34 éléments trouvés pour « »
- Les défis de la naturopathie
La médecine conventionnelle représente le paysage de la santé. La naturopathie , avec son approche holistique et préventive, a récemment trouvé son intégrité mise en cause. Souvent mal comprise et parfois injustement critiquée, elle se retrouve dans une tourmente, scrutée par les médias, critiquée par certains professionnels de santé et ternie par les actes répréhensibles de quelques praticiens. Cette situation nous pousse à réfléchir profondément sur l'essence et l'exercice de notre pratique. Pourquoi la naturopathie est-elle les feux de la critiques ? Plusieurs réponses : une compréhension floue de son utilité réelle, le manque de règlementation, la présence de praticiens indélicats, un enseignement hétérogène et des évaluations parfois contestables. De quoi créer un terrain propice au doute et à la méfiance. Ces paramètres nuisent non seulement à l'image de la naturopathie mais aussi à la perception de sa valeur intrinsèque par le grand public et les professionnels de santé. La disparité des niveaux parmi les praticiens Quand j’ai cherché mon école, j’ai constaté la diversité de l’offre sur le marché et la disparité des enseignements. Pas deux programmes identiques, des critères de validation différents, jusqu’aux pratiques enseignées qui varient d’une école à l’autre. Enfin, il y a les naturopathes autodidactes. Et je ne me permettrais pas de juger de leurs compétences car certains ont bénéficié d’une transmission de savoirs très riche. Mais comment les consultants peuvent-ils s’y retrouver ? La construction d'un socle commun de compétences dans le domaine de la naturopathie semble indispensable pour : garantir une base de connaissances solide qui permet d'assurer une qualité de service constante, indépendamment du praticien consulté. professionnaliser le secteur en le dotant d'un cadre référentiel clair, nécessaire pour orienter tant la formation initiale que continue des naturopathes. renforcer la crédibilité et l'acceptation de cette pratique par le grand public et les professionnels de la santé. Favoriser non seulement une meilleure intégration de la naturopathie dans les parcours de soins mais aussi une reconnaissance légale et institutionnelle plus marquée. Protéger les consultants de dérives, en facilitant l'identification des pratiques non conformes et en permettant une régulation plus efficace de la profession. Le positionnement flou de la naturopathie L’autre enjeu majeur réside dans la capacité à positionner correctement la naturopathie non pas comme un substitut à la médecine conventionnelle mais comme un complément axé sur le bien-être et la prévention . Trop de praticiens utilisent encore l'expression de "médecine alternative" qui sème la confusion dans l'esprit des consultants, agace et inquiète les professionnels de santé. Certains clients me demandent encore s'ils doivent arrêter leur traitement... Non, bien sur que non ! Comment pratiquer sereinement dans ce contexte ? 1. Adopter un positionnement clair La naturopathie n'a pas pour vocation de soigner ou de guérir dans le sens médical du terme . Notre rôle est d'accompagner les consultants dans une démarche de bien-être, à travers l'adoption de modes de vie sains et adaptés à leurs conditions. 2. Adapter notre vocabulaire L'utilisation de termes précis et non médicalisés est cruciale pour éviter toute confusion. Il est important de définir clairement notre rôle et nos méthodes, en employant un langage accessible et transparent. 3. Faire preuve de transparence sur nos méthodes de travail La clarté sur ce que nous faisons et comment nous le faisons permet d'établir une relation de confiance avec nos consultants. Expliquer nos approches, nos outils et les résultats attendus démystifie notre pratique et renforce notre crédibilité. 4. Avoir une pratique cohérente avec notre propos Notre pratique doit refléter nos discours. La cohérence entre ce que nous communiquons et ce que nous faisons au quotidien est fondamentale pour maintenir la confiance et respecter notre éthique professionnelle. Le rôle de la naturopathie dans le parcours de la médecine intégrative Même si la naturopathie a été décriée au cours de ces dernières année, de plus en plus de médecins reconnaissent l’intérêt de l’intégrer dans un parcours thérapeutique. Grâce à l'essor de la médecine intégrative, qui vise à combiner les pratiques médicales conventionnelles et les approches complémentaires, les patients bénéficient d’une prise en charge holistique. En mettant l'accent sur la prévention, l'éducation à un mode de vie sain, et l'auto-gestion de la santé, la naturopathie enrichit considérablement le spectre des soins disponibles pour les patients. Avec ses méthodes naturelles et non invasives, telles la nutrition, la phytothérapie, et la gestion du stress, elle se positionne en parfaire complémentarité avec les traitements médicaux classiques. Ce partenariat permet non seulement de traiter efficacement les affections aiguës et chroniques mais aussi d'améliorer la qualité de vie globale des patients, en les rendant acteurs de leur santé. Conclusion Face aux défis actuels, il est impératif pour les naturopathes de réaffirmer la valeur de leur pratique par une approche professionnelle, éthique et transparente. En se concentrant sur le bien-être global plutôt que sur la guérison de pathologies, en s'armant d'un vocabulaire accessible et en adoptant une pratique cohérente, nous pouvons contribuer à une meilleure compréhension et acceptation de la naturopathie. Notre pratique sera ainsi plus facilement intégrée dans un parcours de médecine intégrative, contribuant à une vision plus complète de la santé, où le bien-être physique, mental et émotionnel seront pris en charge au bénéfice du patient. C’est en étant des praticiens bien formés, compétents et intègres que nous pourrons redorer le blason de notre belle profession et continuer à œuvrer pour le bien-être de nos consultants. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- La ménopause : un voyage personnel
La ménopause peut parfois sembler un voyage solitaire. Pourtant 500 000 femmes débutent chaque jour leur ménopause, 10 à 11 millions de femmes sont en ménopause actuellement en France et une femme passe plus d’un tiers de sa vie ménopausée ! De quoi relativiser... Certaines vont vivre ce passage comme une libération, d’autres comme un couperet qui tombe, d’autres encore compter les avantages et les inconvénients. La façon dont ce passage obligé va être vécu dépend d’une multitudes de paramètres physiologiques et psychologiques mais va dépendre aussi du contexte familial, professionnel et social. C’est une période qui coïncide souvent avec le départ des enfants. Le fameux syndrome du nid vide ... les projets concernant la retraite qui peut être attendue ou redoutée... C’est aussi souvent une période de remise en cause qui peut être très profonde sur le sens de la vie, l’alignement entre soi et son métier, soi et son conjoint, soi et les choix qui ont tracé notre chemin de vie. Pour toutes ces raisons, la ménopause est un voyage très personnel qu’il est bon d’aborder comme une opportunité de croissance personnelle et de redécouverte de soi plutôt que comme un déclin. C’est le moment idéal pour faire le point sur le chemin parcouru, célébrer les réalisations et envisager avec enthousiasme les possibilités futures. C’est tout simplement le moment de penser enfin à soi ! Comprendre les changements hormonaux de la ménopause La ménopause n’est pas simplement la fin des cycles menstruels. C’est un processus complexe influencé par des facteurs hormonaux avec la diminution de la progestérone pendant la préménopause puis des oestrogènes . Ce sont ces changements qui peuvent entrainer des symptômes climatériques tels des sautes d’humeurs, des bouffées de chaleurs, une prise de poids, une baisse de moral, une diminution de la libido, une gêne au niveau de la sphère génito-utinaire, un sommeil perturbé... La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions naturelles, adaptées à chacune. Une femme n’ayant pas d’antécédents familiaux de cancer hormonaux dépendants