’appareil peut servir à suivre l’évolution d’un programme naturopathique sur plusieurs mois, en observant l’amélioration (ou non) de certains indicateurs. 5. Dialogue éducatif avec le client Le rapport imprimé ou numérique est un support pédagogique utile pour aider la personne à comprendre les liens entre ses habitudes de vie et ses déséquilibres. Les limites à connaître 1. Ce n’est pas un outil de diagnostic médical ! Il est fondamental de rappeler que le QRMA ne remplace en aucun cas une prise de sang, une analyse médicale ou un diagnostic posé par un professionnel de santé . Il ne détecte pas de maladies au sens médical du terme. 2. Qualité variable selon les appareils Le marché du QRMA est vaste, et de nombreuses versions (souvent chinoises) existent. Toutes ne se valent pas. Certains modèles bon marché peuvent produire des résultats peu fiables ou générer des rapports trop standardisés. 3. Résultats à interpréter avec prudence Les données générées doivent être relatives , non absolues. Elles sont des indications énergétiques ou vibratoires , pas des mesures biologiques directes. Un bon praticien saura croiser ces données avec l’observation, l’écoute et d’autres bilans. 4. Pas de validation scientifique reconnue À ce jour, le QRMA n’est pas validé scientifiquement selon les critères de la médecine conventionnelle. Il est donc essentiel d’en faire un usage raisonné, éthique et bien encadré. Pour qui est-ce utile ? Le QRMA peut s’avérer particulièrement pertinent pour : Les personnes qui souhaitent un bilan global rapide , comme point de départ d’une démarche de mieux-être Les clients qui ont déjà fait de nombreux examens médicaux normaux , mais ressentent un mal-être ou une fatigue inexpliquée Les individus en quête d’un accompagnement préventif ou énergétique, dans le cadre d’une hygiène de vie naturelle Les personnes curieuses de mieux comprendre le lien entre alimentation, émotions, et énergie vitale La vitalité après 50 ans Intégration dans une consultation naturopathique En tant que naturopathe, j’utilise parfois le QRMA en début de séance, en complément de l’anamnèse. Cela me permet de voir des pistes de déséquilibres potentiels (par exemple, carences minérales ou surcharge hépatique) que je confronte à ce que la personne me raconte. Je prends soin de toujours expliquer que ces données ne sont pas un diagnostic, mais une lecture énergétique . Si un déséquilibre important apparaît, j’oriente si besoin vers un professionnel de santé (médecin, biologiste, etc.). Cela peut aussi être un excellent outil de motivation pour mes clients : voir noir sur blanc certains indicateurs peut aider à prendre conscience de l’importance de changements alimentaires, d’un soutien émotionnel ou d’une meilleure gestion du stress. Conclusion : un outil complémentaire, pas une vérité absolue Le Quantum Résonance Magnetic Analyser peut être un excellent outil d’accompagnement dans une démarche naturopathique, à condition de l’utiliser avec discernement. Il apporte une lecture complémentaire, énergétique, qui ne se substitue ni à l’intuition du praticien, ni à l’avis médical. Son efficacité dépend surtout de la compétence, de l’éthique et du bon sens du praticien qui l’utilise , et de la manière dont les résultats sont interprétés et intégrés dans un accompagnement global, respectueux et individualisé. En tant que praticienne, je vois le QRMA comme un outil parmi d’autres , utile pour affiner une approche, mais qui ne doit jamais faire oublier que chaque personne est unique, bien plus que la somme de ses fréquences ou de ses indicateurs. À noter : Si vous êtes curieux(se) de découvrir le QRMA dans le cadre d’une consultation, je vous reçois aix cabinets de Vaison la romaine ou de Buis-les-Baronnies. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus sur l’intégration de cet outil dans mes bilans naturopathiques personnalisés. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Santé mentale des jeunes : et si l'alimentation était la grande oubliée ?
La santé mentale des jeunes est un sujet de plus en plus préoccupant. Anxiété, troubles de l’humeur, fatigue chronique, perte de motivation, troubles du sommeil, voire idées noires… De nombreux adolescents et jeunes adultes vivent un mal-être profond, souvent difficile à verbaliser. On évoque à juste titre des facteurs psychologiques, sociaux, familiaux, scolaires ou encore liés à l’usage massif des écrans. Mais un aspect fondamental est, à mon sens, trop souvent ignoré : l’impact de l’alimentation et de l’hygiène de vie sur la santé mentale . En tant que naturopathe et praticienne en réflexologie et sophrologie, je rencontre régulièrement des jeunes en difficulté et des parents désemparés. Et je regrette que le lien entre mal-être mental et mauvaise alimentation soit encore trop peu mis en lumière , alors même qu’il est aujourd’hui largement documenté par la science. Dépression chez les jeunes Le rôle de l’alimentation dans la santé mentale : un pilier souvent négligé Loin d’être anodin, ce que nous mangeons influence directement notre cerveau. Il s’agit d’un organe exigeant, gourmand en nutriments, et très sensible aux variations du microbiote intestinal, de l’inflammation, et des carences. Le problème, c’est que beaucoup de jeunes aujourd’hui se nourrissent mal . Non pas par négligence ou par choix, mais souvent parce qu’ils n’ont pas les moyens financiers de manger autrement , ou parce qu’ils sont exposés en permanence à une offre pléthorique et très accessible de junk food : fast-food, snacks ultra-transformés, boissons sucrées, plats industriels pauvres en nutriments essentiels. Le tout dans un contexte de précarité croissante et de manque d’éducation à l’hygiène de vie. Or, ce type d’alimentation est souvent inflammatoire, déminéralisante, et délétère pour la santé du microbiote intestinal . Il ne fournit pas au cerveau les éléments dont il a besoin pour fonctionner correctement : acides gras de qualité, magnésium, vitamines du groupe B, tryptophane, oméga-3, etc. Le résultat ? Une augmentation des troubles anxieux, de l’irritabilité, des troubles de la concentration, de la fatigue mentale, mais aussi de la dépression. Ce que la recherche nous dit Des études récentes ont mis en lumière un lien étroit entre alimentation et santé mentale. Par exemple, une alimentation de type méditerranéen (riche en fruits, légumes, céréales complètes, légumineuses, poisson, huile d’olive…) est associée à un risque réduit de dépression et d’anxiété . À l’inverse, un régime de type occidental, riche en sucres raffinés, en graisses saturées et en aliments ultra-transformés, est associé à une augmentation significative des troubles mentaux chez les adolescents . Le microbiote intestinal joue aussi un rôle clé. Il est aujourd’hui considéré comme un « deuxième cerveau » en raison de sa capacité à produire des neurotransmetteurs