34 éléments trouvés pour « »
- Stress chronique et colopathie fonctionnelle (SII)
La colopathie fonctionnelle, plus communément appelée syndrome de l'intestin irritable (SII), est un trouble digestif fonctionnel, ce qui signifie qu'il est caractérisé par des symptômes sans qu'aucune anomalie structurale ou biochimique évidente ne soit détectable par les tests médicaux standards. Les symptômes les plus fréquents incluent des douleurs abdominales, des ballonnements, ainsi que des changements dans les habitudes intestinales comme la diarrhée, la constipation ou une alternance des deux. La cause exacte du SII reste inconnue, mais plusieurs facteurs sont considérés comme contributifs. Ces facteurs incluent des anomalies dans la motilité intestinale, une sensibilité viscérale accrue, des déséquilibres de la flore intestinale (microbiote), des infections intestinales antérieures, et des perturbations dans la communication entre le cerveau et l'intestin (axe cerveau-intestin). Le stress chronique est reconnu comme un facteur déclencheur ou aggravant significatif des symptômes de SII, mettant en lumière l'impact du bien-être émotionnel sur la santé digestive. Implications du stress chronique sur la colopathie fonctionnelle La relation entre le stress chronique et la colopathie fonctionnelle (SII) est complexe et multidimensionnelle, impliquant des interactions entre les systèmes nerveux, immunitaire et digestif. Le stress chronique influence non seulement la fonction gastro-intestinale, mais aussi la sensibilité et la réponse aux douleurs intestinales, jouant ainsi un rôle significatif dans l'exacerbation des symptômes du SII. 1. Perturbation de l'axe cerveau-intestin en cas de stress chronique et colopathie fonctionnelle L'axe cerveau-intestin est essentiel pour maintenir l'homéostasie gastro-intestinale et réguler la réponse au stress. En conditions de stress chronique, cet axe peut devenir dysfonctionnel. Les neurotransmetteurs et les hormones liés au stress, comme le cortisol et la corticotrophine-releasing factor (CRF), sont surproduits, conduisant à des perturbations dans la motilité gastro-intestinale et l'augmentation de la sensibilité viscérale. Ces changements peuvent provoquer des spasmes intestinaux, de la diarrhée ou de la constipation, des symptômes fréquemment associés au SII. 2. Augmentation de la perméabilité intestinale Le stress chronique peut augmenter la perméabilité de la paroi intestinale, un phénomène parfois désigné sous le terme de « porosité intestinale". Cette condition permet à des molécules potentiellement nocives, qui ne traverseraient normalement pas la barrière intestinale, d'entrer dans la circulation sanguine. Cette perméabilité accrue peut déclencher une réponse immunitaire, conduisant à l'inflammation et à une aggravation des symptômes digestifs . Des études suggèrent que cette inflammation peut elle-même affecter l'axe cerveau-intestin, créant un cercle vicieux qui peut être difficile à rompre. 3. Modifications du microbiote intestinal Le stress chronique est également connu pour affecter la composition et la fonction du microbiote intestinal. Le déséquilibre du microbiote, ou dysbiose, peut perturber les fonctions digestives et immunologiques normales et contribuer à l'inflammation intestinale. Les personnes souffrant de SII présentent souvent des modifications de leur microbiote intestinal, qui peuvent être exacerbées par le stress prolongé, influençant la sévérité et la fréquence des symptômes. 4. Réponse immunitaire exacerbée Sous stress, le système immunitaire peut devenir hyperactif, ce qui peut augmenter l'inflammation dans tout l'organisme, y compris dans l'intestin. Cette inflammation peut contribuer à la douleur et aux dysfonctionnements associés au SII. Le rôle des cytokines inflammatoires, telles que l'IL-6 et le TNF-α, est crucial, car elles modulent non seulement la réponse immunitaire mais influencent aussi directement la motilité intestinale et la sensibilité. 5. Impact psychologique Enfin, le stress chronique affecte également le bien-être psychologique, ce qui peut aggraver les perceptions de douleur et les symptômes du SII. La gestion du stress est donc cruciale non seulement pour réduire l'impact direct du stress sur le système digestif mais aussi pour améliorer l'approche psychologique de la gestion des symptômes. Les sont accompagnement naturels Dans l'approche naturopathique pour accompagner la colopathie fonctionnelle, ou syndrome de l'intestin irritable (SII), plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre pour aider à gérer les symptômes et améliorer la qualité de vie des patients. Ces stratégies sont basées sur les principes de la naturopathie qui visent à promouvoir l'auto-guérison du corps par des moyens naturels et holistiques. Voici quelques-unes des réponses naturopathiques pour accompagner la colopathie fonctionnelle : 1. Alimentation, 1er outil pour accompagné colopathie fonctionnelle et stress chronique La modification du régime alimentaire est fondamentale dans la gestion du SII. Régime pauvre en FODMAP : Ce régime implique de limiter les aliments riches en certains glucides fermentescibles (FODMAPs) qui peuvent être difficiles à digérer et provoquer des symptômes chez les personnes atteintes de SII. Alimentation riche en fibres : Pour certains patients, augmenter l'apport en fibres peut aider à réguler le transit intestinal. Cependant, cela peut ne pas convenir à tous, surtout en cas de prédominance de ballonnements et de gaz. Éviter les aliments irritants : Les aliments comme le café, l'alcool, les épices fortes et les aliments frits peuvent aggraver les symptômes et doivent être limités ou évités. Favoriser les aliments anti-stress, riche en tryptophan, précurseur de la sérotonine, hormone du bien être. Pratiquer la chrono nutrition avec des protéines plutôt en première moitié de journée. Hydratation : Une bonne hydratation est essentielle pour aider à la digestion et à la régulation du transit intestinal. 2. Suppléments, phytothérapie, gemmothérapie La naturopathie offrent un panel d’outils pour soutenir la digestion et réduire l'inflammation : La glutamine, ou le bourgeon de noyer pour lutter contre la porosité intestinale, Les probiotiques : pour restaurer et maintenir un équilibre sain de la flore intestinale, Les enzymes digestives : Peuvent être utilisées pour aider à la digestion, surtout si des insuffisances digestives sont suspectées, La phytothérapie : Des plantes comme la menthe poivrée (antispasmodique), le gingembre (anti-inflammatoire et aide à la digestion) et le curcuma (anti-inflammatoire) sont souvent recommandées. Tout complément alimentaire est conseillé par un professionnel de santé ou un naturopathe après un bilan complet. Il vérifiera les contres indications éventuelles. 3. Gestion du stress Le stress est un facteur connu pour exacerber les symptômes du SII, voire les déclencher. Les méthodes pour gérer le stress comprennent : Techniques de relaxation : Yoga, méditation, et techniques de respiration profonde, cohérence cardiaque. Tout l’enjeu réside dans la régularité de la pratique. La phytothérapie : Le plantes adaptogènes comme la rodhiole, l’aswhaganda ou l’Euthérocoque peuvent être conseillées, mais aussi les plantes du sommeil comme la passiflore, la valériane, ou la mélisse qui aide aussi à la digestion. La sophrologie : La sophrologie est une méthode efficace pour réduire le stress grâce à des exercices de relaxation, de respiration et de visualisation qui favorisent le bien-être mental et physique. Elle aide à mieux gérer les émotions et à développer une résilience face aux situations stressantes. En pratiquant régulièrement, la sophrologie peut améliorer significativement la qualité de vie en diminuant les niveaux de stress et d’anxiété. La réflexologie : La réflexologie est une technique thérapeutique qui utilise la pression sur des points spécifiques des pieds et des mains pour rétablir l'équilibre corporel et réduire le stress. En stimulant ces zones réflexes, la réflexologie favorise la relaxation profonde, améliore la circulation sanguine et aide à libérer les tensions accumulées. Cette pratique peut ainsi contribuer à une meilleure gestion du stress et à une sensation globale de bien-être. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et d'autres approches similaires peuvent être utiles pour gérer le stress psychologique lié au SII. 4. Exercice physique L'activité physique régulière est bénéfique pour le système digestif et peut aider à réduire le stress et promouvoir le bien-être général. Elle favorise de surcroît la motilité intestinale. 5. Thérapies manuelles Outre la réflexologie, le massage abdominal peut aider à soulager les symptômes. Conclusion En conclusion, l'interaction entre le stress chronique et le syndrome de l'intestin irritable (SII) est une dynamique complexe qui souligne l'importance de stratégies de gestion holistiques et intégratives. L' approche naturopathique, en particulier, offre une palette de solutions naturelles qui vont de la modification alimentaire et l'usage de probiotiques à la gestion du stress par la sophrologie et la réflexologie. Ces méthodes travaillent de concert pour réduire les symptômes et améliorer la qualité de vie des personnes affectées. En abordant la colopathie fonctionnelle sous plusieurs angles (diététique, psychologique et physique), la naturopathie contribue efficacement à restaurer l'équilibre corporel et mental, offrant ainsi une réponse complète et personnalisée à un problème souvent débilitant. Adopter ces pratiques peut non seulement aider à contrôler et à diminuer les symptômes du SII mais également fortifier le corps contre les effets néfastes du stress chronique. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Les huiles essentielles, un plaisir anti stress