pourra enrichir son alimentation en phyto-oestrogène et se faire aider avec de la phytothérapie. En cas d’antécédents, d’autres solutions sont possibles à préconiser au cas par cas. Pour toutes, une supplémentation en vitamine D , calcium , oméga 3 , magnésium en plus d’une alimentation adaptée à ce nouveau métabolisme du corps aidera à prévenir de nombreux mots liés au vieillissement. Un point sur le foie et sur le transit seront incontournables en préambule ; Une hydratation quotidienne et suffisante avec des eaux variées de qualité aussi. Mon alimentation correspond-t-elle à mes besoins ? Si vous ne changez rien, de toute évidence, non. Et c’est bien naturel. A la ménopause, le métabolisme ralentit et les besoins diminuent. Mais au fait, quelle est votre alimentation ? Riche ? Végane ? Sucrée ? Industrielle ? Cuisinée maison ? Bio et locale ? De restauration ? L’alimentation est liée aux convictions, à l’affect, à l’éducation, au mode de vie, aux moyens financiers... C’est un sujet très sensible et il n’est pas question d’imposer des changements radicaux et violents. De toute façon, ça ne fonctionnerait pas. Quelques conseils de base : Une assiette idéale est composée pour moitié de légumes, pour 1/4 de protéines et 1/4 de féculents. A la ménopause, il est bon de réduire les sucres rapides (c’est plus facile qu’il n’y parait quand c’est pris en charge), le café (faisable aussi), la charcuterie et la viande rouge et d’augmenter les petits poissons gras pour les omega 3, les huile de colza, cameline, noix, chanvre toujours pour les omega 3, les fruits et légumes frais pour les vitamines et les minéraux, les fruits à coques pour le sélénium, les crustacés riches en iode... Et des aliments anti-stress... Changement = stress La ménopause est un changement profond, et comme tout changement, elle génère du stress conscient ou inconscient, géré ou mal géré. Ce stress est rarement pris en considération et quasi jamais abordé en consultation gynécologique. Pourtant, il est essentiel d’en prendre conscience, de l’évaluer (il existe des tests rapides) et de mettre des actions en place pour le gérer. Nous connaissons aujourd’hui les bienfaits de la pratique de la cohérence cardiaque 3 fois, 5 minutes par jour, à la portée de tous. Il faut prendre connaissance des études pour comprendre l’influence sur les système nerveux et endocrinien et ainsi trouver la motivation d’être régulière dans cette pratique. Il existe de nombreuses applications. Le yoga pour celle qui aiment, la médiation (les médiations guidées sur Youtube peuvent aider. Cédric Michel ou Jan et Olivia par exemple). Il est primordial de s’accorder des moments de pauses mentales. La lutte contre le stress passe aussi par une alimentation riche en magnésium, tryptophane, omega 3, sélénium, vitamine C et B comme Bien-être (B3, B6, B9, B12). Une collation idéale qui évitera de surcroit la fringale de 18h : Une banane, une petite poignée d’amandes et 1 carré de chocolat noir 70% minimum de cacao. Bouger, s’aérer, pratiquer une activité physique Pour le moral, pour prévenir les risques d’ostéoporose, pour oxygéner les cellules, pour prévenir la prise de poids... Des arguments qui donnent de la motivation ! Bien s’entourer pour cultiver le bien-être Outre le gynécologue, qui propose ou pas un traitement hormonal, des mammographies et une évaluation de la densitométrie osseuse pour évaluer les risque d’ostéoporose, la naturopathie intervient de façon complémentaire sur la prévention des carences, les symptômes climatériques, la gestion du stress, la libido et autres maux comme des douleurs articulaires, la fatigue, des désagréments au niveau de la sphère urinaire... Il peut aussi orienter sa consultante vers d’autres professionnels de santé et/ou du bien être. Il prend le temps d’écouter et de comprendre le mode de vie de chacune pour répondre de façon personnalisée à la demande de chaque femme. Prendre soin de soi pour vivre mieux chaque jour C’est le moment de s’écouter, de se « foutre la paix », de se faire plaisir. Les sorties entre ami(e)s, les week-end en amoureux, un spa de temps à autre, des séances de réflexologie, de massage, des rituels beauté, des cours de yoga, d’aquarelle ou de tennis, un retour à la fac, une reconversion professionnelle, que sais-je encore... Mais pour avoir envie, il faut se sentir bien physiquement et émotionnellement ! La vitaminothérapie, les oligo éléments, la phytothérapie, les huiles essentielles et bien d’autres outils aident aujourd’hui les femmes à profiter de la vie pendant et après la ménopause. Pourquoi s’en priver ? Le pouvoir de la communauté Echanger avec ses amies ou rejoindre un groupe de femmes pour partager ses expériences peut offrir un soutien émotionnel précieux. Ensemble, les femmes peuvent s’entraider, partager des conseils et célébrer les victoires de cette nouvelle tranche de vie. En conclusion, il est primordial de rompre l’isolement, de libérer la parole et de solliciter de l’aide auprès des professionnels de santé et du bien être. La ménopause offre une occasion de se réinventer, de cultiver le bien-être et d’émerger plus forte et plus épanouie de l’autre côté de cette transition naturelle. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Le trésor ignoré : La place des seniors en entreprise
Le taux d'emploi des séniors en France , c'est-à-dire les collaborateurs âgés de 55 à 64 ans est passé en 20 ans de 32% à 56,2%. Néanmoins, ce taux d'emploi est nettement inférieur à celui de la suède (76,9%) ou celui de l'Allemagne (71,8%). Pourtant, les séniors représentent 16,8% de la population active. Dans une ère où l'accent est souvent mis sur la jeunesse et l'innovation, il est impératif de reconnaître et de célébrer la richesse d'expérience que les travailleurs seniors apportent à l'environnement professionnel. Loin d'être obsolètes, les seniors sont un trésor souvent sous-estimé au sein des entreprises modernes. Leur intégration et la reconnaissance qui leur est due est un véritable sujet de la QCVT. Au cours de mes expériences professionnelles, j’ai pu observer le basculement du regard des collaborateurs sur leurs collègues quand ils passent un certain âge. Moi-même, j’ai souvent été taquinée par mes collaboratrices avec lesquelles j’avais un écart de 15 à 20 ans. Certes, je n’étais pas aussi à l’aise qu’elles sur les nouvelles technologies et plutôt réfractaires aux réseaux sociaux... Mais c’est à moi qu’elles s’adressaient pour adopter la bonne posture face à un client difficile ou un partenaire indélicat. C’est à moi qu’elles demandaient avis sur leurs écrits quand les enjeux étaient importants. Et c’est encore auprès de moi qu’elles venaient se former sur les outils, ou produits qui présentaient un intérêt pour leur évolution ; pas seulement parce que j’étais leur supérieure hiérarchique... Des collaborateur(rice)s d’autres services s’invitaient dans mon bureau pour bénéficier de mon expérience professionnelle et humaine. L'Expérience des seniors comme atout majeur en entreprise L'une des principales contributions des travailleurs seniors est leur expertise accumulée au fil des années. Leur longévité sur le marché du travail signifie qu'ils ont été témoins de nombreuses évolutions, ont traversé des périodes de transformation et ont acquis une compréhension approfondie des dynamiques stratégiques. Cette expérience peut être inestimable pour guider les équipes à travers des défis complexes, partager des leçons apprises et apporter des solutions basées sur une vision à long terme. Plus encore, l’expérience des relations humaines , qu’elles soient commerciales ou collaboratives est précieuse. Combien de projets tombés à l’eau faute d’entente entre collègues, entre services ? Combien de belles idées mis au rebut à cause d’égos surdimensionnés ou de problèmes de communication ? Les séniors, rompus à la complexité des rapports humains dans le monde du travail et pour lesquels la carrière est faite, qui ont moins de choses à prouver, peuvent s’avérer de sacrés atouts pour mettre de l’huile dans les rouages et favoriser l’aboutissement de projets ! Transmission des connaissances et mentorat Les