comme la sérotonine. Une flore déséquilibrée peut induire une inflammation de bas grade, perturber le sommeil, et favoriser les troubles de l’humeur. Le cerveau, un organe fragile Une prise en charge qui devrait être globale : psychologique et éducative Face à cette réalité, la réponse ne peut pas être uniquement médicale ou psychologique . Oui, les jeunes ont besoin d’un espace pour exprimer leur souffrance, pour comprendre leurs émotions, pour se reconstruire. Mais ils ont aussi besoin d’ outils concrets pour prendre soin d’eux au quotidien . Cela passe par l’éducation à l’hygiène de vie : apprendre à écouter son corps, à se nourrir de façon équilibrée, à dormir suffisamment, à bouger régulièrement, à respirer, à ralentir. Cela peut et doit faire partie intégrante de l’accompagnement proposé aux jeunes, en complément d’une prise en charge psychologique. Et c’est là que les approches naturelles comme la naturopathie peuvent jouer un rôle précieux. Sans jamais se substituer à un suivi médical ou psychiatrique si nécessaire, elles peuvent venir en soutien pour restaurer l’énergie vitale, calmer le système nerveux, et rétablir un terrain plus favorable à l’équilibre mental. Quelques pistes naturopathiques pour soutenir la santé mentale des jeunes Voici quelques axes concrets que je propose régulièrement dans mes accompagnements : 1. Revoir l’alimentation, sans culpabiliser Il ne s’agit pas d’imposer un régime strict ou de diaboliser les aliments-plaisirs, mais de réintroduire des bases simples et accessibles : Privilégier les aliments bruts et peu transformés : fruits, légumes, céréales complètes, œufs, légumineuses, poissons gras, oléagineux. Limiter le sucre raffiné et les excitants (sodas, boissons énergisantes, café…). Encourager une hydratation régulière (eau, tisanes). Intégrer des aliments « alliés du cerveau » : banane, chocolat noir, graines de courge, sardines, avocat, noix… Parfois, il suffit de petits ajustements progressifs pour ressentir un mieux-être : un petit-déjeuner protéiné, un goûter nourrissant, une réduction des produits industriels… Quand les carences sont trop importantes, on pourra supplémenter en vitamines, minéraux, oligo-éléments... Fruits et légumes frais tous les jours ! 2. Prendre soin du microbiote intestinal Un intestin en bonne santé est un facteur de protection majeur. En cas de déséquilibre (ballonnements, constipation, fatigue après les repas…), on pourra : Réduire les produits laitiers et le gluten en excès. Intégrer des fibres douces (légumes cuits, graines de chia, compotes maison). Introduire des aliments fermentés (kéfir, choucroute crue, miso…). Faire appel à une cure de probiotiques adaptée, après bilan individualisé. 3. Soutenir le système nerveux naturellement En naturopathie , on utilise des plantes adaptogènes et apaisantes pour soutenir le jeune en période de stress : Rhodiola, ashwagandha ou basilic sacré pour l’énergie mentale. Passiflore, aubépine, mélisse ou valériane pour apaiser l’anxiété et favoriser le sommeil. Infusions calmantes en fin de journée : camomille, lavande, verveine. Ces plantes sont à utiliser avec précaution, selon l’âge, le terrain et l’état émotionnel du jeune. 4. Soutenir par la sophrologie et la respiration Apprendre à respirer profondément , à se recentrer, à relâcher les tensions : la sophrologie est une méthode douce, très efficace chez les jeunes, même les plus sceptiques. Elle leur donne des outils concrets à utiliser au quotidien : Exercices de respiration pour calmer le mental et l’anxiété. Visualisations positives pour restaurer la confiance. Séances de relâchement musculaire pour mieux dormir. Une pratique régulière, même courte, peut faire une grande différence. 5. Apaiser le corps et le mental avec la réflexologie En réflexologie plantaire, on travaille sur des zones réflexes correspondant aux organes clés (système digestif, surrénales, système nerveux central, etc.). C’est une technique qui plaît beaucoup aux jeunes car elle ne nécessite pas de parler , et procure un apaisement immédiat . Une séance peut suffire à redonner de l’énergie ou à améliorer le sommeil. Un accompagnement régulier permet d’agir en profondeur. La réflexologie, une pratique appréciée des jeunes Une responsabilité collective Ce sujet soulève aussi une question plus large : comment notre société prend-elle soin de ses jeunes ? Tant que la junk food sera moins chère qu’un panier de légumes, tant que les campagnes de prévention ne parleront que de drogues et pas de nutrition, tant que l’éducation nationale n’intègrera pas réellement l’apprentissage de l’hygiène de vie dès le plus jeune âge, nous passerons à côté de quelque chose d’essentiel. Les jeunes méritent mieux que des anxiolytiques ou des antidépresseurs systématiques. Ils méritent une vraie écoute, un accompagnement bienveillant, des outils concrets et une alimentation qui les nourrit vraiment, physiquement et mentalement. En conclusion La santé mentale des jeunes est un défi majeur de notre époque. Il est temps d’ adopter une vision plus globale , plus préventive, plus éducative. L’alimentation, le mode de vie, la gestion du stress, le lien au corps : tout cela compte. En tant que naturopathe, je milite pour une approche complémentaire, respectueuse, et profondément humaine. Car derrière chaque symptôme, il y a un être en quête d’équilibre, de sens, et d’ancrage. Et parfois, ce chemin commence… dans l’assiette. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Arrêt du tabac avec la naturopathie
Décider d’arrêter de fumer est une des plus belles décisions que l’on puisse prendre pour sa santé. Mais c’est aussi l’une des plus difficiles à tenir. L’envie est là, la volonté aussi… pourtant les rechutes sont fréquentes, la nervosité s’installe, les habitudes reviennent, et on se sent parfois seul face à ce combat. Et si on cessait de voir l’arrêt du tabac comme un simple « non » à la cigarette, pour en faire un véritable chemin de rééquilibrage et de transformation ? En tant que naturopathe, je propose une autre manière d’aborder ce processus : accompagner le sevrage dans sa globalité, corps et esprit réunis , grâce à des techniques naturelles, progressives et respectueuses de votre rythme. Le tabac à rouler est également source de dépendance Dépendance au tabac : un phénomène complexe à plusieurs dimensions Il ne suffit pas d’avoir « envie » d’arrêter pour y parvenir. La dépendance au tabac est multifactorielle , et chaque fumeur ou fumeuse la vit à sa manière. Pour être efficace, l’accompagnement doit tenir compte des trois grandes dimensions de l’addiction : physiologique, psychologique et comportementale. 