L'aromathérapie (l'utilisation des huiles essentielles à des fin préventives ou de soulagement) est une expérience qui allie plaisir sensoriel et bien-être. Ces essences captent l'essence même de la nature, offrant des arômes captivants qui peuvent transformer l'atmosphère d'un espace ou l'humeur d'un instant. Le simple acte de choisir une huile, de la diffuser ou de l'appliquer peut devenir un rituel en soi, invitant à la relaxation et à la contemplation. Chaque huile a son propre caractère et ses propres bénéfices, ce qui rend leur utilisation non seulement utile mais aussi agréable. En aromathérapie, elles peuvent élever l'esprit, apaiser l'âme et revitaliser le corps, offrant une pause bienvenue dans le tourbillon de la vie quotidienne. Que ce soit pour dynamiser une matinée ou pour se détendre en fin de journée, les huiles essentielles offrent un moyen simple et naturel de reconnecter avec les éléments et de renouer avec soi-même, procurant ainsi un véritable plaisir à ceux qui les utilisent. À travers les âges, le savoir entourant les huiles essentielles s'est répandu autour du globe. Les Grecs et les Romains les valorisaient pour leur capacité à améliorer la santé et le bien-être. Plus tard, au Moyen Âge, elles devinrent un remède essentiel contre les maladies et étaient particulièrement prisées pendant les épidémies. Ce n'est qu'à l'aube de la Renaissance que les techniques de distillation se perfectionnèrent en Europe, permettant une extraction plus efficace et une utilisation plus large de ces essences. Aujourd'hui, les huiles essentielles sont utilisées pour leurs multiples bienfaits, notamment leur capacité à soutenir la santé physique et émotionnelle. Dans cet article, nous nous intéresserons à leur usage dans le cadre de la gestion du stress. Quelles sont les huiles essentielle anti stress ? L'efficacité des huiles essentielles en cas de stress ou d'anxiété est reconnu. En naturopathie, elles s'intégreront parfaitement dans le cadre d'un accompagnement global du stress et du TAG (Trouble Anxieux Généralisé). Elles sont nombreuses à tenir leur promesse : lavande vraie, camomille, Néroli, Lédon du Groenland, Listée citronnée, marjolaine à coquille ou encore petit grain bigarade. Nous n'en évoquerons que quelques-unes par rapport à leur action sur le système nerveux, le sommeil et le pouvoir anti inflammatoire. Effet apaisant sur le système nerveux L’un des bénéfices les plus appréciés des huiles essentielles est leur capacité à exercer un effet apaisant sur le système nerveux. Cette propriété est particulièrement précieuse dans le cadre de la gestion du stress et de l’anxiété. Les huiles essentielles telles que la lavande, la bergamote, et la camomille romaine sont célèbres pour leurs vertus calmantes. Elles agissent en influençant le système limbique, la partie du cerveau responsable de la régulation des émotions et des réponses au stress. Lorsqu’elles sont inhalées, les molécules aromatiques de ces huiles traversent rapidement les voies nasales pour atteindre le système limbique, où elles modulent les neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine, contribuant ainsi à réduire le stress et à augmenter le sentiment de bien-être. Par exemple, la lavande est largement étudiée pour ses effets relaxants qui peuvent aider à diminuer l’anxiété et à favoriser une meilleure qualité de sommeil. En plus de l'inhalation, l'application topique d'huiles essentielles diluées sur des points spécifiques, comme le plexus solaire, les tempes ou derrière les oreilles, peut également fournir un soulagement direct et rapide du stress. Les propriétés transdermiques des huiles permettent aux composés actifs de pénétrer dans le flux sanguin et d'agir sur le système nerveux périphérique, aidant à détendre les muscles tendus et à apaiser l'esprit. Cette méthode d'utilisation combine les bienfaits physiques et psychologiques des huiles, renforçant leur efficacité dans le traitement du stress chronique et des troubles émotionnels. Amélioration de la qualité du sommeil L'amélioration de la qualité du sommeil est un autre domaine où les huiles essentielles démontrent une efficacité remarquable. De nombreuses études ont souligné le rôle potentiel des huiles essentielles comme le Lédon du Groenland qui aide à l’endormissement ou, le bois de santal et la camomille dans la promotion d'un sommeil réparateur. Ces huiles agissent en modulant l'activité du système nerveux central, favorisant ainsi la relaxation et la transition vers un état de sommeil profond. L'huile essentielle de lavande vraie, par exemple, est également reconnue pour ses propriétés sédatives. Elle aide à abaisser la pression artérielle et la fréquence cardiaque, créant des conditions propices à un endormissement plus rapide et à un sommeil plus continu. Son effet est attribué à l'acétate de linalyle et au linalol, des composés qui, lorsqu'ils sont inhalés, peuvent réduire significativement les niveaux de cortisol, l'hormone du stress, améliorant ainsi la qualité du sommeil. L'utilisation d'un diffuseur pour disperser ces huiles dans l'environnement nocturne est une méthode populaire, car elle prépare le cerveau et le corps pour le sommeil. En outre, quelques gouttes d’huile essentielle sur l'oreiller ou dans un bain chaud avant le coucher peuvent également être très bénéfiques. Ces pratiques permettent non seulement de détendre le corps physique mais aussi de calmer l'esprit, ce qui est essentiel pour contrer l'hyperactivité mentale qui peut souvent retarder l'endormissement. En résumé, l'intégration des huiles essentielles dans les rituels du coucher peut transformer la qualité de sommeil, contribuant ainsi à un meilleur équilibre émotionnel et une meilleure santé globale. Effets anti-inflammatoires et analgésiques Les huiles essentielles possèdent également des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques qui peuvent être extrêmement bénéfiques dans le traitement de diverses conditions physiques liées au stress ou à l'inflammation. Des huiles telles que le gingembre, le curcuma, et l'eucalyptus sont particulièrement reconnues pour ces propriétés. Ces huiles contiennent des composés bioactifs capables de réduire l'inflammation dans le corps et de soulager la douleur, souvent sans les effets secondaires associés aux médicaments anti-inflammatoires traditionnels (dans le cadre une utilisation adaptée). Le gingembre, par exemple, contient des gingérols, des composés qui ont démontré des effets anti-inflammatoires significatifs, en particulier dans les cas de douleurs musculaires et articulaires. L'huile essentielle de curcuma, riche en curcumine, offre des effets similaires, en inhibant certaines molécules qui jouent un rôle clé dans l'inflammation. Quant à l'eucalyptus, son principal composant, l'eucalyptol, aide à réduire la douleur et l'inflammation tout en favorisant une sensation de fraîcheur qui peut être apaisante. Ces huiles peuvent être appliquées localement en dilution avec une huile porteuse pour traiter les zones spécifiques du corps affectées par l'inflammation ou la douleur. Cette méthode permet aux composés actifs de pénétrer directement dans les tissus ciblés, offrant ainsi un soulagement rapide et efficace. En outre, l'inhalation de ces huiles peut également contribuer à une réduction systémique de l'inflammation et à une amélioration de l'état général de bien-être, montrant ainsi l'efficacité des huiles essentielles comme une solution naturelle contre les douleurs et inflammations chroniques. Efficaces, mais potentiellement dangereuses si mal utilisées ! L'utilisation des huiles essentielles, bien que bénéfique, requiert une approche prudente en raison de leur puissance et de leurs potentiels effets secondaires. Il est essentiel de connaître les contre-indications, les précautions d'usage et les risques associés pour éviter des complications indésirables. Pour les huiles essentielles anti stress comme pour les autres : Premièrement, il est crucial de savoir que toutes les huiles essentielles ne sont pas ingérables. Par exemple, les huiles d'eucalyptus et de thym doivent être évitées par voie orale en raison de leur potentiel toxique élevé. Avant d'envisager l'ingestion, une consultation avec un professionnel de santé ou un naturopathe est impérative. De même, certaines huiles sont dermocaustiques, c'est-à-dire qu'elles peuvent irriter ou brûler la peau si appliquées de manière non diluée. Les huiles de cannelle, d'origan, et de citron font partie de celles qui nécessitent une dilution rigoureuse avec une huile porteuse comme l'huile de jojoba ou d'amande douce pour éviter les réactions cutanées. D’autres huiles ne peuvent être diffusées ou inhalées. En outre, quasiment toutes les huiles essentielles sont interdites aux femmes enceinte et aux enfants de moins de 3 mois. Certaines huiles, comme la sauge sclarée ou le romarin, peuvent être contre-indiquées pendant toute la grossesse en raison de leur influence potentielle sur les hormones ou leur capacité à induire des contractions. Il est également recommandé de faire preuve de prudence lors de l'utilisation des huiles essentielles autour des enfants, car leur système corporel en développement peut réagir de manière plus intense et imprévisible. Il est souvent préférable d'opter pour les hydrolats. Il est aussi important de réaliser un test d'allergie avant d'utiliser une huile essentielle pour la première fois. Appliquer une petite quantité d'huile diluée sur une partie de la peau et attendre 24 heures pour observer d'éventuelles réactions est une étape essentielle pour prévenir les réactions allergiques. Chaque huile essentielle possède un profil d'utilisation unique qui doit être respecté pour assurer son utilisation sécuritaire et efficace. Il est donc impératif d’être conseillé par un praticien certifié, qui livrera des informations détaillées sur les dosages recommandés, les modes d'application, et les précautions spécifiques. En respectant ces directives, les utilisateurs peuvent profiter des avantages thérapeutiques des huiles essentielles tout en minimisant les risques pour leur santé et leur bien-être. Conclusion L'utilisation des huiles essentielles est une expérience qui allie plaisir sensoriel et bien-être. Ces essences captent l'essence même de la nature, peuvent transformer l'atmosphère d'un espace ou l'humeur d'un instant. Le simple acte de choisir une huile, de la diffuser ou de l'appliquer peut devenir un rituel en soi, invitant à la relaxation et à la contemplation. Chaque huile a son propre caractère et ses propres bénéfices, ce qui rend leur utilisation aussi utile qu’agréable. En aromathérapie, elles peuvent élever l'esprit, apaiser l'âme et revitaliser le corps, offrant une pause bienvenue dans le tourbillon de la vie quotidienne. En conclusion, les huiles essentielles offrent une panoplie de bénéfices pour la santé physique et émotionnelle, allant de la réduction du stress à l'amélioration du sommeil et à la gestion de l'inflammation et de la douleur. Cependant, leur utilisation doit être guidée par une connaissance approfondie et un respect des précautions nécessaires. Ainsi, en intégrant les huiles essentielles dans nos routines de soin avec prudence et responsabilité, nous pouvons enrichir notre approche de la santé et du bien-être, en exploitant le pouvoir de la nature de manière sûre et efficace. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Changer de vie sans stress : les clés pour une transition en douceur