seniors ont une responsabilité cruciale dans la transmission des connaissances aux générations plus jeunes. J’ai moi-même pris beaucoup de plaisir à transmettre avant de quitter l’entreprise et entamer ma reconversion. Contentement de savoir que les actions mises en place perdureront, plaisir de coacher des collaborateurs investis, intérêt pour la richesse des échanges sur les méthodes... Le mentorat intergénérationnel peut renforcer la cohésion au sein des équipes et accélérer le développement professionnel des employés plus jeunes. Les seniors peuvent partager leurs compétences techniques, mais aussi leur sagesse tacite, favorisant ainsi une culture d'apprentissage continue au sein de l’entreprise. Le succès du mentorat est conditionné par le volontariat et le libre choix des partie prenantes, par l'indépendance et la confidentialité (le mentor ne rend pas de compte et n'a pas d'obligation de résultats), et par une relation de confiance hors de tout lien hiérarchique. Elle doit en revanche être organisée, voire formalisée par exemple sous forme de programmes. Encore assez peu mis en oeuvre dans les entreprises aujourd’hui, le mentorat est pourtant une solution valorisante pour le sénior, enrichissante pour le mentoré et bénéfique pour l ‘entreprise. Adaptabilité et résilience des séniors en entreprise Contrairement à l'idée répandue que les seniors sont réfractaires au changement, de nombreux travailleurs expérimentés sont incroyablement adaptables. Ayant traversé diverses mutations de l'environnement professionnel, ils ont développé une capacité à s'ajuster aux nouvelles technologies, aux modèles commerciaux émergents et aux tendances du marché. Leur résilience face aux défis est une qualité précieuse, surtout dans un monde des affaires en constante évolution. Encore faut-il leur laisser la place qui leur revient et poser un autre regard sur eux ! Désignés comme « fin de carrière attendant la retraite », on ne peut attendre de leur part une grande mobilisation pour l’entreprise. Promouvoir la diversité générationnelle Une entreprise prospère est celle qui valorise la diversité sous toutes ses formes, y compris la diversité générationnelle. Intégrer des travailleurs seniors dans les équipes favorise un équilibre entre l'expérience et l'innovation. Les entreprises peuvent ainsi tirer parti de différentes perspectives pour résoudre des problèmes, stimuler la créativité et offrir des solutions robustes et holistiques. Défis et solutions Bien que les avantages soient nombreux, il est essentiel de reconnaître et de surmonter les défis associés à l'intégration des seniors en entreprise. Pour contribuer à un environnement dans lequel les seniors peuvent exceller, quelques mesures peuvent être prises : des programmes de formation continue, des initiatives de mentorat formel des ajustements flexibles aux horaires de travail une reconnaissance perceptible de la hiérarchie des animations et ateliers intergénérationnels mis en place dans le cadre de la QVCT Ces actions qui se déroulent dans le cadre de l’entreprise mais rassemblent les équipes autour d’ateliers sur des sujets qui les concernent aussi à titre personnel (la gestion du stress, l’alimentation, le sommeil, ou encore l’élaboration de complexes de fleurs de Bac ou d’huiles essentielles...) favorisent et renforcent les liens entre collaborateurs de tous âges. En conclusion, la place des séniors dans l'entreprise est cruciale pour favoriser une culture d'entreprise dynamique, équilibrée et durable. Les entreprises qui embrassent la diversité générationnelle récoltent les fruits de l'expérience, de la sagesse et de la résilience de leurs travailleurs seniors. En reconnaissant et en célébrant ces atouts, les chefs d’entreprises créent un terrain propice à l'innovation et à la réussite à long terme, dans un climat harmonieux où chacun trouve pleinement sa place. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Bien vieillir avec la naturopathie et profiter pleinement de la vie
Le vieillissement... C'est un processus naturel qui touche ou touchera chacun(e) d’entre nous, mais quelques soient nos facteurs génétiques, nous avons tous le pouvoir de devenir acteur de notre santé et d’intervenir sur notre qualité de vie. En naturopathie , l’approche est holistique et met en avant l’idée que la santé est le résultat de l’harmonie entre le corps, l’esprit et l’environnement. Des 45 ans, des carences peuvent survenir et impacter la santé physique et émotionnelle . Elles déclenchent à terme des pathologies typiquement liées au vieillissement comme les maladies dégénératives ( Parkinson , Alzheimer , DMLA ...) mais aussi l’arthrite, l’arthrose, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2, l’incontinence, l’ostéoporose, les maladies cardio vasculaires, les cancers, les glaucomes, perte d’audition... Il est donc intéressant d’être à l’écoute de son corps et d’adopter de bonnes pratiques aux premiers signes, et même de préférence avant ! L’alimentation, l’hydratation, le sommeil, le stress, l’activité physique et la diminution d’exposition aux radicaux libres (soleil, fumées domestiques, alcool, tabac, produits chimiques, perturbateurs endocriniens...) conditionnent le bien vieillir. Détecter les premiers signes du vieillissement Baisse de tonus, difficultés de récupération Diminution de la force musculaire Douleurs : musculaire, articulaire, cervicale, lombaire Sensation de lourdeur dans le bas ventre, gêne lors des rapports sexuels, cystites mécaniques Tâches brunes sur la peau Troubles de la vision Baisse de libido Perte de mémoire, difficultés de concentration, changements d’humeur ... Éviter les carence alimentaires pour bien vieillir UNE ALIMENTATION SIMPLE : La moins transformée possible PAS TROP ABONDANTE : le métabolisme ralentit avec l’âge, les besoins aussi VARIÉE : Manger de tout, et pour moitié des fruits et légumes S’HYDRATER : C’est évident et pourtant... Nos neurones sont composées à 78% d’eau. Cela devrait nous motiver pour boire entre 0,8 et 1,5 litre d’eau par jour. Des eaux de qualité ou de l’eau du robinet avec du charbon actif DES PROTÉINES : tous les jours car on ne les stocke pas !Pour éviter la fonte musculaire, pour la synthèse de nouvelles cellules, pour la fabrication d’anti- corps, pour les acides aminés nécessaires aux neurones... Viande, poissons, oeufs mais n’oublions pas les protéines végétales DES ACIDES GRAS INSATURÉS : Oméga 3, Oméga 6, Oméga 9 pour le bon fonctionnement des neurones, pour protéger le système cardio vasculaire, pour notre cerveau, le fonctionnement des reins, le système immunitaire, hormonal... Donc varions les huiles (olive, colza, cameline, chanvre, lin, noix...), et mangeons des petits poissons des mers froide (sardines, maquereau, anchois frais, harengs) FRUITS ET LÉGUMES A VOLONTÉ : de préférence bio, de saison, crus ou cuisson douce, fruits en dehors des repas. Pour les anti-oxydants, les vitamines, les minéraux et les fibres qu’ils contiennent. Profitez des bienfaits du choux, tous les choux ! Ils débordent de vitamines, minéraux, oligo-éléments, fibres et sont considérés comme anti-cancérogénes ! DES GRAINES, DES ÉPICES, CÉRÉALES COMPLETES, DES FRUITS A COQUES, DES SUPER ALIMENTS (baies de Gogi, graines de chia, spiruline, graines germées...) La micronutrition à la rescousse Parce que l’alimentation, même saine et variée ne suffit pas toujours à couvrir nos besoins, au cas par cas et en fonction des saisons, il peut être nécessaire de prendre des vitamines B, C D, E, du calcium, des co-enzymes Q10, Omga3... Votre Naturopathe vous conseillera en fonction d’un bilan précis et dans le cadre programme global, élaboré avec vous, pour vous. Chouchouter ses émonctoires Émonctoires ? Kezako ? Ce sont tout simplement des organes qui nous permettent d’ évacuer les toxines . Les principaux sont le foie, les intestins, les reins, la peau et les poumons . La priorité consiste à supprimer ou diminuer autant que faire se peut les toxiques de notre environnement (tabac, alcool, contenant en plastique, teflon, teinture chimique des cheveux, produits ménagers chimiques, cosmétiques classiques...) et les remplacer