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  • Cancer du sein, 5 clefs pour le prévenir grâce à la naturopathie

    Le cancer du sein est l’un des cancers les plus répandus chez les femmes, représentant environ 33 % de tous les nouveaux cas de cancer selon la Ligue contre le cancer. Malgré sa prévalence, des stratégies de prévention efficaces existent, et la naturopathie joue un rôle clé dans une démarche proactive pour réduire le risque de développer cette maladie. En se concentrant sur la santé globale du corps, la naturopathie offre des outils précieux pour renforcer les défenses naturelles et minimiser les facteurs de risque liés au cancer du sein. Octobre rose La naturopathie : une approche intégrative de la santé La naturopathie est une approche holistique qui vise à soutenir le corps dans ses processus naturels de guérison . En mettant l'accent sur l’équilibre entre le corps et l’esprit, elle combine des principes issus de la nutrition, de l’ aromathérapie , des techniques de gestion du stress , de l’exercice physique, et bien plus encore, afin de maintenir ou restaurer la santé. Contrairement à la médecine conventionnelle, qui se concentre souvent sur le traitement des symptômes, la naturopathie cherche à identifier et traiter les causes sous-jacentes des maladies. En ce qui concerne la prévention du cancer du sein, la naturopathie ne remplace en aucun cas les examens réguliers (mammographies, échographies, etc.), mais elle s’intègre dans un mode de vie globalement sain qui peut significativement réduire les risques de cancer. Voici un aperçu des 5 piliers essentiels de la naturopathie dans la prévention du cancer du sein. 1. Limiter l'inflammation par l'alimentation et la gestion du stress L’inflammation chronique est un facteur bien connu dans le développement de nombreux cancers , y compris le cancer du sein. L'inflammation peut être déclenchée par des facteurs internes et externes comme l'alimentation, le stress, l'exposition aux toxines ou encore l'obésité. Une approche naturopathique efficace pour réduire l'inflammation repose sur deux piliers : une alimentation adaptée et une gestion optimale du stress. Alimentation anti-inflammatoire Pour réduire l’inflammation, il est essentiel d’adopter une alimentation riche en antioxydants et en nutriments anti-inflammatoires. Les légumes verts à feuilles (épinards, chou kale), les baies (myrtilles, framboises), les poissons gras riches en oméga-3 (sardines, maquereau), ainsi que les épices comme le curcuma et le gingembre, ont des propriétés anti-inflammatoires reconnues. À l’inverse, les aliments transformés, les sucres raffinés, la charcuterie, le gluten, le lait de vache, les viandes rouges en excès et les huiles hydrogénées sont à éviter, car ils favorisent l'inflammation et perturbent l’équilibre du corps. Les épices pour le goût et la santé Gestion du stress Le stress chronique est un autre facteur qui peut exacerber l’inflammation. Pour limiter cet effet, il est primordial d’apprendre à mieux gérer son stress au quotidien. La sophrologie , la méditation, la respiration consciente et le yoga sont des techniques couramment utilisées pour aider à calmer le système nerveux et à réduire les niveaux de cortisol (l'hormone du stress ). En intégrant ces pratiques régulièrement, le corps devient plus résilient face aux stress externes, ce qui diminue indirectement le risque d’inflammation chronique. 2. Lutter contre l'acidose, propice au développement du cancer Le milieu dans lequel évoluent les cellules du corps est crucial pour la santé générale. L’acidose, c’est-à-dire un excès d’acidité dans l’organisme, est une condition souvent liée à un mode de vie déséquilibré (alimentation trop riche en acides, manque de légumes alcalins, stress intense). Cette acidité est considérée comme un terrain favorable au développement du cancer . En effet, un environnement acide altère le fonctionnement cellulaire et peut contribuer à la prolifération des cellules cancéreuses. Alimentation alcalinisante Pour rétablir un pH plus neutre dans l'organisme, l’accent est mis sur une alimentation alcalinisante. Les légumes verts, les fruits à faible teneur en sucre (citron, pamplemousse, avocat) et les amandes sont des aliments qui aident à neutraliser l’acidité. En parallèle, il est important de limiter les produits laitiers, les viandes rouges et les céréales raffinées, qui génèrent des acides dans le corps. Certains compléments alimentaires comme le magnésium aident à lutter contre l'acidose. Légumes de saison Hydratation et activité physique modérée L'eau joue un rôle crucial dans l'élimination des acides à travers les reins. Il est recommandé de boire régulièrement de l'eau pure tout au long de la journée pour faciliter cette élimination. Une activité physique modérée, telle que la marche, aide également à réduire l’acidité en favorisant une meilleure oxygénation des tissus. 3. Soutenir les émonctoires : foie et reins en première ligne Les émonctoires sont les organes chargés d’éliminer les toxines du corps, principalement le foie, les reins, la peau, les poumons et les intestins. Un bon fonctionnement de ces organes est essentiel pour éviter l’accumulation de substances nocives qui peuvent altérer l’ADN et favoriser la formation de tumeurs. Le foie : centre de la détoxification hormonale Le foie est particulièrement impliqué dans la détoxification des œstrogènes. En effet, un excès d'œstrogènes mal éliminé est associé à un risque accru de cancer du sein. Pour soutenir le foie dans cette fonction, Les légumes crucifères, comme le brocoli, le chou-fleur, le chou kale, les choux de Bruxelles et le chou , sont particulièrement efficaces car ils contiennent des composés appelés glucosinolates, qui favorisent la détoxification des œstrogènes. Les plantes comme l’artichaut ou le radis noir sont souvent recommandées en naturopathie. Ces plantes aident à régénérer les cellules hépatiques et à améliorer la capacité de détoxification du foie. Les reins : élimination des toxines hydrosolubles Les reins éliminent les toxines hydrosolubles via l’urine. Pour les soutenir, l’hydratation est cruciale. Les tisanes de plantes diurétiques comme la prêle, le pissenlit ou la verge d’or peuvent stimuler la fonction rénale et aider à éliminer les déchets métaboliques. Assurer un bon fonctionnement des reins permet ainsi de réduire la charge toxique globale du corps et de maintenir un environnement sain pour les cellules. 4. Lutter contre le stress oxydatif pour préserver l'ADN et les mitochondries Le stress oxydatif se produit lorsqu'il y a un déséquilibre entre les radicaux libres et les antioxydants dans le corps, entraînant des dommages cellulaires. Ce phénomène est un facteur majeur de vieillissement et de nombreuses maladies, y compris le cancer. Les radicaux libres peuvent endommager l’ADN et les mitochondries, augmentant le risque de mutations cellulaires et de développement de tumeurs. Représentation poétique de 'ADN Apport en antioxydants L’un des principaux moyens de combattre le stress oxydatif est de consommer une grande variété d’antioxydants par le biais de l’alimentation. Les vitamines C et E, le bêta-carotène, le sélénium, ainsi que des composés comme les flavonoïdes, sont des puissants antioxydants. Ils se trouvent dans des aliments comme les baies, les agrumes, les noix, les légumes verts et le chocolat noir. Le thé vert, riche en polyphénols, est également un excellent allié pour réduire le stress oxydatif. Éviter les sources de stress oxydatif En plus d'augmenter l’apport en antioxydants, il est important de limiter les sources de stress oxydatif dans l’environnement : éviter le tabac, limiter l’exposition aux polluants, ainsi que les cuissons à haute température (fritures, grillades) qui génèrent des radicaux libres. 5. Mieux gérer l'insuline pour prévenir le cancer du sein Les recherches récentes suggèrent qu'une mauvaise gestion de l'insuline et une résistance à cette hormone pourraient être liées à un risque accru de cancer , y compris du sein. L'insuline est une hormone qui régule les niveaux de sucre dans le sang, et une surproduction constante (due à une alimentation trop riche en sucres rapides) peut entraîner des déséquilibres hormonaux et favoriser un environnement propice à la croissance des cellules cancéreuses. Alimentation à faible indice glycémique Pour mieux gérer l’insuline, il est recommandé d’adopter une alimentation à faible indice glycémique. Cela implique de privilégier des sources de glucides complexes comme les légumineuses, les céréales complètes et les légumes riches en fibres, qui ralentissent l'absorption du sucre et stabilisent la glycémie. Les sucres raffinés, les boissons sucrées et les aliments transformés doivent être évités, car ils provoquent des pics d’insuline et une inflammation accrue. Activité physique et sensibilité à l’insuline L’exercice physique régulier améliore la sensibilité des cellules à l'insuline, permettant une meilleure régulation de la glycémie. Des activités comme la marche rapide, le vélo ou la natation sont particulièrement bénéfiques pour maintenir un équilibre glycémique optimal. Sucreries Conclusion Prévenir le cancer du sein par la naturopathie repose sur une approche globale et intégrative, visant à corriger les déséquilibres qui favorisent l’apparition de la maladie. En limitant l’inflammation, en luttant contre l’acidose, en soutenant les émonctoires, en combattant le stress oxydatif et en améliorant la gestion de l’insuline, chaque personne peut réduire les facteurs de risque et soutenir la santé générale du corps. Ces mesures naturopathiques, combinées à des examens réguliers, permettent de renforcer le terrain et de se protéger durablement contre le cancer. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Pourquoi changer vos habitudes est essentiel pour lutter contre le stress et l’anxiété ?

