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Hypertension artérielle et stress :
un lien sous-estimé

L’hypertension artérielle est une pathologie chronique touchant plusieurs millions de personnes en France. Elle est souvent qualifiée de « silencieuse », car elle peut évoluer pendant des années sans symptômes apparents, jusqu’à provoquer des complications cardiovasculaires sérieuses. Si les causes médicales de l’hypertension sont bien documentées, le rôle du stress dans l’apparition ou l’aggravation de cette pathologie reste encore trop peu considéré.

Pourtant, les recherches cliniques et les observations de terrain concordent : le stress chronique peut influencer durablement la tension artérielle. Cette page a pour objectif de mieux comprendre les liens entre hypertension artérielle et stress, et d’explorer les possibilités d’accompagnement naturel, notamment par la naturopathie, la sophrologie et la réflexologie énergétique chinoise.

Émotion

Le stress peut-il faire monter la tension ?

La réponse est oui. En situation de stress, l’organisme active une série de mécanismes destinés à nous protéger d’un danger perçu : accélération du rythme cardiaque, vasoconstriction, libération de cortisol et d’adrénaline, vigilance accrue. Ces réactions sont naturelles, mais lorsqu’elles se répètent ou s’installent dans la durée, elles sollicitent excessivement le système nerveux autonome et le système cardiovasculaire.

Une exposition prolongée à ces stimulations peut entraîner une élévation chronique de la tension artérielle, qu’on appelle alors hypertension. Ce phénomène est accentué par d’autres facteurs associés au stress : troubles du sommeil, alimentation déséquilibrée, consommation excessive de stimulants, sédentarité ou isolement émotionnel.

Il est important de distinguer la tension nerveuse, souvent transitoire, de l’hypertension artérielle durable, qui nécessite un suivi médical et une prise en charge globale.

Comprendre les mécanismes physiologiques en jeu

La relation entre stress et hypertension s’explique par plusieurs mécanismes bien identifiés :

  • L’activation du système nerveux sympathique, qui induit une contraction des vaisseaux sanguins et une augmentation du rythme cardiaque ;

  • L’élévation du cortisol, hormone du stress, qui favorise la rétention d’eau et de sel, augmentant ainsi la pression artérielle ;

  • La perturbation du sommeil, qui empêche le corps de réguler ses fonctions métaboliques ;

  • Le développement d’une inflammation chronique de bas grade, souvent liée au stress oxydatif.

 

Ces mécanismes peuvent, à terme, déséquilibrer la régulation naturelle de la tension artérielle, même en l’absence de cause organique évidente.

Nuages de lune
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Une approche complémentaire : agir naturellement sur le terrain

Face à une tension élevée liée ou aggravée par le stress, il peut être pertinent de s’engager dans un accompagnement global et personnalisé. L’objectif n’est pas de remplacer un traitement médical éventuel, mais de soutenir l’organisme dans sa capacité d’autorégulation, en intervenant sur les causes fonctionnelles.

Anne-Sophie Dolhem propose une approche combinée fondée sur trois piliers complémentaires :

1. La naturopathie

La naturopathie considère l’individu dans sa globalité. Lors d’un accompagnement en naturopathie, plusieurs axes sont explorés : l’alimentation, la digestion, la vitalité, le sommeil, le stress, les émotions. L’objectif est d’identifier les déséquilibres de terrain susceptibles de contribuer à une hypertension stress-induite.

Selon les cas, des conseils personnalisés sont proposés :

  • Réduction des aliments pro-inflammatoires et riches en sodium caché ;

  • Introduction d’aliments hypotenseurs ou calmants (riche en potassium, magnésium, oméga-3) ;

  • Soutien du système nerveux avec des plantes adaptogènes ou apaisantes (aubépine, mélisse, passiflore) ;

  • Optimisation des rythmes biologiques.

 

2. La sophrologie

La sophrologie est une méthode psycho-corporelle alliant respiration, mouvements doux et visualisations. Elle permet de réguler les états de tension mentale et corporelle, et d’installer des réflexes de détente durables.

Dans le cadre de l’hypertension, la sophrologie est particulièrement utile pour :

  • Mieux gérer les situations perçues comme stressantes ;

  • Restaurer une respiration profonde et apaisante ;

  • Diminuer l’hypervigilance ;

  • Favoriser l’endormissement et la qualité du sommeil.

 

3. La réflexologie énergétique chinoise

La réflexologie énergétique chinoise repose sur la stimulation de zones réflexes situées principalement sur les pieds, en lien avec les grands systèmes de l’organisme. Elle favorise la circulation de l’énergie vitale (Qi) et aide le corps à retrouver son équilibre naturel.

Elle est utile en cas d’hypertension pour :

  • Relâcher les tensions physiques accumulées ;

  • Stimuler les organes de régulation (reins, foie, cœur) ;

  • Améliorer la récupération nerveuse.