Le changement de vie est une aventure exaltante pour certains, une épreuve pour d’autres. Souhaité ou subie, la transition est toujours semée d’embûches. Dans cet article, nous évoquerons le changement de vie souhaité, qui nous fait peur, pour lequel nous procrastinons jusqu’au mal-être. Nous préférons parfois l’enfer que nous subissons, plutôt que le paradis inconnu. Il est fréquent que ce soit une situation devenue insupportable voire dangereuse qui nous pousse finalement à opérer un changement de vie. Que ce soit un environnement de travail toxique, une relation de couple délétère, ou un mode de vie qui ne nous satisfait plus, ces circonstances peuvent considérablement détériorer notre santé physique et émotionnelle. Notre corps nous parle, nous envoie des messages que nous ne savons pas toujours écouter. Les manifestations de cette détérioration sont variées : Troubles anxieux, fatigue chronique, troubles du sommeil, dépression, douleurs musculaires et articulaires, migraines, affections digestives, et bien d'autres symptômes parfois plus graves… La transition peut aussi nous plonger dans l’isolement car la décision de changer de vie n’est pas toujours comprise ni acceptée par l’entourage. Il est donc primordial de se faire accompagner pour prendre du recul, gagner en clarté, se sentir fort(e) et confiant(e). Pour cela, il faut apprendre à gérer son stress, renforcer ses défenses immunitaires et rétablir son équilibre physique et émotionnel mis à mal par une vie qui ne convient plus. En traitant les racines de notre mal-être et en fortifiant notre résilience, nous nous préparons à transformer notre désir de changement en une réalité positive et durable. Préparer le terrain pour changer de vie sans stress Le changement de vie même voulu nous mobilise entièrement et pour faire face, nous avons besoin d'un surcroit d'énergie et de détermination. Il nous faut aussi souvent renoncer, au moins provisoirement à un certain confort et nous préparer à une période d'incertitude, voire d'insécurité qui ne doit pas paralyser l'action ! A ce stade, la naturopathie joue un rôle déterminant : Gérer le stress et l’anxiété : La micro nutrition et la phytothérapie représentent deux alliés de taille pour rééquilibrer les neuromédiateurs, responsables de nos émotions. Il sera aussi possible de travailler sur le sommeil et sur les symptômes et douleurs induits finalement par la situation invivabl e qui nous pousse au changement. Détoxifier l'organisme : Une cure de détoxification permet d'éliminer les toxines accumulées et de revitaliser le corps. (Alimentation spécifique, des tisanes dépuratives et des compléments alimentaires pour purifier le foie, les reins et les intestins). Avoir une activité physique de préférence en extérieur : S’aérer, faire travailler son corps, marcher, pratiquer un sport que l’on aime permet de s’oxygéner, de se libérer de notre charge mentale et de gagner en clarté d’esprit. Rééquilibrer l'alimentation : Une alimentation saine et équilibrée est fondamentale pour maintenir un niveau d'énergie optimal et une bonne santé mentale. La sophrologie , en parfaite complémentarité avec la naturopathie La sophrologie est une méthode qui combine des techniques de respiration, de visualisation positive, et de relaxation. Elle vise à harmoniser le corps et l'esprit, à développer ses facultés à vivre en pleine conscience et gérer ainsi les situations stressantes ou anxiogènes. De l’envie à l’acte : mobiliser les ressources intérieures La transition d’une envie à une action concrète nécessite une préparation mentale. La sophrologie peut aider à : Clarifier les objectifs : Les exercices de visualisation positive permettent de se projeter dans l’avenir et de définir clairement ses objectifs. Renforcer la confiance en soi : Les techniques de relaxation et de respiration contribuent à réduire le stress et l'anxiété, augmentant ainsi la confiance en ses capacités à réussir le changement envisagé. Développer la résilience : La sophrologie apprend à mieux gérer les émotions liées aux chocs et traumatismes vécus, évitant ainsi de reproduire les schémas du passé. Pendant la transition Une fois le changement entamé, il est crucial de continuer à gérer le stress et à maintenir un équilibre émotionnel. La naturopathie et la sophrologie offrent des outils précieux pour traverser cette période de manière sereine. La naturopathie en action Maintien d'une bonne alimentation : Continuer à suivre une alimentation équilibrée et riche en nutriments est essentiel pour maintenir un haut niveau d'énergie et un bon moral. Des ajustements alimentaires seront à prévoir en fonction des besoins spécifiques de chaque individu durant la transition. Phytothérapie et aromathérapie : Les plantes adaptogènes comme le ginseng et la rhodiola peuvent aider à gérer le stress chronique en régulant les systèmes nerveux, endocrinien, hormonal… Les huiles essentielles de lavande, de bergamote et d'ylang-ylang par exemple, sont très efficaces pour apaiser rapidement le mental. Compléments alimentaires : En fonction des besoins individuels, des compléments en magnésium, oméga-3, et vitamines B sont souvent recommandés en naturopathie pour soutenir le système nerveux et améliorer la résistance au stress. La sophrologie en pratique régulière Ne rien lâcher pendant la période de transition. C'est pendant cette période que nous avons besoin de mobiliser toutes nos ressources pour réussir à changer de vie sans stress, ou en le gérant au mieux. Exercices de Respiration : La respiration abdominale et la respiration carrée sont des techniques efficaces pour calmer le système nerveux et réduire le stress. Relaxation Dynamique : La sophrologie propose des mouvements doux combinés à la respiration pour libérer les tensions musculaires et favoriser une détente profonde. Ces techniques permettent de maintenir une connexion forte avec notre corps et évitent de se laisser « envahir » par notre mental. Visualisation et Méditation : Continuer les séances de visualisation et de méditation permet de maintenir une attitude positive et de rester concentré sur les objectifs. Conclusion Le changement de vie, quand il est souhaité, est une opportunité merveilleuse de croissance personnelle, encore faut-il oser se lancer... La naturopathie et la sophrologie offrent des méthodes naturelles et holistiques pour préparer, accompagner et faciliter cette transition. En rééquilibrant le corps et l’esprit, en renforçant la résilience et en réduisant le stress, ces deux disciplines totalement complémentaires permettent de transformer les envies en actions et de naviguer sereinement vers une nouvelle étape de vie épanouie et équilibrée. Les épreuves seront là, les victoires et les déceptions, les avancées et les retards, les imprévus qui tendent à nous déstabiliser. Mais bien accompagné(e)s, nous sommes prêts à surmonter tous les obstacles qui se dresseront entre nous et notre nouveau projet de vie. Restons à l’écoute des signes que notre corps nous envoie, demandons nous avec notre coeur, ce à quoi nous aspirons vraiment et passons à l’action ! Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Belle à 50 ans sans chirurgie : Les secrets de la naturopathie
À 50 ans, la beauté ne s’incarne pas en une silhouette filiforme moulée dans une mini robe et un visage poupin à la peau lisse et rebondie. A 50 ans, la beauté se dégage à travers l’épanouissement, la sagesse du regard, l’assurance acquise avec l’expérience de la vie, le goût pour les habits qui nous vont bien plutôt que pour les habits à la mode. Bien sûr, nous avons toujours envie de nous sourire dans le miroir et pour cela, pas besoin de passer par le bistouri. Dans cet article, nous allons explorer des solutions naturelles pour rester belle à 50 ans , en mettant l'accent sur l'alimentation, la gestion des carences, l'entretien du corps et l'importance de s'aimer et de cultiver la confiance en soi. Prêtes à rayonner ? Une belle peau à 50 ans, ça commence par l’alimentation ! Les Antioxydants Les antioxydants sont nos super-héros anti-vieillissement. Les vitamines A, C et E, notamment, sont excellentes pour lutter contre les radicaux libres. Ajoutez des fruits et des légumes de toutes les couleurs à votre assiette. Et n'oubliez pas les noix et les huiles végétales pour une dose de vitamine E : 2 noix du Brésil par jour couvrent vos besoins en sélénium ! Les Acides Gras Oméga 3 Pour une peau souple et hydratée, les oméga-3 sont indispensables. Les poissons gras comme le maquereau et les sardines sont vos amis. Attention au thon et au saumon qui contiennent des oméga3 mais aussi des métaux lourds…Et pour les végétariennes, pensez aux graines de chia et aux noix ! Evidemment, les oméga 3 agissent sur bien d'autres systèmes essentiels puisqu'ils agissent sur le vieillissement cellulaire. Les Omega 7, on en parle peu… On en parle peu car on en trouve peu dans l’alimentation. Seuls l’argousier, la noix de macadamia et l’anchois en contiennent de manière significative. Les oméga 7 luttent contre la sécheresse de la peau et des muqueuses. Parfait pour les femmes qui connaissent la sécheresse vaginale ! Le Collagène Le collagène est comme le soutien-gorge de votre peau : il lui donne fermeté et élasticité. Pour booster votre collagène, consommez du bouillon d’os. Les vieilles recette de bouillons d'os comme le pot-au-feu ou la poule au pot sont parfaites), du poulet (avec la peau) et des œufs (enfin, c’est la membrane entre le blanc et la coquille qui est riche en collagène.) Pour les végans, l’aloé vera buvable booste sa production. Les carences fréquentes à surveiller pour être belle a 50 ans sans chirurgie Certaines carences peuvent transformer votre peau de pêche en peau de prune. Voici celles à surveiller de près : La vitamine D c'est un peu comme la lumière du jour pour votre peau. Si vous ne voyez pas assez de soleil, vous risquez la carence (sans abus évidement et bien protégée). Sortez, prenez l'air, et pensez à la supplémentation quasi incontournable après 50 ans. Pour une bonne absorption, il est préférable de se supplémenter tous les jours mais c’est contraignant. Il existe des dosages mensuels moins efficaces et trimestriels, encore moins efficaces. L’efficacité de la vitamine D dépend aussi de ses co-facteurs : le calcium et le magnésium. Votre médecin ou votre gynécologue pourront vous prescrire les bons complexes en fonction de