par des produits naturels. Quelques premiers conseils pour soulager ses émonctoires : LE FOIE : Une monodiète de temps en temps, des jeunes intermittents, une bouillotte chaude sur le foie pendant la digestion LES INTESTINS : Un bon transit est primordial : Psyllium blond en cas de constipation LES REINS : 0,8 à 1,5 litre d’eau minérale par jour (ou charbon actif dans l’eau du robinet) LA PEAU : Brossage à sec régulier avec brosse naturelle LES POUMONS : Activités physiques, douces, grandes respirations, activités extérieures Préparer un sommeil réparateur : Un sommeil réparateur, c'est 7 à 8 heures de sommeil en moyenne. Quelques conseils pour préparer le sommeil : Dîner pauvre en protéines le soir et minimum 2h avant le coucher Aérer avant de dormir et pas plus de 18° dans la chambre- Une bonne literie Débrancher les appareils électromagnétiques Pas d’écran 1 heure avant de dormir Supprimer les sources de lumières- Humidifier l’air si nécessaire - La tête au Nord-Nord-Est Adopter une routine au coucher (lecture, méditation...) Gérer son stress Le stress est aujourd’hui reconnu comme source de nombreuses pathologies quand il n’est pas gérer. Pour le gérer, encore faut-il en prendre conscience... Je reçois des consultantes qui découvrent leur niveau de stress au regard des résultats qu’elles obtiennent sur un ou plusieurs tests dédiés . Je propose souvent le test de Holmes et Rahé qui permet de lister et scorer les événements générateurs de stress vécus au cours des 2 dernières années. il permet à la fois une prise de conscience et il déculpabilise les consultants qui réalisent tous les changements et événements auxquels ils ont du faire face. Je dispose alors de nombreux outils pour leur permettre de gérer en autonomie leur stress au quotidien. Parmi ces outils, des huiles essentielles, des complexes de Fleurs de Bach sur mesure, des séances de sophrologie , de réflexologie et des petits exercices à pratiquer quotidiennement. Le mouvement c’est la vie On ne le dira jamais assez, avec l’âge, bougez plus, mais avec des pratiques plus douces. Yoga, pilate, chi kong, randonnées ou simplement ballades à pieds en vélo... Etre suivi par les professionnels de santé Une visite annuelle chez votre médecin traitant, le gynécologue ou l’urologue et les examens préconisés comme la mammographie ou la détection du risque de cancer colorectal permet une prise en charge précoce donc plus efficace. Les cancers les plus fréquent sont le sein pour la femme, la prostate pour l’homme et les cancers gastriques et colorectal chez l’homme et la femme. La naturopathie ne remplace l’allopathie pas mais elle intervient en complément et surtout en prévention. Prendre soin de soi et savoir se faire plaisir Si vous ne le faites pas, personne ne le fera à votre place. Réservez vous du temps pour les activités qui vous plaisent et qui vous font du bien. Bloquez des créneaux dans votre agendas. Sortez, rencontrez vos amis... Faites vous aider par votre naturopathe Le naturopathe saura vous aider à compenser vos carences, à prendre de bonnes habitudes, à gérer votre stress, à soulager les maux qui vous gâchent la vie et vous expliquera pourquoi il est essentiel de répondre à votre besoin par une approche holistique. Il maitrise de nombreux outils, efficaces, naturels, pour vous permettre de vivre mieux chaque jour. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Les bienfaits de l'activité physique durant la ménopause
L’activité physique, comme nous le savons tous, contribue au maintien de la santé à tout âge. Mais en période de ménopause, adopter un mode de vie actif peut jouer un rôle déterminant dans la gestion des symptômes climatériques, la prévention de pathologies liées au vieillissement et le maintien du bonne santé physique et émotionnelle. 5 bonnes raisons de bouger à la ménopause ! Prévenir la prise de poids Et oui, le changement hormonal à la ménopause , provoque une nouvelle répartition des graisses qui viennent se loger plus facilement au niveau du ventre et intervient aussi souvent sur la satiété. La ménopause peut perturber aussi le système endocrinien et provoquer une résistance à l’insuline. Jusqu’à 5 kg, rien d’affolant. Les œstrogènes qui ne sont plus produites par les ovaires (l’estradiol), vont l’être dans les tissus adipeux. Mais ces hormones, appelées « estrone » sont plus difficilement métabolisées par l’organisme et elles ne doivent pas être produites en excès car elle peuvent être responsables de cancers hormonaux dépendants. Donc la prise de poids doit être maitrisée, et l’activité physique est un bon moyen d’y parvenir. Prévenir l’ostéoporose La carence en oestrogènes entraine une accélération de la perte osseuse dans les premières années qui suivent l’arrêt des règles, avec un risque de fractures lors de traumatismes peu importants à un âge relativement jeune, surtout en cas de ménopause précoce, antécédents familiaux, maigreur notable, tabagisme, traitement médicamenteux déminéralisant… Les exercices physiques qui sollicitent les os, comme la marche, la course, la danse… renforcent la densité osseuse et réduisent le risque de fracture. Ils participent ainsi à la prévention de l'ostéoporose . Diminuer les bouffées de chaleur Plusieurs études scientifiques ont démontré que l’exercice physique permettait une amélioration au niveau de la fréquence et de la sévérité des bouffées de chaleur. Un groupe de chercheurs de l’Institut de Recherche pour les Sciences du Sport et de l’Exercice de Liverpool a récemment quantifié les effets du sport sur les mécanismes physiologiques des bouffées de chaleur. Cette étude, publiée dans The Journal of Physiology , a été menée sur 21 femmes ménopausées, présentant plus de 4 bouffées de chaleur par 24 heures. 14 d’entre elles ont suivi un programme d’activités physiques de 16 semaines, les 7 autres ont constitué le groupe « témoin ». D’après les auteurs, les données recueillies sont autant de preuves directes que le sport réduirait l’intensité des bouffées de chaleur de la ménopause. Ces résultats démontrent que le sport favorise l’amélioration des perturbations physiologiques (transpiration, vasodilatation cutanée et réduction du débit sanguin cérébral) observées pendant les bouffées de chaleur. Préserver la santé cardio vasculaire, risque sous estimé à la ménopause Avant la ménopause, les femmes ont moins de risques que les hommes de faire un infarctus. Après la ménopause, ce risque augmente et rattrape celui des hommes. L’augmentation de l’incidence des maladies coronariennes chez la femme ménopausée est sous-tendue par un certain nombre de perturbations, elles-mêmes liées à la carence oestrogénique : Perturbations métaboliques avec majoration du cholestérol total et de la fraction LDL (mauvais cholestérol), augmentation de la résistance à l’insuline et des triglycérides. Certains facteurs de la coagulation se modifient dans le sens d’une hypercoagulabilité, Altérations directes de la paroi vasculaire : modifications de la résistance artérielle avec augmentation de la pression sanguine artérielle. Un niveau élevé d’activité physique permet de réduire de 30 % le risque de décès. La part attribuable à l’inactivité dans les décès d’origine cardiovasculaire a été évaluée à plus de 11 %. Un faible niveau d’activité physique (15 minutes d’activité physique d’intensité modérée par jour) permet de réduire de 20 % la mortalité d’origine cardiovasculaire, comparativement à celle de sujets très inactifs (recommandations du GEMVI). Réduire les risques d’anxiété et de dépression Ces risques sont liés, une fois de plus à la chute des oestrogènes qui ont un effets stimulant et la progestérone qui a un effet de sédation qui aide à dormir. Mais les symptômes physiques de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur et les troubles du sommeil, peuvent également influencer la santé mentale. Les nuits agitées et le manque de sommeil peuvent contribuer à une sensation de fatigue persistante, affectant l'humeur et la capacité à faire face au stress. L'impact cumulatif de ces facteurs peut créer un terrain propice aux troubles émotionnels pouvant aller jusqu'à la dépression . Les