Un programme individualisé

Chaque accompagnement débute par un bilan approfondi, qui permet d’identifier les causes possibles de l’hypertension et de définir une stratégie adaptée. Le suivi peut inclure :

  • Une consultation de naturopathie initiale (en cabinet ou en visio)

  • Un programme de soutien personnalisé (hygiène de vie, plantes, micro-nutrition)

  • Des séances de sophrologie ou de réflexologie selon les besoins ;

  • Un suivi régulier sur plusieurs semaines pour observer les évolutions.

Et aussi :

 

Les consultations sont ouvertes à toute personne concernée par une tension artérielle élevée liée au stress, qu’il s’agisse d’une hypertension installée ou de tensions ponctuelles et mal régulées.

Massage sur chaise
  • Peut-on traiter le SGUM sans hormones ?
    Oui. Une approche naturopathique peut améliorer nettement les symptômes sans recourir systématiquement aux traitements hormonaux : alimentation adaptée, plantes médicinales, soins locaux naturels et hygiène de vie sont des leviers efficaces.
  • Le SGUM, c’est quoi exactement ?
    Le SGUM (Syndrome Génito-Urinaire de la Ménopause) regroupe les troubles intimes liés à la baisse des œstrogènes après la ménopause : sécheresse vaginale, douleurs lors des rapports, cystites, irritations, incontinence.
  • Le SGUM peut-il altérer la vie sexuelle ?
    Oui, mais ce n’est pas une fatalité. Les douleurs pendant les rapports (dyspareunie) sont fréquentes, mais peuvent être soulagées grâce à un accompagnement ciblé : lubrifiants naturels, soin des tissus, travail émotionnel autour de la ménopause.
  • Que faire contre la sécheresse vaginale ?
    Outre l’apport en phyto-œstrogènes et les plantes régénérantes, des huiles végétales adoucissantes, des crèmes hydratantes naturelles ou des ovules bio permettent d’hydrater durablement les muqueuses.
  • Est-ce que le SGUM est fréquent ?
    Oui. Selon les études, entre 27 % et 84 % des femmes ménopausées souffrent de symptômes du SGUM. Pourtant, beaucoup n’osent pas en parler ou ne savent pas qu’il existe des solutions naturelles.
  • Que propose Anne-Sophie Dolhem pour accompagner ce type de problématique ?
    Anne-Sophie Dolhem, naturopathe à Vaison-la-Romaine et Buis-les-Baronnies, propose un accompagnement individualisé mêlant rééquilibrage alimentaire, phytothérapie, gestion du stress, soins corporels et hygiène de vie, en cabinet ou à distance.
  • Comment savoir si ma prise de poids est liée au stress ?
    Certains signes sont caractéristiques : prise de poids rapide et localisée au ventre, fatigue au réveil, irritabilité, troubles du sommeil, cycles irréguliers ou appétit instable. Un bilan naturopathique permet d’évaluer les liens entre stress, hormones et métabolisme.
  • Est-ce que le stress augmente les envies de sucre ?
    Tout à fait. Le stress modifie les neurotransmetteurs (comme la sérotonine) et peut entraîner des compulsions sucrées ou des fringales émotionnelles. Une alimentation adaptée et un bon équilibre du microbiote intestinal peuvent réduire ces pulsions.
  • Existe-t-il des plantes pour limiter les effets du stress sur le poids ?
    Oui. Des plantes adaptogènes comme la rhodiola, l’ashwagandha ou les champignons médicinaux (Reishi, Cordyceps) aident à réguler le stress et à soutenir les glandes surrénales. Elles peuvent être utilisées en complément d’une prise en charge naturopathique personnalisée.
  • Le stress peut-il vraiment faire grossir sans manger davantage ?
    Oui. Le stress chronique entraîne une surproduction de cortisol, une hormone qui favorise le stockage des graisses, en particulier au niveau abdominal. Même sans augmenter les apports caloriques, le métabolisme est modifié et le corps peut stocker davantage.
  • Pourquoi la prise de poids liée au stress touche-t-elle surtout le ventre ?
    Le cortisol stimule l’accumulation des graisses viscérales, c’est-à-dire autour des organes. Cette graisse abdominale est très sensible aux fluctuations hormonales liées au stress, à l’insuline et aux déséquilibres émotionnels.
  • Quelle est la différence entre tension nerveuse et hypertension ?
    La tension nerveuse est un état transitoire, souvent lié à un événement ou une émotion. L’hypertension est une pathologie mesurée cliniquement sur plusieurs semaines.
  • Comment baisser naturellement sa tension ?
    Une hygiène de vie adaptée, la gestion du stress, l’activité physique douce, une alimentation hypotensive, certaines plantes et techniques naturelles peuvent contribuer à réguler la tension.
  • Le stress peut-il provoquer une hypertension à long terme ?
    Oui, lorsqu’il devient chronique, le stress agit comme un facteur aggravant ou déclencheur de l’hypertension artérielle.
  • Faut-il arrêter son traitement médical ?
    Non. La prise en charge naturelle est complémentaire à un suivi médical, et ne remplace pas une prescription. Il est essentiel de dialoguer avec son médecin.
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