votre densitométrie osseuse. Le zinc Il est essentiel pour la réparation de la peau. Une carence peut provoquer sécheresse et irritations. Mettez au menu des fruits de mer, des graines de citrouille et des légumineuses. La vitamine B12 Elle aide à produire de nouvelles cellules cutanées. Une carence peut rendre votre peau terne. Consommez des protéines animales (viande, poissons produits laitiers de préférence chèvres ou brebis) et pour les végans, supplémentez- vous car la B12, on ne la trouve pas dans le règne végétal. Cette vitamine est aussi importante pour maintenir une bonne santé cognitive ! Bien sur, un bilan chez votre naturopathe permettra d’affiner les besoins et d’être guidées pour choisir des compléments alimentaires au bon dosage et avec une biodisponibilité optimale. En phytothérapie , on retrouvera les plantes médicinales oestrogène like comme la sauge sclarée, le houblon ou le trèfle qui contribuent à lutter contre le vieillissement, les plantes adaptogènes pour équilibrer la sphère émotionnelle, la bourrache, l’onagre, plus ciblée sur la peau. Certaines associations de plantes vous aideront à limiter la prise de poids en agissant sur la satiété ou en luttant contre les envies de sucre. D'autres plantes comme la Maca vous aideront à booster votre libido qui peut décliner à la ménopause ou à lutter contre la sécheresse vaginale ou le confort urinaire. Le beauté passe aussi par le bien être et l'épanouissement ! Bref, en naturopathie des solutions naturelles existent pour toutes, même en cas d’antécédents familiaux de cancers hormonaux dépendants ! Le corps est le temple de l’âme, prenez en soin, nous dit BKS Iyengar Votre corps est votre temple, alors prenez le temps d’en prendre soin et surtout prenez y du plaisir. C’est du temps pour vous. Instaurez des petits rituels pour votre peau Nettoyez, hydratez, protégez : les trois mots magiques pour une peau parfaite. Utilisez des produits naturels comme les huiles et les hydrolats. Les masques de concombre pour le visage, l’ eau de bleuet contre les cernes. Et n’oubliez pas le brossage à sec hebdomadaire du corps pour éliminer les toxines, réduire la cellulite, améliorer la circulation sanguine et lymphatique, exfolier, rendre votre peau plus douce. A propos de cellulite, 20% d’huile essentielle de Lentisque Pistachier dans de l’huile maccadamia en massage/pétrissage quotidien s’avère très efficace. Bougez, marchez, respirez L'exercice, c'est la fontaine de jouvence. L’activité physique améliore la circulation sanguine, oxygène les cellules, élimine les toxines, améliore le moral, impacte la silhouette… Trouvez une activité que vous aimez : danse, yoga, marche rapide, randonnée… Saviez vous que le point commun entre les centenaires, c’est la marche quotidienne ? Buvez, buvez, buvez ! De l'eau, bien sûr... L'eau est essentielle pour une peau bien hydratée, de préférence une eau peu minérale (Volvic, Mont Roucous) ou l’eau du robinet avec charbon actif. Pensez aux tisanes et aux infusions et choisissez les en fonction de vos besoins (la mélisse pour le digestif, le tilleul pour retrouver le calme, la passiflore pour dormir...). La gourde permet de se rendre compte de ce que l’on boit. C'est donc un bon investissement. Profitez de vos nuits Le sommeil, c'est le meilleur des cosmétiques. Une bonne nuit de sommeil permet à la peau de se régénérer. Alors, débranchez, éteignez la lumière et plongez dans les bras de Morphée. En cas de difficultés, il existe de nombreuses plantes en tisane ou en gélule (tilleul, valériane, eschscholtzia, aubépine, mélisse… mais aussi des huiles essentielles en diffusion, en gouttes sur l’oreiller ou en massage comme la lavande fine ou le Petit grain Bigarade). L’émotionnel, la confiance en soi, la gestion du stress L'importance de s'aimer pour être belle à 50 ans C’est sûrement le conseil le plus précieux. Notre état émotionnel et notre mental se révèlent dans notre apparence , notre regard, notre posture et ce que nous dégageons. Avoir confiance en soi et s'aimer sont les éléments essentiels pour rayonner. Pas toujours besoin d’aller chez le psy pendant des années pour réparer les blessures de la vie. La sophrologie , l’EFT, le rêve éveillé, l’hypnose… et bien d’autres outils peuvent nous aider à reprendre rapidement confiance en nous. Pratiquer la Gratitude Chaque jour, prenez un moment pour apprécier ce que vous avez et qui vous êtes. La gratitude réduit le stress et nous embellit. Promis, ça marche ! Concentrez-vous sur vos qualités et vos réussites. Oubliez les comparaisons avec les autres. La comparaison, c’est du poison ! Vous êtes unique, et c'est ce qui fait votre beauté. Faites vous plaisir Accordez-vous des moments de détente et de plaisir. Une activité qui vous passionne, un bon livre, un bain moussant. Tout est bon pour le moral et donc pour votre apparence ! Développez des Relations Positives Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent et vous valorisent. Les relations positives sont un véritable élixir de confiance en soi et de bien-être. Commencez votre journée par une affirmation positive ! Finissez votre semaine en faisant la liste de vos victoires (si petites soit-elles). Conclusion Être belle à 50 ans sans chirurgie est tout à fait possible grâce à une approche naturopathique globale. Une alimentation riche en nutriments essentiels, une supplémentation pour combler les carences, la gestion du stress, l'entretien de son corps et surtout, cultiver la confiance en soi pour mieux s'aimer sont les clés pour rayonner à 50 ans et après. En adoptant ces habitudes de vie saines, vous pouvez non seulement embellir votre apparence physique, mais aussi renforcer votre santé et votre bien-être global. La beauté véritable vient de l'intérieur, et en prenant soin de vous de manière holistique, vous rayonnerez naturellement à tout âge. Alors, prêtes à briller ?
- Dépression et alimentation
La relation entre alimentation et dépression scientifiquement prouvée La dépression est une maladie complexe et multifactorielle, influencée par une combinaison de facteurs génétiques, biologiques, environnementaux et psychologiques. Parmi ces facteurs, l'alimentation joue un rôle déterminant mais malheureusement souvent sous-estimé. Cet article explore la relation entre alimentation et dépression, en s'appuyant sur les preuves scientifiques actuelles pour mieux comprendre comment ce que nous mangeons peut influencer notre santé mentale. Le rôle du microbiote intestinal Les recherches récentes ont mis en lumière le rôle crucial du microbiote intestinal dans la régulation de la santé mentale . Le concept de l'axe intestin-cerveau suggère que les bactéries intestinales influencent le fonctionnement du cerveau à travers diverses voies, notamment le système immunitaire, les neurotransmetteurs et les hormones. Une alimentation riche en fibres, en probiotiques et en prébiotiques favorise une flore intestinale saine, ce qui peut avoir des effets bénéfiques sur l'humeur et réduire les symptômes dépressifs. L'axe intestin-cerveau L'axe intestin-cerveau est une voie de communication bidirectionnelle entre le tractus gastro-intestinal et le système nerveux central. Il implique des mécanismes neurologiques, endocriniens, immunologiques et métaboliques. Les microbiotes intestinaux, composés de trillions de micro-organismes, jouent un rôle central dans cette communication. Ils peuvent influencer l'humeur, le comportement et les processus cognitifs. Les bactéries intestinales produisent des métabolites tels que les acides gras à chaîne courte (AGCC), qui ont des effets anti-inflammatoires et peuvent influencer directement le cerveau. Par exemple, le butyrate, un AGCC, est connu pour ses propriétés neuroprotectrices et anti-inflammatoires. Il peut traverser la barrière hémato-encéphalique et moduler l'activité des neurotransmetteurs, améliorant ainsi l'humeur et les fonctions cognitives. Les Probiotiques et Prébiotiques Les probiotiques sont des micro-organismes vivants bénéfiques, trouvés dans des aliments fermentés comme par exemple le yaourt, la choucroute et le kéfir. Les prébiotiques, quant à eux, sont des fibres alimentaires qui nourrissent ces bactéries bénéfiques. Plusieurs études l'ont démontré : la consommation de probiotiques et de prébiotiques peut améliorer la santé mentale en modifiant la composition du microbiote intestinal. Un essai clinique publié dans le journal Nutritional Neuroscience en 2018[1] a révélé que les participants ayant consommé des probiotiques pendant huit semaines présentaient une réduction significative des symptômes de dépression et d'anxiété par rapport au groupe placebo. Les chercheurs ont attribué ces effets à l'amélioration de la communication entre l'intestin et le cerveau, ainsi qu'à la réduction de l'inflammation systémique. Les effets de la dysbiose intestinale La dysbiose intestinale , un déséquilibre du microbiote intestinal, est associée à divers troubles de l'humeur, y compris la dépression. La dysbiose peut entraîner une augmentation de la porosité intestinale. Cette condition permet aux toxines et aux bactéries de pénétrer dans la circulation sanguine, déclenchant une réponse immunitaire systémique et une inflammation chronique , qui sont toutes deux liées à la dépression . Le microbiote et les neurotransmetteurs Les microbiotes intestinaux influencent également la production et la régulation des neurotransmetteurs, des substances chimiques qui transmettent les signaux dans le cerveau. Par exemple, certaines bactéries intestinales produisent du GABA (acide gamma-aminobutyrique), un neurotransmetteur inhibiteur qui aide à réguler l'anxiété. D'autres produisent des précurseurs de la sérotonine, tels que le tryptophane, un acide aminé essentiel. Un article de revue publié dans Frontiers in Cellular Neuroscience en 2019( a souligné l'importance des microbiotes intestinaux dans la modulation des neurotransmetteurs. Les auteurs ont noté que des niveaux déséquilibrés de certaines bactéries peuvent altérer la production de neurotransmetteurs, contribuant à des troubles de l'humeur comme la dépression et l'anxiété . L'inflammation et la barrière hémato-encéphalique L'inflammation chronique causée par une dysbiose intestinale peut également affecter la barrière hémato-encéphalique (BHE), une structure qui protège le cerveau des substances nocives circulant dans le sang. Une perméabilité accrue de la BHE permet à des molécules inflammatoires de pénétrer dans le cerveau, contribuant ainsi aux troubles neuropsychiatriques. Une étude publiée dans Nature Reviews Neuroscience