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  • Champignons magiques contre le stress : la naturopathie a tout compris

    En occident, le stress est devenu une composante presque inévitable du quotidien. Qu’il soit aigu ou chronique, il a un impact profond sur notre santé physique, émotionnelle et mentale. Face à cette problématique croissante, la naturopathie propose des solutions naturelles, globales et durables. Parmi ces solutions, la mycothérapie , ou l’utilisation thérapeutique des champignons médicinaux, émerge comme un outil particulièrement efficace et prometteur. Cette approche ancestrale, aujourd’hui soutenue par des recherches scientifiques, offre des ressources puissantes pour réguler le stress et restaurer l’équilibre du corps. En Asie, on en consomme au quotidien Qu’est-ce que la mycothérapie ? La mycothérapie est une branche de la phytothérapie qui utilise les propriétés médicinales des champignons. Ces derniers contiennent une grande variété de composés bioactifs : polysaccharides (notamment les bêta-glucanes), triterpènes, stérols, enzymes, antioxydants, vitamines, minéraux… Utilisés depuis des millénaires en médecine traditionnelle chinoise et japonaise, les champignons médicinaux sont reconnus pour leurs effets immunomodulateurs, adaptogènes, anti-inflammatoires et neuroprotecteurs . En naturopathie, la mycothérapie s’intègre parfaitement dans une approche holistique de la santé : elle agit à la fois sur le terrain, le système nerveux, l’énergie vitale et la capacité d’adaptation au stress. Le stress en naturopathie : une vision globale Le stress n’est pas un ennemi en soi : c’est une réponse adaptative naturelle de l’organisme face à un changement ou un danger. Ce qui pose problème, c’est le stress chronique , lorsque la réponse de l’organisme devient excessive ou prolongée. Cela peut entraîner : fatigue nerveuse, troubles du sommeil, troubles digestifs, affaiblissement du système immunitaire, anxiété, irritabilité, voire dépression, maladies chroniques... La naturopathie considère que pour bien gérer le stress, il est essentiel de soutenir les systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire , de renforcer le terrain global de la personne, et d’aider à restaurer l’équilibre psycho-émotionnel. C’est dans ce contexte que les champignons médicinaux trouvent toute leur place. Les champignons adaptogènes : des modulateurs du stress Certains champignons sont classés parmi les plantes adaptogènes , c’est-à-dire qu’ils augmentent la capacité de l’organisme à s’adapter au stress sans perturber son fonctionnement normal. Ils agissent principalement sur l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien , responsable de la régulation hormonale du stress. Gérer le stress pour profiter de la vie ! Voici les principaux champignons médicinaux utilisés en gestion du stress : 1. Reishi (Ganoderma lucidum) Surnommé le « champignon de l’immortalité » dans la médecine chinoise, le Reishi est l’un des plus puissants adaptogènes naturels. Il agit à plusieurs niveaux : Apaisant du système nerveux : il diminue l’irritabilité, favorise un sommeil réparateur et réduit l’anxiété. Régulateur du cortisol : il module la réponse hormonale au stress. Soutien immunitaire : le stress affaiblit l’immunité ; le Reishi renforce les défenses naturelles. Antioxydant : il protège les cellules contre les effets du stress oxydatif. Il est particulièrement indiqué pour les personnes en épuisement nerveux ou burn-out , et dans les situations de stress chronique avec troubles du sommeil. 2. Cordyceps (Cordyceps sinensis) Le Cordyceps est réputé pour ses effets revitalisants. Il augmente la résistance à l’effort, améliore l’oxygénation cellulaire et stimule les glandes surrénales. Il est très utile en cas de fatigue liée au stress , notamment lorsque l’on se sent vidé, sans énergie. Il soutient également l’ équilibre hormonal , ce qui peut être bénéfique dans les stress liés à des changements de cycles hormonaux (comme en période de périménopause). 3. Hericium erinaceus (Hydne hérisson) L’Héricium est particulièrement intéressant pour le soutien du système nerveux central . Il stimule la production de NGF (nerve growth factor), une protéine qui favorise la régénération neuronale. Il est recommandé en cas de stress avec troubles cognitifs : baisse de concentration, troubles de la mémoire, brouillard mental. Il aide aussi à réguler l’ anxiété et les états de mal-être liés au stress chronique. 4. Maitake (Grifola frondosa) Le Maitake possède des effets régulateurs du métabolisme et de la glycémie, ce qui est important car le stress chronique dérègle souvent l’équilibre glycémique. Il soutient les personnes ayant un stress émotionnel associé à une prise de poids , des fringales ou des troubles métaboliques. Il est également immunomodulateur et contribue à l’équilibre général. Mycothérapie et stress : une synergie avec les autres outils de la naturopathie La mycothérapie ne se substitue pas , mais complète parfaitement les autres outils de la naturopathie. Elle peut être intégrée dans une stratégie globale comprenant : Une alimentation "anti-stress" , riche en tyrosine le matin et en tryptophane le soir, Des compléments alimentaires en cas de carence ( magnésium, vitamines du groupe B, oméga-3…) Des techniques de gestion du stress : sophrologie, méditation, respiration consciente, cohérence cardiaque… Des soins corporels : réflexologie plantaire, massages bien-être, exercices physiques doux. En associant ces approches, on agit sur tous les plans de l’être : physique, mental, émotionnel, énergétique. Sollicitez les professionnels du bien-être Précautions d’usage et personnalisation Comme pour toute approche naturelle, la mycothérapie ne s’improvise pas. Certains champignons peuvent interagir avec des traitements médicamenteux ou être contre-indiqués dans certaines situations (troubles auto-immuns, traitements immunosuppresseurs, anticoagulants…). Il est donc essentiel de personnaliser la cure selon le terrain de la personne, son état de santé général, ses symptômes et ses objectifs. En tant que naturopathe, mon rôle est de vous guider dans le choix des champignons les plus adaptés, dans le bon dosage et le bon rythme. Quelle forme utiliser ? Les champignons médicinaux sont disponibles sous plusieurs formes : Extraits standardisés (généralement les plus efficaces car concentrés en principes actifs), Poudres de champignon entier (moins concentrées mais plus complètes sur le plan nutritionnel), Gélules, ampoules, teintures mères … Le choix dépendra de votre tolérance digestive, de vos préférences et des résultats recherchés. L’idéal est d’utiliser des extraits de qualité, issus de cultures biologiques, avec une traçabilité garantie. Études et validations scientifiques De nombreuses études récentes confirment l’intérêt de certains champignons pour le soutien du système nerveux , la régulation du cortisol , la neuroprotection et la régénération neuronale . Par exemple : Le Reishi a montré des effets significatifs sur la réduction de l’anxiété et de la dépression dans plusieurs essais cliniques. L’Héricium a fait l’objet d’études sur des patients atteints de troubles cognitifs légers, avec des résultats positifs sur la mémoire et l’humeur. Le Cordyceps a démontré une amélioration de la résistance physique et de la récupération chez les personnes soumises à un stress important. Ces données renforcent l’intérêt clinique de la mycothérapie dans les accompagnements naturopathiques du stress. Conclusion : une ressource naturelle à intégrer avec discernement La mycothérapie offre une réponse précieuse et naturelle aux effets délétères du stress chronique. Grâce à leurs propriétés adaptogènes, neuroprotectrices et régulatrices, les champignons médicinaux permettent de restaurer l’équilibre du système nerveux, de soutenir l’immunité et de renforcer l’énergie vitale. En tant que naturopathe, je recommande une approche personnalisée et intégrative, où la mycothérapie vient compléter un accompagnement global incluant l’alimentation, les techniques de relaxation, la gestion émotionnelle et l’hygiène de vie. Si vous traversez une période de stress intense, que vous vous sentez épuisé·e, anxieux·se ou dépassé·e, je vous invite à envisager cette piste naturelle et à me contacter pour un accompagnement sur-mesure. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Stress, fertilité et naturopathie : favoriser un environnement apaisé pour concevoir

    Le stress est une réaction naturelle face aux défis de la vie, mais lorsqu’il devient chronique, il peut perturber de nombreux processus biologiques, y compris la fertilité. Chez les femmes comme chez les hommes, le stress affecte les hormones, la qualité des ovules et des spermatozoïdes, ainsi que l’équilibre général du corps. La bonne nouvelle ? La naturopathie propose des approches globales et naturelles pour réduire le stress, favoriser l’équilibre hormonal, et optimiser les chances de conception. La naturopathie aide à la conception Comment le stress impacte-t-il la fertilité ? 1. Déséquilibre hormonal Le stress chronique entraîne une production excessive de cortisol, l’hormone du stress. Ce cortisol peut perturber l’équilibre hormonal en : Réduisant la production de progestérone, essentielle à l’implantation de l’embryon, Affectant l’ovulation, parfois jusqu’à provoquer une anovulation (absence d’ovulation), Dérégulant les cycles menstruels, les rendant irréguliers ou imprévisibles. 2. Réduction de la qualité des ovocytes et des spermatozoïdes Le stress oxydatif, souvent lié à un stress prolongé, peut altérer la qualité des cellules reproductrices, réduisant ainsi les chances de conception. 3. Tensions psychologiques L’angoisse et la pression autour de la conception peuvent créer un cercle vicieux, rendant encore plus difficile la gestion du stress et la relaxation nécessaire au processus de fertilité. Les solutions naturopathiques pour réduire le stress et soutenir la fertilité 1. Adopter une alimentation propice à la fertilité Une alimentation adaptée peut réduire le stress, équilibrer les hormones et améliorer la qualité des cellules reproductrices. Favorisez les aliments riches en antioxydants : Fruits rouges, noix, légumes verts, et thé vert protègent les ovules et les spermatozoïdes du stress oxydatif, Augmentez votre apport en oméga-3 : Les poissons gras (saumon, maquereau), les graines de chia, et les noix renforcent la santé hormonale, Évitez les aliments inflammatoires : Réduisez les sucres raffinés, les aliments ultra-transformés, et les excès de caféine, qui exacerbent le stress, Consommez des aliments riches en zinc et en sélénium : Ces minéraux, présents dans les graines de courge, les noix du Brésil, et les œufs, sont essentiels à la reproduction, Soutenez votre fertilité 2. Utiliser les plantes pour apaiser le corps et l’esprit La phytothérapie propose des plantes adaptogènes et apaisantes pour réduire le stress tout en soutenant la fertilité. Ashwagandha : Réduit le stress tout en stimulant la vitalité et l’énergie reproductive, Maca : Améliore l’équilibre hormonal et favorise la qualité des ovules et des spermatozoïdes, Aubépine : Apaise le système nerveux et réduit les angoisses liées à la conception, Trèfle rouge : Aide à équilibrer les hormones féminines et soutient la santé utérine. 