    Le stress et l’anxiété s’installent souvent progressivement dans notre quotidien, influencés par des habitudes qui, sans le savoir, aggravent ces états. Modifier ces comportements est une étape cruciale pour reprendre le contrôle de son bien-être mental et physique. 1. Le lien entre habitudes et stress chronique Nos habitudes influencent directement notre niveau de stress et notre capacité à gérer les émotions. Certaines actions répétitives, bien qu’apparemment anodines, aggravent le stress : Consommation excessive de caféine ou de sucre , Sédentarité et manque d’activité physique , Surutilisation des écrans  et exposition constante aux informations, Manque de sommeil  lié à une routine désorganisée. Pourquoi ?  Ces habitudes perturbent l’équilibre du système nerveux et contribuent à un état d’alerte permanent. L'addiction aux écrans est une source de stress 2. Prendre conscience de vos comportements limitants Avant de changer, il est essentiel de prendre conscience des habitudes qui nuisent à votre bien-être. Voici quelques étapes simples pour identifier ces comportements : Tenez un journal de vos journées  : Notez vos activités, vos ressentis et vos réactions face aux situations stressantes. Analysez vos déclencheurs de stress  : Quels moments ou actions déclenchent votre anxiété ? Évaluez vos routines  : Combien de temps passez-vous sur les écrans ? Dormez-vous suffisamment ? La prise de conscience est la première étape pour instaurer des changements positifs. 3. Adopter des habitudes qui réduisent le stress Changer ses habitudes demande de l’engagement, mais les bénéfices pour votre santé mentale et physique sont immenses. Voici des actions simples à intégrer dans votre quotidien : 1. Priorisez le sommeil de qualité Couchez-vous à heures régulières. Évitez les écrans au moins une heure avant le coucher. Pratiquez la respiration profonde ou une tisane apaisante avant de dormir. 2. Bougez régulièrement L’activité physique, même douce, est un antidote puissant contre le stress : 30 minutes de marche par jour  suffisent pour libérer des endorphines (hormones du bonheur). Pratiquez des disciplines comme le yoga ou le tai-chi pour renforcer votre connexion corps-esprit. 3. Structurez vos journées Une organisation claire réduit la charge mentale et l’anxiété liée à l’imprévu : Planifiez vos tâches avec des pauses régulières. Fixez des objectifs réalistes et répartissez-les sur la semaine. 4. Pratiquez la déconnexion Réduisez votre exposition aux réseaux sociaux et aux nouvelles négatives. Accordez-vous des moments sans écran pour vous reconnecter à vous-même. 4. L’importance de la régularité pour ancrer de nouvelles habitudes Changer ses habitudes ne se fait pas du jour au lendemain. Il est important de : Commencer par de petites actions  : Introduisez une habitude à la fois pour éviter la démotivation. Rester régulier  : La clé de la transformation réside dans la répétition. Célébrer les progrès  : Reconnaissez vos réussites, même les plus petites, pour rester motivé. Astuce  : Visualisez vos objectifs sur un calendrier ou utilisez des applications de suivi pour renforcer votre engagement. 5. Comment le changement d’habitudes influence le système nerveux Modifier vos routines permet de réguler votre système nerveux en douceur : Réduction du cortisol  : L’hormone du stress diminue grâce à des pratiques régulières comme la respiration ou la méditation. Amélioration de la réponse parasympathique  : Des habitudes saines activent le système nerveux de la détente. Augmentation de la résilience  : Avec le temps, vous gérez mieux les situations stressantes. En adoptant des routines anti-stress, votre corps retrouve son équilibre naturel. 6. L’accompagnement pour réussir vos changements Parfois, il est difficile de modifier ses habitudes seul. Un accompagnement professionnel peut vous aider : Naturopathes  : Pour un programme personnalisé de gestion du stress. Sophrologues  : Pour des exercices de relaxation et de visualisation. Thérapeutes  : Pour identifier et travailler sur les blocages émotionnels. Pourquoi ?  Le soutien extérieur favorise la motivation et aide à ancrer des changements durables. Conclusion Changer vos habitudes est essentiel pour lutter efficacement contre le stress et l’anxiété. En identifiant vos comportements limitants et en adoptant des routines positives comme un sommeil de qualité, une activité physique régulière et des moments de déconnexion, vous pouvez retrouver un équilibre durable. La clé réside dans la régularité et l’engagement, soutenus par un accompagnement si nécessaire. Chaque petit changement compte pour un avenir plus serein. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Comprendre le syndrome génito urinaire de la ménopause (SGUM)

    La ménopause, une phase incontournable dans la vie de toute femme, entraîne une série de changements hormonaux qui peuvent perturber considérablement la qualité de vie. Parmi ces bouleversements, le syndrome génito-urinaire de la ménopause  (SGUM) est celui dont on parle le moins et qui affecte pourtant de nombreuse femmes. L’étude Women Health Initiative retient le chiffre de 27% des femmes (probablement largement sous-estimé et en vérité autour de 50%). La Société Nord Américaine de la ménopause (NAMS) retient en 2020 le chiffre de 84% de femmes en postménopause... Parce qu’il est trop fréquemment sous-diagnostiqué et qu'il peut impacter le confort quotidien des femmes et leur vie de couple, il est essentiel d’en parler et d’explorer les diverses solutions disponibles, naturopathiques ou conventionnelles. Cet article vise à offrir une compréhension approfondie du SGUM tout en abordant les options de traitement pour améliorer le bien-être des femmes en période de ménopause. Couple quinquagénaire épanoui malgré le SGUM Le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) : kezaco ? Le SGUM désigne un ensemble de symptômes génitaux et urinaires qui résultent d’une diminution des œstrogènes , principalement à la ménopause. Parmi les symptômes les plus courants, on retrouve : Sécheresse vaginale  et irritation. Atrophie vaginale  (amincissement et fragilité de la paroi vaginale). Douleurs lors des rapports sexuels . Infections urinaires  à répétition. Incontinence urinaire  ou dysurie (douleur à la miction). Ces désagréments sont liés à la chute des niveaux d’œstrogènes , hormone essentielle à la santé des muqueuses vaginales et urinaires. Or, cette baisse hormonale entraîne une modification des tissus : les parois deviennent plus fines, moins lubrifiées et donc plus vulnérables aux infections et irritations. Ces symptômes, bien qu'ils soient fréquents à la ménopause, ne doivent pas être perçus comme une fatalité, et des solutions naturelles existent pour soutenir le corps dans cette transition. SGUM : Fleur symbolisant la féminité La naturopathie et le SGUM (Syndrome Génito-Urinaire de la Ménopause) La naturopathie se fonde sur l’idée que le corps possède une capacité d’auto-guérison, et que l’équilibre peut être restauré en soutenant les fonctions naturelles de l’organisme. Dans le cadre du SGUM, l’objectif est de compenser la baisse hormonale à travers des moyens naturels, d’améliorer la santé des tissus génito-urinaires, et de réduire les symptômes sans recourir aux traitements conventionnels. L’alimentation et les phyto-œstrogènes Une alimentation équilibrée et riche en phyto-œstrogènes  est l’une des premières étapes naturopathiques pour accompagner la ménopause. Les phyto-œstrogènes sont des composés végétaux qui imitent l’action des œstrogènes et peuvent ainsi compenser partiellement leur diminution. Le soja  et ses dérivés (tofu, lait de soja) sont particulièrement riches en isoflavones, un type de phyto-œstrogène qui peut aider à maintenir l’élasticité et la lubrification des tissus vaginaux. Les graines de lin , également riches en lignanes, un autre type de phyto-œstrogène, sont idéales pour soutenir l’équilibre hormonal. Les légumineuses , les noix , et certaines céréales complètes  peuvent aussi avoir un effet bénéfique en favorisant un meilleur équilibre hormonal. En complément, il est essentiel d’adopter une alimentation riche en antioxydants , qui protègent les cellules des dommages oxydatifs et favorisent la régénération des tissus. Les fruits et légumes colorés, ainsi que les aliments riches en oméga-3  (poissons gras, graines de chia, huile de lin...) sont des choix privilégiés. Contre le SGUM : Alimentation équilibrée, riche en anti oxydants et omega 3 L'efficacité de la phytothérapie La phytothérapie , ou l’utilisation des plantes médicinales, est un pilier de la naturopathie pour soutenir l’équilibre hormonal. Certaines plantes ont montré leur capacité à soulager les symptômes de la ménopause, y compris ceux du SGUM : La sauge  (Salvia officinalis) : Elle est réputée pour ses effets similaires aux œstrogènes, et peut contribuer à réduire la sécheresse vaginale et améliorer la tonicité des tissus. Le gattilier  (Vitex agnus-castus) : En régulant l'équilibre hormonal, cette plante est souvent utilisée pour soulager les symptômes liés à la baisse d’œstrogènes. La sauge et le gattilier peuvent être réunis dans une même référence . L’actée à grappes noires  (Cimicifuga racemosa) : Utilisée en médecine traditionnelle pour les troubles de la ménopause, cette plante a des propriétés anti-inflammatoires et peut réduire la sécheresse vaginale ainsi que les douleurs pelviennes. Vous trouverez l'actée à Grappes noires seule ou dans un complexe Ménopause . Ces plantes peuvent être consommées sous forme d’infusions, de gélules ou d’extraits liquides, et doivent être prises sur une période prolongée avec des fenêtres thérapeutiques, pour des résultats optimaux. Il est très important de consulter un naturopathe ou un professionnel de santé qui vérifiera les contres indications et inter-actions en fonction du bilan complet, réalisé en consultation . Les huiles essentielles : un plus pour la sphère émotionnelle L’aromathérapie peut également être utilisée pour favoriser une détente générale et réduire le stress, facteur aggravant des symptômes de la ménopause. Les huiles essentielles de lavande  ou de camomille romaine  sont particulièrement apaisantes et peuvent être diffusées ou appliquées sur la peau (toujours diluées) pour calmer le système nerveux. L’application d’huiles essentielles sur les muqueuses est fortement déconseillée, à moins d'être prescrite par un professionnel de santé. Huiles essentielles La gestion du stress et la sophrologie Le stress joue un rôle non négligeable dans l’intensification des symptômes de la ménopause, y compris ceux du SGUM. La sophrologie , en combinant des techniques de relaxation, de respiration et de visualisation positive, est un outil précieux pour apprendre à gérer les émotions et relâcher les tensions. Une routine régulière de méditation , de yoga  ou de respiration consciente  peut non seulement améliorer la qualité de vie générale, mais aussi soutenir l’équilibre hormonal en réduisant la production d'hormones de stress (cortisol), qui ont tendance à perturber les hormones sexuelles. La réflexologie et les soins énergétiques La réflexologie plantaire , en stimulant des points réflexes spécifiques liés à l’appareil génito-urinaire, peut être utilisée pour encourager une meilleure circulation sanguine et énergétique dans ces zones. Cette approche vise à rééquilibrer le corps dans son ensemble, en agissant sur le terrain global de la personne. Hydratation et hygiène de vie L’hydratation est cruciale pour maintenir la santé des muqueuses vaginales. Il est recommandé de boire suffisamment d'eau tout au long de la journée et d’éviter les irritants comme les douches vaginales ou les savons trop agressifs. Enfin, adopter un mode de vie sain, comprenant une activité physique régulière et des moments de détente, participe au bien-être général et peut réduire l’impact des symptômes liés à la ménopause. Les solutions conventionnelles Quand le syndrome génito-urinaire est installé depuis longtemps, les solutions naturopathiques, bien qu'efficaces, peuvent ne pas suffire à soulager entièrement les symptômes du SGUM. Dans ces situations, il est possible de recourir à des traitements conventionnels. Traitement hormonal local Les crèmes et gels vaginaux à base d'œstrogènes , les anneaux  ou ovules  vaginaux permettent de délivrer localement des hormones pour épaissir les parois vaginales et restaurer la lubrification naturelle. Ces traitements sont souvent bien tolérés car l’absorption systémique est très faible. Lubrifiants et hydratants vaginaux Les lubrifiants à base d'eau  ou de silicone peuvent être utilisés ponctuellement pour soulager la sécheresse vaginale, notamment lors des rapports sexuels. Les hydratants vaginaux  offrent une hydratation plus durable et régulière des muqueuses. Traitement hormonal de substitution La traitement hormonal de substitution  (THS) peut également être envisagé pour les femmes souffrant de symptômes de ménopause plus généralisés, comme les bouffées de chaleur, en plus du SGUM. Cependant, il ne pourra en aucun cas être proposé aux femmes avec antécédents familiaux de cancers hormonaux dépendants. Thérapies non hormonales Pour celles qui ne souhaitent pas utiliser de traitements hormonaux, des solutions telles que les lasers vaginaux  (pour stimuler la régénération des tissus) ou les crèmes hydratantes peuvent être proposées. La médecine conventionnelle propose le laser vaginal contre le SGUM Conclusion Le syndrome génito-urinaire de la ménopause est une réalité pour de nombreuses femmes. Il peut impacter non seulement le confort des femmes au quotidien, mais aussi leur vie de couple. Sujet tabou, syndrome ignoré, la plupart des femme concernées s'en accommodent comme une conséquence "normale" de la ménopause. Il existe pourtant des solutions, dont l'efficacité dépendra de la rapidité de la prise en charge. Que vous optiez pour des traitements conventionnels ou des solutions naturopathiques, l'important est de trouver une approche qui corresponde à vos besoins et à votre mode de vie. Prenez RDV dès les premiers symptômes et n'oubliez pas que chaque femme est unique et que l’écoute de votre corps est la clé pour traverser la ménopause en toute sérénité. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • L’effet détox des choux après les fêtes : quelques recettes simples !