en 2018 a exploré comment l'inflammation systémique et l'activation immunitaire peuvent perturber la BHE. Les auteurs ont proposé que les interventions visant à améliorer la santé intestinale pourraient renforcer la BHE et protéger contre les troubles de l'humeur liés à l'inflammation. Vous comprendrez ainsi mieux pour quoi votre naturopathe vous questionne sur le fonctionnement de votre sphère digestive et votre transit avec insistance ! L'impact des nutriments sur le cerveau Les Oméga-3 On ne le répetera jamais assez : les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras, les noix et les graines, sont essentiels pour le bon fonctionnement du cerveau. Les études ont montré que les personnes consommant des niveaux élevés d'oméga-3 ont un risque réduit de dépression . Ces acides gras jouent un rôle dans la fluidité des membranes cellulaires neuronales et la modulation des neurotransmetteurs comme la sérotonine, souvent appelée l'« hormone du bonheur ». Les mécanismes possibles incluent la réduction de l'inflammation neuronale et l'amélioration de la plasticité synaptique. Les vitamines du groupe B Les vitamines B, en particulier la B6, la B12 et l'acide folique (B9), sont vitales pour la synthèse des neurotransmetteurs et le métabolisme énergétique du cerveau. Des carences en vitamines B ont été associées à une augmentation des symptômes dépressifs. Par exemple, une carence en folate peut réduire la production de sérotonine, dopant ainsi les risques de dépression. Une étude de 2016 publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry a montré que les patients souffrant de dépression sévère présentaient souvent des niveaux bas de vitamines B12 et B9. Les chercheurs ont noté que la supplémentation en ces vitamines pouvait aider à atténuer les symptômes de la dépression, soulignant ainsi leur rôle crucial dans la santé mentale. Les Antioxydants Les antioxydants , tels que la vitamine C, la vitamine E et le bêta-carotène, protègent le cerveau contre le stress oxydatif, qui peut endommager les cellules nerveuses et contribuer à des troubles de l'humeur. Une alimentation riche en fruits et légumes, qui sont d'excellentes sources d'antioxydants, est associée à un risque plus faible de dépression. Le stress oxydatif est un processus qui cause des dommages cellulaires en raison de l'accumulation de radicaux libres. Ces molécules instables peuvent endommager les cellules cérébrales, entraînant une inflammation et une dysfonction neuronale. Les antioxydants neutralisent les radicaux libres, réduisant ainsi le stress oxydatif et protégeant la santé cérébrale. Les régimes alimentaires et la dépression Le régime méditerranéen Le régime méditerranéen, riche en fruits, légumes, poissons, noix et huile d'olive, a été associé à une réduction des symptômes dépressifs, en plus de tous les bienfaits que nous lui connaissons déjà. Des études ont démontré que les personnes suivant ce régime ont un risque plus faible de développer une dépression , probablement en raison de la combinaison d'acides gras sains, de vitamines et de minéraux qu'il apporte. Une revue systématique publiée dans le journal Molecular Psychiatry en 2018 a analysé les résultats de plusieurs études et a conclu que le régime méditerranéen était associé à une réduction de 33 % du risque de dépression. Les auteurs ont noté que les composants anti-inflammatoires et antioxydants de ce régime alimentaire jouent un rôle clé dans la protection contre les troubles de l'humeur. Le régime occidental En revanche, le régime occidental, caractérisé par une consommation élevée de sucre, de graisses saturées et de produits transformés, est lié à une augmentation du risque de dépression. Ce type d'alimentation peut provoquer des inflammations et un déséquilibre des microbiotes intestinaux, tous deux associés à une mauvaise santé mentale. Ce sont les niveaux plus élevés de cytokines inflammatoires , marqueurs de l'inflammation, induits par le régime occidentalce qui est associé à une augmentation des symptômes dépressifs. Ces résultats suggèrent que les choix alimentaires peuvent avoir des effets directs sur la chimie cérébrale et l'humeur. Les effets du sucre et des aliments transformés Une consommation excessive de sucre et d'aliments transformés peut entraîner des pics de glycémie et des déséquilibres hormonaux, qui affectent négativement l'humeur. Des études ont montré que les régimes riches en sucre peuvent augmenter les niveaux d'inflammation systémique et perturber les neurotransmetteurs, contribuant ainsi à des sentiments de dépression et d'anxiété. L'inflammation et la dépression L'inflammation chronique est un facteur clé dans le développement de la dépression . Une alimentation riche en sucres ajoutés et en graisses saturées peut provoquer une réponse inflammatoire dans le corps, libérant des cytokines pro-inflammatoires qui peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique et affecter la fonction cérébrale. Un article de revue publié dans Frontiers in Immunology en 2019 a exploré le lien entre l'inflammation et la dépression, soulignant que les régimes pro-inflammatoires sont associés à une augmentation des symptômes dépressifs. Les auteurs suggèrent que réduire la consommation d'aliments inflammatoires et augmenter les aliments anti-inflammatoires, comme les fruits, les légumes et les poissons gras, peut aider à atténuer les symptômes de la dépression. La glycémie et l'humeur Les fluctuations rapides de la glycémie, causées par une consommation excessive de sucre, peuvent également affecter l'humeur. Lorsque la glycémie chute après un pic élevé, cela peut entraîner des sentiments de fatigue, d'irritabilité et de dépression. Une alimentation équilibrée, riche en fibres et en protéines, peut aider à stabiliser la glycémie et à maintenir une humeur plus stable. Conclusion La relation entre alimentation et dépression est complexe et multidimensionnelle. Une alimentation équilibrée et riche en nutriments essentiels joue un rôle déterminant dans la prévention et la gestion de la dépression. Intégrer des acides gras oméga-3, des vitamines du groupe B, des antioxydants et des aliments favorisant une bonne santé intestinale dans notre alimentation peut avoir des effets bénéfiques significatifs sur notre bien-être mental. Pour conclure, il est essentiel de reconnaître que, bien que l'alimentation ne soit pas une solution miracle à elle seule, elle constitue une composante fondamentale d'un mode de vie sain et équilibré, capable de soutenir et d'améliorer notre santé mentale. Les professionnels de la santé et les naturopathes doivent continuer à promouvoir des habitudes alimentaires saines comme partie intégrante de la prévention et du traitement des troubles dépressifs. Ils sauront supplémenter en cas de carences avérées. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Les plantes adaptogènes de la ménopause
La ménopause est une étape naturelle mais souvent difficile dans la vie d'une femme. Marquée par la fin de la menstruation et une diminution significative des niveaux hormonaux, elle peut provoquer divers symptômes inconfortables tels que les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, les troubles du sommeil, l'anxiété, la fatigue, et parfois "l'effet coup de vieux". De nombreuses femmes recherchent des alternatives naturelles pour atténuer ces symptômes et améliorer leur qualité de vie. Parmi ces alternatives, les plantes adaptogènes se révèlent particulièrement prometteuses à la ménopause. Elles peuvent être proposées lors d'une consultation ou dans le cadre d'un programme complet dédié à l'accompagnement des femmes en périménopause. Qu'est-ce qu'une plante adaptogène ? Les plantes adaptogènes sont des feuilles et des racines utilisées depuis des millénaires dans diverses traditions médicinales, notamment en Ayurveda et en Médecine Traditionnelle Chinoise. Ces plantes aident l'organisme à s'adapter au stress et à maintenir l'équilibre interne, un processus également connu sous le nom d'homéostasie. Les adaptogènes agissent sur le système nerveux, endocrinien et immunitaire, favorisant ainsi une meilleure résilience face aux stress physiques, émotionnels et environnementaux. Panossian et Wikman (2010) ont démontré que les plantes adaptogènes pouvaient réduire la fatigue et améliorer les performances mentales et physiques. Les principales plantes adaptogènes de la ménopause 1. L’Ashwagandha (Withania somnifera), l’adaptogène calmante L'ashwagandha, également connue sous le nom de ginseng indien, est largement reconnue pour ses propriétés adaptogènes. Cette plante est utilisée pour réduire le stress, améliorer la qualité du sommeil et augmenter les niveaux d'énergie. L'ashwagandha est connue pour réduire les niveaux de cortisol, l'hormone du stress, et améliorer le bien-être général. Mais elle a d'autres atouts pour la femme en période de ménopause. Elle soutient la fonction endocrinienne, elle est aphrodisiaque et hypocholestémiante. Une étude menée en 2021 sur 100 femmes pendant 8 semaines a démontré que l'extrait d'ashwagandha pouvait réduire significativement les syndromes climatériques de la périménopause. 2. La Maca (Lepidium meyenii), aphrodisiaque puissant Originaire des Andes péruviennes, la maca est utilisée pour ses effets bénéfiques sur la vitalité et la libido. La maca peut aider à équilibrer les hormones et à atténuer les symptômes de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, la dépression et la baisse de libido. Elle peut être conseillée même en cas d'antécédants de cancer hormonaux dépendants. Une étude menée par Brooks et al . (2008) a révélé que la maca pouvait améliorer les symptômes psychologiques et les dysfonctions sexuelles chez les femmes ménopausées sans influencer les niveaux d'œstrogènes ou d'androgènes. 3. La Rhodiola (Rhodiola rosea), stimulant de premier choix La rhodiola est une plante adaptogène qui aide à combattre la fatigue et à améliorer l'humeur. Elle est particulièrement utile pour les femmes ménopausées souffrant de fatigue chronique et de dépression légère à modérée. La rhodiola augmente la capacité de l'organisme à résister au stress en régulant la sécrétion de cortisol. De nombreuses sources de données indiquent que R. rosea devrait être étudiée en tant que modulateur sélectif potentiel des récepteurs aux œstrogènes (SERM) pour prévenir, retarder ou atténuer les troubles cognitifs, psychologiques, cardiovasculaires et ostéoporotiques liés à la ménopause. 