activités physiques régulières de type Yoga, Chi Cong, Tai Chi, ont des bénéfices rapportés dans le traitement de l’anxiété et de la dépression. La marche semble également avoir un effet significatif sans présenter de contre-indications. L’activité physique favorise la production d’endorphines, une sensation de bien-être, un sommeil réparateur. Les activités recommandées à la ménopause - Activités Cardiovasculaires : Marche rapide, jogging, natation ou vélo pour améliorer la santé cardiaque. - Musculation : Sans ou avec peu de poids pour maintenir la masse musculaire et renforcer les os sans risquer de se blesser - Yoga et Pilate : Améliorent la flexibilité, l'équilibre, et réduisent le stress. - Activités de Faible Impact : Comme la marche ou la natation, idéales pour les femmes qui ressentent des douleurs articulaires ou de l’arthrite. Intégrer l'activité physique dans son quotidien Choisir des activités agréables augmentent la probabilité de pratiquer régulièrement. Il est conseillé de se fixer des objectifs réalistes. Commencer lentement et augmenter progressivement l'intensité et la durée des séances ; Intégrer l'activité dans la routine quotidienne. par exemple, opter pour des marches pendant les pauses déjeuner ; rejoindre un groupe : cela peut fournir du soutien et de la motivation ; et bien entendu, consulter son médecin pour avis surtout en cas de conditions médicales préexistantes. Conclusion L'activité physique est un élément clé pour maintenir une bonne santé et qualité de vie pendant et après la ménopause. Elle contribue à la gestion du poids, à la santé osseuse, à la réduction des symptômes de la ménopause, à la santé cardiovasculaire, et au bien-être mental. Choisir des activités adaptées à ses goûts et capacités et les intégrer dans sa routine quotidienne peut rendre cet aspect de la gestion de la ménopause à la fois efficace et agréable. L'activité physique fait partie d'une prise en charge holistique dans le cadre d'un accompagnement en naturopathie . Elle s'inscrit en complémentarité d'une alimentation adaptée, de compléments alimentaires, de plantes proposées de façon personnalisée pour chaque femme, en fonction de leurs antécédents médicaux aide leurs attentes. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Rester au top après 50 ans quand on est une femme
En 2024, la question de la place des femmes dans le monde professionnel est plus pertinente que jamais, spécialement pour celles qui ont dépassé la cinquantaine. Cette tranche d'âge, souvent marquée par une riche expérience professionnelle et personnelle, se trouve confrontée à des défis uniques dans le milieu de l'entreprise. Le défi de la perception quand on a 50ans Une réalité indéniable est la perception souvent biaisée de l'âge, spécialement pour les femmes. Dans un monde professionnel où la jeunesse est souvent synonyme de dynamisme et d'innovation, les femmes de plus de 50 ans peuvent se sentir marginalisées. Le « coup de vieux » de la ménopause qui marque physiquement certaines femmes aggrave ce sentiment. L’apport inestimable de l'expérience, de la sagesse et de la stabilité que ces femmes apportent est parfois relégué au second rang. Avec des carrières s'étendant sur plusieurs décennies, elles possèdent pourtant une compréhension approfondie de leurs domaines, une maîtrise des nuances de l'entreprise, et un réseau professionnel étendu. Leurs compétences en matière de gestion de crise, de résolution de problèmes et de mentorat sont particulièrement précieuses. Gérer la transition C’est un moment de bascule possible pendant lequel il est primordial de travailler sur soi. Outre la fatigue, la lassitude et les changements physiologiques que l'on perçoit, ce moment correspond souvent à d’autres défis plus personnels comme le départ des enfants avec le syndrome du nid vide, l'inquiétude face au vieillissement de nos parents, parfois une remise en question de son couple, une recherche plus profonde du sens de la vie… On fait le bilan, on doute, on hésite sur un virage à prendre ou pas… et puis souvent, nous mettons un mouchoir sur nos réflexions car il semble plus facile de laisser passer un jour après l’autre en attendant… Rien… Il en résulte parfois une démotivation au travail, un changement de considération de la part de la hiérarchie et des équipes et le début d'une longue attente de la retraite... C'est un période propice à l'émergence d'un état dépressif ou d'anxiété généralisé. Faire le point et se poser les bonnes questions ? Réagir plutôt que subir pour stopper la roue dans laquelle nous tournons. C’est la première étape importante pour insuffler un nouvel élan à la cinquantaine. Comment ? Observer le chemin parcouru et s’en féliciter ; se souvenir de nos débuts, nos erreurs, nos peurs que l’on a su surmonter, Se remémorer nos rêves de jeunesse et prendre conscience de leur réalisations ou pas ? Ces rêves font-ils d’ailleurs toujours sens pour nous ? Dans la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, comment se projeter ? Professionnellement et personnellement ? Conscientiser que nous ne sommes peut-être qu’à la moitié de notre vie ! Alors comment souhaitons nous préparer la seconde partie ? Réaliser qu’à 50 ans, il nous reste 14 ans minimum d’activité professionnelle… Comment souhaitons nous les passer ? Attendre la retraite dans un placard ? Subir un environnement toxique que nous connaissons trop bien ? Ou bien relever un nouveau challenge qui nous fera lever avec entrain le matin ? Faire des choix, poser des actes pour leur donner corps, garder le cap : c’est le seul chemin vers une vie épanouissante. Pourquoi la naturopathie ? Pour cheminer ainsi, encore faut-il se sentir forte, en confiance et pour cela, ne pas hésiter à se faire accompagner. Le naturopathe fait partie des professionnels qui aident les femmes dans cette période de transition. Les changements hormonaux entrainent des carences qu’il faut combler, les besoins nutritionnels changent, les systèmes nerveux et endocriniens sont impactés. Sans prise en charge, ce sont le moral, l’aspect physique, la confiance en soi et l’image que l’on renvoie qui peuvent s’en trouver modifiés. Que l’on souhaite rester « bankable » dans son entreprise ou dans une autre, que l’on choisisse de lancer son activité, de refaire sa vie, ailleurs, autrement ou pas, il faut se sentir en pleine forme physique et mentale pour bien appréhender ce virage de la cinquantaine. Quels quels champs faudra-il travailler ? Prioriser ce qui vous gâche la vie ! Pour certaines ce sera les bouffées de chaleur pour lesquelles on vous demande « oh, tu es toute rouge… Ca va ? » Pour d’autres, la qualité du sommeil qui vous vaut des remarques telles « la nuit a été courte ? » Ou bien le moral en berne qui vous fait vous isoler et vous enfoncer dans une déprime incompréhensible. Ou encore l’irritabilité à cause de laquelle vous ne supportez plus rien ni personne par moment. La chute de la libido qui déstabilise votre conjoint ? La prise de poids, alors que vous n’avez rien changé à votre alimentation… Des problèmes de concentration ? Des fuites urinaires ? Des douleurs articulaires ? Des soucis de digestion ? Des migraines…. Et le stress ? Car le stress est la réaction naturelle face au changement auquel il faut s’adapter et il est souvent sous-estimé au cours de cette transition qu'est la ménopause... Il faudra aussi prévenir les risques d’ostéoporose et autres maux liés au vieillissement . La liste est longue mais les solutions aussi ! Conclusion Non, ce n’est pas une montagne qui se dresse devant vous à 50ans. Il suffit de prendre conscience des changements qui s’annoncent, de décider de prendre enfin soin de vous et de mettre progressivement en place de nouvelles habitudes (alimentaires, d'activité physique et de gestion de stress). Quelques compléments alimentaires, plantes et huiles essentielles viendront vous aider dans cette transition. Forte, sereine, confiante, et en pleine santé, nous renvoyons une image positive de nous même, dans notre sphère privée comme dans l'entreprise. Auprès de nos collègues, de notre hiérarchie , de nos collaborateurs. Nous sommes à même de prendre du recul sur notre situation. Nous pouvons définir plus clairement ce que nous souhaitons réellement. Nous sommes plus persuasives, persévérantes, créatives. Nous sommes ainsi à même d’agir pour construire un avenir choisi et non subi sur un plan professionnel et personnel. Je vous propose un accompagnement personnalisé pour traverser cette période de transition, bien dans votre corps, bien dans votre tête, au cabinet ou en Visio. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Briser le silence : Le Syndrome Génito-Urinaire de la Ménopause et préménopause » (SGUM)