3. Pratiquer la réflexologie pour équilibrer les énergies La réflexologie plantaire est particulièrement bénéfique pour : Stimuler les zones réflexes des organes reproducteurs (ovaires, utérus, prostate), Améliorer la circulation sanguine dans la région pelvienne, Réduire les tensions émotionnelles liées au parcours de fertilité. 4. Sophrologie : l’esprit au service du corps La sophrologie aide à libérer les tensions mentales et émotionnelles pour aborder le désir de conception avec plus de sérénité : Visualisation positive : Imaginez un environnement accueillant pour favoriser la relaxation profonde et la confiance en vos capacités, Respiration profonde : Elle aide à apaiser les émotions et à calmer les pensées envahissantes, Relaxation dynamique : Libère les tensions physiques et mentales accumulées. Créer un environnement propice à la conception Matin : Commencez la journée par une respiration consciente pendant 5 minutes pour réduire les tensions. Prenez un petit-déjeuner riche en nutriments essentiels, comme un smoothie aux fruits rouges, épinards, graines de chia, et lait végétal. Journée : Intégrez des pauses régulières pour pratiquer la cohérence cardiaque (5 respirations par minute). Faites une activité physique douce, comme le yoga ou la marche en pleine nature. Soir : Relaxez-vous avec une tisane à base de camomille, de mélisse ou d’aubépine. Faites une séance de réflexologie ou un bain chaud aux huiles essentielles relaxantes (lavande, géranium). Les erreurs à éviter dans un parcours de fertilité Mettre trop de pression : La recherche de résultats rapides peut aggraver le stress. Prenez le temps d’accepter le processus. Consommer des excitants : Limitez le café et l’alcool, qui peuvent perturber les hormones et augmenter le stress. Négliger le sommeil : Un sommeil de mauvaise qualité peut réduire les chances de conception. Témoignages Amandine, 35 ans : « Après plusieurs mois de difficultés à concevoir, j’ai consulté Anne Sophie Dolhem, naturopathe. Elle m'a proposé une alimentation adaptée, des séances de réflexologie, et des exercices de sophrologie, j’ai réussi à diminuer mon stress et à retrouver confiance en mon corps. Aujourd’hui, je suis enceinte ! » Julie, 38 ans : « La naturopathie m’a aidée à transformer ma vision du parcours de fertilité. J’ai appris à lâcher prise et à prendre soin de moi. Les plantes comme la maca et les séances de relaxation m’ont énormément aidée. » Conclusion Le stress peut avoir un impact significatif sur la fertilité, mais grâce à la naturopathie, il est possible de créer un environnement apaisé et propice à la conception. En combinant une alimentation adaptée, des plantes spécifiques, des techniques de relaxation, et des soins comme la réflexologie, vous pouvez retrouver équilibre et sérénité dans ce parcours. Vous souhaitez un accompagnement personnalisé pour favoriser votre fertilité ? Découvrez mes services et programmes sur www.annesophiedolhem.fr . Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Arrêt du tabac avec la naturopathie

    Décider d’arrêter de fumer est une des plus belles décisions que l’on puisse prendre pour sa santé. Mais c’est aussi l’une des plus difficiles à tenir. L’envie est là, la volonté aussi… pourtant les rechutes sont fréquentes, la nervosité s’installe, les habitudes reviennent, et on se sent parfois seul face à ce combat. Et si on cessait de voir l’arrêt du tabac comme un simple « non » à la cigarette, pour en faire un véritable chemin de rééquilibrage et de transformation ? En tant que naturopathe, je propose une autre manière d’aborder ce processus : accompagner le sevrage dans sa globalité, corps et esprit réunis , grâce à des techniques naturelles, progressives et respectueuses de votre rythme. Le tabac à rouler est également source de dépendance Dépendance au tabac : un phénomène complexe à plusieurs dimensions Il ne suffit pas d’avoir « envie » d’arrêter pour y parvenir. La dépendance au tabac est multifactorielle , et chaque fumeur ou fumeuse la vit à sa manière. Pour être efficace, l’accompagnement doit tenir compte des trois grandes dimensions de l’addiction : physiologique, psychologique et comportementale. 1. La dépendance physiologique La nicotine est une substance psychoactive puissante qui agit directement sur le cerveau en stimulant la libération de dopamine , ce neurotransmetteur qui procure du plaisir, de la détente, une forme de récompense. C’est ce qui rend la cigarette aussi "apaisante", surtout en période de stress. Au fil du temps, le cerveau s’habitue à recevoir cette dose régulière de nicotine et en devient dépendant . À l’arrêt, le manque se fait sentir : irritabilité, anxiété, fatigue, troubles du sommeil, humeur instable… Ce sont les symptômes de sevrage , que l’on redoute souvent, et qui peuvent provoquer une rechute. 2. La dépendance psychologique Pour beaucoup, fumer est une réponse émotionnelle : calmer le stress , combler un vide intérieur, s’occuper dans les moments de solitude ou de gêne, créer une pause dans le tumulte du quotidien. La cigarette devient une sorte de béquille émotionnelle , difficile à lâcher sans outil de substitution. 3. La dépendance comportementale Le geste de fumer est ritualisé : au réveil, après le repas, avec le café, dans la voiture, entre deux tâches… Ces automatismes sont liés à des contextes, des lieux, des personnes. Ils sont ancrés dans le quotidien. Même sans envie de nicotine, le cerveau réclame « le geste », par habitude. Le vapotage, une solution intermédiaire ? La naturopathie : une réponse naturelle, globale et individualisée La naturopathie propose une approche fondée sur la compréhension du terrain de la personne, l’écoute de ses besoins profonds et le soutien actif de l’organisme dans toutes les phases du sevrage . Voici les grands axes d’un accompagnement naturopathique de l’arrêt du tabac. Atténuer le manque physique   L’un des principaux obstacles au sevrage tabagique est le manque physique , lié à l’arrêt brutal de l’apport en nicotine. Certaines plantes ont la capacité d’aider le corps à réduire les symptômes de manque , tout en calmant le système nerveux. Parmi elles, le kudzu  (Pueraria lobata) est particulièrement intéressant. Originaire d’Asie, cette plante est utilisée depuis des siècles en médecine traditionnelle pour accompagner le sevrage des addictions (tabac, alcool, sucre…). Ses actions sont multiples : Elle réduit l’envie de fumer , en modulant certains récepteurs cérébraux sensibles à la dopamine. Elle atténue les symptômes de manque  (nervosité, agitation, envies compulsives). Elle exerce un effet régulateur et apaisant  sur le système nerveux. Le kudzu se prend généralement sous forme de gélules ou d’extrait standardisé. Il est important de respecter la posologie adaptée à chaque personne, et d’éviter son utilisation sans accompagnement en cas de traitement médicamenteux ou de pathologie chronique. D’autres alliés naturels du sevrage peuvent inclure : Le griffonia simplicifolia , riche en 5-HTP, qui aide à restaurer la production de sérotonine. Le millepertuis , en cas de baisse de moral, toujours avec précautions si vous êtes sous traitement médical. Le magnésium , indispensable pour calmer le système nerveux, améliorer le sommeil et réduire la tension corporelle. Phytothérapie et arrêt du tabac Soutenir la détoxification naturelle du corps Arrêter de fumer, c’est déjà permettre au corps de se libérer des nombreuses toxines liées à la combustion du tabac (goudrons, métaux lourds, monoxyde de carbone, additifs divers…). Mais ce processus naturel peut s’accompagner de désagréments si les émonctoires (foie, reins, intestins, poumons, peau) sont saturés. Pour favoriser une détox douce et efficace , j’accompagne la personne avec : Des plantes drainantes : chardon-marie, pissenlit, romarin, artichaut pour soutenir le foie ; bouleau ou ortie pour les reins. Des tisanes ou élixirs qui agissent en douceur sur l’ensemble du système excréteur. Des conseils alimentaires : privilégier les légumes verts, les jus frais, les fibres, limiter les produits inflammatoires. La réflexologie plantaire : en stimulant les zones réflexes du foie, des reins et des poumons, on relance les fonctions d’élimination. Cette phase permet aussi de prévenir les symptômes liés à la détox : maux de tête, nausées, brouillard mental, troubles cutanés… Rééquilibrer le terrain pour éviter les compensations L’arrêt du tabac s’accompagne souvent d’effets secondaires désagréables : prise de poids, troubles digestifs, fringales, sautes d’humeur… Ce n’est pas une fatalité ! Ces déséquilibres sont souvent le signe d’un terrain perturbé par le tabac. L’approche naturopathique vise à : Stabiliser la glycémie pour éviter les envies sucrées : petit-déjeuner protéiné, collations rassasiantes, index glycémique bas. Soutenir la digestion : tisane de fenouil, enzymes digestives, probiotiques si nécessaire. Apporter les bons nutriments : oméga-3 pour l’humeur, vitamines B pour l’énergie mentale, zinc et sélénium pour la réparation cellulaire. On travaille ici sur un rééquilibrage global de l’organisme , qui renforce la vitalité et limite les risques de transfert de dépendance (comme se jeter sur le sucre ou les excitants). une vie sans tabac Apaiser le système nerveux pour prévenir les rechutes Le stress est l’un des principaux déclencheurs de la reprise du tabac. Or, fumer était souvent une stratégie pour "gérer" le stress. Lorsqu’on l’arrête, il est crucial de retrouver de nouveaux outils de régulation du système nerveux. Les solutions : Plantes apaisantes : aubépine, passiflore, mélisse, valériane… selon le profil nerveux et l’état émotionnel. Magnésium marin ou glycérophosphate pour réduire l’irritabilité, les tensions, la fatigue nerveuse. Sophrologie : des exercices de respiration, de relâchement musculaire et de visualisation pour retrouver