    Les fêtes de fin d’année sont souvent synonymes de repas copieux, de gourmandises sucrées. En janvier, notre corps peut se sentir fatigué , alourdi ou surchargé. C’est là que les légumes de saison, comme les choux, entrent en scène pour nous aider à retrouver vitalité et légèreté. Riches en nutriments, peu caloriques, et dotés de propriétés détoxifiantes, les choux sont des alliés incontournables pour démarrer l’année du bon pied. Je vous proposerai quelques recettes simples et savoureuses pour les intégrer facilement à votre alimentation. Seules les personnes souffrant de troubles de la thyroïde ne doivent pas en abuser. Le chou romanesco, aussi bon que beau ! Pourquoi les choux sont-ils détoxifiants ? Les différentes variétés de choux – chou vert, chou-fleur, chou rouge, chou kale, brocoli, chou de Bruxelles, et autres – regorgent de bienfaits pour la santé. Voici pourquoi ils sont si précieux après les excès pendant les fêtes : 1. Riches en antioxydants Les choux contiennent des composés phytochimiques comme les flavonoïdes et les glucosinolates, qui aident le corps à lutter contre le stress oxydatif. Ces antioxydants favorisent la détoxification du foie en soutenant ses processus naturels d’élimination des toxines. 2. Favorisent le drainage Le chou est riche en potassium, un minéral qui soutient l’équilibre hydrique du corps et aide à éliminer l’excès de sodium accumulé pendant les repas riches en sel. 3. Améliorent la digestion Avec leur forte teneur en fibres, les choux favorisent un transit intestinal optimal. Ils permettent également de nourrir le microbiote intestinal, ce qui est essentiel pour une bonne santé globale. Le brocoli : un classique ! 4. Soutiennent le foie Les glucosinolates, présents dans les choux, sont des composés soufrés qui stimulent les enzymes du foie responsables de la détoxification. Cela permet au foie d’éliminer plus efficacement les substances nocives. 5. Faibles en calories, riches en nutriments Les choux sont peu caloriques mais extrêmement riches en vitamines (C, K, B9) et en minéraux (calcium, magnésium). Une portion généreuse de chou apporte des nutriments essentiels sans alourdir l’organisme. Comment intégrer les choux dans une cure détox ? Pour profiter pleinement des bienfaits des choux, il est préférable de les consommer sous différentes formes : crus, cuits, en soupe, en salade, ou encore en jus. Voici quelques recettes simples et gourmandes à essayer après les fêtes. Recette 1 : Smoothie vert au chou kale et citron Idéal pour commencer la journée, ce smoothie est revitalisant et facile à digérer. Ingrédients (pour 1 verre) : 2 feuilles de chou kale (sans la tige centrale) 1/2 pomme verte 1/2 citron pressé 1 petit morceau de gingembre frais 200 ml d’eau ou d’eau de coco Préparation : Lavez les feuilles de chou kale. Coupez la pomme en morceaux. Dans un blender, mélangez tous les ingrédients jusqu’à obtenir une texture lisse. Servez immédiatement et savourez. Smoothie parfait après les fêtes Recette 2 : Soupe détox au chou-fleur et curcuma Cette soupe est réconfortante, légère et parfaite pour purifier l’organisme. Ingrédients (pour 4 personnes) : 1 petit chou-fleur 1 oignon 1 gousse d’ail 1 c. à café de curcuma 1/2 c. à café de cumin 1 litre de bouillon de légumes 2 c. à soupe d’huile d’olive Sel et poivre Préparation : Émincez l’oignon et l’ail. Faites-les revenir dans une casserole avec l’huile d’olive. Ajoutez les épices et mélangez bien. Coupez le chou-fleur en fleurettes, ajoutez-le dans la casserole, puis versez le bouillon. Laissez cuire 20 minutes à feu doux. Mixez la soupe jusqu’à obtenir une texture veloutée. Rectifiez l’assaisonnement et servez chaud. Recette 3 : Chou rouge mariné en salade Une salade croquante, colorée et pleine de vitamines. Ingrédients (pour 4 personnes) : 1/2 chou rouge 1 carotte râpée 1 pomme coupée en fines lamelles 2 c. à soupe de vinaigre de cidre 1 c. à soupe d’huile de noix 1 c. à café de miel Sel, poivre, et quelques graines de sésame Préparation : Émincez finement le chou rouge. Dans un bol, mélangez le vinaigre, l’huile, le miel, le sel et le poivre pour faire une vinaigrette. Ajoutez le chou, la carotte et la pomme, puis mélangez bien. Laissez reposer 30 minutes au frais avant de servir, pour que les saveurs se mélangent. Recette 4 : Poêlée de choux de Bruxelles et noisettes Une option rapide et savoureuse pour accompagner vos repas. Ingrédients (pour 4 personnes) : 500 g de choux de Bruxelles 1 c. à soupe d’huile d’olive 1 poignée de noisettes concassées Sel et poivre Préparation : Coupez les choux de Bruxelles en deux et faites-les blanchir 5 minutes dans de l’eau bouillante salée. Égouttez-les. Dans une poêle, faites chauffer l’huile d’olive et faites revenir les choux à feu moyen jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés. Ajoutez les noisettes, salez, poivrez, et servez chaud. Choux de Bruxelles : bien meilleurs qu'à la cantine ! Conseils supplémentaires pour une cure détox réussie Pour maximiser les effets détox des choux : Hydratez-vous : Buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour pour aider à l’élimination des toxines. Limitez les excès : Réduisez la consommation d’aliments transformés, de sucres raffinés, et d’alcool. Bougez : Une activité physique douce, comme la marche ou le yoga, stimule la circulation et soutient la détoxification naturelle. En conclusion Les choux sont des super-aliments accessibles et polyvalents, parfaits pour une cure détox après les fêtes. Intégrer ces légumes dans votre alimentation quotidienne, c’est offrir à votre corps un véritable coup de boost tout en vous régalant. Alors, à vos fourneaux ! Les fêtes sont terminées, mais le plaisir de cuisiner et manger sainement commence. 😊 Pour aller plus loin, prenez RDV avec votre naturopathe qui vous proposera un programme personnalisé. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Stress chronique : les réponses naturelles