En tant que naturopathe spécialisée, je rencontre parfois des femmes qui, pendant leur période de préménopause ou de ménopause, font face à un sujet souvent méconnu et tabou : le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM). Ce trouble, bien qu'affectant un nombre non négligeable de femmes, reste peu discuté, laissant nombre d'entre elles dans l'incertitude et le désarroi. Aujourd'hui, je souhaite lever le voile sur ce syndrome, en mettant en lumière ses symptômes, ses impacts sur la qualité de vie, et les approches pour y faire face. Comprendre le Syndrome Génito-Urinaire de la ménopause - SGUM Définition et symptômes Le syndrome génito-urinaire se caractérise par une série de symptômes affectant les organes génitaux et urinaires. Ces symptômes incluent la sécheresse vaginale, les douleurs lors des rapports sexuels, l'augmentation de la fréquence des infections urinaires, et des sensations de brûlure ou d'irritation. Causes et prévalence Avec l'âge, la production d'œstrogènes diminue, entraînant des changements dans les tissus vaginaux et urinaires car c’est l’oestrogène qui permet d’épaissir et donc de protéger les muqueuses. L'oestrogène permet la production de collagène pour la souplesse de la muqueuse, la production de sécrétions vaginale et la tonicité du périnée. Les études estiment que 10 à 50% des femmes ménopausées sont touchées par le SGUM. L’étude Women Health Initiative retient le chiffre de 27% des femmes. La Société Nord Américaine de la ménopause (NAMS) retient en 2020 le chiffre de 84% de femmes en post-ménopause. Les données sont très difficiles à collecter compte tenu du silence des femmes sur le sujet. Impact sur la Qualité de Vie Conséquences Psychologiques et Physiques Le silence autour de ce sujet peut mener à un sentiment d'isolement, d'anxiété, et impacter fortement l'estime de soi. Physiquement, l’amincissement des muqueuses provoque douleurs et inconfort, peut perturber le sommeil et réduire la qualité de vie au quotidien. Le SGUM est aussi un invité indésirable dans la chambre à coucher. L’inconfort et la douleur inhibent le plaisir sexuel, impactent par effet de cascade la libido, les rapports s’espacent, la relation du couple peut s’en trouver affecter. Il est indispensable de discuter avec son partenaire et surtout d’agir pour ne pas rester dans une situation qui dégrade la vie quotidienne, la vie de couple et par conséquent la sphère psychologique. Importance de l'accompagnement Briser le tabou est essentiel pour que les femmes se sentent à l'aise de parler de leurs symptômes et chercher de l’aide. Il est d’autant plus indispensable d’en parler à un professionnel de santé que les anomalies d’atrophie deviennent irréversibles alors que l’évolution du SGUM peut être évitée s’il est « traité » suffisamment tôt. En effet, les hormones locales ont aujourd’hui prouvé leur efficacité et peuvent être prescrites par le médecin ou le gynécologue même auprès des femmes ayant des antécédents de cancer hormonaux dépendants compte tenu du faible passage dans le sang. Le médecin peut également prescrire des ovules de DHEA , et en dernier recours des séances de laser. Avant d’en arriver là, d’autres solutions sont possibles si elles sont mises en place en amont. Approches naturelles pour gérer le syndrome : Il est possible d'adopter de bonnes pratiques pour réduire lez risques d'apparition du SGUM Le tabac est reconnu comme délétère pour la santé de la sphère vulvo vaginale. Il accélère le syndrome, Une hygiène intime trop fréquente favorise assèchement et irritation, Les douches intra vaginales sont à proscrire (tout au long de la vie d'ailleurs), Les savons irritants ne doivent pas être utilisés. Préférer les gels intimes dédiés. Une vie sexuelle active augmente la vascularisation du vagin et sa lubrification. Mais il faut prendre en compte qu'après la ménopause, "les préliminaires doivent durer un peu plus longtemps". La lubrification naturelle n'apparait qu'après 20 minutes. Il faut donc éviter la pénétration avant, Une alimentation équilibrée, riche en phytoestrogènes naturels, peut aider à réguler les déséquilibres hormonaux (sauf en cas d’antécédents de cancer hormonaux dépendants). Les aliments comme le soja frais ou fermenté, les graines de lin, et certaines légumineuses sont recommandés. Eviter l’alcool et une alimentation trop acide pour un confort urinaire. L’activité physique, la gestion du stress, bien entendu, font partie des facteurs qui diminue les risques d'apparition et d'évolution du SGUM. Les femmes n’ayant pas d’antécédents de cancer hormonaux dépendant pourront profiter des bienfaits de plantes oestrogène-like comme la sauge, le trèfle rouge, le houblon, le lin… sous forme de tisane, gélule, liquide. Des macérais de bourgeon, des plantes adaptogènes pourront aussi être proposées. Les femmes ayant des antécédents de cancer hormonaux dépendants se verront proposer d'autres plantes qui pourront les aider au niveau du confort de la sphère génito urinaire et de la libido. Toutes peuvent utiliser des gels lubrifiants naturels à base d’aloe vera par exemple. Conclusion : Le Syndrome Génito-Urinaire, bien que tabou, est une réalité pour de nombreuses femmes en période de ménopause et de préménopause. Le principal problème est la non prise de conscience de l'apparition du SGUM chez la femme ménopausée qui peut penser que les symptômes font partie du processus "normal" de la ménopause. En tant que naturopathe spécialisée , mon objectif est de fournir un espace sécurisé et bienveillant pour aborder ces sujets délicats, offrant des solutions naturelles et un soutien adapté. Si vous vous reconnaissez dans ces lignes ou connaissez quelqu'un qui pourrait bénéficier de cet accompagnement, n'hésitez pas à me contacter pour une consultation personnalisée en Visio. N'oublions pas : la santé génito-urinaire est un aspect crucial de notre bien-être global et mérite d'être abordée avec soin et attention. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- La thyroïde, cette petite glande dont il faut prendre soin surtout après 45 ans
En franchissant le cap des 45 ans, les femmes entrent dans une période charnière de leur vie où le bien-être physique et mental devient une priorité encore plus grande. Parmi les nombreux aspects de la santé à surveiller, la thyroïde occupe une place de choix. Ce petit organe en forme de papillon, niché à la base de notre cou, régule une multitude de fonctions vitales , y compris le métabolisme, l'énergie, et la température corporelle. Alors, pourquoi est-il crucial de prendre soin de sa thyroïde après 45 ans, et comment cela peut-il vous aider à rester performante, tant dans votre vie personnelle que professionnelle ? Plongeons ensemble dans cet univers fascinant, avec une pincée d'humour, car après tout, le rire est aussi un excellent remède ! Le rôle central de la thyroïde Imaginez la thyroïde comme le chef d'orchestre de votre corps, dirigeant les musiciens pour qu'ils jouent en harmonie. Si le chef d'orchestre perd le contrôle, la symphonie corporelle peut rapidement devenir chaotique. En période de préménopause et de ménopause, les fluctuations hormonales peuvent affecter la thyroïde , entraînant des déséquilibres qui se manifestent par de la fatigue, des troubles du sommeil, une prise ou perte de poids inexpliquée, et même des sautes d'humeur. Qui aurait cru qu'un si petit organe pourrait avoir un impact si grand ? Pourquoi après 45 ans ? Après 45 ans, le corps féminin subit des transformations significatives. La préménopause et la ménopause marquent une transition où