1. La dépendance physiologique La nicotine est une substance psychoactive puissante qui agit directement sur le cerveau en stimulant la libération de dopamine , ce neurotransmetteur qui procure du plaisir, de la détente, une forme de récompense. C’est ce qui rend la cigarette aussi "apaisante", surtout en période de stress. Au fil du temps, le cerveau s’habitue à recevoir cette dose régulière de nicotine et en devient dépendant . À l’arrêt, le manque se fait sentir : irritabilité, anxiété, fatigue, troubles du sommeil, humeur instable… Ce sont les symptômes de sevrage , que l’on redoute souvent, et qui peuvent provoquer une rechute. 2. La dépendance psychologique Pour beaucoup, fumer est une réponse émotionnelle : calmer le stress , combler un vide intérieur, s’occuper dans les moments de solitude ou de gêne, créer une pause dans le tumulte du quotidien. La cigarette devient une sorte de béquille émotionnelle , difficile à lâcher sans outil de substitution. 3. La dépendance comportementale Le geste de fumer est ritualisé : au réveil, après le repas, avec le café, dans la voiture, entre deux tâches… Ces automatismes sont liés à des contextes, des lieux, des personnes. Ils sont ancrés dans le quotidien. Même sans envie de nicotine, le cerveau réclame « le geste », par habitude. Le vapotage, une solution intermédiaire ? La naturopathie : une réponse naturelle, globale et individualisée La naturopathie propose une approche fondée sur la compréhension du terrain de la personne, l’écoute de ses besoins profonds et le soutien actif de l’organisme dans toutes les phases du sevrage . Voici les grands axes d’un accompagnement naturopathique de l’arrêt du tabac. Atténuer le manque physique L’un des principaux obstacles au sevrage tabagique est le manque physique , lié à l’arrêt brutal de l’apport en nicotine. Certaines plantes ont la capacité d’aider le corps à réduire les symptômes de manque , tout en calmant le système nerveux. Parmi elles, le kudzu (Pueraria lobata) est particulièrement intéressant. Originaire d’Asie, cette plante est utilisée depuis des siècles en médecine traditionnelle pour accompagner le sevrage des addictions (tabac, alcool, sucre…). Ses actions sont multiples : Elle réduit l’envie de fumer , en modulant certains récepteurs cérébraux sensibles à la dopamine. Elle atténue les symptômes de manque (nervosité, agitation, envies compulsives). Elle exerce un effet régulateur et apaisant sur le système nerveux. Le kudzu se prend généralement sous forme de gélules ou d’extrait standardisé. Il est important de respecter la posologie adaptée à chaque personne, et d’éviter son utilisation sans accompagnement en cas de traitement médicamenteux ou de pathologie chronique. D’autres alliés naturels du sevrage peuvent inclure : Le griffonia simplicifolia , riche en 5-HTP, qui aide à restaurer la production de sérotonine. Le millepertuis , en cas de baisse de moral, toujours avec précautions si vous êtes sous traitement médical. Le magnésium , indispensable pour calmer le système nerveux, améliorer le sommeil et réduire la tension corporelle. Phytothérapie et arrêt du tabac Soutenir la détoxification naturelle du corps Arrêter de fumer, c’est déjà permettre au corps de se libérer des nombreuses toxines liées à la combustion du tabac (goudrons, métaux lourds, monoxyde de carbone, additifs divers…). Mais ce processus naturel peut s’accompagner de désagréments si les émonctoires (foie, reins, intestins, poumons, peau) sont saturés. Pour favoriser une détox douce et efficace , j’accompagne la personne avec : Des plantes drainantes : chardon-marie, pissenlit, romarin, artichaut pour soutenir le foie ; bouleau ou ortie pour les reins. Des tisanes ou élixirs qui agissent en douceur sur l’ensemble du système excréteur. Des conseils alimentaires : privilégier les légumes verts, les jus frais, les fibres, limiter les produits inflammatoires. La réflexologie plantaire : en stimulant les zones réflexes du foie, des reins et des poumons, on relance les fonctions d’élimination. Cette phase permet aussi de prévenir les symptômes liés à la détox : maux de tête, nausées, brouillard mental, troubles cutanés… Rééquilibrer le terrain pour éviter les compensations L’arrêt du tabac s’accompagne souvent d’effets secondaires désagréables : prise de poids, troubles digestifs, fringales, sautes d’humeur… Ce n’est pas une fatalité ! Ces déséquilibres sont souvent le signe d’un terrain perturbé par le tabac. L’approche naturopathique vise à : Stabiliser la glycémie pour éviter les envies sucrées : petit-déjeuner protéiné, collations rassasiantes, index glycémique bas. Soutenir la digestion : tisane de fenouil, enzymes digestives, probiotiques si nécessaire. Apporter les bons nutriments : oméga-3 pour l’humeur, vitamines B pour l’énergie mentale, zinc et sélénium pour la réparation cellulaire. On travaille ici sur un rééquilibrage global de l’organisme , qui renforce la vitalité et limite les risques de transfert de dépendance (comme se jeter sur le sucre ou les excitants). une vie sans tabac Apaiser le système nerveux pour prévenir les rechutes Le stress est l’un des principaux déclencheurs de la reprise du tabac. Or, fumer était souvent une stratégie pour "gérer" le stress. Lorsqu’on l’arrête, il est crucial de retrouver de nouveaux outils de régulation du système nerveux. Les solutions : Plantes apaisantes : aubépine, passiflore, mélisse, valériane… selon le profil nerveux et l’état émotionnel. Magnésium marin ou glycérophosphate pour réduire l’irritabilité, les tensions, la fatigue nerveuse. Sophrologie : des exercices de respiration, de relâchement musculaire et de visualisation pour retrouver rapidement un état de calme intérieur. Méditation guidée, cohérence cardiaque, ancrage corporel : outils simples à pratiquer au quotidien. L’objectif est que la personne développe ses propres ressources de calme , sans dépendre d’une substance extérieure. Agir sur les automatismes et les déclencheurs Fumer est un comportement ritualisé, souvent inconscient. Il faut donc identifier et transformer ces réflexes conditionnés . Nous travaillons ensemble sur : L’analyse des situations à risque : quels sont les contextes où l’envie est la plus forte ? Que cherche-t-on vraiment à ce moment-là ? La mise en place de rituels de substitution : boisson chaude dans une tasse fétiche, huile essentielle à sentir, objet à manipuler, marche rapide, chewing-gum naturel… La reprogrammation du geste : se libérer du besoin oral ou gestuel grâce à des alternatives concrètes. Ce travail comportemental est fondamental pour créer de nouvelles habitudes positives . Accueillir et transformer l’émotionnel Fumer, c’est parfois contenir. Arrêter de fumer, c’est libérer ce qui a été enfoui . Cela peut faire remonter de vieilles émotions, un vide intérieur, de l’agitation ou de la tristesse. Plutôt que de les fuir, je vous accompagne pour les traverser avec douceur . Quelques outils efficaces : Les fleurs de Bach : un soutien émotionnel ciblé, pour les peurs (Mimulus), les découragements (Gentian), les tensions intérieures (Impatiens)… La sophrologie : pour mettre des mots sur les ressentis, renforcer la confiance, cultiver des images positives du changement. L’écoute bienveillante , sans jugement, pour libérer la parole et renforcer la motivation intérieure. La réflexologie émotionnelle , qui permet de relâcher les tensions accumulées dans le corps, en particulier dans le plexus solaire. Un accompagnement sur-mesure, à votre rythme Il n’existe pas de solution unique pour arrêter de fumer. Chaque personne a son histoire, son rapport au tabac, ses blocages et ses ressources. En naturopathie, nous prenons le temps d’écouter tout cela, pour proposer un programme personnalisé , progressif, et adapté à votre rythme. Les consultations peuvent se faire : En cabinet à Buis-les-Baronnies ou à distance en visio. Avec un suivi sur plusieurs semaines ou mois , en fonction de vos besoins. En complément ou pas d’un suivi médical ou d’un protocole de substitution , si vous le souhaitez. En conclusion Arrêter de fumer, ce n’est pas juste "supprimer une habitude", c’est reprendre contact avec soi-même . C’est redonner à son corps la possibilité de respirer librement, à son mental de s’alléger, à ses émotions de s’exprimer autrement. La naturopathie, en vous accompagnant dans cette transition, vous offre une approche douce, respectueuse et globale . Elle vous permet de vivre ce changement comme une libération, et non comme un sacrifice . Envie d’un accompagnement naturel, bienveillant et efficace pour arrêter de fumer ? Je vous accueille avec écoute et discrétion pour faire le point sur votre situation et construire un programme sur-mesure. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- MICI et stress : comprendre et apaiser l’inflammation chronique de l’intestin grâce à la naturopathie
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), qui regroupent la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH) , sont des affections digestives auto-immunes de plus en plus fréquentes, notamment chez les jeunes adultes. En France, environ 300 000 personnes sont concernées, un chiffre en constante augmentation depuis les années 2000. Si les causes exactes restent floues, une chose est désormais certaine : le stress chronique est un facteur d’aggravation majeur de ces maladies. À travers cet article, je vous propose une lecture globale et naturopathique des MICI, avec un éclairage spécifique sur le rôle du stress et des pistes concrètes pour mieux vivre avec ces pathologies au quotidien. Qu’est-ce que les MICI ? Les MICI sont des maladies inflammatoires auto-immunes du système digestif. Elles se manifestent par des poussées inflammatoires alternant avec des phases de rémission , dont l’intensité et la fréquence varient d’une personne à l’autre. La maladie de Crohn Elle peut toucher l’ensemble du tube digestif, de la bouche à l’anus, mais affecte le plus souvent l’iléon (fin de l’intestin grêle) et le côlon. Elle se caractérise par une inflammation profonde qui traverse toutes les couches de la paroi intestinale, avec parfois des fistules, sténoses ou abcès . La rectocolite hémorragique (RCH) Elle touche uniquement le côlon et le rectum . L’inflammation reste superficielle mais peut être très intense, avec saignements , diarrhées fréquentes , douleurs et fatigue importante. Symptômes communs Douleurs abdominales Diarrhée chronique (souvent sanglante dans la RCH) Perte d’appétit et de poids Fatigue extrême Anémie Troubles de l’humeur Le stress : un déclencheur et un amplificateur puissant L’impact du stress chronique sur la santé intestinale est désormais bien établi. Dans le cas des MICI, il ne serait pas à l’origine de la maladie mais jouerait un rôle déclencheur , aggravant ou récurrent lors des poussées. stress et anxiété : facteurs aggravants Pourquoi le stress affecte-t-il autant les intestins ? Le système digestif est directement relié au cerveau via le nerf vague : c’est ce qu’on appelle l’axe cerveau-intestin . En situation de stress, le corps produit davantage de cortisol et d’ adrénaline , hormones qui modifient la digestion, l’immunité, et la perméabilité intestinale. Le stress altère la composition du microbiote intestinal , favorise l’inflammation et diminue les capacités de régénération de la muqueuse. Traitements allopathiques : indispensables mais non sans effets secondaires Les traitements médicaux conventionnels sont essentiels pour contrôler l’inflammation et éviter les complications. Ils doivent être suivis, mais peuvent entraîner des effets secondaires qui altèrent la qualité de vie. L'allopathie, indispensable en période de poussée Traitements courants : Aminosalicylés (5-ASA) : anti-inflammatoires de première intention. Corticoïdes : utilisés lors des poussées, mais non viables à long terme (effets secondaires métaboliques, insomnie, troubles de l’humeur...). Immunosuppresseurs : réduisent l’activité du système immunitaire mais augmentent le risque infectieux. Biothérapies (anti-TNF) : très efficaces mais coûteuses, parfois mal tolérées. Ces traitements permettent de contenir la maladie, mais ne s’attaquent ni à la cause profonde, ni aux déséquilibres du terrain , ni aux facteurs émotionnels comme le stress . Une approche naturopathique globale et complémentaire La naturopathie ne se substitue pas à un traitement médical, mais propose un accompagnement de terrain , pour renforcer l’organisme, apaiser l’intestin, et surtout réduire les facteurs déclenchants comme le stress . 1. Alimentation anti-inflammatoire individualisée L’alimentation est le premier levier pour soulager l’intestin et calmer l’inflammation . L’objectif est de soutenir la flore intestinale et limiter les poussées. Suppression ou réduction des aliments inflammatoires : gluten, lactose, sucres raffinés, aliments ultra-transformés. Favoriser les aliments apaisants : légumes cuits à la vapeur douce, bouillons, compotes maison, huiles riches en oméga-3 (lin, noix, cameline). Aliments probiotiques doux (si tolérés) : kéfir, yaourt de brebis, légumes lactofermentés. Cure de glutamine (ou bourgeon de noyer), zinc, curcuma, ou aloe vera pour aider à réparer la muqueuse. Alimentation anti inflammatoire 2. Gestion du stress : un pilier central Puisque le stress est un déclencheur clé des poussées , il est essentiel d’apprendre à mieux le gérer. La naturopathie propose plusieurs outils efficaces : Sophrologie et respiration : techniques de relâchement profond, visualisation positive, ancrage corporel. Cohérence cardiaque : pour calmer le système nerveux autonome en quelques minutes. Fleurs de Bach : pour travailler sur les émotions récurrentes : peur, impatience, découragement, colère… Adaptogènes naturels (en dehors des poussées) : rhodiole, ashwagandha, basilic sacré… avec précaution. La médiation pour calmer le mental L'accompagnement émotionnel est aussi important que l’alimentation. Il s'agit d’ apaiser le mental pour soulager le ventre . 