    Qu'est ce qui caractérise le stress chronique ? Le stress chronique est un état psychologique et physiologique résultant d'une exposition prolongée à des facteurs de stress, dépassant la capacité de l'individu à y faire face efficacement. Contrairement au stress aigu, qui est une réponse temporaire dysfonctionnelle de 4 semaines maximum, à un événement traumatisant, le stress chronique persiste sur une longue période, souvent sans répit ni résolution. Cette condition peut avoir des origines variées, telles que des problèmes professionnels, des difficultés relationnelles, des enjeux financiers, ou encore un environnement quotidien trop exigeant. L'étude scientifique du stress, notamment à travers le modèle du stress de Selye , identifie trois phases distinctes dans la réaction au stress : l'alarme, la résistance et l'épuisement, correspondant au stress chronique. Physiologiquement, le stress chronique maintient le corps dans un état d'alerte constante, avec une production continue de cortisol. Le cortisol a plusieurs fonctions, notamment : Augmentation de la glycémie pour fournir de l'énergie aux cellules. Modulation de la réponse immunitaire en supprimant l'inflammation. Aide à maintenir la pression artérielle et la fonction cardiaque. Bien que le cortisol soit crucial pour la gestion du stress à court terme, sa production prolongée peut avoir des effets délétères sur l'organisme. Dans cet article, nous allons voir les points suivants : conséquences comment traiter qui consulter Conséquences du stress chronique sur votre corps On sous-estime encore l'impact du stress chronique sur notre santé physique et mentale. La dépression ou le burn-out sont les répercussions les plus évidentes, mais le stress mobilisant toutes nos ressources pour rester en état de vigilance permanent, provoque des réactions en chaine impactant bien d'autres systèmes. Stress chronique, diabète et l'obésité : les troubles métaboliques Il est aujourd'hui avéré que le diabète de type II  peut se déclencher suite à une période de stress prolongé. Les mécanismes sont bien connus : Diabète Augmentation de la glycémie : Le cortisol stimule la néoglucogenèse, un processus par lequel le glucose est synthétisé à partir de sources non glucidiques, telles que les acides aminés et les lipides, augmentant ainsi la glycémie. Cette élévation prolongée du glucose sanguin contribue au risque de résistance à l'insuline et de diabète de type 2. Résistance à l'insuline : Le cortisol interfère avec l'action de l'insuline, rendant les cellules moins sensibles à cette hormone. L'insuline est cruciale pour le métabolisme du glucose, car elle facilite l'entrée du glucose dans les cellules pour être utilisé comme énergie. Lorsque les cellules deviennent résistantes à l'insuline, le glucose s'accumule dans le sang, menant à l'hyperglycémie et au diabète de type 2. Accumulation de graisse abdominale : Une caractéristique du syndrome métabolique, un précurseur du diabète, est l'accumulation de graisse abdominale. Le cortisol favorise le stockage des graisses dans la région abdominale. La graisse abdominale n'est pas passive; elle sécrète des cytokines inflammatoires et des substances qui peuvent également promouvoir la résistance à l'insuline, créant un cercle vicieux qui augmente le risque de diabète. Stress chronique et santé mentale lorsque le stress devient chronique, les niveaux élevés et prolongés de cortisol perturbent l'homéostasie neuroendocrine, entravant la fonction et la régénération des neurones, particulièrement dans l'hippocampe, une région clé pour la régulation des émotions et de la mémoire. L'exposition continue au cortisol modifie la transmission des neurotransmetteurs, tels que la sérotonine et la dopamine, essentiels à la régulation de l'humeur, du sommeil, de l'appétit, et du plaisir. Cette perturbation peut conduire à une réduction de la neuroplasticité, diminuant la capacité du cerveau à s'adapter aux nouveaux apprentissages et à récupérer de l'exposition au stress. En conséquence, les individus souffrant de stress chronique peuvent expérimenter une gamme de symptômes psychologiques, incluant l'anxiété, la dépression, des troubles du sommeil, une diminution de la concentration, et une vulnérabilité accrue aux troubles de l'humeur. Jeune homme stressé Enfin, le stress chronique peut affaiblir le système de rétroaction négative qui régule l'axe hypothalamo-pituitaire-surrénalien (HPA), entraînant une sécrétion déséquilibrée de cortisol. Cette dysrégulation de l'axe HPA est fréquemment observée chez les individus souffrant de troubles de l'humeur chroniques, soulignant le lien étroit entre le stress prolongé et les dérèglements psychologiques. L'impact sur le système cardio vasculaire Lors d'une réponse au stress prolongée, le système nerveux sympathique est continuellement activé, entraînant une sécrétion accrue de catécholamines, notamment l'adrénaline et la noradrénaline. Ces hormones induisent une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle, sollicitant de manière excessive le cœur et les vaisseaux sanguins. Cette condition hyperadrenergique chronique peut mener à l'hypertension, un facteur de risque majeur pour le développement de pathologies cardiovasculaires comme l'athérosclérose (formation de plaques athéromateuses dans les artères, résultant d'un processus inflammatoire initié par le dépôt de cholestérol LDL oxydé dans la paroi artérielle). Coeur Par ailleurs, le cortisol, en réponse à l'activation prolongée de l'axe hypothalamo-pituitaire-surrénalien (HPA) sous stress, favorise la lipolyse et l'accumulation de graisse viscérale. Cette graisse est métaboliquement active, sécrétant des adipokines pro-inflammatoires et des cytokines qui peuvent aggraver l'inflammation vasculaire et la résistance à l'insuline, augmentant ainsi le risque de maladie cardiovasculaire. Les recherches indiquent également que le stress chronique affecte la fonction endothéliale, réduisant la disponibilité de l'oxyde nitrique, un vasodilatateur crucial, et favorisant ainsi un état de vasoconstriction et une augmentation de la rigidité vasculaire. Ce déséquilibre entre les facteurs vasoconstricteurs et vasodilatateurs sous l'influence du stress chronique contribue à la pathogenèse de l'hypertension et de l'ischémie myocardique. Ce à quoi on ne pense pas "le stress chronique peut potentiellement nous rendre malade en réduisant notre capacité à nous défendre." Céline Ramdani Le stress est bien connu pour faire le lit de pathologies assez courantes telle la constipation, la diarrhée, les migraines, l'acné, le psoriasis... Mais il peut être à l'origine de nombreuses autres pathologies plus graves.  Une production élevée de cortisol sur le long terme diminue la production de lymphocytes, qui sont des cellules clés dans la réponse immunitaire, compromettant ainsi la capacité du corps à lutter contre les agents pathogènes.  Le stress chronique affecte également l'immunité innée en modifiant la fonction des cellules tueuses naturelles (NK), des macrophages et des neutrophiles, essentielles dans la défense de première ligne contre les infections virales et bactériennes.  Il peut aussi entraîner un déséquilibre dans la production de cytokines, qui active et régulent l'activité du système immunitaire. Une production excessive de cytokines pro-inflammatoires peut conduire à une inflammation chronique, contribuant au développement de maladies auto-immunes  et de maladies inflammatoires chroniques, telles la maladie de Crohn et la polyarthrite rhumatoïde. Enfin, de plus en plus d'éléments indiquent que le stress chronique, en modifiant le système neuro-immuno-endocrinien favorise la survenue de certain cancers .   Comment traiter le stress chronique ? Vous l'aurez compris, le stress chronique est mauvais pour votre santé. Alors que faire ? Le naturopathe et le sophrologue ne soignent pas les pathologies mais peuvent apporter des solutions naturelles pour les prévenir en vous aidant à gérer le stress qui en est à l'origine et à à améliorer votre état. Quelles sont les plantes adaptées pour répondre au stress chronique : Les plantes adaptogènes Parmi les plantes adaptogènes, on retiendra en fonction d'un bilan complet et de contres indications éventuelles : Phytothérapie 𝗔𝘀𝗵𝘄𝗮𝗴𝗮𝗻𝗱𝗵𝗮 : la plante de la résistance au stress, plutôt passager. Plante du stress post-traumatique, de la fatigue surrenalienne, du burn-out. 𝗥𝗵𝗼𝗱𝗶𝗼𝗹𝗮 : adaptogène de premier choix, plutôt utile dans une phase d’épuisement avec tendance dépressive. 𝗚𝗶𝗻𝘀𝗲𝗻𝗴 : excellent tonifiant, il est parfait pour la personne âgée, une personne plus jeune épuisée ou avec un traitement lours ou bien pour le sportif. 𝗕𝗮𝘀𝗶𝗹𝗶𝗰 𝗦𝗮𝗰𝗿𝗲́ (Tulsi) : idéal pour ceux qui vivent des périodes d'anxiété ou de tension nerveuse. Le Tulsi aide à apaiser l'esprit, à réduire le cortisol (l'hormone du stress) et à favoriser la clarté mentale. 𝗦𝗵𝗮𝘁𝗮𝘃𝗮𝗿𝗶 : l’amie des femmes, il rééquilibre et tonifie le système reproducteur féminin à toutes les étapes de la vie et permet de faire face aux stress induits par les changements hormonaux. Les plantes du sommeil Parce que dans la majorité des cas, le stress impacte le sommeil. La valériane : La tranquillisante, sédative et relaxante La passiflore : La plante du sommeil, relaxant musculaire, anxiété, nervosité La mélisse : l'antispasmodique pour les troubles digestifs d'origine nerveux, insomnie, anxiété L'aubépine : troubles du sommeil et hypertension Le griffonia : Sédative, antidepressive, , satiétogène L'eschscholtzia : Réveils nocturnes ou précoces L'état du microbiote et de la perméabilité intestinale seront à explorer en priorité, ainsi que les carences en vitamines et minéraux (notamment les vitamines B et le Magnésium). La gemmothérapie (macérât de bourgeons) et les fleurs de Bach pourront également être proposés. Ce que la sophrologie peut vous apporter La sophrologie , une méthode psycho-corporelle conçue pour harmoniser le corps et l'esprit, offre une réponse complémentaire efficace au stress chronique.  Les exercices de relaxation dynamique de la sophrologie, combinant des mouvements doux avec une respiration contrôlée, aident à détendre le corps et à libérer les tensions accumulées. Ils interviendront sur les symptômes physiques tels que les tensions musculaires, les maux de tête, la fatigue ou les troubles du sommeil. Sophrologie Les techniques de visualisation positive et la répétition de termes ressource participent à stabiliser les émotions et à réagir de manière plus mesurée aux situations stressantes. Le manque de confiance en soi peut être à la fois une cause et une conséquence du stress chronique. La sophrologie, par ses pratiques de projection positive et d'affirmation de soi, contribue à renforcer l'estime de soi, gagner en confiance et réduire le niveau de stress global. L'importance de revoir durablement ses habitudes du quotidien Sans bouleverser son mode de vie, il faudra privilégier une alimentation "anti-stress", fondée sur la diversification, l'augmentation de fruits et légumes frais, et la chrono-nutrition. Certains aliments, consommés en collation vers 17h, favorisent la production de sérotonine, puis de mélatonine et préparent ainsi le sommeil. L'activité physique régulière et la pratique de technique de respiration font partie des routines à instaurer dans sa vie quotidienne. Tout l'enjeu réside dans la régularité des pratiques que les consultants ont du mal maintenir dès qu'ils se sentent mieux... au risque d'une rechute au moindre événement stressant. Qui consulter en cas de stress chronique ? Le médecin posera un diagnostique et pourra prescrire des analyses complémentaires Le naturopathe  proposera un programme personnalisée en alimentation et hygiène de vie, des compléments alimentaires, des plantes, des huiles essentielles, des fleurs de Bach et autres outils en fonction du bilan avec un suivi pour vous aider à modifier graduellement et durablement les habitudes qui font le terreau de la réapparition des symptômes Le sophrologue  vous aidera à stabiliser les émotions et l'anxiété De nombreuses autres techniques comme la réflexologie, le yoga, les massages... s'avèrent bénéfiques en apportant du bien être aux consultants. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Stress chronique et colopathie fonctionnelle (SII)