rapidement un état de calme intérieur. Méditation guidée, cohérence cardiaque, ancrage corporel : outils simples à pratiquer au quotidien. L’objectif est que la personne développe ses propres ressources de calme , sans dépendre d’une substance extérieure. Agir sur les automatismes et les déclencheurs Fumer est un comportement ritualisé, souvent inconscient. Il faut donc identifier et transformer ces réflexes conditionnés . Nous travaillons ensemble sur : L’analyse des situations à risque : quels sont les contextes où l’envie est la plus forte ? Que cherche-t-on vraiment à ce moment-là ? La mise en place de rituels de substitution : boisson chaude dans une tasse fétiche, huile essentielle à sentir, objet à manipuler, marche rapide, chewing-gum naturel… La reprogrammation du geste : se libérer du besoin oral ou gestuel grâce à des alternatives concrètes. Ce travail comportemental est fondamental pour créer de nouvelles habitudes positives . Accueillir et transformer l’émotionnel Fumer, c’est parfois contenir. Arrêter de fumer, c’est libérer ce qui a été enfoui . Cela peut faire remonter de vieilles émotions, un vide intérieur, de l’agitation ou de la tristesse. Plutôt que de les fuir, je vous accompagne pour les traverser avec douceur . Quelques outils efficaces : Les fleurs de Bach : un soutien émotionnel ciblé, pour les peurs (Mimulus), les découragements (Gentian), les tensions intérieures (Impatiens)… La sophrologie : pour mettre des mots sur les ressentis, renforcer la confiance, cultiver des images positives du changement. L’écoute bienveillante , sans jugement, pour libérer la parole et renforcer la motivation intérieure. La réflexologie émotionnelle , qui permet de relâcher les tensions accumulées dans le corps, en particulier dans le plexus solaire. Un accompagnement sur-mesure, à votre rythme Il n’existe pas de solution unique pour arrêter de fumer. Chaque personne a son histoire, son rapport au tabac, ses blocages et ses ressources. En naturopathie, nous prenons le temps d’écouter tout cela, pour proposer un programme personnalisé , progressif, et adapté à votre rythme. Les consultations peuvent se faire : En cabinet à Buis-les-Baronnies ou à distance en visio. Avec un suivi sur plusieurs semaines ou mois , en fonction de vos besoins. En complément ou pas d’un suivi médical ou d’un protocole de substitution , si vous le souhaitez. En conclusion Arrêter de fumer, ce n’est pas juste "supprimer une habitude", c’est reprendre contact avec soi-même . C’est redonner à son corps la possibilité de respirer librement, à son mental de s’alléger, à ses émotions de s’exprimer autrement. La naturopathie, en vous accompagnant dans cette transition, vous offre une approche douce, respectueuse et globale . Elle vous permet de vivre ce changement comme une libération, et non comme un sacrifice . Envie d’un accompagnement naturel, bienveillant et efficace pour arrêter de fumer ? Je vous accueille avec écoute et discrétion pour faire le point sur votre situation et construire un programme sur-mesure. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • MICI et stress : comprendre et apaiser l’inflammation chronique de l’intestin grâce à la naturopathie

    Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), qui regroupent la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH) , sont des affections digestives auto-immunes de plus en plus fréquentes, notamment chez les jeunes adultes. En France, environ 300 000 personnes sont concernées, un chiffre en constante augmentation depuis les années 2000. Si les causes exactes restent floues, une chose est désormais certaine : le stress chronique est un facteur d’aggravation majeur de ces maladies. À travers cet article, je vous propose une lecture globale et naturopathique des MICI, avec un éclairage spécifique sur le rôle du stress et des pistes concrètes pour mieux vivre avec ces pathologies au quotidien. Qu’est-ce que les MICI ? Les MICI sont des maladies inflammatoires auto-immunes du système digestif. Elles se manifestent par des poussées inflammatoires alternant avec des phases de rémission , dont l’intensité et la fréquence varient d’une personne à l’autre. La maladie de Crohn Elle peut toucher l’ensemble du tube digestif, de la bouche à l’anus, mais affecte le plus souvent l’iléon (fin de l’intestin grêle) et le côlon. Elle se caractérise par une inflammation profonde qui traverse toutes les couches de la paroi intestinale, avec parfois des fistules, sténoses ou abcès . La rectocolite hémorragique (RCH) Elle touche uniquement le côlon et le rectum . L’inflammation reste superficielle mais peut être très intense, avec saignements , diarrhées fréquentes , douleurs et fatigue importante. Symptômes communs Douleurs abdominales Diarrhée chronique (souvent sanglante dans la RCH) Perte d’appétit et de poids Fatigue extrême Anémie Troubles de l’humeur Le stress : un déclencheur et un amplificateur puissant L’impact du stress chronique sur la santé intestinale est désormais bien établi. Dans le cas des MICI, il ne serait pas à l’origine de la maladie mais jouerait un rôle déclencheur , aggravant ou récurrent lors des poussées. stress et anxiété : facteurs aggravants Pourquoi le stress affecte-t-il autant les intestins ? Le système digestif est directement relié au cerveau via le nerf vague : c’est ce qu’on appelle l’axe cerveau-intestin . En situation de stress, le corps produit davantage de cortisol et d’ adrénaline , hormones qui modifient la digestion, l’immunité, et la perméabilité intestinale. Le stress altère la composition du microbiote intestinal , favorise l’inflammation et diminue les capacités de régénération de la muqueuse. Traitements allopathiques : indispensables mais non sans effets secondaires Les traitements médicaux conventionnels sont essentiels pour contrôler l’inflammation et éviter les complications. Ils doivent être suivis, mais peuvent entraîner des effets secondaires qui altèrent la qualité de vie. L'allopathie, indispensable en période de poussée Traitements courants : Aminosalicylés (5-ASA) : anti-inflammatoires de première intention. Corticoïdes : utilisés lors des poussées, mais non viables à long terme (effets secondaires métaboliques, insomnie, troubles de l’humeur...). Immunosuppresseurs : réduisent l’activité du système immunitaire mais augmentent le risque infectieux. Biothérapies (anti-TNF) : très efficaces mais coûteuses, parfois mal tolérées. Ces traitements permettent de contenir la maladie, mais ne s’attaquent ni à la cause profonde, ni aux déséquilibres du terrain , ni aux facteurs émotionnels comme le stress . Une approche naturopathique globale et complémentaire La naturopathie ne se substitue pas à un traitement médical, mais propose un accompagnement de terrain , pour renforcer l’organisme, apaiser l’intestin, et surtout réduire les facteurs déclenchants comme le stress . 1. Alimentation anti-inflammatoire individualisée L’alimentation est le premier levier pour soulager l’intestin et calmer l’inflammation . L’objectif est de soutenir la flore intestinale et limiter les poussées. Suppression ou réduction des aliments inflammatoires : gluten, lactose, sucres raffinés, aliments ultra-transformés. Favoriser les aliments apaisants : légumes cuits à la vapeur douce, bouillons, compotes maison, huiles riches en oméga-3 (lin, noix, cameline). Aliments probiotiques doux (si tolérés) : kéfir, yaourt de brebis, légumes lactofermentés. Cure de glutamine (ou bourgeon de noyer), zinc, curcuma, ou aloe vera pour aider à réparer la muqueuse. Alimentation anti inflammatoire 2. Gestion du stress : un pilier central Puisque le stress est un déclencheur clé des poussées , il est essentiel d’apprendre à mieux le gérer. La naturopathie propose plusieurs outils efficaces : Sophrologie et respiration : techniques de relâchement profond, visualisation positive, ancrage corporel. Cohérence cardiaque : pour calmer le système nerveux autonome en quelques minutes. Fleurs de Bach : pour travailler sur les émotions récurrentes : peur, impatience, découragement, colère… Adaptogènes naturels (en dehors des poussées) : rhodiole, ashwagandha, basilic sacré… avec précaution. La médiation pour calmer le mental L'accompagnement émotionnel est aussi important que l’alimentation. Il s'agit d’ apaiser le mental pour soulager le ventre . 3. Phytothérapie et micronutrition ciblées Certaines plantes sont connues pour moduler l’inflammation , réparer la muqueuse et renforcer le terrain : Curcuma : anti-inflammatoire naturel (en version liposomale ou associée à la pipérine pour une meilleure absorption). Boswellia : apaisant pour les douleurs digestives et les inflammations. Mauve, plantain, réglisse (en tisane) : plantes adoucissantes du tube digestif. Magnésium , vitamines B , oméga-3 , zinc : en cas de carences fréquentes. Ces remèdes sont choisis avec soin en fonction de la personne, de son énergie vitale et du stade de la maladie. 4. Rééquilibrage du microbiote En cas de dysbiose intestinale (fréquente dans les MICI), il est important de rétablir une flore équilibrée : Par l’alimentation (fibres douces, aliments fermentés). Par des probiotiques spécifiques , à choisir selon le profil et hors période de poussée aiguë . Par un nettoyage en douceur (tisane de thym, charbon végétal, cure de psyllium si constipation associée…). 5. Activité physique douce et adaptée L’exercice modéré est bénéfique pour : Stimuler le transit, Réduire le stress, Améliorer le moral et le sommeil. On privilégie la marche en nature , le yoga , la natation , ou des étirements doux en période de rémission. Ballades et randonnées En conclusion : Mieux vivre avec les MICI grâce à une approche globale Les MICI demandent une prise en charge sérieuse et multidimensionnelle. L’allopathie est indispensable pour gérer l’inflammation aiguë , mais la naturopathie offre un accompagnement de terrain indispensable pour : Réduire les poussées, apaiser le stress, restaurer la vitalité, reprendre le pouvoir sur son quotidien. En particulier, le stress mérite une attention majeure dans la stratégie de soin. Apprendre à mieux le gérer, c’est souvent le tournant vers une meilleure stabilité de la maladie. Vous souffrez de MICI et vous sentez dépassé(e) par les poussées, la fatigue ou les restrictions alimentaires ? Je vous propose un accompagnement personnalisé, en cabinet à Buis-les-Baronnies ou en visio, pour retrouver un meilleur équilibre et soulager votre système digestif naturellement. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Santé mentale des jeunes : et si l'alimentation était la grande oubliée ?