3. Phytothérapie et micronutrition ciblées Certaines plantes sont connues pour moduler l’inflammation , réparer la muqueuse et renforcer le terrain : Curcuma : anti-inflammatoire naturel (en version liposomale ou associée à la pipérine pour une meilleure absorption). Boswellia : apaisant pour les douleurs digestives et les inflammations. Mauve, plantain, réglisse (en tisane) : plantes adoucissantes du tube digestif. Magnésium , vitamines B , oméga-3 , zinc : en cas de carences fréquentes. Ces remèdes sont choisis avec soin en fonction de la personne, de son énergie vitale et du stade de la maladie. 4. Rééquilibrage du microbiote En cas de dysbiose intestinale (fréquente dans les MICI), il est important de rétablir une flore équilibrée : Par l’alimentation (fibres douces, aliments fermentés). Par des probiotiques spécifiques , à choisir selon le profil et hors période de poussée aiguë . Par un nettoyage en douceur (tisane de thym, charbon végétal, cure de psyllium si constipation associée…). 5. Activité physique douce et adaptée L’exercice modéré est bénéfique pour : Stimuler le transit, Réduire le stress, Améliorer le moral et le sommeil. On privilégie la marche en nature , le yoga , la natation , ou des étirements doux en période de rémission. Ballades et randonnées En conclusion : Mieux vivre avec les MICI grâce à une approche globale Les MICI demandent une prise en charge sérieuse et multidimensionnelle. L’allopathie est indispensable pour gérer l’inflammation aiguë , mais la naturopathie offre un accompagnement de terrain indispensable pour : Réduire les poussées, apaiser le stress, restaurer la vitalité, reprendre le pouvoir sur son quotidien. En particulier, le stress mérite une attention majeure dans la stratégie de soin. Apprendre à mieux le gérer, c’est souvent le tournant vers une meilleure stabilité de la maladie. Vous souffrez de MICI et vous sentez dépassé(e) par les poussées, la fatigue ou les restrictions alimentaires ? Je vous propose un accompagnement personnalisé, en cabinet à Buis-les-Baronnies ou en visio, pour retrouver un meilleur équilibre et soulager votre système digestif naturellement. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Inflammations chroniques : l'alimentation au coeur du sujet
En France, 30% des adultes souffrent de douleurs chroniques. Douleurs diffuses, troubles digestifs, de fatigue chronique, voire de maladies auto-immunes sans toujours comprendre la cause profonde. L’inflammation chronique est souvent en toile de fond, silencieuse mais bien réelle. Heureusement, il est possible d’agir naturellement pour retrouver un mieux-être durable, notamment grâce à une alimentation anti-inflammatoire et des approches complémentaires comme la naturopathie. Inflammations chroniques : l'alimentation au coeur du sujet Qu’est-ce que l’inflammation chronique ? L’inflammation est un processus naturel de défense du corps. Elle permet de lutter contre les infections, de réparer les tissus endommagés ou de réagir à une blessure. Cette inflammation aiguë est donc bénéfique et nécessaire. Cependant, lorsque ce processus devient chronique – c’est-à-dire qu’il s’installe sur la durée sans cause apparente ou persiste après la guérison d’un problème initial – il peut devenir délétère. On parle alors d’inflammation de bas grade, souvent silencieuse, mais qui entretient un terrain propice à de nombreuses pathologies. Migraines, tendinites, douleurs diffuses, ostéo-articulaires, arthrose, mais aussi... Quels sont les risques liés à l’inflammation chronique ? L’inflammation chronique est impliquée dans un grand nombre de troubles de santé, parfois graves : Maladies cardiovasculaires : l’inflammation joue un rôle clé dans l’athérosclérose (formation de plaques dans les artères). Diabète de type 2 : elle perturbe la sensibilité à l’insuline, elle aggrave les risques de comorbidité Maladies neurodégénératives : comme Alzheimer ou Parkinson. Maladies auto-immunes : polyarthrite rhumatoïde, lupus, sclérose en plaques… Cancers : certaines inflammations prolongées favorisent le développement tumoral. Dépression, anxiété, fatigue chronique : les études récentes montrent un lien entre inflammation et santé mentale. Autrement dit, l’inflammation chronique est un terrain propice à la dégénérescence progressive, une sorte de « feu intérieur » qui consume doucement nos réserves. L’alimentation, premier remède anti-inflammatoire Notre mode de vie, en particulier notre alimentation, peut être pro-inflammatoire ou anti-inflammatoire. Certains aliments entretiennent le feu, d'autres au contraire, l’apaisent. Salade équilibrée idéale en été Les aliments anti-inflammatoires Voici les grandes familles à privilégier dans une démarche de rééquilibrage alimentaire : 1. Fruits et légumes frais et bio Riches en antioxydants, vitamines et fibres, ils sont les alliés d’un microbiote sain. Privilégiez les légumes verts, les fruits rouges, les légumes racines. 2. Oméga-3 Les acides gras oméga-3 (EPA et DHA) sont de puissants anti-inflammatoires naturels. On les trouve dans : les poissons gras (sardines, maquereaux, harengs, saumon sauvage), les graines de lin, de chia, les noix. 3. Huiles végétales de qualité L’huile d’olive vierge extra, l’huile de colza, l’huile de cameline en première pression à froid sont à intégrer quotidiennement. 4. Épices et aromates Le curcuma (avec du poivre noir pour activer la curcumine), le gingembre, l’ail, l’oignon, le romarin, le thym… ont tous des propriétés anti-inflammatoires reconnues. 5. Aliments fermentés Kéfir, choucroute crue, miso, kimchi, kombucha... Ils nourrissent le microbiote, acteur central de notre immunité. 6. Céréales complètes et légumineuses Riches en fibres, elles stabilisent la glycémie et évitent les pics d’insuline pro-inflammatoires. 7. Petites portions de protéines animales de qualité Viande blanche bio, œufs de poules élevées en plein air (le label bleu blanc coeur garantit un apport en omega 3), poissons sauvages ou bio. Attention aux excès de viande rouge ou transformée. Les aliments pro-inflammatoires à limiter Certains aliments favorisent ou entretiennent l’inflammation chronique, notamment lorsqu’ils sont consommés régulièrement ou en excès : Sucres raffinés et produits à index glycémique élevé : pâtisseries, sodas, pain blanc, céréales sucrées. Produits ultra-transformés : additifs, conservateurs, exhausteurs de goût. Graisses trans et excès d’oméga-6 : huiles de tournesol, maïs, fritures industrielles. Produits laitiers en excès, surtout les produits élaborés avec du lait de vache Gluten (pour certaines personnes) : chez les personnes sensibles ou souffrant de troubles digestifs, une réduction peut être bénéfique. Alcool et tabac : tous deux majorent le stress oxydatif et inflammatoire. junk food à éviter ! La vision de la naturopathie En naturopathie, nous ne nous contentons pas de supprimer les aliments inflammatoires. Nous accompagnons de façon globale et personnalisée, en agissant sur les différents leviers de l’hygiène de vie. Voici les piliers majeurs d’une stratégie naturopathique anti-inflammatoire : 1. Rééquilibrage alimentaire individualisé On adapte l’alimentation au terrain de la personne : profil digestif, intolérances, constitution naturopathique, mode de vie… Ce qui est inflammatoire pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. L’objectif est d’apporter de la vitalité tout en réduisant la charge inflammatoire. 