le fonctionnement hormonal est en pleine évolution. C’est la diminution de la production de progestérone et d’oestrogènes qui peut ralentir la fonction thyroïdienne . Parfois, c’est une fatigue surrénalienne qui est à l’origine de l’hypothyroïdie. C’est tout le système endocrinien qui peut être perturbé. Des signes existent. Prenons l'exemple de Marie, 48 ans, qui se demandait pourquoi, malgré une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, se sentait constamment épuisée et avait du mal à maintenir son poids. Quelques questions ont suffi pour soupçonner une insuffisance thyroïdienne. Un bilan thyroïdien réalisé sur prescription médicale a confirmé que sa thyroïde fonctionnait au ralenti. Les signes à prendre en compte et à recouper pour une hypothyroïdie Notez entre 0 et 3 chacun de ces symptômes selon leur intensité . Si votre score est entre 25 et 50, vous débutez probablement une hypothyroïdie. Si votre score est au-delà de 50, l’insuffisance thyroïdienne est probable. Dans les 2 cas, explorez avec votre médecin. Comment prendre soin de sa thyroïde ? Surveillance en cas de doute : Cela permet de détecter tout dysfonctionnement précoce et d'agir en conséquence. Discutez en avec votre médecin qui vous prescrira dans un premier temps une prise de sang des hormones T3 et T4. Alimentation équilibrée : Favorisez une alimentation riche en sélénium (noix du Brésil, poissons, œufs), en iode (algues, produits laitiers, poissons) et en zinc (viande, fruits de mer, légumineuses), essentiels au bon fonctionnement thyroïdien. Gestion du stress : Le stress est l'ennemi juré de la thyroïde. Le lien indissociable entre stress et thyroïde Dans notre société où le rythme de vie s'accélère sans cesse, le stress est devenu notre compagnon quotidien, parfois même sans que nous en prenions conscience. Or, ce compagnon indésirable tient un rôle majeur dans le fonctionnement de notre thyroïde, cet organe essentiel souvent sous-estimé. Comprendre le lien entre stress et thyroïde est crucial, surtout après 45 ans, pour adopter une approche proactive en matière de bien-être. Faisons donc un peu de lumière sur ce duo dynamique, avec une touche d'humour, car après tout, si on ne peut éviter le stress, autant apprendre à en sourire ! Quand le stress tire les ficelles Imaginez votre thyroïde comme un artiste de cirque, jonglant avec les hormones pour maintenir l'équilibre de votre organisme. Le stress, lui, est comme ce spectateur un peu trop enthousiaste qui crie et perturbe la concentration de l'artiste. Sous l'effet du stress, le corps produit en excès des hormones comme le cortisol, connu comme l'hormone du stress. Ce surplus peut déséquilibrer le délicat équilibre hormonal et influencer négativement le fonctionnement de la thyroïde. En d'autres termes, plus il y a de stress, plus la thyroïde a du mal à suivre la cadence, ce qui peut conduire à des dysfonctionnements. Un cercle vicieux Le lien entre stress et thyroïde s'apparente à un cercle vicieux : le stress peut provoquer des troubles thyroïdiens, et ces troubles peuvent, à leur tour, exacerber le stress et l'anxiété. C'est un peu comme être coincé dans un embouteillage alors que vous êtes déjà en retard : la situation ne fait qu'empirer votre état de stress. Dans le contexte de la thyroïde, cela peut se traduire par une hypothyroïdie (thyroïde paresseuse) ou une hyperthyroïdie (thyroïde hyperactive), chacune avec son lot de symptômes peu plaisants. Stratégies pour déjouer le stress Pour briser ce cercle vicieux et protéger votre thyroïde, l'adoption de stratégies de gestion du stress s'avère indispensable. Voici quelques pistes : Méditation et pleine conscience : Ces pratiques aident à recentrer votre attention sur le moment présent, réduisant ainsi le niveau de stress perçu Activité physique régulière : L'exercice libère des endorphines, les hormones du bien-être, qui agissent comme un antidote naturel au stress. Alimentation équilibrée : Certains aliments peuvent aider à réguler le stress et soutenir le fonctionnement thyroïdien, comme les aliments riches en oméga-3, en magnésium et en antioxydants. Rire : Jamais sous-estimer le pouvoir du rire ! En plus d'être un excellent exercice cardiovasculaire, le rire réduit la production de cortisol Soutien de professionnels du bien être : Réflexologie plantaire, sophrologie, acupuncture, massages… Testez ce qui est le plus efficace pour vous et soyez régulières dans vos séances. Parfois, le stress peut devenir trop envahissant pour être géré sans le soutien d’un professionnel de la santé mentale qui vous permettre effectuer un travail en profondeur. Consultations spécialisées : Un naturopathe peut vous accompagner avec des approches holistiques personnalisées, pour soutenir votre thyroïde et votre bien-être général. En conclusion Prendre soin de sa thyroïde après 45 ans, C’est investir dans votre santé pour rester performante, énergique, et sereine pendant les années de transition que sont la préménopause et la ménopause et éviter de prendre des traitements à vie ! Souvenez-vous, votre thyroïde, cette petite glande endocrinienne, a une influence capitale sur votre bien-être. Alors soyez prêtes à prendre soin de cette précieuse alliée ! Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Consommer des Omega 3 ? Mais pourquoi ?
Parce qu’on ne les fabrique pas ! Les oméga-3 sont des acides gras essentiels, ce qui signifie que notre corps ne peut les produire par lui-même. Ils doivent donc être obtenus à travers notre alimentation. Ces nutriments jouent un rôle crucial dans le fonctionnement de notre organisme, notamment pour la santé cardiovasculaire, la régulation de l'inflammation, et le soutien de notre santé mentale. Intégrer suffisamment d'oméga-3 dans notre régime alimentaire n'est pas seulement une question de bien-être; c'est une stratégie essentielle pour maintenir efficacité et vitalité au quotidien. Omega 3 : alliés de la santé mentale et physique Les recherches montrent que les oméga-3 ont un impact significatif sur la réduction de l'inflammation, un facteur contribuant à de nombreuses maladies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn, le psoriasis, la spondylarthrite ankylosante pour n’en citer que 4. Mais leur rôle ne s'arrête pas là... Omega 3, cerveau et système nerveux ils sont également cruciaux pour le cerveau, en jouant un rôle clé dans la neuroprotection, la plasticité neuronale, et même l'humeur. Ils agissent comme des lubrifiants pour les rouages de notre intellect, améliorant la mémoire, la concentration, et prévenant le déclin cognitif lié à l'âge. Imaginez les oméga-3 comme l'huile essentielle de votre moteur cérébral ; sans eux, nous risquons de nous retrouver avec un "cerveau qui grince", moins apte à gérer le stress et à rester concentré. Le rôle vital des Oméga-3 dans la protection du système nerveux et des gaines de myéline Les acides gras oméga-3, en particulier l'EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque), jouent un rôle essentiel dans le maintien de la santé du système nerveux. Leur impact sur les gaines de myéline, qui entourent et protègent les fibres nerveuses, est particulièrement notable. Les gaines de myéline sont des structures essentielles pour la transmission rapide et efficace des signaux électriques le long des neurones. Elles agissent comme un isolant électrique, permettant aux signaux de se déplacer sans perte d'intensité ou de vitesse. Les oméga-3, grâce à leur présence dans les membranes cellulaires, influencent directement la composition et la fluidité de la myéline. Le DHA, en particulier, est un composant majeur des phospholipides dans les membranes cérébrales et joue un rôle critique dans le maintien de l'intégrité structurelle de ces membranes. Soutien à la Neuroprotection et Réparation Les oméga-3 ne se contentent pas de maintenir la structure de la myéline; ils participent également à la neuroprotection et à la réparation du système nerveux après des dommages. Leur action anti-inflammatoire aide à réduire les dommages causés par des réactions inflammatoires excessives dans le cerveau et le système nerveux. De plus, les oméga-3 favorisent