    La santé mentale des jeunes est un sujet de plus en plus préoccupant. Anxiété, troubles de l’humeur, fatigue chronique, perte de motivation, troubles du sommeil, voire idées noires… De nombreux adolescents et jeunes adultes vivent un mal-être profond, souvent difficile à verbaliser. On évoque à juste titre des facteurs psychologiques, sociaux, familiaux, scolaires ou encore liés à l’usage massif des écrans. Mais un aspect fondamental est, à mon sens, trop souvent ignoré : l’impact de l’alimentation et de l’hygiène de vie sur la santé mentale . En tant que naturopathe et praticienne en réflexologie et sophrologie, je rencontre régulièrement des jeunes en difficulté et des parents désemparés. Et je regrette que le lien entre mal-être mental et mauvaise alimentation soit encore trop peu mis en lumière , alors même qu’il est aujourd’hui largement documenté par la science. Dépression chez les jeunes Le rôle de l’alimentation dans la santé mentale : un pilier souvent négligé Loin d’être anodin, ce que nous mangeons influence directement notre cerveau. Il s’agit d’un organe exigeant, gourmand en nutriments, et très sensible aux variations du microbiote intestinal, de l’inflammation, et des carences. Le problème, c’est que beaucoup de jeunes aujourd’hui se nourrissent mal . Non pas par négligence ou par choix, mais souvent parce qu’ils n’ont pas les moyens financiers de manger autrement , ou parce qu’ils sont exposés en permanence à une offre pléthorique et très accessible de junk food : fast-food, snacks ultra-transformés, boissons sucrées, plats industriels pauvres en nutriments essentiels. Le tout dans un contexte de précarité croissante et de manque d’éducation à l’hygiène de vie. Or, ce type d’alimentation est souvent inflammatoire, déminéralisante, et délétère pour la santé du microbiote intestinal . Il ne fournit pas au cerveau les éléments dont il a besoin pour fonctionner correctement : acides gras de qualité, magnésium, vitamines du groupe B, tryptophane, oméga-3, etc. Le résultat ? Une augmentation des troubles anxieux, de l’irritabilité, des troubles de la concentration, de la fatigue mentale, mais aussi de la dépression. Ce que la recherche nous dit Des études récentes ont mis en lumière un lien étroit entre alimentation et santé mentale. Par exemple, une alimentation de type méditerranéen (riche en fruits, légumes, céréales complètes, légumineuses, poisson, huile d’olive…) est associée à un risque réduit de dépression et d’anxiété . À l’inverse, un régime de type occidental, riche en sucres raffinés, en graisses saturées et en aliments ultra-transformés, est associé à une augmentation significative des troubles mentaux chez les adolescents . Le microbiote intestinal joue aussi un rôle clé. Il est aujourd’hui considéré comme un « deuxième cerveau » en raison de sa capacité à produire des neurotransmetteurs comme la sérotonine. Une flore déséquilibrée peut induire une inflammation de bas grade, perturber le sommeil, et favoriser les troubles de l’humeur. Le cerveau, un organe fragile Une prise en charge qui devrait être globale : psychologique et éducative Face à cette réalité, la réponse ne peut pas être uniquement médicale ou psychologique . Oui, les jeunes ont besoin d’un espace pour exprimer leur souffrance, pour comprendre leurs émotions, pour se reconstruire. Mais ils ont aussi besoin d’ outils concrets pour prendre soin d’eux au quotidien . Cela passe par l’éducation à l’hygiène de vie : apprendre à écouter son corps, à se nourrir de façon équilibrée, à dormir suffisamment, à bouger régulièrement, à respirer, à ralentir. Cela peut et doit faire partie intégrante de l’accompagnement proposé aux jeunes, en complément d’une prise en charge psychologique. Et c’est là que les approches naturelles comme la naturopathie peuvent jouer un rôle précieux. Sans jamais se substituer à un suivi médical ou psychiatrique si nécessaire, elles peuvent venir en soutien pour restaurer l’énergie vitale, calmer le système nerveux, et rétablir un terrain plus favorable à l’équilibre mental. Quelques pistes naturopathiques pour soutenir la santé mentale des jeunes Voici quelques axes concrets que je propose régulièrement dans mes accompagnements : 1. Revoir l’alimentation, sans culpabiliser Il ne s’agit pas d’imposer un régime strict ou de diaboliser les aliments-plaisirs, mais de réintroduire des bases simples et accessibles : Privilégier les aliments bruts et peu transformés : fruits, légumes, céréales complètes, œufs, légumineuses, poissons gras, oléagineux. Limiter le sucre raffiné et les excitants (sodas, boissons énergisantes, café…). Encourager une hydratation régulière (eau, tisanes). Intégrer des aliments « alliés du cerveau » : banane, chocolat noir, graines de courge, sardines, avocat, noix… Parfois, il suffit de petits ajustements progressifs pour ressentir un mieux-être : un petit-déjeuner protéiné, un goûter nourrissant, une réduction des produits industriels… Quand les carences sont trop importantes, on pourra supplémenter en vitamines, minéraux, oligo-éléments... Fruits et légumes frais tous les jours ! 2. Prendre soin du microbiote intestinal Un intestin en bonne santé est un facteur de protection majeur. En cas de déséquilibre (ballonnements, constipation, fatigue après les repas…), on pourra : Réduire les produits laitiers et le gluten en excès. Intégrer des fibres douces (légumes cuits, graines de chia, compotes maison). Introduire des aliments fermentés (kéfir, choucroute crue, miso…). Faire appel à une cure de probiotiques adaptée, après bilan individualisé. 3. Soutenir le système nerveux naturellement En naturopathie , on utilise des plantes adaptogènes et apaisantes pour soutenir le jeune en période de stress : Rhodiola, ashwagandha ou basilic sacré pour l’énergie mentale. Passiflore, aubépine, mélisse ou valériane pour apaiser l’anxiété et favoriser le sommeil. Infusions calmantes en fin de journée : camomille, lavande, verveine. Ces plantes sont à utiliser avec précaution, selon l’âge, le terrain et l’état émotionnel du jeune. 4. Soutenir par la sophrologie et la respiration Apprendre à respirer profondément , à se recentrer, à relâcher les tensions : la sophrologie est une méthode douce, très efficace chez les jeunes, même les plus sceptiques. Elle leur donne des outils concrets à utiliser au quotidien : Exercices de respiration pour calmer le mental et l’anxiété. Visualisations positives pour restaurer la confiance. Séances de relâchement musculaire pour mieux dormir. Une pratique régulière, même courte, peut faire une grande différence. 5. Apaiser le corps et le mental avec la réflexologie En réflexologie plantaire, on travaille sur des zones réflexes correspondant aux organes clés (système digestif, surrénales, système nerveux central, etc.). C’est une technique qui plaît beaucoup aux jeunes car elle ne nécessite pas de parler , et procure un apaisement immédiat . Une séance peut suffire à redonner de l’énergie ou à améliorer le sommeil. Un accompagnement régulier permet d’agir en profondeur. La réflexologie, une pratique appréciée des jeunes Une responsabilité collective Ce sujet soulève aussi une question plus large : comment notre société prend-elle soin de ses jeunes ? Tant que la junk food sera moins chère qu’un panier de légumes, tant que les campagnes de prévention ne parleront que de drogues et pas de nutrition, tant que l’éducation nationale n’intègrera pas réellement l’apprentissage de l’hygiène de vie dès le plus jeune âge, nous passerons à côté de quelque chose d’essentiel. Les jeunes méritent mieux que des anxiolytiques ou des antidépresseurs systématiques. Ils méritent une vraie écoute, un accompagnement bienveillant, des outils concrets et une alimentation qui les nourrit vraiment, physiquement et mentalement. En conclusion La santé mentale des jeunes est un défi majeur de notre époque. Il est temps d’ adopter une vision plus globale , plus préventive, plus éducative. L’alimentation, le mode de vie, la gestion du stress, le lien au corps : tout cela compte. En tant que naturopathe, je milite pour une approche complémentaire, respectueuse, et profondément humaine. Car derrière chaque symptôme, il y a un être en quête d’équilibre, de sens, et d’ancrage. Et parfois, ce chemin commence… dans l’assiette. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • 3 mois pour transformer votre mental et votre santé : Découvrez le programme complet

    Vaincre le stress chronique et retrouver un équilibre durable demande un engagement progressif et une méthode structurée. Le programme de 3 mois combine des techniques naturelles pour réguler votre système nerveux, réduire l’anxiété et stabiliser vos émotions. 1. Pourquoi un programme sur 3 mois ? Changer ses habitudes et réguler durablement le stress n’est pas instantané. Un programme sur 3 mois offre : Un suivi progressif  pour ancrer de nouvelles routines, Une approche globale  en prenant soin du corps, de l’esprit et des émotions, Des résultats durables  grâce à la régularité et à un accompagnement personnalisé. Chaque mois apporte son lot d’améliorations, permettant de mesurer des progrès tangibles. La respiration profonde vous ressource 2. Mois 1 : Identifier, comprendre et apaiser le stress Le premier mois est dédié à l’analyse de votre situation et à la mise en place d’actions concrètes : Bilan complet physique et émotionnel  : Identification des sources de stress et des symptômes. Techniques de respiration  : Pratique de la cohérence cardiaque pour apaiser le système nerveux. Conseils en nutrition anti-stress  : Intégration d’aliments riches en magnésium et oméga-3 pour nourrir le corps et l’esprit. Supplémenter pour combler les carences : L' alimentation ne suffit pas toujours. Vitamines, minéraux, probiotiques et oligo éléments peuvent être pris pour booster les résultats. Introduction aux plantes adaptogènes  : Utilisation des plantes adaptogènes (Rhodiole, Shisandra, Ashwagandha, Eleuthérocoque... à chacun(e) la sienne. Objectif du mois 1  : Diminuer progressivement les symptômes physiques (palpitations, tensions, troubles du sommeil). 3. Mois 2 : Stabiliser les émotions et renforcer le mental Le deuxième mois permet d’aller plus loin en travaillant sur vos émotions et votre résilience mentale : Sophrologie et EFT  : Séances hebdomadaires pour stabiliser les émotions, développer la confiance en soi et calmer le mental. Outils de méditation et de pleine conscience  : Apprentissage d’exercices simples à intégrer au quotidien pour rester ancré. Utilisation des Fleurs de Bach  : Préparation de remèdes personnalisés pour gérer les émotions comme la peur, l’irritabilité ou le manque de clarté. Optimisation du sommeil  : Pratiques de relaxation profonde et utilisation ciblée des huiles essentielles comme la camomille. Objectif du mois 2  : Stabiliser vos émotions et observer une nette réduction du stress mental. 4. Mois 3 : Ancrer les nouvelles habitudes et préparer l’avenir Le dernier mois vise à renforcer vos acquis et à ancrer durablement de nouvelles habitudes de vie : Routine personnalisée  : Établissement d’une routine matinale et éventuellement vespérale pour maintenir l’équilibre. Pratiques physiques douces  : Intégration de yoga, marche ou étirements pour favoriser la relaxation musculaire. Autonomie avec les outils anti-stress  : Maîtrise des techniques de respiration, d’EFT et d’autres méthodes apprises. Suivi final  : Un bilan pour mesurer vos progrès, ajuster vos pratiques et établir des objectifs d’avenir. Objectif du mois 3  : Devenir autonome dans la gestion du stress et continuer à appliquer les outils au quotidien. 5. Les avantages d’un accompagnement sur 3 mois Le programme complet sur 3 mois vous permet de : Transformer durablement vos habitudes  sans brusquer votre rythme de vie. Bénéficier d’un accompagnement régulier  pour maintenir votre motivation. Observer des résultats concrets  sur votre bien-être mental, émotionnel et physique. Devenir acteur de votre santé  en comprenant les mécanismes du stress et les solutions naturelles adaptées. Conclusion Un programme de 3 mois est la clé pour transformer progressivement votre mental et votre santé. Grâce à une combinaison d’outils naturels, de pratiques douces comme la sophrologie, l’EFT et la nutrition adaptée, vous pouvez reprendre le contrôle sur votre stress et retrouver un équilibre durable. Chaque étape compte, et l’accompagnement personnalisé vous assure un suivi motivant pour atteindre vos objectifs de bien-être. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Syndrome des ovaires polykystiques : Comprendre et soulager le SOPK avec la naturopathie

    Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est l’un des troubles hormonaux les plus fréquents chez les femmes en âge de procréer. Touchant une femme sur dix selon l' INSERM , ce syndrome est souvent méconnu ou mal diagnostiqué, bien qu’il ait un impact significatif sur la santé et la qualité de vie. Ses symptômes incluent des troubles menstruels, des difficultés à concevoir, une prise de poids, une pilosité excessive, et bien plus encore. Cet article propose d’explorer les causes, les symptômes et les conséquences du SOPK, tout en offrant des pistes de solutions naturelles et holistiques basées sur la naturopathie. En adoptant une approche globale, la naturopathie vise à rééquilibrer le corps et à améliorer le bien-être des femmes souffrant de ce trouble. SOPK, Syndrome des ovaires polykystiques Comprendre et soulager le SOPK : Un déséquilibre hormonal complexe Le syndrome des ovaires polykystiques est un déséquilibre endocrinien qui affecte le fonctionnement des ovaires. Normalement, les ovaires produisent des hormones, dont les œstrogènes et la progestérone, qui régulent le cycle menstruel. Chez les femmes atteintes du SOPK, cette production hormonale est perturbée, entraînant un excès d’androgènes (hormones masculines) et des cycles menstruels irréguliers. Les causes du SOPK Les causes précises du SOPK ne sont pas encore entièrement comprises, mais plusieurs facteurs sont souvent impliqués : Facteurs génétiques  : Les femmes dont les mères ou sœurs sont atteintes du SOPK ont plus de risques de développer ce syndrome. Il est probable qu’il existe un lien génétique qui prédispose certaines femmes à ce déséquilibre hormonal. Résistance à l’insuline  : Un grand nombre de femmes atteintes de SOPK souffrent de résistance à l’insuline , ce qui signifie que leur corps a du mal à utiliser efficacement l’insuline, une hormone qui régule la glycémie. Cela peut entraîner une production excessive d’insuline, laquelle stimule à son tour la production d’androgènes par les ovaires, perturbant ainsi l’ovulation. Inflammation chronique  : Certaines recherches suggèrent que les femmes atteintes de SOPK présentent une inflammation de bas grade , qui pourrait également stimuler la production d’androgènes et contribuer à l’apparition de ce syndrome. L’inflammation de bas grade est une réponse immunitaire légère mais persistante de l’organisme pouvant engendrer des répercussions importantes sur la santé à long terme Déséquilibre hormonal  : Une production excessive d’androgènes (hormones masculines telles que la testostérone) et un déficit en progestérone sont caractéristiques du SOPK. Ce déséquilibre hormonal est responsable de la plupart des symptômes associés au syndrome. Le SOPK impacte toutes les sphères de la vie d'une femme Les symptômes du SOPK Les symptômes du SOPK varient d’une femme à l’autre, mais les plus courants incluent : Cycles menstruels irréguliers  ou absents : Les femmes atteintes de SOPK peuvent avoir des cycles très espacés, ou même ne pas ovuler du tout, ce qui entraîne des règles irrégulières ou inexistantes. Infertilité  : L’absence d’ovulation régulière peut rendre la conception plus difficile. Le SOPK es d'ailleurs la première cause d'infertilité . Excès de pilosité  (hirsutisme) : En raison de l’augmentation des androgènes, certaines femmes peuvent développer une pilosité excessive sur le visage, le torse, ou d’autres parties du corps. Acné et peau grasse  : L’excès d’hormones masculines peut également favoriser l’apparition d’acné, particulièrement sévère. Prise de poids et difficultés à perdre du poids  : La résistance à l’insuline et le déséquilibre hormonal peuvent favoriser une prise de poids, surtout au niveau abdominal. Perte de cheveux  : Certaines femmes peuvent également souffrir de calvitie de type masculin, avec une perte de cheveux sur le sommet du crâne. Fatigue et troubles du sommeil  : Les fluctuations hormonales peuvent entraîner une sensation de fatigue chronique et des troubles du sommeil. Troubles de l’humeur  : Anxiété, dépression ou sautes d’humeur sont fréquemment rapportés par les femmes souffrant de SOPK. Les conséquences du SOPK sur la santé Outre les symptômes immédiats, le SOPK peut avoir des conséquences importantes sur la santé globale si le déséquilibre hormonal n’est pas pris en charge. Les complications à long terme incluent : Diabète de type 2  : En raison de la résistance à l’insuline, les femmes atteintes de SOPK sont à risque accru de développer un diabète de type 2. Syndrome métabolique  : Le SOPK est souvent associé à un ensemble de troubles métaboliques , comme l’obésité, l’ hypertension , un taux élevé de cholestérol, augmentant le risque de maladies cardiovasculaires. Risque accru de cancer de l’endomètre  : Les cycles menstruels irréguliers, et en particulier l’absence de menstruation (aménorrhée), peuvent entraîner une accumulation de la muqueuse utérine, augmentant ainsi le risque de cancer de l’endomètre . Troubles de la fertilité  : L’absence d’ovulation régulière rend la conception difficile, et de nombreuses femmes atteintes de SOPK doivent recourir à des traitements pour booster la fertilité. L'espoir de la grossesse Soulager le SOPK et limiter les conséquences avec à la naturopathie La naturopathie propose une approche holistique pour traiter le SOPK, en cherchant à rééquilibrer le corps par des moyens naturels. Plutôt que de masquer les symptômes, cette approche vise à traiter les causes sous-jacentes, telles que la résistance à l’insuline, l’inflammation et les déséquilibres hormonaux, tout en améliorant la qualité de vie des femmes affectées. 1. L’alimentation : un levier essentiel L’alimentation est un pilier fondamental de la gestion du SOPK. L’objectif est de stabiliser la glycémie, de réduire l’inflammation et de favoriser un équilibre hormonal sain. Voici quelques recommandations : Aliments à index glycémique bas  : Adopter une alimentation à faible index glycémique aide à stabiliser la glycémie et à réduire la résistance à l’insuline. Privilégiez les céréales complètes, les légumineuses, les légumes à feuilles vertes, et les protéines maigres (comme le poulet ou le poisson gras riche en oméga-3). Augmenter les fibres  : Les fibres aident à réguler les niveaux d’insuline et d’œstrogènes. Consommez des légumes, des fruits et des grains entiers. Favoriser les bonnes graisses  : Les oméga-3 présents dans les poissons gras, les noix et les graines de lin sont essentiels pour réduire l’inflammation et soutenir un bon équilibre hormonal. Réduire les sucres raffinés  : Évitez les sucres transformés, les pâtisseries industrielles et les aliments ultra-transformés, qui augmentent la résistance à l’insuline. 2. L’activité physique : bouger pour mieux réguler les hormones L’exercice régulier est bénéfique pour les femmes atteintes de SOPK, car il aide à améliorer la sensibilité à l’insuline, à équilibrer les hormones et à réduire l’inflammation. Les activités modérées comme la marche, la natation, le yoga ou le Pilates sont particulièrement recommandées. Il est important de choisir une activité plaisante et adaptée à son niveau pour maintenir la régularité. 3. Phytothérapie : les plantes qui aident à équilibrer les hormones Certaines plantes sont particulièrement efficaces pour aider à réguler les hormones, apaiser l’inflammation et soutenir la fonction ovarienne. Attention : les plantes ne doivent pas être "consommées" à la légère ! Il est impératif de se faire accompagner par votre naturopathe ou un professionnel de santé qui trouvera La phytothérapie : un outil essentiel 1. Gattilier (Vitex agnus-castus) Le gattilier est une plante fréquemment utilisée pour équilibrer le cycle menstruel en régulant la production de progestérone et en réduisant les niveaux d’hormones lutéinisantes (LH). Il est particulièrement utile en cas d’ aménorrhée (absence de règles) ou de cycles irréguliers , symptômes courants chez les femmes atteintes de SOPK. Cette plante peut également atténuer les symptômes de l’hyperandrogénie, comme l'acné ou la pilosité excessive. 2. Cannelle (Cinnamomum verum) La cannelle a montré des effets bénéfiques dans la gestion de la résistance à l’insuline , un problème clé chez de nombreuses femmes avec un SOPK. Elle aide à stabiliser la glycémie et à améliorer la sensibilité à l’insuline, ce qui peut également aider à réguler le cycle menstruel. Des études suggèrent que la cannelle pourrait être efficace pour réguler les cycles chez les femmes qui ne menstruent pas régulièrement. 3. Actée à grappes noires (Cimicifuga racemosa) L'actée à grappes noires est couramment utilisée pour soulager les troubles hormonaux féminins. Elle agit en imitant les œstrogènes  et peut aider à équilibrer les niveaux d’hormones, réduisant ainsi certains symptômes du SOPK comme les bouffées de chaleur et l’inconfort menstruel. De plus, elle peut soutenir la régulation du cycle menstruel. 4. Fenugrec (Trigonella foenum-graecum) Le fenugrec est une plante polyvalente connue pour réduire les niveaux d'androgènes  et améliorer la sensibilité à l’insuline, deux aspects cruciaux du SOPK. Il peut également favoriser la perte de poids, un autre facteur important dans la gestion du syndrome. Le fenugrec aide à réduire les symptômes d’hyperandrogénie, notamment l’acné et la pilosité. 5. Tribulus terrestris Le tribulus est utilisé pour améliorer la fertilité  en stimulant l’ovulation. Cette plante est particulièrement recommandée pour les femmes atteintes de SOPK qui souffrent d’anovulation (absence d'ovulation), ce qui est un problème fréquent dans le cadre de ce syndrome. Le tribulus aide aussi à réguler les cycles menstruels et à équilibrer les hormones féminines. 6. Racine de réglisse (Glycyrrhiza glabra) La racine de réglisse possède des propriétés anti-androgéniques, ce qui en fait une plante utile pour les femmes atteintes de SOPK qui souffrent de symptômes comme l'hirsutisme (pilosité excessive) et l’acné. Elle agit également comme un anti-inflammatoire naturel et peut améliorer la sensibilité à l’insuline, contribuant ainsi à une meilleure gestion des déséquilibres hormonaux et métaboliques. 7. Saw Palmetto (Serenoa repens) Le saw palmetto est bien connu pour ses effets anti-androgéniques. Il bloque la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), une hormone souvent liée à l'hirsutisme et à la perte de cheveux (alopécie) chez les femmes atteintes de SOPK. En inhibant cette conversion, il aide à réduire la pilosité excessive et la perte de cheveux associées au SOPK. 8. Maca (Lepidium meyenii) Le maca est une plante adaptogène qui agit sur l’ équilibre hormonal  en régulant l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien. Le maca est souvent utilisé pour stimuler la fertilité, réguler les cycles menstruels, et améliorer l’énergie et la libido. Il peut également aider à réduire le stress et la fatigue, deux facteurs qui peuvent aggraver les symptômes du SOPK. 9. Chardon-Marie (Silybum marianum) Le chardon-marie est une plante principalement connue pour soutenir la santé du foie , mais elle peut être bénéfique pour les femmes atteintes de SOPK car le foie joue un rôle crucial dans la détoxification des hormones  en excès, notamment les androgènes. En soutenant une bonne fonction hépatique, le chardon-marie aide à équilibrer les hormones et à améliorer la digestion, souvent perturbée chez les femmes souffrant de ce syndrome. 