2. Drainage des émonctoires Les surcharges (alimentaires, médicamenteuses, émotionnelles) fatiguent les organes d’élimination : foie, reins, intestins, peau, poumons. Le soutien des émonctoires (via des plantes, des cures saisonnières, ou des techniques manuelles comme la réflexologie) permet de "désencrasser" l’organisme. 3. Gestion du stress Le stress chronique est lui-même pro-inflammatoire. Il augmente la production de cortisol, perturbe le microbiote intestinal et affaiblit les défenses naturelles. La sophrologie, la respiration consciente, la cohérence cardiaque ou la méditation sont des outils efficaces pour apaiser le système nerveux. 4. Activité physique douce mais régulière Bouger quotidiennement (marche, yoga, natation, qi gong…) permet de faire circuler les fluides, de drainer l’inflammation et de libérer des endorphines. 5. Soutien par les plantes Certaines plantes sont reconnues pour leur action anti-inflammatoire : Curcuma, gingembre, harpagophytum, reine-des-prés, cassis, boswellia… En infusion, teinture mère, ou gélules selon les besoins. Un conseil personnalisé permet de choisir les bonnes plantes et les formes les plus adaptées à chaque personne. Le curcuma, anti inflammatoire de choix Et concrètement ? Voici quelques exemples de menus dans une journée type : Petit-déjeuner : Porridge aux flocons de sarrasin, graines de chia, fruits rouges, lait végétal Thé vert ou infusion de gingembre Déjeuner : Salade de quinoa aux légumes de saison et pois chiches Sauce au yaourt végétal, curcuma et citron Fruits frais ou compote maison sans sucre ajouté Collation : Poignée de noix + infusion anti-inflammatoire (romarin, ortie, cassis) Dîner : Légumes vapeur avec filet d’huile d’olive et herbes fraîches Filet de poisson ou tofu sauté Tisane de camomille ou mélisse Poisson, haricots, pommes de terre L’accompagnement en naturopathie En consultation, nous prenons le temps d’explorer l’origine de l’inflammation : troubles digestifs, stress chronique, alimentation déséquilibrée, manque de mouvement, sommeil perturbé… Chaque programme est personnalisé. Je propose notamment deux programmes complets : Gestion du stress chronique, qui intègre alimentation, sophrologie et/ou réflexologie. Accompagnement de la ménopause, période particulièrement sujette à l’inflammation de bas grade, avec un soutien naturel et global. Conclusion L’inflammation chronique n’est pas une fatalité. Grâce à une alimentation anti-inflammatoire et une hygiène de vie alignée avec les principes naturopathiques, il est tout à fait possible de retrouver de l’énergie, soulager ses douleurs, améliorer son humeur et prévenir de nombreuses maladies. Chaque petit pas compte : changer son petit-déjeuner, découvrir une nouvelle épice, prendre un moment pour respirer en pleine conscience... Ce sont ces gestes simples mais réguliers qui construisent une santé durable. Vous souhaitez être accompagné.e dans cette démarche ? Je vous reçois en cabinet à Vaison la Romaine, à Buis-les-Baronnies ou en visio, pour vous aider à mettre en place un mode de vie apaisant pour votre corps… et votre esprit. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Les huiles essentielles de l'été
L’été est souvent synonyme de voyages, découvertes et aventures… mais aussi d’imprévus ! Entre piqûres d’insectes, coups de soleil, troubles digestifs ou stress des trajets, votre trousse de secours naturelle peut devenir votre meilleure alliée. Les huiles essentielles (HE) offrent des solutions simples, efficaces et économiques pour gérer ces petits désagréments, à condition de les utiliser avec discernement. Je vous propose une sélection d’huiles essentielles incontournables à glisser dans vos bagages, des recettes faciles à réaliser et les contre-indications à connaître pour voyager en toute sérénité. Préparer sa trousse d'aromathérapies Pourquoi emporter des huiles essentielles en voyage ? Les huiles essentielles concentrent la quintessence des plantes : elles allient puissance thérapeutique, polyvalence et faible encombrement. Quelques flacons suffisent pour composer une véritable « pharmacie de poche », couvrant de nombreux besoins : Soulager rapidement piqûres, coups, douleurs musculaires Apaiser le stress, les troubles digestifs ou le mal des transports Assainir l’air et soutenir l’immunité dans des lieux fréquentés Aider à cicatriser les petits bobos du quotidien Offrir un soutien naturel pour un sommeil réparateur, même loin de chez soi Mais attention : leur puissance impose de bien connaître leurs modes d’utilisation et leurs contre-indications. Les Huiles essentielles pour profiter des vacances Les 7 huiles essentielles indispensables pour partir en vacances 1. Lavande Aspic (Lavandula latifolia) C’est la référence pour apaiser rapidement les piqûres d’insectes, coups de soleil et petites brûlures. Grâce à ses propriétés antalgiques et cicatrisantes, elle soulage et répare efficacement. Recette express : En cas de piqûre de moustique, appliquez 1 goutte pure (sauf chez l’enfant de moins de 6 ans et la femme enceinte) directement sur la zone. Répétez 2 à 3 fois si nécessaire. Contre-indications : déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, et aux enfants de moins de 6 ans. Attention aux antécédents d’épilepsie. Soulager les piqûres 2. Tea Tree (Melaleuca alternifolia) Antibactérienne et antifongique majeure, elle sera votre alliée pour désinfecter les petites plaies, boutons ou prévenir les mycoses dans les environnements chauds et humides. Recette express : Pour désinfecter une plaie superficielle, diluez 1 goutte de tea tree dans 1 goutte d’huile végétale (ex. amande douce) et appliquez sur la zone nettoyée. Contre-indications : aucune aux doses usuelles, mais attention aux risques d’allergie cutanée. Toujours tester une goutte dans le pli du coude. 3. Menthe Poivrée (Mentha piperita) Indispensable pour soulager nausées, mal des transports ou maux de tête. Elle apporte aussi un effet rafraîchissant et tonique en cas de coup de fatigue ou de chaleur. Recette anti-nausée : Appliquez 1 goutte sur un mouchoir et respirez profondément. Pour le mal des transports, massez 1 goutte diluée dans un peu d’huile végétale sur les tempes ou la nuque. Contre-indications : interdite aux femmes enceintes/allaitantes, enfants de moins de 6 ans, personnes épileptiques ou souffrant d’hypertension. Ne jamais appliquer près des yeux. Contre le mal des transport, les Huiles essentielles ! 