4. Le Ginseng (Panax ginseng), adaptogène tonique Le ginseng est bien connu pour ses propriétés tonifiantes et revitalisantes. Il peut aider à réduire les bouffées de chaleur et améliorer la qualité de vie des femmes ménopausées en augmentant les niveaux d'énergie et en réduisant le stress. Le ginseng peut également améliorer les fonctions cognitives et réduire la fatigue. Une étude de 2022 a démontré que le ginseng asiatique améliorait la qualité de vie des femmes ménopausées ou en période de ménopause. Comment intégrer les adaptogènes dans votre routine ? Il est essentiel de consulter un professionnel de santé ou un Naturopathe certifié avant de prendre les plantes adaptogènes. Votre naturopathe détermine la plante, la dose appropriée et la meilleure façon de les intégrer dans votre routine quotidienne. Voici quelques conseils généraux : Commencez progressivement : Introduisez une nouvelle plante à la fois pour observer comment votre corps réagit. Soyez constant : Les adaptogènes fonctionnent mieux lorsqu'ils sont pris régulièrement sur une période prolongée. Faites des fenêtres thérapeutiques : Prenez la plante 5 jours sur 7 ou 3 semaines sur 4, selon le conseil de votre naturopathe. Écoutez votre corps : Chaque personne réagit différemment aux adaptogènes. Si vous ressentez des effets secondaires, appelez votre naturopathe ou consultez votre professionnel de santé. Les contre-indications et précautions générales Bien que les plantes adaptogènes soient généralement bien tolérées, elles peuvent avoir des contre-indications et des interactions avec certains médicaments. Voici quelques précautions générales à prendre en compte : Interactions médicamenteuses : Les adaptogènes peuvent interagir avec divers médicaments, y compris les anticoagulants, les antidépresseurs, les médicaments pour la pression artérielle, et les immunosuppresseurs. Il est crucial de consulter votre médecin si vous prenez des médicaments. Antécédents médicaux : Certaines conditions médicales, comme les troubles hormonaux, les maladies auto-immunes, les troubles psychiatriques, métaboliques, endocriniens... peuvent être exacerbées par l'utilisation des adaptogènes. Ne décidez pas seules. Votre naturopathe saura vous conseiller. Grossesse et allaitement : Même si ce n'est plus le sujet en période de ménopause, il est utile de rappeler que la plupart des adaptogènes n'ont pas été suffisamment étudiés chez les femmes enceintes ou allaitantes. Il est donc recommandé de les éviter pendant ces périodes. Dosage approprié : Utilisez les adaptogènes sous la supervision d'un professionnel pour déterminer le dosage approprié et éviter les effets secondaires potentiels. Un bilan complet avec votre naturopathe permettra de déterminé quelle plante est la plus adaptée à votre demande et garantira l'absence de contre indication pour vous. Conclusion Les plantes adaptogènes offrent une approche naturelle et efficace pour gérer les symptômes de la ménopause. En soutenant l'organisme face au stress et en équilibrant les hormones, elles peuvent améliorer la qualité de vie des femmes ménopausées. Cependant, il est crucial de les utiliser avec précaution et sous la supervision d'un professionnel de santé ou d'un naturopathe. Si vous cherchez des alternatives naturelles pour traverser cette transition, les adaptogènes pourraient faire partie des solutions. Pour en savoir plus sur comment ces plantes peuvent vous aider, n'hésitez pas à me contacter pour une consultation personnalisée. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie Références Panossian, A., & Wikman, G. (2010). Effects of adaptogens on the central nervous system and the molecular mechanisms associated with their stress—protective activity. Pharmaceuticals , 3(1), 188-224. Effect of an a shwag andha (Withan ia Somnife ra) root extract on cli ma cteric symptoms in women during p er imenopause: A randomized, double-blind, placebo-controlled study Sriram Gopal, Ashutosh Ajgaonkar, Padmaja Chanty, Aditi Kaundinya, Vaishali Thakare, Sanjaya Chauhan, Deepak Langade Affiliations expand PMID: 34553463 DOI: 10.1111/jog.15030 Brooks, N. A., Wilcox, G., Walker, K. Z., Ashton, J. F., Cox, M. B., & Stojanovska, L. (2008). Beneficial effects of Lepidium meyenii (Maca) on psychological symptoms and measures of sexual dysfunction in postmenopausal women are not related to estrogen or androgen content. Menopause , 15(6), 1157-1162. Pause menopau se wit h Rhodiola rosea , a natural selective estrogen receptor modulator. Patricia L Gerbarg, Richard P Brown. Affiliations expand PMID: 26776957 DOI: 10.1016/j.phymed.2015.11.013 Using ginseng for me no pausal women's health care: A systematic review of randomized placebo-controlled trials Hye Won Lee, Lin Ang, Myeong Soo Lee
- Le stress, il va, il vient et il revient !
D'après une étude de 2017 menée par Opinion way auprès de 1017 personnes représentatives de la population française de + de 18 ans, près de 9 Français sur 10 sont stressés et près de 4 sur 10 ont vu leur stress augmenter sur les 3 dernières années. 60 % des femmes et 57 % des jeunes sont concernés. Et depuis, nous le savons, cela ne s'est pas arrangé... La gestion du stress est donc un sujet central dans notre société moderne. Beaucoup d'entre nous font face à des niveaux de stress élevés au quotidien, que ce soit à cause du travail, des responsabilités familiales ou des pressions sociales. Mais pourquoi est-il si important de gérer notre stress, et pourquoi cela implique-t-il souvent une transformation complète de notre mode de vie ? Cet article explore les raisons pour lesquelles une nouvelle approche de la vie est essentielle pour une gestion efficace du stress et ce qui se passe si nous n'apportons pas ces changements nécessaires. Comprendre le stress et ses effets Le stress est une réponse naturelle de notre corps face à des situations perçues comme menaçantes ou exigeantes. Il se manifeste par une série de réactions physiologiques, comme l'augmentation du rythme cardiaque, la libération d'hormones telles que l' adrénaline et le cortisol , et une préparation générale du corps à la « lutte ou fuite ». Si cette réponse peut s’avérer vitales face aux dangers immédiats, elle devient problématique lorsque les facteurs de stress sont constants et chroniques. Les effets du Stress Chronique Lorsque le stress devient chronique, il peut avoir de graves répercussions sur notre santé physique et mentale. Voici quelques effets courants : Problèmes cardiovasculaires : Le stress chronique peut entraîner une hypertension, des crises cardiaques et d'autres maladies cardiaques. Maladie métaboliques : Le diabète de type II, par exemple est une conséquence des plus courantes du stress chronique non géré. Le cortisol favorisant la production de glucose en continu et donc une résistance à l’insuline. Ostéoporose précoce : Quand on stresse, on se déminéralise et c’est dans les os que l’organisme va prélever les minéraux dont il a besoin pour fonctionner. Affaiblissement du système immunitaire : Le stress affaiblit notre système immunitaire, nous rendant plus susceptibles aux infections. Problèmes digestifs : Le stress peut provoquer ou aggraver des problèmes comme le syndrome du côlon irritable (SCI), les ulcères et les troubles digestifs. Troubles mentaux : L'anxiété, la dépression et d'autres troubles mentaux peuvent être exacerbés par le stress. Dérèglements hormonaux : Chez les femmes, le stress peut perturber le cycle menstruel, diminuer la fertilité et aggraver les symptômes de la ménopause. Pourquoi le stress nous appelle-t-il à vivre autrement ? Pour gérer efficacement le stress, il ne suffit pas de traiter les symptômes. Les compléments alimentaires aident à combler les carences induites par un état de stress chronique. Les plantes seront d’un grand secours pour retrouver le sommeil et le calme, mais la solution pour stabiliser son état émotionnel sur long terme réclame un investissement plus profond, difficile à intégrer. Sans quoi, le stress revient et revient encore, jusqu’à devenir chronique et faire partie de nos vie en impactant notre santé. C’est dans le but d’apprendre à gérer le stress au quotidien et de façon pérenne que j’ai conçu un programme sur 3 mois , une durée qui permet d’intégrer en douceur les fondamentaux d’une vie apaisée. 1. Changer notre rapport au temps La société moderne nous pousse à être constamment occupés, à répondre à des exigences élevées et à courir contre la montre. L’avènement des smartphones et des réseaux sociaux n’a rien arrangé, au contraire. Cependant, il n’est pas impossible de repenser notre rapport au temps. Apprendre à prioriser, à dire non et à prendre du temps pour soi. Intégrer des moments de pause, de relaxation et de loisirs dans notre emploi du temps pourrait bien être le début de la solution. Mais cela demande une volonté sans faille, une bonne organisation et surtout de l’entrainement. Si vous consultez votre agenda et évaluez le nombre d’heures par semaine que vous consacrez réellement à votre bien-être, vous serez certainement surpris.e. Et ce n’est pas uniquement en décidant de changer cela que vous y parviendrez. Votre cerveau doit d’abord intégrer qu’il s’agit d’une priorité pour votre santé. Ensuite, le plus simple est de bloquer dans votre agenda, les plages que vous déciderez de vous consacrer et il faudra alors vous y tenir, au même titre que pour vos obligations professionnelles. 2. L’alimentation, dont le lien avec le stress n’est pas intuitif Et pourtant, l’alimentation est en rapport direct avec le stress. Le sucre par exemple, peut aller jusqu’à impacter votre santé mentale, comme le décrit Jessie Inchauspé dans son livre « Faites votre glucose révolution ». Et du sucre, on n’en trouve partout, et en particulier dans les plats industriels, tous les féculents raffinés (pâtes, pain, riz, pizza…), bref l’alimentation de base de l’occidental moyen. Et puis il y a une chronologie à comprendre dans l’absorption des aliments. Nous avons besoin de dopamine le matin et de sérotonine en fin de journée et pas l’inverse ! Je ne reviens sur l’importance de manger des fruits et légumes, qui devraient représenter 50% de notre alimentation. 3. Sophrologie, pleine conscience, méditation, cohérence cardiaque… A chacun.e de trouver « son truc » ou « ses trucs ». Ces pratiques puissantes ont fait leur preuve pour réduire le stress. Elles nous aident à rester présents, à prendre du recul par rapport à nos pensées et à cultiver un état de calme intérieur. Intégrer ces pratiques dans notre quotidien transforment notre manière de réagir aux événements de la vie quotidienne. Il s’agit là du challenge le plus compliqué car cela ne fait pas partie de notre culture occidentale. Nous devrions intégrer cette pratique dès le plus jeune âge, comme un basique d’hygiène de vie. Malheureusement, il n'en est rien et en général, les bonnes résolutions durent le temps de se sentir mieux, puis c'est le retour au rythme effréné qui induit la rechute ! 