    La colopathie fonctionnelle, plus communément appelée syndrome de l'intestin irritable (SII), est un trouble digestif fonctionnel, ce qui signifie qu'il est caractérisé par des symptômes sans qu'aucune anomalie structurale ou biochimique évidente ne soit détectable par les tests médicaux standards. Les symptômes les plus fréquents incluent des douleurs abdominales, des ballonnements, ainsi que des changements dans les habitudes intestinales comme la diarrhée, la constipation ou une alternance des deux. La cause exacte du SII reste inconnue, mais plusieurs facteurs sont considérés comme contributifs. Ces facteurs incluent des anomalies dans la motilité intestinale, une sensibilité viscérale accrue, des déséquilibres de la flore intestinale (microbiote), des infections intestinales antérieures, et des perturbations dans la communication entre le cerveau et l'intestin (axe cerveau-intestin). Le stress chronique est reconnu comme un facteur déclencheur ou aggravant  significatif des symptômes de SII, mettant en lumière l'impact du bien-être émotionnel sur la santé digestive. Mal de ventre Implications du stress chronique sur la colopathie fonctionnelle La relation entre le stress chronique et la colopathie fonctionnelle (SII) est complexe et multidimensionnelle, impliquant des interactions entre les systèmes nerveux, immunitaire et digestif. Le stress chronique influence non seulement la fonction gastro-intestinale, mais aussi la sensibilité et la réponse aux douleurs intestinales, jouant ainsi un rôle significatif dans l'exacerbation des symptômes du SII. 1. Perturbation de l'axe cerveau-intestin en cas de stress chronique et colopathie fonctionnelle L'axe cerveau-intestin  est essentiel pour maintenir l'homéostasie gastro-intestinale et réguler la réponse au stress. En conditions de stress chronique, cet axe peut devenir dysfonctionnel. Les neurotransmetteurs et les hormones liés au stress, comme le cortisol et la corticotrophine-releasing factor (CRF), sont surproduits, conduisant à des perturbations dans la motilité gastro-intestinale et l'augmentation de la sensibilité viscérale. Ces changements peuvent provoquer des spasmes intestinaux, de la diarrhée ou de la constipation, des symptômes fréquemment associés au SII. 2. Augmentation de la perméabilité intestinale Le stress chronique peut augmenter la perméabilité de la paroi intestinale, un phénomène parfois désigné sous le terme de « porosité intestinale". Cette condition permet à des molécules potentiellement nocives, qui ne traverseraient normalement pas la barrière intestinale, d'entrer dans la circulation sanguine. Cette perméabilité accrue peut déclencher une réponse immunitaire, conduisant à l'inflammation et à une aggravation des symptômes digestifs . Des études suggèrent que cette inflammation peut elle-même affecter l'axe cerveau-intestin, créant un cercle vicieux qui peut être difficile à rompre. 3. Modifications du microbiote intestinal Le stress chronique est également connu pour affecter la composition et la fonction du microbiote intestinal. Le déséquilibre du microbiote, ou dysbiose, peut perturber les fonctions digestives et immunologiques normales et contribuer à l'inflammation intestinale. Les personnes souffrant de SII présentent souvent des modifications de leur microbiote intestinal, qui peuvent être exacerbées par le stress prolongé, influençant la sévérité et la fréquence des symptômes. 4. Réponse immunitaire exacerbée Sous stress, le système immunitaire peut devenir hyperactif, ce qui peut augmenter l'inflammation dans tout l'organisme, y compris dans l'intestin. Cette inflammation peut contribuer à la douleur et aux dysfonctionnements associés au SII. Le rôle des cytokines inflammatoires, telles que l'IL-6 et le TNF-α, est crucial, car elles modulent non seulement la réponse immunitaire mais influencent aussi directement la motilité intestinale et la sensibilité. 5. Impact psychologique Enfin, le stress chronique affecte également le bien-être psychologique, ce qui peut aggraver les perceptions de douleur et les symptômes du SII. La gestion du stress est donc cruciale non seulement pour réduire l'impact direct du stress sur le système digestif mais aussi pour améliorer l'approche psychologique de la gestion des symptômes. Les sont accompagnement naturels Dans  l'approche naturopathique  pour accompagner la colopathie fonctionnelle, ou syndrome de l'intestin irritable (SII), plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre pour aider à gérer les symptômes et améliorer la qualité de vie des patients. Ces stratégies sont basées sur les principes de la naturopathie qui visent à promouvoir l'auto-guérison du corps par des moyens naturels et holistiques. Voici quelques-unes des réponses naturopathiques pour accompagner la colopathie fonctionnelle : 1. Alimentation, 1er outil pour accompagné colopathie fonctionnelle et stress chronique La modification du régime alimentaire est fondamentale dans la gestion du SII. Régime pauvre en FODMAP : Ce régime implique de limiter les aliments riches en certains glucides fermentescibles (FODMAPs) qui peuvent être difficiles à digérer et provoquer des symptômes chez les personnes atteintes de SII. Alimentation riche en fibres : Pour certains patients, augmenter l'apport en fibres peut aider à réguler le transit intestinal. Cependant, cela peut ne pas convenir à tous, surtout en cas de prédominance de ballonnements et de gaz. Éviter les aliments irritants : Les aliments comme le café, l'alcool, les épices fortes et les aliments frits peuvent aggraver les symptômes et doivent être limités ou évités. Favoriser les aliments anti-stress, riche en tryptophan, précurseur de la sérotonine, hormone du bien être. Pratiquer la chrono nutrition avec des protéines plutôt en première moitié de journée. Hydratation : Une bonne hydratation est essentielle pour aider à la digestion et à la régulation du transit intestinal. Assortiment riche en omega 3 2. Suppléments, phytothérapie, gemmothérapie La naturopathie offrent un panel d’outils pour soutenir la digestion et réduire l'inflammation : La glutamine, ou le bourgeon de noyer  pour lutter contre la porosité intestinale, Les probiotiques : pour restaurer et maintenir un équilibre sain de la flore intestinale, Les enzymes digestives : Peuvent être utilisées pour aider à la digestion, surtout si des insuffisances digestives sont suspectées, La phytothérapie : Des plantes comme la menthe poivrée (antispasmodique), le gingembre (anti-inflammatoire et aide à la digestion) et le curcuma (anti-inflammatoire) sont souvent recommandées. Tout complément alimentaire est conseillé par un professionnel de santé ou un naturopathe après un bilan complet. Il vérifiera les contres indications éventuelles. 3. Gestion du stress Le stress est un facteur connu pour exacerber les symptômes du SII, voire les déclencher. Les méthodes pour gérer le stress comprennent : Techniques de relaxation : Yoga, méditation, et techniques de respiration profonde, cohérence cardiaque. Tout l’enjeu réside dans la régularité de la pratique. La phytothérapie : Le plantes adaptogènes comme la rodhiole, l’aswhaganda ou l’Euthérocoque peuvent être conseillées, mais aussi les plantes du sommeil comme la passiflore, la valériane, ou la mélisse qui aide aussi à la digestion. La sophrologie : La sophrologie  est une méthode efficace pour réduire le stress grâce à des exercices de relaxation, de respiration et de visualisation qui favorisent le bien-être mental et physique. Elle aide à mieux gérer les émotions et à développer une résilience face aux situations stressantes. En pratiquant régulièrement, la sophrologie peut améliorer significativement la qualité de vie en diminuant les niveaux de stress et d’anxiété. La réflexologie : La réflexologie est une technique thérapeutique qui utilise la pression sur des points spécifiques des pieds et des mains pour rétablir l'équilibre corporel et réduire le stress. En stimulant ces zones réflexes, la réflexologie favorise la relaxation profonde, améliore la circulation sanguine et aide à libérer les tensions accumulées. Cette pratique peut ainsi contribuer à une meilleure gestion du stress et à une sensation globale de bien-être. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et d'autres approches similaires peuvent être utiles pour gérer le stress psychologique lié au SII. Bien respirer 4. Exercice physique L'activité physique régulière est bénéfique pour le système digestif et peut aider à réduire le stress et promouvoir le bien-être général. Elle favorise de surcroît la motilité intestinale. 5. Thérapies manuelles Outre la réflexologie, le massage abdominal peut aider à soulager les symptômes. Conclusion En conclusion, l'interaction entre le stress chronique et le syndrome de l'intestin irritable (SII) est une dynamique complexe qui souligne l'importance de stratégies de gestion holistiques et intégratives. L' approche naturopathique, en particulier, offre une palette de solutions naturelles qui vont de la modification alimentaire et l'usage de probiotiques à la gestion du stress par la sophrologie et la réflexologie. Ces méthodes travaillent de concert pour réduire les symptômes et améliorer la qualité de vie des personnes affectées. En abordant la colopathie fonctionnelle sous plusieurs angles (diététique, psychologique et physique), la naturopathie contribue efficacement à restaurer l'équilibre corporel et mental, offrant ainsi une réponse complète et personnalisée à un problème souvent débilitant. Adopter ces pratiques peut non seulement aider à contrôler et à diminuer les symptômes du SII mais également fortifier le corps contre les effets néfastes du stress chronique. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Sophrologie et naturopathie : des outils complémentaires pour gérer le stress au féminin

    Le stress est une réponse naturelle face aux défis de la vie, mais lorsqu’il devient chronique, il peut perturber de nombreux aspects de la santé féminine : troubles hormonaux, insomnies, fatigue, ou encore troubles émotionnels. Les femmes, en raison des fluctuations hormonales tout au long de leur vie ( cycle menstruel , grossesse, ménopause), sont particulièrement sensibles aux effets du stress. La sophrologie et la naturopathie , deux approches complémentaires, offrent des solutions douces et efficaces pour retrouver sérénité et équilibre. Cet article explore comment ces disciplines peuvent accompagner les femmes dans la gestion du stress et la régulation des émotions. Respiration, visualisation, détente profonde Le stress au féminin : des spécificités uniques 1. Les fluctuations hormonales amplifient les réactions au stress Les hormones comme les œstrogènes, la progestérone et le cortisol influencent directement la manière dont le corps réagit au stress. Par exemple : En période de SPM : Le déséquilibre hormonal peut intensifier l’irritabilité, l’anxiété, et les sautes d’humeur. Pendant la ménopause : La chute des œstrogènes exacerbe les symptômes de stress et d’insomnie. 2. Le poids des responsabilités multiples De nombreuses femmes jonglent entre vie professionnelle, responsabilités familiales, et besoins personnels, ce qui peut entraîner un surmenage mental et physique. 3. Les impacts physiques et émotionnels du stress Le stress chronique peut se manifester par : Une fatigue constante. Des troubles digestifs. Des tensions musculaires (nuque, épaules). Des troubles du sommeil ou des insomnies. La sophrologie : un outil puissant pour apaiser l’esprit 1. Qu’est-ce que la sophrologie ? La sophrologie est une méthode douce qui combine des techniques de respiration, de relaxation dynamique, et de visualisation positive pour équilibrer le corps et l’esprit. 2. Comment la sophrologie aide à gérer le stress ? Respiration abdominale : Réduit instantanément les tensions en activant le système nerveux parasympathique. Relaxation dynamique : Libère les tensions physiques accumulées et améliore la conscience corporelle. Visualisation positive : Permet de se recentrer sur des pensées apaisantes et d’éloigner les ruminations négatives. 3. Les bienfaits spécifiques pour les femmes Apaiser les émotions intenses pendant le SPM ou la ménopause . Favoriser un sommeil réparateur en calmant l’esprit avant le coucher. Renforcer la confiance en soi dans les périodes de transition (grossesse, post-partum, ménopause). Confiance et sérénité La naturopathie : une approche globale pour soutenir le corps 1. L’importance d’une alimentation anti-stress La naturopathie place l’alimentation au cœur de la gestion du stress : Magnésium : Présent dans les amandes, le chocolat noir, et les légumes verts, il soutient le système nerveux . Oméga-3 : Les poissons gras, les graines de chia, et les noix aident à réduire l’inflammation et favorisent une meilleure gestion des émotions . Éviter les excitants : La caféine et les sucres rapides augmentent les pics de cortisol et exacerbent les fluctuations émotionnelles. 2. Les plantes adaptogènes pour mieux gérer le stress Certaines plantes peuvent aider à réguler la réponse au stress : Ashwagandha : Réduit la production excessive de cortisol et améliore la résilience face au stress. Rhodiola : Soutient la concentration mentale et réduit la fatigue liée au stress. Passiflore et mélisse : Calment les angoisses et favorisent un sommeil réparateur. 3. La réflexologie plantaire pour libérer les tensions La réflexologie stimule les zones réflexes liées au système nerveux et aux glandes endocrines pour : Réduire les tensions accumulées dans le corps. Apaiser les troubles digestifs souvent aggravés par le stress. Améliorer la circulation énergétique globale. Exemple de programme combiné pour gérer le stress au féminin Matin : Commencez par une séance de respiration abdominale (5 minutes). Prenez un petit-déjeuner équilibré : un porridge aux graines de chia, fruits rouges, et lait végétal pour un apport en magnésium et antioxydants. Journée : Planifiez une pause sophrologie pour pratiquer la visualisation positive (10 minutes). Favorisez un déjeuner riche en légumes verts et en protéines maigres pour stabiliser l’énergie. Soir : Détendez-vous avec une tisane apaisante (mélisse, camomille) avant le dîner. Faites une courte séance de sophrologie ou un bain chaud avec des huiles essentielles relaxantes (lavande, géranium). Le sommeil : indicateur de votre niveau de stress Les erreurs à éviter Négliger ses besoins personnels : Prenez le temps de vous écouter et d’intégrer des moments de pause dans votre quotidien. Laisser le stress s’accumuler : Apprenez à reconnaître les signaux d’alerte et à agir dès que possible. Sous estimer l'importance de l’ alimentation : Une alimentation déséquilibrée peut aggraver le stress et les troubles hormonaux. Témoignages Céline, 37 ans : « En combinant la sophrologie et les conseils de naturopathie, j’ai appris à mieux gérer mes émotions, surtout pendant la période prémenstruelle. Je dors mieux et je me sens plus calme. » Marion, 45 ans : « La sophrologie m’a aidée à traverser la ménopause avec sérénité. Associée à une alimentation adaptée et des plantes comme la mélisse, je ressens une réelle différence au niveau physique et mental. » Conclusion Le stress, souvent amplifié par les fluctuations hormonales, peut être géré efficacement grâce à des approches naturelles comme la sophrologie et la naturopathie. En travaillant à la fois sur l’esprit et le corps, ces deux disciplines permettent aux femmes de retrouver un équilibre durable et de vivre chaque étape de leur vie avec sérénité. Envie d’un accompagnement personnalisé pour gérer le stress et les émotions ? Découvrez mes programmes combinant sophrologie et naturopathie sur www.annesophiedolhem.fr . Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • La résistance à l’amaigrissement chez les femmes : Les causes et les solutions naturelles