10. Curcuma (Curcuma longa) Le curcuma est un puissant anti-inflammatoire naturel. Comme l’inflammation de bas grade est souvent associée au SOPK, le curcuma peut aider à réduire l’inflammation  systémique et à améliorer la sensibilité à l’insuline. Il peut également soutenir la détoxification du foie et améliorer la digestion. 4. Compléments alimentaires : un soutien précieux Les compléments alimentaires peuvent aider à combler les carences nutritionnelles souvent observées chez les femmes atteintes de SOPK et à favoriser l’équilibre hormonal : Myo-inositol  : Ce complément est souvent recommandé pour améliorer la sensibilité à l’insuline et favoriser l’ovulation chez les femmes souffrant de SOPK. Magnésium  : Il aide à réduire l’inflammation, à améliorer la sensibilité à l’insuline et à calmer les nerfs. Zinc  : Cet oligo-élément est crucial pour la régulation hormonale et aide à réduire les symptômes liés à l’excès d’androgènes, comme l’acné ou l’hirsutisme. compléments alimentaires 5. Aromathérapie et gestion du stress La gestion du stress est cruciale dans le SOPK, car le stress chronique peut aggraver le déséquilibre hormonal et la résistance à l’insuline. L’aromathérapie, en association avec la sophrologie ou la méditation, peut être d’une grande aide pour calmer le système nerveux. L’huile essentielle de lavande, de petit grain bigarade par exemlples  : Connues pour leurs propriétés apaisantes, elles aident à réduire l’anxiété et favorise le sommeil. L’huile essentielle de sauge sclarée  : Elle est souvent recommandée pour équilibrer les hormones féminines et calmer les tensions liées au syndrome prémenstruel. Conclusion Le syndrome des ovaires polykystiques peut être un défi de taille pour de nombreuses femmes, mais avec une prise en charge adaptée et personnalisée, il est possible de soulager ses symptômes, d’améliorer la qualité de vie et surtout de réduire les risques liés à ce syndrome avec une prise en charge précoce . La naturopathie, avec son approche holistique et naturelle, offre des solutions efficaces pour rééquilibrer le corps, apaiser les troubles hormonaux et soutenir un mode de vie plus sain et harmonieux. Si vous souffrez de SOPK, consultez un praticien naturopathe pour élaborer un plan personnalisé et adapté à vos besoins. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Sophrologie et naturopathie : des outils complémentaires pour gérer le stress au féminin

    Le stress est une réponse naturelle face aux défis de la vie, mais lorsqu’il devient chronique, il peut perturber de nombreux aspects de la santé féminine : troubles hormonaux, insomnies, fatigue, ou encore troubles émotionnels. Les femmes, en raison des fluctuations hormonales tout au long de leur vie ( cycle menstruel , grossesse, ménopause), sont particulièrement sensibles aux effets du stress. La sophrologie et la naturopathie , deux approches complémentaires, offrent des solutions douces et efficaces pour retrouver sérénité et équilibre. Cet article explore comment ces disciplines peuvent accompagner les femmes dans la gestion du stress et la régulation des émotions. Respiration, visualisation, détente profonde Le stress au féminin : des spécificités uniques 1. Les fluctuations hormonales amplifient les réactions au stress Les hormones comme les œstrogènes, la progestérone et le cortisol influencent directement la manière dont le corps réagit au stress. Par exemple : En période de SPM : Le déséquilibre hormonal peut intensifier l’irritabilité, l’anxiété, et les sautes d’humeur. Pendant la ménopause : La chute des œstrogènes exacerbe les symptômes de stress et d’insomnie. 2. Le poids des responsabilités multiples De nombreuses femmes jonglent entre vie professionnelle, responsabilités familiales, et besoins personnels, ce qui peut entraîner un surmenage mental et physique. 3. Les impacts physiques et émotionnels du stress Le stress chronique peut se manifester par : Une fatigue constante. Des troubles digestifs. Des tensions musculaires (nuque, épaules). Des troubles du sommeil ou des insomnies. La sophrologie : un outil puissant pour apaiser l’esprit 1. Qu’est-ce que la sophrologie ? La sophrologie est une méthode douce qui combine des techniques de respiration, de relaxation dynamique, et de visualisation positive pour équilibrer le corps et l’esprit. 2. Comment la sophrologie aide à gérer le stress ? Respiration abdominale : Réduit instantanément les tensions en activant le système nerveux parasympathique. Relaxation dynamique : Libère les tensions physiques accumulées et améliore la conscience corporelle. Visualisation positive : Permet de se recentrer sur des pensées apaisantes et d’éloigner les ruminations négatives. 3. Les bienfaits spécifiques pour les femmes Apaiser les émotions intenses pendant le SPM ou la ménopause . Favoriser un sommeil réparateur en calmant l’esprit avant le coucher. Renforcer la confiance en soi dans les périodes de transition (grossesse, post-partum, ménopause). Confiance et sérénité La naturopathie : une approche globale pour soutenir le corps 1. L’importance d’une alimentation anti-stress La naturopathie place l’alimentation au cœur de la gestion du stress : Magnésium : Présent dans les amandes, le chocolat noir, et les légumes verts, il soutient le système nerveux . Oméga-3 : Les poissons gras, les graines de chia, et les noix aident à réduire l’inflammation et favorisent une meilleure gestion des émotions . Éviter les excitants : La caféine et les sucres rapides augmentent les pics de cortisol et exacerbent les fluctuations émotionnelles. 2. Les plantes adaptogènes pour mieux gérer le stress Certaines plantes peuvent aider à réguler la réponse au stress : Ashwagandha : Réduit la production excessive de cortisol et améliore la résilience face au stress. Rhodiola : Soutient la concentration mentale et réduit la fatigue liée au stress. Passiflore et mélisse : Calment les angoisses et favorisent un sommeil réparateur. 3. La réflexologie plantaire pour libérer les tensions La réflexologie stimule les zones réflexes liées au système nerveux et aux glandes endocrines pour : Réduire les tensions accumulées dans le corps. Apaiser les troubles digestifs souvent aggravés par le stress. Améliorer la circulation énergétique globale. Exemple de programme combiné pour gérer le stress au féminin Matin : Commencez par une séance de respiration abdominale (5 minutes). Prenez un petit-déjeuner équilibré : un porridge aux graines de chia, fruits rouges, et lait végétal pour un apport en magnésium et antioxydants. Journée : Planifiez une pause sophrologie pour pratiquer la visualisation positive (10 minutes). Favorisez un déjeuner riche en légumes verts et en protéines maigres pour stabiliser l’énergie. Soir : Détendez-vous avec une tisane apaisante (mélisse, camomille) avant le dîner. Faites une courte séance de sophrologie ou un bain chaud avec des huiles essentielles relaxantes (lavande, géranium). Le sommeil : indicateur de votre niveau de stress Les erreurs à éviter Négliger ses besoins personnels : Prenez le temps de vous écouter et d’intégrer des moments de pause dans votre quotidien. Laisser le stress s’accumuler : Apprenez à reconnaître les signaux d’alerte et à agir dès que possible. Sous estimer l'importance de l’ alimentation : Une alimentation déséquilibrée peut aggraver le stress et les troubles hormonaux. Témoignages Céline, 37 ans : « En combinant la sophrologie et les conseils de naturopathie, j’ai appris à mieux gérer mes émotions, surtout pendant la période prémenstruelle. Je dors mieux et je me sens plus calme. » Marion, 45 ans : « La sophrologie m’a aidée à traverser la ménopause avec sérénité. Associée à une alimentation adaptée et des plantes comme la mélisse, je ressens une réelle différence au niveau physique et mental. » Conclusion Le stress, souvent amplifié par les fluctuations hormonales, peut être géré efficacement grâce à des approches naturelles comme la sophrologie et la naturopathie. En travaillant à la fois sur l’esprit et le corps, ces deux disciplines permettent aux femmes de retrouver un équilibre durable et de vivre chaque étape de leur vie avec sérénité. Envie d’un accompagnement personnalisé pour gérer le stress et les émotions ? Découvrez mes programmes combinant sophrologie et naturopathie sur www.annesophiedolhem.fr . Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • La prise de poids à la ménopause : comprendre et limiter ce phénomène naturel

    La ménopause est une étape naturelle dans la vie d'une femme qui marque la fin de ses cycles menstruels. Elle survient généralement entre 45 et 55 ans et s'accompagne de nombreux changements hormonaux. L’un des symptômes les plus fréquents et qui nous préoccupe souvent est la prise de poids . Beaucoup de femmes remarquent un gain pondéral, notamment au niveau de l'abdomen, même sans changer leurs habitudes alimentaires ou leur niveau d'activité physique. Cet article vise à expliquer les causes de cette prise de poids, mais aussi à proposer des solutions naturelles pour limiter ce phénomène et retrouver un équilibre physique et émotionnel. Pourquoi la prise de poids à la ménopause ? femme ronde 5 facteurs sont responsables de l’apparition de ces kilos dont on se passerait bien ! 1. Les changements hormonaux La principale raison de la prise de poids pendant la ménopause est liée aux variations hormonales, notamment la baisse des œstrogènes. Ces hormones jouent un rôle clé dans la régulation du métabolisme, c'est-à-dire la manière dont le corps utilise et stocke les graisses. Avec la diminution des œstrogènes, le corps a tendance à stocker plus de graisse, en particulier autour de la taille, pour produire des oestrones, principales formes oestrogènes de la femme après la ménopause. En parallèle, la baisse de progestérone contribue également à des fluctuations de poids dues à une rétention d'eau accrue. 2. Une diminution du métabolisme Avec l’âge, le métabolisme ralentit naturellement. Le corps brûle moins de calories au repos, ce qui signifie que pour maintenir son poids, une femme ménopausée doit consommer moins de calories ou augmenter son activité physique. Ce ralentissement du métabolisme est souvent couplé à une perte de masse musculaire, un phénomène appelé sarcopénie, qui contribue également à un gain de graisse corporelle. 3. Un changement de répartition des graisses Avant la ménopause, les femmes ont tendance à stocker les graisses au niveau des hanches et des cuisses, ce qui est souvent qualifié de "répartition gynoïde". Cependant, après la ménopause, la répartition des graisses se modifie et devient plus "androïde", c’est-à-dire que les graisses se concentrent davantage autour de l’abdomen. Ce changement est en grande partie dû à la chute des œstrogènes et à l'augmentation de l'hormone masculine testostérone. 4. Le stress et la prise de poids La ménopause s'accompagne souvent de stress , en raison des nombreux changements corporels et émotionnels qu'elle entraîne. Ce stress est rarement conscientisé. Pourtant, le stress chronique peut mener à une augmentation du cortisol, une hormone qui favorise la prise de poids, en particulier autour de la taille. De plus, le stress peut entraîner des comportements alimentaires moins sains, tels que le grignotage ou la consommation excessive d’aliments riches en sucre et en graisses. 5. Une qualité de sommeil perturbée Les bouffées de chaleur nocturnes et les insomnies, symptômes fréquents de la ménopause, peuvent nuire à la qualité du sommeil. Or, un sommeil insuffisant est associé à une prise de poids. Le manque de repos altère les hormones de la faim, comme la leptine et la ghréline, augmentant l’appétit et rendant plus difficile le contrôle des portions alimentaires. ---------------------------- 5 facteurs responsables de la prise de poids, c’est beaucoup, mais ne nous démoralisons pas ! Il y a des solutions naturelles pour limiter ce phénomène ou même pour perdre les kilos déjà pris. Mais attention, il n’est pas question de se miner le moral et de vivre dans la privation pour essayer de retrouver la ligne de nos 30 ans. La prise de poids « normale », ou plutôt moyenne à la ménopause est de 5 kg. Sachons donc accueillir nos formes généreuses de femmes épanouie de 50 ans ! Au delà de 5 kg, il faut agir. Comment limiter la prise de poids à la ménopause ? 