4. Améliorer nos relations sociales Les relations humaines jouent un rôle fondamental dans notre bien-être. Entretenir des relations positives, rompre l’isolement, chercher du soutien lorsque nécessaire et éviter les relations toxiques réduit considérablement le stress et le risque de dépression. La qualité de nos interactions sociales a un impact direct sur notre santé mentale. Il est toujours possible de créer du lien. S’inscrire dans un club de sport ou une association dont l’activité ou l'objectif nous appelle, favorise forcément les rencontres et les échanges. Adopter un animal, même si l’on est plus dans l’interaction « sociale », réduit le stress et l’anxiété. Si c’est un chien, la promenade est aussi une occasion d’échanger avec nos pairs. 5. Cultiver un État d'Esprit Positif Adopter un état d'esprit positif et pratiquer la gratitude peut transformer notre perception du stress. Nous focalisons plus facilement notre esprit sur ce qui nous manque que sur ce que nous avons déjà. Essayez de constater tout ce que la vie vous a apportée en termes de joie et de bonheur. Félicitez vous pour toutes vos victoires passées. Vous constaterez un vrai changement de votre météo intérieure. Au lieu de voir les défis comme des menaces, considérez les comme des opportunités de croissance. Cela ne signifie pas nier les difficultés, mais plutôt les aborder avec une attitude constructive. Et surtout, fuyez les chaines d’info, anxiogènes et addictives. Elles génèrent et aggravent le stress et l’anxiété. Elles favorisent le replis sur soi et l’isolement, et par conséquent sont nocives pour la santé mentale et physique ! Conclusion : une nouvelle approche pour une nouvelle vie La gestion du stress ne se résume pas à des techniques de relaxation occasionnelles. Elle nécessite une transformation de notre mode de vie, une réévaluation de nos priorités et l'adoption d'habitudes saines. En changeant notre rapport au temps, en cultivant des relations positives, en pratiquant la pleine conscience et en adoptant un état d'esprit positif, nous pouvons non seulement gérer le stress, mais aussi améliorer notre qualité de vie de manière significative. Le chemin vers une vie moins stressante est un voyage continu. Il s'agit d'une démarche proactive, où chaque petit changement contribue à un bien-être global. En adoptant cette nouvelle façon de vivre, nous pouvons non seulement réduire le stress, mais aussi enrichir notre existence de nouveaux projets, nous permettant de vivre pleinement et sereinement. Pour vous faire accompagner dans cette démarche, consultez le programme Stress et TAG (Troubles anxieux) et vivez apaisé.e.s Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- L'impact de la crise politique sur le stress et l'anxiété
Nous vivons actuellement une période de crise politique marquée par une incertitude totale quant à la manière dont nous serons gouvernés. Cette situation génère un climat d'instabilité qui peut avoir des répercussions significatives sur notre santé mentale. Le stress et l' anxiété sont des réactions normales face à l'incertitude et à l'insécurité, et la crise politique actuelle n'échappe pas à cette règle. Quand ce stress se cumule au stress quotidien de nos vies modernes, la bascule vers les crises d’angoisse et le troubles anxieux généralisés (TAG) est fréquente. Un article du monde.fr relaie le témoignage des psychologues et psychiatres qui ont constaté une hausse des consultations et une aggravation des symptômes chez leurs patients depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale . Dans cet article, nous explorerons comment une crise politique affecte notre bien-être mental, les mécanismes sous-jacents de cet impact et les stratégies pour gérer et atténuer ces effets. Comprendre le stress et l'anxiété Le stress est une réponse naturelle du corps à une menace perçue ou à une demande excessive. Il peut être déclenché par divers facteurs, y compris les incertitudes politiques. L'anxiété, quant à elle, est une réaction émotionnelle caractérisée par une inquiétude excessive et persistante face à une situation incertaine ou menaçante. Bien que le stress et l'anxiété puissent être des réponses normales et adaptatives, leur persistance peut avoir des effets délétères sur la santé mentale et physique. Pourquoi la crise politique impacte-t-elle notre santé émotionnelle ? Plusieurs études ont examiné l'impact des crises politiques sur la santé mentale, comme cette étude publiée dans le l’université de Cambridge sur le stress post-traumatique lié aux élections présidentielle américaine de 2020. Sentiment d'incertitude et d'impuissance Les principales sources de stress et d'anxiété lors d'une crise politique sont l'incapacité de prédire comment les événements vont se dérouler et l'absence de contrôle sur la situation. Cette incertitude peut concerner tous les aspects de la vie quotidienne, tels que l' emploi , la sécurité personnelle, l'accès aux services de santé , l’ éducation , bref tout notre environnement habituel. L’incertitude induit un fort sentiment d’insécurité et donc de stress. Polarisation et impact sur les relations sociales Les crises politiques s'accompagnent souvent d'une polarisation accrue et de conflits sociaux. Les débats politiques intenses et les divergences d'opinion créent des tensions et des conflits au sein des familles et des groupes d'amis. La perte de soutien social et les conflits relationnels aggravent les sentiments de stress et d'anxiété, en privant les individus des ressources émotionnelles nécessaires pour faire face à la situation. Érosion de la confiance dans les institutions La crise politique érode la confiance dans les institutions et les leaders politiques. Lorsque les citoyens perdent confiance en leurs dirigeants et en la capacité des institutions à gérer la crise de manière efficace, ils peuvent ressentir un sentiment d'impuissance et de désespoir. Cette perte de confiance peut alimenter l'anxiété et le stress, en raison du manque de sécurité et de prévisibilité. Les effets psychologiques de la surinformation La surinformation, ou l'exposition excessive à des informations négatives et alarmantes, est courante lors des crises politiques. Les médias jouent un rôle clé en amplifiant les perceptions de menace et d'incertitude. Une consommation excessive de nouvelles exacerbe fatalement l'anxiété et le stress, en maintenant les individus dans un état constant de vigilance et de préoccupation . Comment gérer son état émotionnel face à la crise ? Limiter l'exposition aux médias Réduire l'exposition aux médias et aux informations négatives peut aider à atténuer le stress et l'anxiété. Il est important de rester informé, mais il est tout aussi crucial de fixer des limites quant au temps passé à consommer des nouvelles . Choisir des sources d'information fiables et éviter les contenus alarmistes peut également réduire l'impact négatif des médias sur la santé mentale. Maintenir un réseau de soutien social Le soutien social est un facteur clé pour la résilience et la gestion du stress. Maintenir des relations positives avec la famille, les amis et la communauté peut fournir un soutien émotionnel précieux en période de crise politique. Participer à des activités sociales et engager des discussions constructives peut aider à renforcer les liens sociaux et à atténuer le sentiment d'isolement. Pratiquer la pleine conscience et la méditation La pleine conscience et la méditation sont des techniques efficaces pour réduire le stress et l'anxiété. En se concentrant sur le moment présent et en adoptant une attitude de non-jugement, les individus peuvent diminuer leurs niveaux de stress et améliorer leur bien-être mental . Des études ont montré que la méditation régulière peut réduire la production de cortisol et améliorer la résilience face aux situations stressantes. Adopter des habitudes de vie saines Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un sommeil de qualité sont essentiels pour maintenir une bonne santé mentale. L' exercice physique , en particulier, est connu pour ses effets positifs sur la réduction du stress et de l'anxiété. L'intégration de ces habitudes de vie saines dans la routine quotidienne peut renforcer la résilience face aux situations stressantes. Adopter des habitudes de vie saines Ne pas hésiter à se faire aider. La naturopathie dispose de nombreux outils en phytothérapie, aromathérapie, fleurs de Bach... pour aider à la gestion du stress, la sophrologie bien sûr, qui grâce à des exercices de respiration et de visualisation calme les débordements émotionnels et participent à l'apaisement du système nerveux. L'EFT peut faire partie des techniques utiles dans l'accompagnement au stress et aux troubles anxieux. L'association de ces techniques donnent des résultats probants et durables. Conclusion La crise politique actuelle et l'incertitude qui l'accompagne ont des répercussions significatives sur notre stress et notre anxiété. Comprendre les mécanismes sous-jacents de cet impact est essentiel pour développer des stratégies efficaces de gestion et de résilience. En pratiquant la pleine conscience, en limitant l'exposition aux médias, en maintenant des réseaux de soutien social et en adoptant des habitudes de vie saines, nous pouvons atténuer les effets négatifs de la crise politique sur notre santé mentale. Il est crucial de reconnaître l'importance de la santé mentale en période de crise et de chercher activement des moyens de la préserver. En fin de compte, renforcer notre résilience et notre capacité à gérer le stress nous permettra non seulement de surmonter la crise actuelle, mais aussi de mieux nous préparer aux défis futurs. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- La relation entre stress et hypertension artérielle (HTA) : un cercle vicieux