    La résistance à l'amaigrissement est une problématique fréquente chez les femmes. Malgré une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, certaines éprouvent des difficultés à perdre du poids. Ce phénomène peut s’expliquer par de nombreux facteurs biologiques, hormonaux, psychologiques et environnementaux. En naturopathie, l'approche holistique permet d’identifier ces causes et de proposer des solutions personnalisées pour restaurer un équilibre propice à l'amaigrissement. 1. Qu’est-ce que la résistance à l’amaigrissement ? La résistance à l'amaigrissement se manifeste par une incapacité à perdre du poids, même en suivant un régime alimentaire strict ou en augmentant l’activité physique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s'agit pas toujours d'un manque de volonté ou d'efforts insuffisants, mais plutôt d'un déséquilibre sous-jacent. Ce phénomène est particulièrement courant chez les femmes en raison de facteurs spécifiques, tels que les variations hormonales et les contraintes sociales et émotionnelles. Perdre du poids sans pression 2. Les causes de la résistance à l’amaigrissement a) Les déséquilibres hormonaux Les hormones jouent un rôle clé dans la régulation du poids. Chez les femmes, des variations hormonales naturelles, comme celles liées au cycle menstruel, à la grossesse ou à la ménopause, peuvent compliquer la perte de poids. Les principales hormones impliquées incluent : L’insuline  : Une résistance à l’insuline favorise le stockage des graisses, notamment au niveau abdominal, Le cortisol  : En cas de stress chronique, cette hormone peut stimuler l’appétit et augmenter le stockage des graisses , Les œstrogènes et la progestérone  : Des déséquilibres, notamment lors de la périménopause et de la ménopause, perturbent le métabolisme et favorisent une prise de poids , La thyroïde  : Une hypothyroïdie peut ralentir le métabolisme, rendant la perte de poids particulièrement difficile. b) Le stress et les émotions Le stress chronique et les émotions négatives influencent fortement la gestion du poids. Le stress entraîne une sécrétion excessive de cortiso l, qui non seulement favorise le stockage des graisses, mais perturbe aussi le sommeil et augmente les fringales. Par ailleurs, l’alimentation émotionnelle, souvent déclenchée par l’anxiété ou la tristesse, peut aggraver la situation. c) Un métabolisme ralenti Avec l’âge, le métabolisme de base diminue naturellement, réduisant la dépense énergétique au repos. Cette diminution est accentuée par une perte de masse musculaire, fréquente chez les femmes ménopausées ou sédentaires. d) Les toxines et les perturbateurs endocriniens L’exposition aux toxines environnementales (pesticides, additifs alimentaires, produits chimiques) perturbe l’équilibre hormonal et métabolique. Les perturbateurs endocriniens, présents dans de nombreux produits du quotidien, peuvent contribuer à une résistance à l’amaigrissement en favorisant le stockage des graisses. e) Un microbiote intestinal déséquilibré Le microbiote intestinal joue un rôle crucial dans la gestion du poids. Une dysbiose intestinale (déséquilibre des bactéries intestinales) peut favoriser une inflammation chronique de bas grade, réduire l’absorption des nutriments essentiels et augmenter la sensation de faim. f) Des carences nutritionnelles Certaines carences en nutriments essentiels, comme le magnésium, les oméga-3, ou les vitamines du groupe B, impactent directement le métabolisme, l’énergie et la gestion du stress, compliquant ainsi l’amaigrissement. 3. Les solutions en naturopathie pour surmonter la résistance à l’amaigrissement La naturopathie propose une approche globale pour identifier les causes sous-jacentes et y répondre de manière adaptée. Voici les principales stratégies naturopathiques pour favoriser un amaigrissement durable. Revoir l'alimentation, évidemment a) Rééquilibrer l’alimentation L’objectif en naturopathie n’est pas de proposer des régimes restrictifs, mais de favoriser une alimentation équilibrée et anti-inflammatoire. Quelques recommandations clés : Favoriser les aliments à faible index glycémique  : Ils permettent de stabiliser la glycémie et d’éviter les pics d’insuline, Privilégier les aliments riches en fibres  : Les légumes, les fruits, les légumineuses et les céréales complètes soutiennent la satiété et le transit intestinal, Augmenter les protéines de qualité  : Les protéines (œufs, poissons, volaille, légumineuses) préservent la masse musculaire et augmentent la dépense énergétique, Réduire les graisses saturées et trans  : À remplacer par des graisses saines comme celles des huiles végétales bio, des avocats ou des oléagineux. L'alimentation devra être adaptée au métabolisme de chacune. b) Soutenir le microbiote intestinal Un microbiote sain est essentiel pour une bonne digestion et une gestion optimale du poids. La naturopathie propose : Des probiotiques naturels (kéfir, yaourt au lait de brebis, choucroute crue) ou des compléments spécifiques, Une alimentation riche en prébiotiques (ail, oignon, asperges, topinambours) pour nourrir les bonnes bactéries, De la glutamine ou du noyer de bourgeon en cas de porosité intestinale c) Stimuler la détoxification Pour réduire l’impact des toxines et des perturbateurs endocriniens, il est crucial de soutenir les organes émonctoires (foie, reins, intestins, peau, poumons). En pratique : Des plantes drainantes comme le chardon-marie ou le pissenlit pour le foie, Une hydratation optimale (1,5 à 2 litres d’eau par jour), L’utilisation de techniques de sudation (sauna, bain chaud) pour éliminer les toxines via la peau. d) Gérer le stress Le stress est l’un des principaux obstacles à la perte de poids. Les techniques de gestion du stress en naturopathie incluent : La sophrologie  : Des exercices de relaxation dynamique pour apaiser le mental et relâcher les tensions, La méditation et la cohérence cardiaque  : Elles permettent de réduire la sécrétion de cortisol, Les plantes adaptogènes  : Le ginseng, la rhodiola ou l’ashwagandha aident à mieux résister au stress. Gérer le stress, seule ou en groupe e) Soutenir l’équilibre hormonal Pour harmoniser les hormones, la naturopathie propose : Des plantes spécifiques, comme la sauge ou l’alchémille, pour réguler les œstrogènes et la progestérone, Des cures de zinc, sélénium et iode en cas de fatigue thyroïdienne, Une activité physique douce mais régulière (yoga, marche, natation) pour soutenir les équilibres hormonaux. f) Favoriser un sommeil réparateur Un sommeil de qualité est indispensable pour réguler les hormones liées à l’appétit (ghréline et leptine). Quelques conseils naturopathiques : Des tisanes relaxantes à base de valériane ou de passiflore, Une routine de coucher apaisante, loin des écrans, Un apport en magnésium pour détendre le système nerveux. g) Personnaliser l’approche Chaque femme est unique, et la naturopathie met un point d’honneur à adapter les recommandations en fonction des besoins spécifiques. Une consultation approfondie permettra d’élaborer un programme sur mesure, prenant en compte l’état général, l’historique de santé et les objectifs de la personne. 4. La patience et la bienveillance : des clés essentielles La résistance à l’amaigrissement peut être frustrante, mais il est important de rester bienveillant envers soi-même. En naturopathie, l’approche est progressive et respectueuse du corps, privilégiant des changements durables plutôt que des résultats rapides et éphémères. Conclusion La résistance à l'amaigrissement chez les femmes est un défi multifactoriel, influencé par des déséquilibres hormonaux, le stress, le mode de vie et l’alimentation. La naturopathie offre des solutions naturelles et personnalisées pour aider à surmonter ces obstacles. En adoptant une approche globale et bienveillante, il est possible de restaurer un équilibre propice à une perte de poids durable et saine.

  • Stress et troubles thyroïdiens chez les femmes : rééquilibrer naturellement son organisme