4. Hélichryse Italienne (Helichrysum italicum) Surnommée « l’anti-hématome naturel », elle limite bleus et bosses grâce à ses puissantes propriétés anti-inflammatoires et circulatoires. Recette anti-choc : Appliquez 1 goutte pure (ou diluée à 50 % pour les peaux sensibles) sur le coup immédiatement après un choc pour limiter l’apparition d’un bleu. Contre-indications : déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, et aux enfants de moins de 6 ans. 5. Citron (Citrus limon) Antiseptique atmosphérique, digestive et stimulante, l’HE de citron est idéale pour purifier l’air d’une chambre d’hôtel ou faciliter la digestion après un repas copieux. Recette digestive : Diluez 1 goutte dans une cuillère à café d’huile d’olive ou de miel, puis ingérez (en l’absence de contre-indications) pour un effet dépuratif. Contre-indications : photosensibilisante : éviter toute exposition au soleil dans les 6 h suivant une application cutanée. Pas avant 3 ans. 6. Eucalyptus Radié (Eucalyptus radiata) Indispensable en cas de coup de froid ou de climatisation trop forte : elle assainit les voies respiratoires, stimule l’immunité et aide à dégager le nez. Recette inhalation : Versez 2 gouttes dans un bol d’eau chaude, inhalez sous une serviette ou respirez directement la vapeur. Contre-indications : déconseillée aux enfants de moins de 3 ans et en cas d’asthme sans avis médical. 7. Camomille Romaine (Chamaemelum nobile) Reconnue pour ses propriétés calmantes, elle sera précieuse pour gérer le stress, les difficultés d’endormissement ou apaiser un coup de panique en voyage. Recette détente : Diluez 1 goutte dans 5 gouttes d’huile végétale, massez le plexus solaire avant le coucher. Contre-indications : prudence en cas d’allergie aux astéracées. Aucune autre contre-indication majeure. Les huiles essentielles pour un sommeil profond Bonus : les huiles essentielles en synergie pour des soins adaptés Spray assainissant pour la chambre ou la voiture HE de Tea tree : 15 gouttes HE de Citron : 15 gouttes HE d’Eucalyptus radié : 15 gouttes Vodka ou alcool à 70° : 30 ml Eau minérale : 20 ml Mélangez dans un flacon spray. Secouez avant chaque utilisation et vaporisez dans l’air. Roll-on anti-stress HE de Lavande vraie : 5 gouttes HE de Camomille romaine : 5 gouttes Huile végétale (amande douce ou noyau d’abricot) : 10 ml Mélangez dans un flacon roll-on. Appliquez sur les poignets et respirez profondément. Huile apaisante après-soleil HE de Lavande aspic : 10 gouttes HE de Camomille romaine : 5 gouttes Huile végétale de macadamia ou calendula : 30 ml Massez les zones rougies après exposition au soleil (hors exposition immédiate). Contre-indications et précautions d’usage en voyage Les huiles essentielles sont déconseillées chez la femme enceinte (surtout 1er trimestre) et allaitante, et chez l’enfant avant 6 ans sans avis professionnel. Elles sont à utiliser avec précaution chez les personnes asthmatiques, épileptiques ou souffrant de troubles neurologiques. En usage interne, elles doivent être réservées aux conseils d’un thérapeute spécialisé ou d’un pharmacien formé en aromathérapie. Testez toujours une goutte dans le pli du coude pour vérifier l’absence de réaction allergique. Transportez-les dans un étui rigide, à l’abri de la lumière et de la chaleur, pour préserver leurs propriétés. Astuce : bien choisir ses huiles essentielles avant de partir Optez pour des HE BIO, chémotypées (CT) et 100 % pures, naturelles et intégrales, mentionnées « HEBBD » (Huile Essentielle Botaniquement et Biochimiquement Définie). Privilégiez les marques réputées qui pratiquent des analyses de chaque lot pour garantir la qualité et l’absence d’adultération. Pensez à emporter une huile végétale (macadamia, amande douce, jojoba…) pour diluer vos HE en cas d’application cutanée. Conclusion : la trousse aromatique du voyageur averti Avec ces quelques huiles essentielles soigneusement sélectionnées et bien utilisées, vous êtes prêt(e) à parer à la plupart des petits désagréments que l’on rencontre en vacances, tout en restant proche d’une approche naturelle et respectueuse de votre santé. Les huiles essentielles sont de formidables alliées, mais elles doivent être employées avec discernement et en connaissance des contre-indications. N’hésitez pas à demander conseil à un professionnel avant votre départ. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous
- Alimentation anti-inflammatoire et ménopause
La ménopause est une étape incontournable dans la vie des femmes. Elle s’accompagne de bouleversements hormonaux majeurs qui entraînent souvent une prise de poids, des bouffées de chaleur, une augmentation des risques cardiovasculaires, une perte de densité osseuse, des troubles de l’humeur, ou encore un sommeil perturbé. Ces manifestations ne sont pas anodines : elles témoignent de changements physiologiques profonds, notamment une tendance accrue à l’inflammation chronique de bas grade, un processus silencieux mais délétère qui favorise la prise de poids abdominale, le diabète, les maladies cardiovasculaires et le vieillissement prématuré. Or, l’alimentation anti-inflammatoire est un outil puissant et naturel pour aider à traverser la ménopause plus sereinement, limiter les symptômes gênants et prévenir les complications à long terme. Je vous explique pourquoi et comment l’adopter, avec des idées de menus et des recettes gourmandes. Bien vivre la ménopause Pourquoi la ménopause favorise-t-elle l’inflammation ? À la ménopause, la baisse des œstrogènes entraîne : Une diminution de la sensibilité à l’insuline, ce qui favorise l’élévation chronique de la glycémie et donc l’inflammation. Une augmentation du stress oxydatif, car les œstrogènes jouent un rôle protecteur comme antioxydants naturels. Une redistribution des graisses vers l’abdomen, la graisse viscérale étant un tissu particulièrement pro-inflammatoire. Une altération de la flore intestinale, favorisant la perméabilité intestinale et la production de médiateurs inflammatoires. Une diminution de la masse musculaire, réduisant le métabolisme basal et accentuant la prise de poids. Ces facteurs font de la ménopause une période à risque accru d’inflammation chronique, laquelle joue un rôle central dans l’apparition de maladies métaboliques (diabète, hypertension, obésité), cardiovasculaires (infarctus, AVC), neurodégénératives (Alzheimer) et ostéo-articulaires (ostéoporose, arthrose). Varie les plaisirs avec des idées nouvelles L’alimentation anti-inflammatoire : un atout majeur pour limiter la prise de poids et les complications L’adoption d’une alimentation anti-inflammatoire adaptée à la ménopause permet : De réduire l’inflammation systémique pour protéger le système cardiovasculaire. De limiter la prise de poids abdominale en stabilisant la glycémie et l’insuline. De préserver la masse musculaire en fournissant des protéines de qualité. De soutenir la santé osseuse par des apports suffisants en calcium, magnésium, vitamine D, vitamine K . De protéger le cerveau et l’humeur grâce aux oméga-3 et antioxydants. De réduire les symptômes gênants comme les bouffées de chaleur ou l’irritabilité. Les grands principes de l’alimentation anti-inflammatoire pendant la ménopause 1. Prioriser les aliments frais, complets et naturels Fruits et légumes colorés riches en polyphénols (framboises, myrtilles, brocoli, betterave, épinards). Céréales complètes : riz brun, sarrasin, quinoa, épeautre. Légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots rouges. 