Le stress et l' hypertension artérielle (HTA) sont deux phénomènes de santé courants dans notre société moderne, souvent interconnectés. Bien que le stress soit une réaction naturelle de notre corps face à des situations difficiles, son impact prolongé peut engendrer des complications sérieuses, notamment sur la tension artérielle. Cet article explore la relation entre le stress et l'hypertension artérielle , en mettant en lumière les mécanismes sous-jacents et en proposant des solutions naturelles pour briser ce cercle vicieux. Comprendre le Stress Le stress est une réponse physiologique et psychologique à une situation perçue comme menaçante ou exigeante. Il déclenche une série de réactions dans le corps, notamment la libération d'hormones comme l’adrénaline, puis le cortisol. Ces hormones préparent le corps à une réponse de "combat ou fuite", augmentant temporairement la fréquence cardiaque et la pression artérielle pour faire face à la menace. Cependant, lorsque le stress devient chronique, ces réponses physiologiques ont des effets néfastes sur la santé. Une exposition prolongée au stress peut entraîner des troubles du sommeil, une fatigue chronique, une anxiété persistante et, de manière significative, une augmentation de la pression artérielle. Hypertension Artérielle : un Aperçu L’hypertension artérielle est la maladie cardiovasculaire la plus fréquente, et constitue même la première pathologie chronique en France . On estime qu’ un adulte sur trois est touché . L'hypertension artérielle, ou HTA, se caractérise par une pression excessive du sang contre les parois des artères . Cela peut endommager les vaisseaux sanguins et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires, d'accidents vasculaires cérébraux et d'autres complications graves. Les facteurs de risque de l'HTA incluent l'âge, les antécédents familiaux, le surpoids, la sédentarité, une alimentation riche en sel, et bien sûr, le stress. Mécanismes physiologiques liant stress et hypertension artérielle Activation du Système Nerveux Sympathique Le stress active le système nerveux sympathique, entraînant une libération d'adrénaline. Cette hormone provoque une vasoconstriction des vaisseaux sanguins et une augmentation de la fréquence cardiaque, ce qui élève temporairement la pression artérielle. Libération de cortisol Le cortisol, l'hormone du stress, joue un rôle déterminant dans la régulation de la pression artérielle. Un excès de cortisol peut entraîner une rétention de sodium et d'eau, augmentant ainsi le volume sanguin et la pression artérielle. Inflammation Le stress chronique peut provoquer une inflammation systémique, endommageant les parois des artères et contribuant à l'athérosclérose, une condition où les artères se rigidifient et se rétrécissent, augmentant ainsi la pression artérielle. Comportements à risque Le stress peut également conduire à des comportements tels que la surconsommation d'alcool, le tabagisme et une alimentation déséquilibrée, souvent trop sucrée, tous des facteurs contribuant à l'HTA. Les conséquences de l'hypertension induite par le stress L'HTA due au stress peut avoir des conséquences graves sur la santé. Elle augmente le risque de maladies cardiaques, d'insuffisance rénale, de troubles de la vision et d'accidents vasculaires cérébraux. De surcroit, le stress exacerbe les symptômes de l'hypertension, créant un cercle vicieux où le stress et l'hypertension s'alimentent mutuellement. Approches naturelles pour réduire le stress et l'HTA La naturopathie Cette pratique offre de nombreux outils naturels pour aider à réguler la pression artérielle. En adoptant une approche holistique, la naturopathie vise à travailler sur les symptômes de l’hypertension artérielle (HTA) mais aussi ses causes sous-jacentes. Voici un développement des solutions naturopathiques pour gérer l'HTA. Alimentation Équilibrée Une alimentation saine est fondamentale pour la gestion de l'HTA. Voici quelques recommandations spécifiques : Réduction du Sodium : Limiter l'apport en sel est crucial. Évitez les aliments transformés riches en sodium (en particulier la charcuterie) et préférez les aliments frais et naturels. Augmentation du Potassium : Les aliments riches en potassium, comme les bananes, les épinards, les patates douces et les avocats, aident à équilibrer les effets du sodium. Aliments Riches en Magnésium : Le magnésium aide à détendre les vaisseaux sanguins. Incluez des légumes à feuilles vertes, des noix, des graines et des grains entiers dans votre alimentation. Acides Gras Oméga-3 : Les oméga-3, présents dans les poissons gras (de préférence sardines, harengs, maquereaux), les graines de chia, de lin et les noix, sont bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. Fruits et Légumes : Une consommation élevée de fruits et légumes fournit des antioxydants, des fibres et des nutriments essentiels qui favorisent la santé du cœur. La phytothérapie Les plantes médicinales peuvent jouer un rôle important dans la régulation de la pression artérielle. En voici quelques exemples Aubépine : Cette plante est connue pour ses effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire. Elle aide à dilater les vaisseaux sanguins et à améliorer le flux sanguin. Olive : Les extraits de feuilles d'olivier ont des propriétés hypotensives et sont souvent utilisés pour abaisser la tension artérielle. Ail : L'ail est reconnu pour ses capacités à réduire la pression artérielle et à améliorer la circulation. Thé Vert : Riche en antioxydants, le thé vert peut aider à réduire la pression artérielle et à améliorer la santé cardiovasculaire. Racine de Valériane et Passiflore : Ces plantes sont utilisées pour leurs effets calmants, aidant ainsi à gérer le stress, un facteur clé de l’HTA. Les compléments alimentaires Les suppléments peuvent être un complément efficace à une alimentation saine : Coenzyme Q10 : Ce puissant antioxydant est bénéfique pour la santé du cœur et peut aider à abaisser la tension artérielle. Magnésium : Un supplément de magnésium peut être nécessaire si l'apport alimentaire est insuffisant. Il aide à détendre les vaisseaux sanguins et à réguler la pression artérielle. Oméga-3 : Les suppléments d'huile de poisson peuvent être pris pour garantir un apport adéquat en acides gras oméga-3. Vitamine D : Une carence en vitamine D a été associée à une HTA. Une supplémentation peut être bénéfique, surtout en hiver ou pour ceux qui ont peu d'exposition au soleil. Mais en Naturopathie, on cherche toujours la cause du symptôme. En l’occurrence, s’agissant du stress, il est impératif d’adopter des pratiques qui vont apaiser le stress et l’anxiété. La sophrologie La sophrologie , en tant que méthode de relaxation dynamique, offre une approche efficace pour lutter contre l'hypertension artérielle (HTA). Cette technique combine des exercices de respiration, de relaxation musculaire et de visualisation positive pour aider à réduire le stress. En pratiquant régulièrement, les consultants apprennent à mieux gérer leurs émotions et à adopter une attitude plus sereine face aux situations stressantes. Cela permet de diminuer la production d'hormones du stress, comme le cortisol et l'adrénaline, qui sont directement liées à l'augmentation de la pression artérielle. En outre, la sophrologie favorise un état de relaxation profonde, améliorant ainsi la qualité du sommeil et réduisant les tensions physiques et mentales. En renforçant la capacité de l'individu à se détendre et à maintenir un état d'équilibre intérieur, cette pratique contribue de manière significative à la prévention et à la gestion de l'HTA, tout en améliorant le bien-être général. La Réflexologie La réflexologie , une pratique ancestrale de stimulation des points réflexes sur les pieds, les mains et le visage, est particulièrement bénéfique pour lutter contre l'hypertension artérielle (HTA). En appliquant une pression spécifique sur ces zones, la réflexologie vise à améliorer la circulation sanguine, à favoriser la détente et à rétablir l'équilibre énergétique du corps. Les points réflexes correspondent à différentes parties du corps et organes, permettant ainsi de cibler les systèmes cardiovasculaire et nerveux. Cette pratique induit aussi un état de relaxation profonde, réduisant les niveaux de stress et d'anxiété. Cette relaxation favorise également la libération d'endorphines, les hormones du bien-être, aidant ainsi à atténuer les tensions et à promouvoir un état de calme général. En intégrant la réflexologie dans une approche holistique de santé, il est possible de soutenir le corps dans son processus naturel de régulation de la pression artérielle et d'améliorer la qualité de vie des personnes souffrant d'HTA. L'exercice physique L'exercice régulier, comme la marche, le yoga ou la natation, est essentiel pour gérer le stress et maintenir une pression artérielle saine. L'activité physique aide à libérer des endorphines, des hormones du bien-être, et à améliorer la fonction cardiovasculaire. Les techniques de Respiration Des techniques de respiration profonde et consciente, comme la cohérence cardiaque, aident à calmer le système nerveux et à réduire la pression artérielle. Pratiquée 3 fois par jour pendant 5 minutes, la cohérence cardiaque a déjà fait ses preuves en réadaptation cardiaque, notamment après un infarctus. La gestion du Temps et des Priorités Apprendre à gérer son temps et à établir des priorités peut réduire les sources de stress. Déléguer des tâches, apprendre à dire non et prendre du temps pour soi sont des stratégies efficaces pour diminuer le stress quotidien. Se faire accompagner Dans un monde idéal, nous accorderions plus d’importance à la prévention, en passant régulièrement un test pour évaluer notre niveau de stress . La prise de conscience est la première étape pour apprendre à le gérer, tant au niveau de notre hygiène de vie que par des rituels quotidiens, simples à mettre en place. Face à l’augmentation du nombre de consultations liées au stress, j’ai conçu un programme sur 3 mois , au cabinet ou en visio, qui allie la naturopathie, la sophrologie, et l’EFT. L‘expérience m’a convaincu que c’est le temps nécessaire pour apaiser le système nerveux de façon durable et intégrer les bonnes pratiques pour éviter la rechute. J’obtiens des résultats probants et mesurables, comme récemment avec une cliente qui a vu sa tension passer de 17,8 à 13,8 en 3 mois . Conclusion La relation entre le stress et l'hypertension artérielle est complexe mais indéniable. Le stress chronique peut conduire à une HTA, et l'hypertension peut à son tour augmenter les niveaux de stress, créant un cercle vicieux. Adopter des approches naturelles et holistiques, comme la naturopathie, la sophrologie et toute technique de relaxation, peut aider à briser ce cercle et à promouvoir une santé cardiovasculaire optimale. Il est crucial de prendre des mesures proactives pour gérer le stress et maintenir une pression artérielle « normale », assurant ainsi une meilleure qualité de vie et une longévité accrue.