    La thyroïde, cette petite glande en forme de papillon située à la base du cou, joue un rôle essentiel dans de nombreux processus corporels, notamment le métabolisme, la croissance, et la régulation de l’énergie. Les troubles thyroïdiens, tels que l’hypothyroïdie (fonction sous-active) et l’hyperthyroïdie (fonction hyperactive), sont fréquents, en particulier chez les femmes. Le stress est un facteur majeur pouvant influencer le bon fonctionnement de la thyroïde . Il perturbe l’équilibre hormonal et peut amplifier ou même être responsable de certains troubles thyroïdiens. La naturopathie offre des solutions naturelles pour soutenir la fonction thyroïdienne, réduire les effets du stress et restaurer votre bien-être général. La thyroïde, la glande en forme de papillon Le lien entre stress et troubles thyroïdiens 1. Le stress et la production de cortisol Lorsque nous sommes stressées, le corps produit du cortisol, l’hormone du stress. Un excès de cortisol peut interférer avec la fonction thyroïdienne de plusieurs manières : Perturbation de la conversion de la T4 en T3 : La thyroxine (T4) est une hormone produite par la thyroïde, mais elle doit être convertie en triiodothyronine (T3) pour être active. Un excès de cortisol ralentit cette conversion, entraînant des symptômes d’hypothyroïdie, Augmentation de la prolactine : Le stress stimule également la production de prolactine, une hormone qui peut interférer avec la production de thyroïde, Dérégulation des autres hormones : Le stress perturbe les systèmes hormonaux et peut aggraver les symptômes des troubles thyroïdiens. 2. Les symptômes communs des troubles thyroïdiens Hypothyroïdie : Fatigue, prise de poids, peau sèche, constipation, dépression, cheveux clairsemés... Hyperthyroïdie : Nervosité, perte de poids, palpitations, insomnie, transpiration excessive... Ces symptômes peuvent être amplifiés par un stress chronique, rendant le traitement plus difficile. Les solutions naturopathiques pour soutenir la thyroïde et réduire le stress 1. Alimentation : un soutien pour la thyroïde Une alimentation équilibrée et spécifique peut aider à soutenir la santé de la thyroïde et réduire les impacts du stress. Favorisez les aliments riches en iode : L’iode est essentiel à la production des hormones thyroïdiennes. On le trouve notamment dans les algues, le sel iodé, et les fruits de mer, Consommez des aliments riches en zinc et sélénium : Ces minéraux sont indispensables à une bonne fonction thyroïdienne. Les graines de courge, les noix du Brésil, et les légumineuses, le morbier, le maroille sont d’excellentes sources, Évitez les goitrogènes : Certaines substances présentes dans des aliments comme le soja, le chou, le brocoli, et les navets peuvent interférer avec la fonction thyroïdienne lorsqu'elles sont consommées en grande quantité, Privilégiez les graisses saines : L’huile d’olive, de colza, les avocats, et les noix de Grenoble apportent des acides gras essentiels qui soutiennent l’équilibre hormonal, Réduisez les sucres raffinés et les produits transformés : Ils exacerbent l’inflammation et le stress oxydatif, nuisibles à la thyroïde. Junk food à éradiquer ! 2. Les plantes pour soutenir la thyroïde et réduire le stress La naturopathie propose de nombreuses plantes pour soutenir la fonction thyroïdienne et apaiser les effets du stress. Ashwagandha : Un adaptogène puissant qui aide à réguler la production de cortisol et soutient la fonction thyroïdienne, Ginseng : Augmente la résistance au stress tout en stimulant la vitalité et l’énergie, Schisandra : Un autre adaptogène qui soutient les glandes surrénales et aide à équilibrer les hormones thyroïdiennes, Bugle rampante : Une plante utilisée pour stimuler la production d’hormones thyroïdiennes, notamment en cas d’hypothyroïdie, Rhodiola : Réduit l’épuisement lié au stress et aide à soutenir l’équilibre hormonal global. L'utilisation des plantes nécessite biensur d'être conseillé par un professionnel. 3. La réflexologie pour rééquilibrer les glandes endocrines La réflexologie plantaire est une technique douce qui peut aider à rétablir l’équilibre des glandes endocrines, y compris la thyroïde. En stimulant les zones réflexes associées à la thyroïde et aux glandes surrénales, la réflexologie aide à : Réduire le stress et l’anxiété, Stimuler la production d’hormones thyroïdiennes, Améliorer la circulation sanguine, lymphatique et energétique. Réflexologie plantaire, un outil de plus 4. La sophrologie pour réduire le stress et soutenir la santé thyroïdienne La sophrologie permet de gérer le stress de manière efficace et de rétablir l’équilibre émotionnel. Voici comment la sophrologie peut vous aider : Exercices de relaxation dynamique : Aident à relâcher les tensions musculaires et émotionnelles liées au stress, Respiration profonde : Stimule le système nerveux parasympathique, permettant de réduire la production de cortisol, Visualisation positive : Favorise l’équilibre émotionnel en se concentrant sur des images de guérison et de bien-être. Créer une routine de bien-être pour soutenir la thyroïde Matin : Buvez un verre d’eau chaude avec du citron pour stimuler votre digestion et détoxifier votre corps, Prenez un petit-déjeuner riche en protéines et en graisses saines pour soutenir l’énergie et la production hormonale. Journée : Prévoyez des pauses régulières pour respirer profondément et pratiquer la cohérence cardiaque, Mangez des repas équilibrés riches en iode, zinc, et sélénium, Évitez les sources de stress, comme l’alcool et la caféine en excès. Soir : Dînez léger et équilibré pour favoriser un sommeil réparateur. Pratiquez une activité relaxante comme la sophrologie ou la méditation pour apaiser votre esprit avant le coucher. Les erreurs à éviter pour préserver la santé de la thyroïde Ignorer les symptômes de dysfonction thyroïdienne : Si vous ressentez des signes comme la fatigue intense, la prise ou la perte de poids inexpliquée, consultez un professionnel de santé, Exposer son corps à des niveaux élevés de stress chronique : Prenez le temps de gérer le stress et de vous détendre régulièrement, Négliger l’hygiène de vie : L’alimentation déséquilibrée et un sommeil insuffisant peuvent aggraver les symptômes thyroïdiens. Témoignages Clara, 40 ans : « Grâce à la naturopathie, j’ai appris à gérer mon stress au quotidien. En combinant des plantes adaptées et la sophrologie, ma thyroïde est plus stable, et je me sens bien plus sereine. » Sophie, 38 ans : « J’ai eu des symptômes d’hypothyroïdie pendant des années (prise de poids, fatigue, sautes d'humeur....). Anne Sophie a pris le temps de m'expliquer et me conseiller. En rééquilibrant mon alimentation et avec l'aide de compléments alimentaires et une routine anti stress, j’ai retrouvé de l’énergie et un bien-être général. » Conclusion Le stress chronique joue un rôle important dans les troubles thyroïdiens, mais grâce à des solutions naturelles telles l’alimentation, la micronutrition, les plantes, la réflexologie, et la sophrologie, il est possible de rééquilibrer la fonction thyroïdienne et de retrouver une santé optimale. Vous souhaitez être accompagnée pour améliorer votre bien-être thyroïdien ? Découvrez mes consultations et programmes personnalisés sur www.annesophiedolhem.fr . Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Les solutions naturopathiques pour gérer le stress pendant la ménopause

    La ménopause est une période de transition importante dans la vie d'une femme, souvent accompagnée de nombreux bouleversements hormonaux et émotionnels. Parmi les symptômes les plus courants, le stress occupe une place centrale, amplifiant parfois les inconforts physiques tels que les bouffées de chaleur, les insomnies, ou les sautes d’humeur. La naturopathie, en alliant des techniques naturelles et des approches holistiques, offre des solutions efficaces pour mieux vivre cette étape. La ménopause épanouie ! Pourquoi la ménopause peut-elle générer du stress ? 1. Les bouleversements hormonaux La chute des niveaux d’œstrogènes et de progestérone affecte directement le système nerveux central, pouvant entraîner : Une irritabilité accrue. Une sensibilité émotionnelle exacerbée. Une diminution de la production de sérotonine, l’hormone du bien-être. 2. Les impacts sur le sommeil Les insomnies ou les réveils nocturnes fréquents, souvent causés par les bouffées de chaleur, augmentent la fatigue et rendent la gestion du stress plus difficile. 3. Les changements de vie La ménopause coïncide parfois avec d’autres défis, comme le départ des enfants (syndrome du nid vide), des changements professionnels, ou encore des questionnements existentiels liés au vieillissement. Les solutions naturopathiques pour un accompagnement global 1. L’alimentation pour équilibrer les hormones et réduire le stress Une alimentation adaptée à la ménopause peut aider à atténuer les symptômes et à réduire les effets du stress. Privilégiez les phyto-œstrogènes : Les aliments comme le tofu, les graines de lin, ou les pois chiches contiennent des composés végétaux qui imitent les œstrogènes (sauf en cas d'antécédants de cancers hormonaux dépendants). Favorisez les aliments riches en magnésium : Le cacao cru, les fruits secs et les légumes verts aident à calmer le système nerveux. Hydratez-vous : Buvez des infusions apaisantes (mélisse, passiflore) pour réduire les tensions nerveuses. 2. Les plantes pour apaiser l’espritet plus encore Certaines plantes sont particulièrement efficaces pour réduire le stress et équilibrer les hormones : Actée à grappes : Réduit les bouffées de chaleur et l’irritabilité. Valériane : Favorise un sommeil réparateur et diminue l’anxiété. Millepertuis : Soutient l’humeur et aide à lutter contre les baisses de moral. Attention : Consultez une naturopathe avant d’introduire des plantes, car certaines peuvent peuvent présenter des contres indications.. La phytothérapie, une alliée précieuse 3. La réflexologie pour équilibrer le système nerveux La réflexologie plantaire stimule les zones réflexes correspondant aux glandes endocrines (ovaires, surrénales) et au système nerveux. En travaillant sur ces points, elle : Réduit les tensions nerveuses. Améliore la qualité du sommeil. Diminue les symptômes physiques liés au stress, comme les maux de tête ou les douleurs musculaires. 4. La sophrologie pour gérer les émotions La sophrologie, par ses exercices de relaxation et de visualisation positive, permet de : Prendre conscience de ses émotions et les apaiser. Réduire les manifestations physiques du stress, comme la respiration rapide ou les palpitations. Se reconnecter à soi-même et accepter cette nouvelle étape de vie. Créer une routine anti-stress adaptée Matin : booster votre énergie Pratiquez 5 minutes de respiration consciente ou de cohérence cardiaque. Consommez un petit-déjeuner riche en protéines et en bonnes graisses pour stabiliser votre énergie (par exemple : œufs, avocat, pain complet). Après-midi : maintenir un état de calme Prenez une pause avec une tisane apaisante à base de mélisse ou de camomille. Si vous le pouvez, faites une promenade en pleine nature pour stimuler la production d’endorphines. Marchez dès que possible et même si vous êtes en ville. Soir : préparer un sommeil réparateur Dînez léger pour éviter les réveils nocturnes. Évitez les écrans au moins une heure avant le coucher. Faites quelques étirements doux ou de la sophrologie pour relâcher les tensions accumulées. Retrouver un sommeil réparateur Témoignages Sophie, 54 ans : « Pendant la ménopause, je vivais des périodes de stress intenses, et mon sommeil était catastrophique. Grâce aux conseils en naturopathie, aux compléments alimentaires et aux séances de réflexologie, je me sens beaucoup plus sereine et en phase avec moi-même. » Caroline, 49 ans : « Les plantes et les exercices d'EFT et de sophrologie m’ont permis de mieux gérer mes émotions et d’accepter cette transition. Aujourd’hui, je vois la ménopause comme une nouvelle étape positive. » Conclusion La ménopause est une période de transition qui peut être vécue sereinement grâce à des solutions naturelles et personnalisées. En combinant une alimentation adaptée, l’utilisation de plantes, la réflexologie, et la sophrologie, il est possible de réduire le stress et de retrouver un équilibre physique et émotionnel. Envie d’être accompagnée dans cette démarche ? Découvrez les consultations et les programmes d’accompagnement sur www.annesophiedolhem.fr pour vivre pleinement et sereinement cette étape de vie. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Endométriose et stress : stratégies naturelles pour soulager l'esprit et le corps