1. Adopter une alimentation adaptée assiette équilibrée Augmenter l’apport en protéines La sarcopénie (perte de masse musculaire) peut être contrée par un apport en protéines adéquat. Les protéines aident à maintenir la masse musculaire maigre, augmentant ainsi le métabolisme de base. Des sources de protéines de qualité comme le poisson, la volaille, les œufs, les légumineuses et les noix sont à privilégier. Réduire les sucres raffinés Les glucides simples et les sucres raffinés contribuent à des pics d’insuline, favorisant le stockage des graisses. En remplaçant ces aliments par des glucides complexes (céréales complètes, légumes) et des fibres, vous favorisez une digestion plus lente, ce qui aide à réguler la glycémie et à éviter les fringales. Intégrer des aliments riches en phytoestrogènes Les phytoestrogènes, présents dans les aliments comme les graines de lin, le soja ou les légumineuses, peuvent aider à compenser la baisse d’œstrogènes et à réguler le poids. Bien qu'ils ne remplacent pas les hormones naturelles, ils imitent certains de leurs effets et peuvent contribuer à un meilleur équilibre hormonal. On évitera en cas d’hypo ou hyperthyroïdie. Favoriser les graisses saines Les graisses insaturées, telles que celles présentes dans l’huile d’olive, l’avocat ou les poissons gras (saumon, maquereau, hareng), sont bénéfiques pour le cœur et peuvent aider à réduire l'inflammation, un facteur souvent lié à la prise de poids. 2. Pratiquer une activité physique régulière Activité physique à la ménopause Il est essentiel de rester actif pendant et après la ménopause pour stimuler le métabolisme et préserver la masse musculaire. L’entraînement en résistance L'un des moyens les plus efficaces pour lutter contre la sarcopénie est l'entraînement en résistance (musculation, exercices au poids du corps). Ce type d’exercice favorise la prise de masse musculaire, ce qui augmente le métabolisme de base et aide à brûler davantage de calories, même au repos. Les activités cardiovasculaires Des exercices d'endurance tels que la marche rapide, la natation, le vélo ou la course à pied sont essentiels pour brûler des calories, améliorer la santé cardiaque et gérer son poids. Les torsions Toujours en protégeant son dos, et de préférence, pratiquée de façon encadrée, les torsions permettent de faciliter le péristaltisme intestinal, le transit, et de retrouver un ventre plus plat. Le yoga, le Pilates Ces pratiques douces permettent non seulement d’améliorer la souplesse et l’équilibre, mais aussi de gérer le stress et d’apaiser l’esprit. Une meilleure gestion du stress est souvent synonyme de meilleures habitudes alimentaires et de contrôle du poids. 3. Gérer le stress et améliorer la qualité du sommeil Le stress chronique et un mauvais sommeil peuvent compliquer la gestion du poids. Heureusement, certaines pratiques naturelles peuvent vous aider à mieux gérer ces aspects. La sophrologie En tant que technique de relaxation et de gestion du stress , la sophrologie est particulièrement adaptée aux femmes en période de ménopause . Elle aide à apaiser les tensions, à réduire le stress et à favoriser un meilleur sommeil. Grâce à des exercices de respiration, de visualisation positive et de relaxation, la sophrologie permet de retrouver une meilleure harmonie intérieure, bénéfique pour le corps et l’esprit. La méditation, la relaxation et la cohérence cardiaque Prendre quelques minutes chaque jour pour méditer ou simplement se détendre peut aider à réguler les niveaux de cortisol et à améliorer la qualité du sommeil. Cela permet aussi de mieux écouter son corps et d’adopter une approche plus consciente vis-à-vis de l’alimentation. La cohérence cardiaque, pratiquée pendant 5 minutes, 3 fois par jour, a fait ses preuve en tant que régulateur du système nerveux. Expérimentez là avant les repas et vous mangerez en conscience, moins vite et vous ressentirez plus vite la satiété. La méditation contre le stress Améliorer l’hygiène de sommeil Établir une routine de sommeil régulière, éviter les écrans avant le coucher et créer un environnement propice au repos peuvent faire une grande différence. Un sommeil réparateur favorise un meilleur équilibre hormonal et aide à contrôler l'appétit. 4. Recourir à la naturopathie pour un accompagnement personnalisé La naturopathie offre des solutions naturelles pour accompagner la ménopause et limiter la prise de poids. En tant que naturopathe, je travaille avec chaque femme de manière individuelle, en tenant compte des besoins spécifiques de chacune. La phytothérapie et les compléments alimentaires sont des outils très efficaces pour retrouver un équilibre physique, émotionnel et limiter la prise de poids, voir perdre les kilos superflux. Un programme personnalisé peut inclure des conseils alimentaires, des séances de sophrologie pour réduire le stress, ainsi que des suggestions de compléments adaptés pour stimuler le métabolisme. Cet accompagnement global permet de retrouver l’équilibre et de mieux vivre cette transition. Deux à trois consultations peuvent suffirent, mais je propose également un programme de 12 séances sur 3 mois pour vous accompagner et vous « coacher » chaque semaine. Conclusion La prise de poids à la ménopause est un phénomène naturel, mais il est tout à fait possible de le limiter en adoptant une approche proactive. Une alimentation adaptée, une activité physique régulière et une gestion du stress sont des clés essentielles pour maintenir son poids et son bien-être durant cette période. N'hésitez pas à solliciter l’aide d’un professionnel de la santé pour un accompagnement personnalisé et adapté à vos besoins. Vous méritez de traverser cette phase de vie avec sérénité et vitalité. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Les aliments anti-stress : vos alliés pour rester efficiente en entreprise et plus zen à la maison !

    Ah, le stress ! Cet état indésirable qui s'invite souvent dans nos vies trépidantes. Mais saviez-vous que votre assiette peut être votre première alliée pour le combattre ? En tant que naturopathe  spécialisée dans l' accompagnement des femmes de 40 ans et plus , je vous partage aujourd'hui des secrets nutritionnels pour rester zen et performante, même face aux défis du monde professionnel. La pause déjeuner anti-stress Comprendre le lien entre alimentation et stress La façon dont nous alimentons notre corps a un impact direct sur notre capacité à gérer le stress. Une alimentation riche en nutriments, équilibrée et diversifiée peut aider à stabiliser notre humeur et à renforcer notre résilience face au stress, tandis que les aliments transformés et riches peuvent exacerber notre stress. Les aliments qui exacerbent le stress La caféine : Bien que populaire pour son coup de pouce énergétique, la caféine empêche l'élimination du cortisol, l'hormone du stress. Une consommation excessive peut mener à l'anxiété, des troubles du sommeil, et même des palpitations cardiaques, Les sucres et glucides raffinés : Les pâtisseries, les boissons sucrées, le pain blanc, les pizzas, peuvent provoquer des pics de sucre dans le sang. Ces fluctuations rapides peuvent non seulement causer de l'irritabilité, mais aussi des baisses d'énergie qui augmentent la sensation de stress, L'alcool : Bien qu'il puisse sembler relaxant à court terme, l'alcool peut perturber le sommeil et aggraver l'anxiété à long terme, contribuant ainsi au stress, Les aliments transformés et fast-food : Riches en graisses trans, sodium et conservateurs, ces aliments affectent l'humeur et l'énergie, conduisant à une augmentation du stress. Les aliments qui aident à gérer le stress Les aliments riches magnésium : les céréales complètes par exemple, Les aliments riches en Oméga-3 : Les petits poisons gras des mers froides, les huiles de colza, de lin, de cameline... et les noix sont riches en acides gras oméga-3, connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et leur capacité à réduire les niveaux de cortisol. Les Omega-3 sont aussi un constituant des gaines de myéline qui protège nos neurones, Les fruits et légumes : les fruits comme les baies et les légumes comme les épinards sont riches en antioxydants et phytonutriments, aidant à réduire l'inflammation et à améliorer la réponse au stress, Les vitamines B : Les aliments comme les grains entiers, les avocats, et les légumes à feuilles vertes sont riches en vitamines B, essentielles pour la santé nerveuse et peuvent aider à réguler le stress, Le thé, surtout le thé vert, contient de la théanine, un acide aminé qui favorise la relaxation et aide à réduire le stress. Le rôle du cortisol Le cortisol, souvent surnommé "l'hormone du stress", est sécrété par les glandes surrénales en réponse au stress. Il a des fonctions importantes telles que la régulation du métabolisme, la réduction des inflammations, et l'aide à la réaction du corps face à une situation stressante. Cependant, des niveaux élevés de cortisol sur une longue période peuvent avoir des effets négatifs, tels que l'augmentation du poids, le diabète, l' hypertension artérielle, et une diminution de l'efficacité du système immunitaire. L'alimentation doudou L'impact de l'alimentation sur le cortisol Certains aliments peuvent influencer la production de cortisol. Par exemple, les aliments riches en sucre et en graisses trans peuvent augmenter les niveaux de cortisol, tandis que ceux riches en oméga-3 et en antioxydants peuvent aider à le réduire. Le cycle stress-alimentation Le stress peut influencer nos choix alimentaires, souvent vers des options moins saines, qui à leur tour peuvent augmenter le stress. C'est un cycle vicieux : le stress augmente le désir d'aliments "doudou" riches en sucre et en gras, ce qui augmente les niveaux de cortisol, aggravant ainsi le stress. En plus du cortisol, d'autres hormones sont impliquées comme l'insuline et les hormones liées à l'appétit, comme la ghréline et la leptine. Elles jouent un rôle dans la façon dont notre corps réagit au stress. Par exemple, le stress peut déséquilibrer les niveaux de ces hormones, conduisant à une fringale ou à une satiété qui n'est plus ressentie. En résumé, une alimentation équilibrée et saine est un pilier fondamental pour gérer efficacement le stress. Elle aide à maintenir l'équilibre hormonal, en particulier les niveaux de cortisol, contribuant ainsi à une meilleure gestion du stress et à une santé globale améliorée. Les supers aliments anti-stress Graines de Chia : Riches en oméga-3, ces petites graines améliorent la santé cérébrale, réduisant l'inflammation et favorisant la santé cognitive, Épinards : Bourrés de magnésium, les épinards aident à réguler les niveaux de cortisol, l'hormone du stress, Amandes : Source de vitamines B2 (riboflavine) et E, riches en tryptophane, les amandes soutiennent le système immunitaire sous stress, Les petits poissons gras des mers froides : Les sardines, le maquereau, le hareng sont riche en acides gras oméga-3 qui réduisent l'inflammation et favorisent la relaxation. On évitera de consommer trop souvent du saumon qui est chargé en métaux lourds, Avocats : Ces fruits sont riches en vitamines B et en acide folique, qui sont essentiels pour maintenir un système nerveux sain et pour aider à modérer la réaction au stress, Myrtilles : Les antioxydants et la vitamine C des myrtilles aident à combattre le stress et à renforcer la réponse immunitaire, Chocolat noir : Le cacao augmente les niveaux de sérotonine et contient des flavonoïdes qui ont des effets bénéfiques sur le cerveau, Thé vert : Riche en théanine, un acide aminé qui favorise la relaxation et la