2. Choisir des sources de protéines maigres Poissons gras (sardine, maquereau, saumon sauvage) pour leurs oméga-3 anti-inflammatoires. Œufs bio, volailles élevées en plein air. Protéines végétales variées (tofu, tempeh, légumineuses). 3. Consommer des bonnes graisses Huile d’olive vierge, huile de colza, de noix, d’avocat. Noix, amandes, graines de chia, graines de lin moulues. 4. Utiliser des épices et aromates anti-inflammatoires Curcuma (à associer au poivre noir pour en décupler l’absorption). Gingembre, cannelle, ail, oignon, romarin, thym. 5. Soutenir la flore intestinale avec des aliments fermentés Kéfir, yaourt nature, miso, choucroute lactofermentée. 6. Éviter ou réduire drastiquement Les produits ultra-transformés, charcuteries, viandes rouges en excès. Les acides gras trans et huiles hydrogénées. Les sucres raffinés, sodas, pâtisseries industrielles. L’alcool, facteur pro-inflammatoire et calorique. Appétissant mais déconseillé ! Quels aliments privilégier concrètement ? Fruits et légumes riches en antioxydants : brocoli, épinards, chou kale, baies, grenade, agrumes, betterave, poivron rouge. Poissons gras : sardine, maquereau, hareng, saumon sauvage (2 à 3 fois/semaine). Épices anti-inflammatoires : curcuma, gingembre, cannelle, piment doux. Aliments riches en fibres : légumes, fruits entiers, légumineuses, graines. Sources végétales d’oméga-3 : graines de lin, chia, noix de Grenoble. Produits fermentés : yaourt nature, kéfir, choucroute non pasteurisée. Protéines maigres : poulet fermier, dinde, œufs, tofu. Les épices sont nos alliées Idées de menus anti-inflammatoires pour la ménopause Petit-déjeuner anti-inflammatoire Smoothie : lait végétal, 1 banane, 1 poignée d’épinards, 1 cuillère à soupe de graines de chia, 1/2 cuillère à café de curcuma. Pain complet au levain avec purée d’amandes. Thé vert ou infusion de camomille. Déjeuner équilibré Salade composée : quinoa, pois chiches, tomates cerises, avocat, roquette, graines de courge, huile d’olive-citron. Pavé de saumon grillé. Compote de fruits maison sans sucre ajouté. Goûter sain Un yaourt nature (brebis ou végétal) avec 1 cuillère à soupe de graines de lin moulues. Une poignée de framboises fraîches ou surgelées. Dîner léger et nourrissant Soupe maison : patate douce, carottes, lentilles corail, lait de coco, curcuma, gingembre. Pain complet ou galette de sarrasin. Une tisane relaxante (verveine, tilleul). Recettes anti-inflammatoires spéciales ménopause Salade tiède de quinoa et saumon Ingrédients pour 2 personnes 120 g de quinoa cuit 2 pavés de saumon sauvage 1 avocat coupé en dés 1 petite poignée de roquette 1/2 oignon rouge émincé 1 cuillère à soupe de graines de tournesol ou courge Vinaigrette : jus de citron, huile d’olive, moutarde douce Préparation Faites cuire le saumon à la vapeur ou au four. Dans un saladier, mélangez le quinoa tiède avec la roquette, l’avocat, l’oignon rouge. Disposez le saumon émietté, saupoudrez de graines. Arrosez de vinaigrette, dégustez tiède. Curry de pois chiches et patate douce Ingrédients pour 4 personnes 400 g de pois chiches cuits 1 grosse patate douce coupée en dés 1 oignon émincé 2 gousses d’ail 1 cuillère à soupe de curcuma 1 cuillère à café de gingembre frais râpé 400 ml de lait de coco 1 petite boîte de tomates concassées Huile d’olive Préparation Faites revenir l’oignon et l’ail dans l’huile d’olive. Ajoutez le curcuma, le gingembre, les pois chiches et la patate douce. Incorporez les tomates concassées et le lait de coco. Laissez mijoter 25 minutes à feu doux jusqu’à ce que la patate douce soit tendre. Servez avec du riz basmati complet ou du millet. Smoothie vert anti-inflammatoire Ingrédients pour 1 grand verre 1 poignée de jeunes pousses d’épinards 1/2 avocat 1 kiwi 200 ml d’eau de coco ou d’eau plate 1 cuillère à soupe de graines de chia 1/2 cuillère à café de curcuma Préparation Mixez tous les ingrédients jusqu’à obtenir une consistance lisse. Servez immédiatement pour conserver toutes les vitamines. Smoothie de légumes Astuces pour limiter la prise de poids pendant la ménopause Fractionner vos repas : 3 repas principaux et une collation si besoin pour éviter les fringales. Réduire les portions de glucides le soir (favoriser les légumes et protéines maigres). Bouger quotidiennement : marche rapide, yoga, renforcement musculaire pour limiter la fonte musculaire et soutenir le métabolisme. Dormir suffisamment : un sommeil de qualité limite les dérèglements hormonaux liés à la leptine et à la ghréline (hormones de la faim). Boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour pour maintenir l’hydratation et aider le métabolisme. Questions fréquentes sur l’alimentation anti-inflammatoire à la ménopause Est-ce qu’une alimentation anti-inflammatoire suffit pour éviter la prise de poids ? Non, mais elle est une base essentielle. En l’associant à une activité physique régulière et une bonne hygiène de vie, elle permet de mieux contrôler la prise de poids. Peut-elle réduire les bouffées de chaleur ? Oui ! Certains aliments riches en phytoestrogènes (tofu, graines de lin, légumineuses) et la stabilisation de la glycémie grâce à une alimentation à index glycémique bas peuvent aider à réduire leur fréquence et intensité. Dois-je supprimer totalement le gluten ou les produits laitiers ? Pas nécessairement. Mais certaines femmes sont plus sensibles à ces aliments qui peuvent augmenter l’inflammation intestinale. Un test personnalisé avec un naturopathe ou diététicien peut être utile. Conclusion : une alimentation adaptée pour une ménopause sereine et pleine de vitalité La ménopause n’est pas une fatalité. Grâce à une alimentation anti-inflammatoire, vous pouvez agir concrètement sur votre santé, prévenir la prise de poids, protéger votre cœur, vos os et votre cerveau, tout en réduisant l’intensité des symptômes gênants. Une assiette colorée, riche en nutriments et variée sera votre meilleure alliée pour traverser cette étape avec confiance, énergie et sérénité. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Prendre rendez-vous