    L’endométriose est une maladie inflammatoire complexe qui touche une femme sur dix en âge de procréer. En plus des douleurs chroniques, elle peut engendrer un stress important lié à l’inconfort, à la gestion des symptômes, et aux incertitudes concernant la fertilité. Ce stress, à son tour, peut exacerber les symptômes de l’endométriose, créant un cercle vicieux. La naturopathie propose une approche holistique pour soulager les douleurs, réduire l’inflammation, et apaiser l’esprit. Dans cet article, découvrez des stratégies naturelles pour mieux vivre avec l’endométriose et diminuer le stress qu’elle génère. L'endométriose touche une femme sur dix Le lien entre endométriose et stress 1. Le stress amplifie l’inflammation Les études cliniques indiquent clairement que l’endométriose est une pathologie associée à des niveaux élevés de stress chronique. Le stress chronique stimule la production de cortisol, mais lorsque les glandes surrénales sont sursollicitées, cela peut aggraver l’inflammation systémique, ce qui exacerbe les douleurs associées à l’endométriose. 2. Impact sur les hormones Le stress peut perturber l’équilibre hormonal en augmentant les niveaux d’œstrogènes, un facteur souvent lié à la progression de l’endométriose. 3. Répercussions émotionnelles L’impact émotionnel de l’endométriose est souvent sous-estimé. Les douleurs chroniques, la fatigue, et les incertitudes liées à la maladie peuvent conduire à l’anxiété, voire à la dépression. Les solutions naturopathiques pour apaiser le corps et l’esprit 1. L’alimentation anti-inflammatoire Adopter une alimentation adaptée peut aider à réduire les douleurs et l’inflammation associées à l’endométriose. Favorisez les oméga-3 : Présents dans les poissons gras (saumon, maquereau), les noix et les graines de lin, ils réduisent l’inflammation. Limitez les produits riches en œstrogènes : Réduisez la consommation de produits laitiers et de viandes rouges, qui peuvent exacerber la dominance œstrogénique. Privilégiez les aliments riches en fibres : Les légumes verts, les fruits, et les céréales complètes aident à éliminer l’excès d’œstrogènes via le système digestif. Évitez les sucres raffinés et les aliments transformés : Ils augmentent l’inflammation et les variations d’humeur. 2. La phytothérapie pour réguler les hormones et calmer l’inflammation Certaines plantes peuvent aider à apaiser les douleurs et à équilibrer les hormones : Curcuma : Puissant anti-inflammatoire naturel, idéal pour réduire les douleurs pelviennes. Framboisier : Soutient la santé de l’utérus et aide à réguler les cycles. Achillée millefeuille : Réduit les crampes menstruelles et favorise la circulation sanguine dans la région pelvienne. Valériane et camomille : Calment les tensions nerveuses et favorisent un sommeil réparateur. Précaution : Consultez une naturopathe avant d’utiliser des plantes, notamment si vous suivez un traitement médical. 3. La réflexologie pour soulager les tensions La réflexologie plantaire peut être un véritable allié pour l’endométriose : Action sur les zones réflexes : Les points liés à l’utérus, aux ovaires, et au système digestif sont stimulés pour réduire les douleurs et améliorer la circulation sanguine. Relaxation profonde : Diminue les tensions accumulées dues au stress chronique et à la douleur. 4. Sophrologie : gérer l’impact émotionnel La sophrologie est particulièrement utile pour les femmes souffrant d’endométriose, car elle aide à apaiser le mental tout en reconnectant avec le corps : Respiration consciente : Apaise le système nerveux et réduit les sensations de douleur. Visualisation positive : Permet d’imaginer un corps en harmonie, réduisant ainsi l’impact émotionnel de la maladie. Relaxation dynamique : Relâche les tensions musculaires liées au stress et à la douleur. La nature et la méditation : 2 clefs pour diminuer son niveau de stress Créer une routine apaisante pour mieux vivre avec l’endométriose Matin : une approche douce pour démarrer la journée Buvez un verre d’eau tiède citronnée pour détoxifier le système digestif. Pratiquez 5 à 10 minutes de respiration profonde ou de méditation. Prenez un petit-déjeuner anti-inflammatoire, comme un bol de flocons d’avoine avec des fruits rouges et des graines de chia. Journée : intégrer des pauses pour relâcher la pression Prenez une tisane apaisante (camomille, mélisse) pour calmer les tensions. Faites une promenade légère ou pratiquez du yoga pour stimuler la circulation et détendre les muscles. Soir : se préparer à un sommeil réparateur Dînez léger, en privilégiant des légumes verts et une source de protéines maigres (tofu, poisson). Prenez un bain chaud aux huiles essentielles relaxantes (lavande, géranium rosat). Terminez la journée par une séance de sophrologie ou quelques étirements doux. Les erreurs à éviter Ignorer ses douleurs : Ne pas écouter son corps peut aggraver les symptômes. Prenez le temps de vous reposer et de vous recentrer. Surcharger son emploi du temps : Un rythme de vie trop intense alimente le stress. Négliger son alimentation : Une alimentation déséquilibrée peut amplifier l’inflammation et les douleurs. Témoignages Sophie, 34 ans : « J’ai découvert la naturopathie pour gérer mon endométriose, et cela a changé ma vie. Entre une alimentation anti-inflammatoire et les séances de réflexologie, mes douleurs sont beaucoup moins intenses. » Élodie, 29 ans : « La naturopathie m’a permis de reprendre le contrôle sur ma vie quotidienne. Je vis mieux avec la maladie et je souffre de moins en moins. J'ai aussi pris conscience de l'importance de gérer le stress» Conclusion L’endométriose est une maladie complexe, mais des solutions naturelles existent pour soulager les douleurs et réduire l’impact du stress sur votre vie quotidienne. Grâce à l’alimentation, la phytothérapie, la réflexologie, et la sophrologie, vous pouvez créer une routine apaisante et améliorer votre qualité de vie. Envie d’un accompagnement personnalisé ? Découvrez mes programmes et séances dédiés sur www.annesophiedolhem.fr . Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

  • Stress, fertilité et naturopathie : favoriser un environnement apaisé pour concevoir

    Le stress est une réaction naturelle face aux défis de la vie, mais lorsqu’il devient chronique, il peut perturber de nombreux processus biologiques, y compris la fertilité. Chez les femmes comme chez les hommes, le stress affecte les hormones, la qualité des ovules et des spermatozoïdes, ainsi que l’équilibre général du corps. La bonne nouvelle ? La naturopathie propose des approches globales et naturelles pour réduire le stress, favoriser l’équilibre hormonal, et optimiser les chances de conception. La naturopathie aide à la conception Comment le stress impacte-t-il la fertilité ? 1. Déséquilibre hormonal Le stress chronique entraîne une production excessive de cortisol, l’hormone du stress. Ce cortisol peut perturber l’équilibre hormonal en : Réduisant la production de progestérone, essentielle à l’implantation de l’embryon, Affectant l’ovulation, parfois jusqu’à provoquer une anovulation (absence d’ovulation), Dérégulant les cycles menstruels, les rendant irréguliers ou imprévisibles. 2. Réduction de la qualité des ovocytes et des spermatozoïdes Le stress oxydatif, souvent lié à un stress prolongé, peut altérer la qualité des cellules reproductrices, réduisant ainsi les chances de conception. 3. Tensions psychologiques L’angoisse et la pression autour de la conception peuvent créer un cercle vicieux, rendant encore plus difficile la gestion du stress et la relaxation nécessaire au processus de fertilité. Les solutions naturopathiques pour réduire le stress et soutenir la fertilité 1. Adopter une alimentation propice à la fertilité Une alimentation adaptée peut réduire le stress, équilibrer les hormones et améliorer la qualité des cellules reproductrices. Favorisez les aliments riches en antioxydants : Fruits rouges, noix, légumes verts, et thé vert protègent les ovules et les spermatozoïdes du stress oxydatif, Augmentez votre apport en oméga-3 : Les poissons gras (saumon, maquereau), les graines de chia, et les noix renforcent la santé hormonale, Évitez les aliments inflammatoires : Réduisez les sucres raffinés, les aliments ultra-transformés, et les excès de caféine, qui exacerbent le stress, Consommez des aliments riches en zinc et en sélénium : Ces minéraux, présents dans les graines de courge, les noix du Brésil, et les œufs, sont essentiels à la reproduction, Soutenez votre fertilité 2. Utiliser les plantes pour apaiser le corps et l’esprit La phytothérapie propose des plantes adaptogènes et apaisantes pour réduire le stress tout en soutenant la fertilité. Ashwagandha : Réduit le stress tout en stimulant la vitalité et l’énergie reproductive, Maca : Améliore l’équilibre hormonal et favorise la qualité des ovules et des spermatozoïdes, Aubépine : Apaise le système nerveux et réduit les angoisses liées à la conception, Trèfle rouge : Aide à équilibrer les hormones féminines et soutient la santé utérine. 3. Pratiquer la réflexologie pour équilibrer les énergies La réflexologie plantaire est particulièrement bénéfique pour : Stimuler les zones réflexes des organes reproducteurs (ovaires, utérus, prostate), Améliorer la circulation sanguine dans la région pelvienne, Réduire les tensions émotionnelles liées au parcours de fertilité. 4. Sophrologie : l’esprit au service du corps La sophrologie aide à libérer les tensions mentales et émotionnelles pour aborder le désir de conception avec plus de sérénité : Visualisation positive : Imaginez un environnement accueillant pour favoriser la relaxation profonde et la confiance en vos capacités, Respiration profonde : Elle aide à apaiser les émotions et à calmer les pensées envahissantes, Relaxation dynamique : Libère les tensions physiques et mentales accumulées. Créer un environnement propice à la conception Matin : Commencez la journée par une respiration consciente pendant 5 minutes pour réduire les tensions. Prenez un petit-déjeuner riche en nutriments essentiels, comme un smoothie aux fruits rouges, épinards, graines de chia, et lait végétal. Journée : Intégrez des pauses régulières pour pratiquer la cohérence cardiaque (5 respirations par minute). Faites une activité physique douce, comme le yoga ou la marche en pleine nature. Soir : Relaxez-vous avec une tisane à base de camomille, de mélisse ou d’aubépine. Faites une séance de réflexologie ou un bain chaud aux huiles essentielles relaxantes (lavande, géranium). Les erreurs à éviter dans un parcours de fertilité Mettre trop de pression : La recherche de résultats rapides peut aggraver le stress. Prenez le temps d’accepter le processus. Consommer des excitants : Limitez le café et l’alcool, qui peuvent perturber les hormones et augmenter le stress. Négliger le sommeil : Un sommeil de mauvaise qualité peut réduire les chances de conception. Témoignages Amandine, 35 ans : « Après plusieurs mois de difficultés à concevoir, j’ai consulté Anne Sophie Dolhem, naturopathe. Elle m'a proposé une alimentation adaptée, des séances de réflexologie, et des exercices de sophrologie, j’ai réussi à diminuer mon stress et à retrouver confiance en mon corps. Aujourd’hui, je suis enceinte ! » Julie, 38 ans : « La naturopathie m’a aidée à transformer ma vision du parcours de fertilité. J’ai appris à lâcher prise et à prendre soin de moi. Les plantes comme la maca et les séances de relaxation m’ont énormément aidée. » Conclusion Le stress peut avoir un impact significatif sur la fertilité, mais grâce à la naturopathie, il est possible de créer un environnement apaisé et propice à la conception. En combinant une alimentation adaptée, des plantes spécifiques, des techniques de relaxation, et des soins comme la réflexologie, vous pouvez retrouver équilibre et sérénité dans ce parcours. Vous souhaitez un accompagnement personnalisé pour favoriser votre fertilité ? Découvrez mes services et programmes sur www.annesophiedolhem.fr . Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie Prendre rendez-vous

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