concentration. A prendre à distance des repas, Graines de citrouille : Elles contiennent du potassium, qui aide à gérer la tension artérielle élevée, un symptôme courant du stress, Les aliments fermentés : Les probiotiques présents dans la choucroute, les pickles, le kombucha, les kéfirs de fruits ont aussi un effet positif sur la santé du cerveau et la réduction de l'anxiété. Le ventre, deuxième cerveau ! Un exemple de petit déjeuner parfait Petit déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince et diner comme un pauvre Sans aller jusque là, il est préférable d’éviter les protéines animales le soir, surtout la viande et de diner léger. Mon conseil : Prendre une collation vers 17h30 avec par exemple une banane, quelque amandes et un carré de chocolat noir (minimum 70% de cacao). Cela vous évitera une fringale avant le diner, réduira votre appétit pour le soir et vous apportera du tryptophane, précurseur de la mélatonine pour passer une bonne nuit. Compléments et alternatives naturelles De nombreux compléments alimentaires comme le magnésium (et par n’importe lequel !), la vitamine B6, la valériane, l’escholtzia, les plantes adaptogènes… pourront vous aider à réduire plus rapidement votre stress. Il faudra bien sûr être conseillé. Les plantes contiennent des substances actives pouvant être contre indiquées en fonction de vos antécédents médicaux, vos traitements en cours… Conclusion Adopter une alimentation anti-stress est un pas vers une meilleure qualité de vie, surtout dans un environnement privé et professionnel exigeant. En tant que naturopathe spécialisée, je suis là pour vous accompagner dans cette démarche, que ce soit en consultation individuelle ou en atelier en entreprise. N'oubliez pas : le stress contrarie vos performances, vos relations humaines, impacte directement votre qualité de vie et votre santé ! Intéressée par des conseils personnalisés pour gérer votre stress et vivre mieux au quotidien ? Prenez RDV pour une consultation en Visio dédiée à votre bien-être ! Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Les huiles essentielles pour apaiser le stress et retrouver la sérénité

    Dans notre quotidien trépidant, le stress s’invite souvent de manière persistante, perturbant notre bien-être physique et mental. Les huiles essentielles, grâce à leurs propriétés naturelles, offrent une solution douce et efficace pour réduire le stress, favoriser la détente et améliorer notre équilibre émotionnel. 1. Pourquoi utiliser les huiles essentielles contre le stress ? Les huiles essentielles sont des extraits naturels de plantes aux propriétés thérapeutiques puissantes. Elles agissent directement sur le système nerveux grâce à leur action olfactive et transdermique. Bienfaits des huiles essentielles : Réduction de l’anxiété et du stress chronique. Amélioration de la qualité du sommeil. Diminution des tensions musculaires et des symptômes physiques liés au stress. Équilibrage des émotions pour une meilleure gestion mentale. Grâce à leurs principes actifs, certaines huiles essentielles sont particulièrement adaptées pour calmer les nerfs et favoriser le bien-être. L'anxiété est réduite par la relaxation 2. Top 5 des huiles essentielles anti-stress 1. Lavande vraie Propriétés  : Relaxante, calmante et apaisante. Utilisation  : Quelques gouttes en diffusion ou mélangées à une huile végétale pour un massage du plexus solaire. Bienfaits  : Réduit l’anxiété, favorise un sommeil réparateur et détend les muscles. 2. Ylang-Ylang Propriétés  : Équilibrante, anti-stress et euphorisante. Utilisation  : En diffusion dans une pièce ou quelques gouttes dans un bain chaud. Bienfaits  : Apaise les tensions nerveuses et stabilise les émotions. 3. Camomille romaine Propriétés  : Apaisante et anti-inflammatoire. Utilisation  : En inhalation ou application locale diluée dans une huile végétale. Bienfaits  : Calme les crises d’angoisse et réduit les ruminations mentales. 4. Orange douce Propriétés  : Relaxante et réconfortante. Utilisation  : En diffusion ou en inhalation directe pour un effet rapide. Bienfaits  : Crée une atmosphère de bien-être et diminue l’irritabilité. 5. Bergamote Propriétés  : Énergisante et harmonisante. Utilisation  : Quelques gouttes sur un mouchoir à inhaler en cas de stress. Bienfaits  : Équilibre les émotions et apaise les états dépressifs légers. 3. Comment utiliser les huiles essentielles pour maximiser leurs bienfaits ? 1. En diffusion Utilisez un diffuseur d’huiles essentielles pour purifier l’air et créer une atmosphère relaxante. Diffusez pendant 10 à 20 minutes , matin et soir. Astuce  : Mélangez 3 gouttes de lavande vraie et 2 gouttes d’orange douce pour un effet apaisant immédiat. 2. En massage Diluez quelques gouttes d’huile essentielle dans une huile végétale (amande douce, jojoba) avant de l’appliquer sur les zones tendues comme le cou, les épaules ou le plexus solaire. Recette anti-stress  : 2 gouttes d’ylang-ylang, 2 gouttes de lavande vraie, 10 ml d’huile végétale. 3. En inhalation Pour un effet rapide, déposez 1 à 2 gouttes d’huile essentielle sur un mouchoir ou dans un bol d’eau chaude. Respirez profondément pendant quelques minutes. 4. Dans le bain Ajoutez quelques gouttes d’huiles essentielles diluées dans un dispersant (comme du lait ou un gel douche neutre) pour un moment de détente absolu. Mélange recommandé  : 3 gouttes de camomille romaine, 2 gouttes d’orange douce. 4. Précautions d’emploi des huiles essentielles Les huiles essentielles sont puissantes et doivent être utilisées avec précaution : Ne jamais appliquer pures sur la peau (dilution obligatoire). Éviter leur usage chez les femmes enceintes, allaitantes et les jeunes enfants. Tester au préalable une petite quantité pour éviter les réactions allergiques. Consulter un professionnel pour un usage thérapeutique spécifique. Conclusion Les huiles essentielles constituent une solution naturelle et efficace pour apaiser le stress et retrouver sérénité. En les intégrant à votre quotidien, que ce soit en diffusion, en massage ou en inhalation, vous pouvez rapidement ressentir leurs bienfaits sur votre mental et votre corps. Grâce à des choix adaptés comme la lavande vraie, l’ylang-ylang ou la camomille, vous disposez d’outils puissants pour gérer vos émotions et améliorer votre qualité de vie. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Cycle menstruel et stress : comment la naturopathie peut aider à retrouver l’équilibre

    Le sourire 30 jours par mois ! Le cycle menstruel est un indicateur clé de la santé féminine, mais il peut être sensible au stress . Irrégularités, douleurs, SPM (syndrome prémenstruel) : le stress peut perturber les hormones et intensifier les inconforts menstruels. Heureusement, la naturopathie propose des solutions naturelles et globales pour rétablir l’équilibre, en agissant sur le stress et ses impacts sur le corps. La naturopathie peut accompagner les femmes à vivre sereinement chaque phase de leur cycle. Le stress et ses impacts sur le cycle menstruel 1. Comment le stress agit sur les hormones ? Le stress active la production de cortisol par les glandes surrénales. Un excès de cortisol perturbe l’équilibre hormonal en : Réduisant la production de progestérone, essentielle à la régulation du cycle. Favorisant un excès d’œstrogènes (dominance œstrogénique), souvent lié à des règles douloureuses ou abondantes. Affectant l’ovulation, ce qui peut entraîner des cycles irréguliers ou l’absence de menstruations (aménorrhée). 2. Les manifestations courantes Syndrome prémenstruel (SPM) aggravé : Irritabilité, maux de tête, douleurs abdominales. Cycles irréguliers : Retard ou absence de règles. Règles douloureuses (dysménorrhée) : Crampes accentuées par le stress. Les solutions naturopathiques pour un cycle harmonieux 1. L’alimentation au service des hormones L’alimentation joue un rôle central dans la régulation hormonale et la gestion du stress. Équilibrez les apports en oméga-3 : Les poissons gras (saumon, maquereau), les graines de chia ou de lin aident à réduire l’inflammation et à apaiser les douleurs menstruelles. Consommez des aliments riches en magnésium : Amandes, épinards, cacao cru. Le magnésium soutient le système nerveux et aide à diminuer les crampes. Favorisez les aliments riches en vitamines B : Les céréales complètes et les légumineuses soutiennent la production des neurotransmetteurs du bien-être. Les graines de chia, riches en omega3 2. Les plantes régulatrices du cycle La phytothérapie offre des plantes qui agissent directement sur les hormones et sur les tensions liées au cycle. Vitex agnus-castus (gattilier) : Régule la production de progestérone et soulage le SPM . Alchémille : Réduit les douleurs et régularise les cycles irréguliers. Mélisse et passiflore : Calment le système nerveux et aident à gérer le stress. Consultez votre naturopathe qui vous conseillera une ou des plantes adaptée à votre situation, en respectant les contres indications et dans le cadre d'un programme complet. 3. La réflexologie pour apaiser le corps et le me mental La réflexologie plantaire agit sur les zones réflexes des ovaires, de l’utérus et des glandes surrénales. Elle permet de : Réduire les douleurs menstruelles en relâchant les tensions. Stimuler la régularité des cycles. Apaiser l’esprit en agissant sur les points liés au système nerveux. Notre corps physique et émotionnel est sous nos pieds ! 4. La sophrologie pour un mieux-être émotionnel La sophrologie aide à mieux vivre les fluctuations émotionnelles liées au cycle menstruel. Elle permet de : Libérer les tensions accumulées. Réduire les angoisses souvent amplifiées en période prémenstruelle. Reconnecter le corps et l’esprit pour mieux accepter chaque phase du cycle. Comprendre les phases du cycle pour mieux les vivre La naturopathie invite à adapter ses routines en fonction des phases du cycle : Phase folliculaire (jours 1 à 14 environ) : - Misez sur les aliments riches en fer (lentilles, épinards) pour compenser les pertes menstruelles. - Faites des exercices doux pour renforcer l’énergie. Ovulation (jour 14 environ) : - Favorisez les antioxydants (fruits rouges, thé vert) pour protéger les cellules pendant cette période intense. - Hydratez-vous bien pour éviter les maux de tête liés à l’ovulation. Phase lutéale (jours 15 à 28 environ) : - Apportez des aliments riches en magnésium et en vitamine B6 pour calmer les tensions nerveuses. - Réduisez les excitants comme le café, qui accentuent le stress prémenstruel. Exemple de programme pour un cycle apaisé Un petit déjeuner parfait Matin : Tisane de mélisse et citron pour apaiser les tensions. Petit-déjeuner riche en fibres et oméga-3 (porridge aux graines de chia, fruits frais). Dans la journée : Collation d’amandes et carré de chocolat noir (>70 % cacao) pour un apport en magnésium. Pause de 10 minutes pour pratiquer la cohérence cardiaque. Soir : Bain chaud aux huiles essentielles (lavande, géranium rosat) pour détendre le corps. Dîner léger à base de légumes verts et de quinoa. Témoignages Claire, 32 ans : « Depuis que j’ai intégré quelques routines à mon quotidien, mes cycles sont plus réguliers et mes douleurs ont nettement diminué. La naturopathie est devenue mon mode de vie. » Lucie, 28 ans : « Les plantes et les exercices de respiration m’aident énormément à mieux vivre mes SPM. J’appréhende mes cycles avec plus de sérénité, et je suis moins irritable. » Conclusion Le stress peut perturber le cycle menstruel, mais des solutions naturelles existent pour retrouver sérénité et harmonie. Grâce à une alimentation adaptée, des plantes ciblées, et des approches holistiques comme la réflexologie et la sophrologie, il est possible de réduire les impacts du stress sur le cycle et de mieux vivre chaque phase. Vous souhaitez un accompagnement personnalisé ? Découvrez mes services en naturopathie et sophrologie sur www.annesophiedolhem.fr . Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

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