la production de facteurs neurotrophiques, tels que le BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor), qui sont essentiels pour la croissance, le maintien et la régénération des neurones. Impact sur les troubles neurologiques L'importance des oméga-3 s'étend aux troubles neurologiques, où leur déficit est souvent lié à des pathologies telles que la sclérose en plaques (SEP), caractérisée par la démyélinisation des neurones. Des études suggèrent que l'augmentation de l'apport en oméga-3 peut contribuer à réduire la progression et l'impact de tels troubles, grâce à leur capacité à soutenir la réparation de la myéline et à moduler les réponses inflammatoires. Omega3, alliés des femmes en ménopause Dans le contexte de la ménopause, les oméga-3 s'avèrent être de précieux alliés. Ces acides gras essentiels jouent un rôle crucial dans l'atténuation des symptômes associés à la ménopause. Les oméga-3, grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires, peuvent réduire l'intensité et la fréquence des bouffées de chaleur, offrant ainsi un soulagement notable. De plus, leur impact positif sur la santé mentale est un atout majeur pour contrer les humeurs fluctuantes et promouvoir un état d'esprit plus équilibré. En contribuant à la régulation de l'humeur et en soutenant la fonction cognitive, les oméga-3 aident les femmes à traverser cette période de transition avec plus de sérénité et de résilience. L'importance de l'équilibre Oméga-3/Oméga-6 Le rapport conseillé Historiquement, il est estimé que les humains consommaient des oméga-3 et des oméga-6 dans un rapport d'environ 1 à 4. Cependant, dans les régimes occidentaux contemporains, ce rapport peut s'élever jusqu'à 1 à 15 ou même plus en faveur des oméga-6. C'est ce déséquilibre en faveur des oméga-6 qui peut conduire à une inflammation chronique, un facteur de risque pour de nombreuses maladies chroniques, y compris les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, l'obésité, et certaines formes de cancer. Comment atteindre l'équilibre Augmenter la consommation d'oméga-3 : Pour tirer pleinement parti des bienfaits des oméga-3 il est conseillé d'incorporer régulièrement dans son alimentation des sources riches en EPA et DHA. Les poissons gras comme, le maquereau, et les sardines sont d'excellentes sources. On évitera une consommation fréquente de saumon, gros poisson de fin de chaine, chargé en métaux lourds…. Les oeufs et volailles labellisés « Bleu blanc coeur » sont riches en Omega3 car la teneur en graines de lin de l’alimentation animale est garantie. Pour ceux qui préfèrent les sources végétales, les graines de chia, de lin, et les noix de Grenoble offrent une bonne quantité d'ALA (acide alpha-linolénique), qui peut être partiellement converti en EPA et DHA par le corps. Consommez des huiles BIO, première pression à froid de colza, cameline, lin, chanvre, noix, crues pour vos assaisonnement. Réduire les sources d'oméga-6 : Limiter la consommation d'huiles végétales riches en oméga-6 comme l'huile de tournesol, de maïs, de soja, et de pépins de raisin, ainsi que les aliments transformés qui les contiennent. Eviter tous les plats industriels. Attention aux fausses promesses des alicaments… Les produits enrichis en oméga-3 occupent une place de choix, dans les rayons de la grande distribution, vantant des avantages allant de la prévention des maladies cardiaques à l'amélioration de l'état mental et émotionnel. Si les oméga-3 sont indéniablement bénéfiques, la manière dont ils sont présentés dans ces produits peut parfois être trompeuse. Décrypter les Promesses de Santé Absorption et Efficacité : L'une des principales préoccupations concerne l'absorption et l'efficacité des oméga-3 lorsqu'ils sont consommés sous forme d'alicaments plutôt que naturellement dans les aliments ou comme compléments. La transformation et l'ajout d'oméga-3 à des aliments qui n'en contiennent pas naturellement peuvent affecter leur biodisponibilité et, par conséquent, leur efficacité. Quantités Réelles d'Oméga-3 : Souvent, la quantité d'oméga-3 présente dans ces alicaments est bien inférieure à celle recommandée pour obtenir des effets bénéfiques, conduisant les consommateurs à surestimer l'impact de ces produits sur leur santé. Qualité des Oméga-3 : La source et la qualité des oméga-3 ajoutés aux alicaments peuvent également varier, avec une différence notable entre les formes d'oméga-3 (EPA, DHA, ALA) et leur origine (marine, végétale), ce qui peut influencer leur effet sur la santé. Enfin, à la lecture de la composition de ces produits, vous constaterez que l’ingrédient principal est de l’eau… Conclusion Faisons simple. Des produits le plus brut possible, des huiles bio premières pression de colza, lin, noix, cameline pour les assaisonnement et de l’huile d’olive pour les cuisson. Des poissons gras, des graines et noix. Eviter l’huile de tournesol… Pas si compliqué pour contribuer au maintien de la santé physique, mentale et nerveuse de toute la famille ! Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- La réflexologie : une pratique ancestrale pour stimuler notre pouvoir d’autoguérison
Dans un monde où le stress et les maladies chroniques gagnent du terrain, la recherche d'alternatives thérapeutiques efficaces et non invasives est plus pertinente que jamais. Parmi ces alternatives, la réflexologie se distingue par son approche holistique, visant à promouvoir l'équilibre et le bien-être à travers la stimulation de zones réflexes spécifiques. Cette méthode ancestrale trouve ses racines dans les médecines traditionnelles égyptienne, chinoise et indienne. Depuis le XIXème siècle, l’occident a repris les fondamentaux de cette pratique et définit deux courants : L’approche énergétique basée sur la médecine traditionnelle chinoise L’approche occidentale s’inscrivant dans la lignée d’Eunice Ingham Aujourd’hui la pratique de la réflexologie mêle ces 2 courants. Cet article explore les fondements de la réflexologie et examine comment cette pratique ancestrale peut s'intégrer dans le cadre moderne de la santé et du bien-être. Fondements théoriques et empiriques La réflexologie repose sur la correspondance des points spécifiques situés principalement sur les pieds et les mains, à différents organes et systèmes du corps. La manipulation de ces points réflexes influencent la santé des organes et entrailles correspondants et améliorent le bien-être général en stimulant le pouvoir d’auto-guérison du corps. Zones réflexes des pieds : Il est communément admis qu'il y a plus de 7 000 terminaisons nerveuses dans les pieds, et bien que ce chiffre ne corresponde pas directement au nombre de zones réflexes, il donne une idée de la complexité du réseau de zones réflexes présentes. La pratique de la réflexologie plantaire se base sur l'existence d'une carte des pieds où chaque zone réflexe correspond à un organe, une entraille, une glande ou une partie spécifique du corps. Zones réflexes des mains : Les mains, tout comme les pieds, possèdent des zones réflexes qui correspondent à différentes parties du corps. Bien qu'elles soient moins utilisées en réflexologie que les pieds, du fait que les zones réflexes y sont considérées comme moins sensibles et un peu moins précises, elles restent un outil précieux pour la pratique. Le nombre exact de zones réflexes dans les mains n'est pas défini de manière aussi détaillée que pour les pieds, mais la logique de correspondance reste similaire. La cartographie précise des zones réflexes peut varier légèrement d'un praticien à l'autre en raison des différentes écoles de pensée en réflexologie, mais le principe fondamental reste le même. Les praticiens utilisent ces cartes des zones réflexes comme guides pour appliquer une pression sur des points spécifiques des pieds et des mains afin de promouvoir la santé et le bien-être général. La réflexologie relance les flux sanguins, lymphatiques et énergétiques La circulation sanguine : fondement de la vitalité La réflexologie stimule le flux sanguin, favorisant une meilleure distribution de l'oxygène et des nutriments essentiels à travers le corps. Cette amélioration de la circulation sanguine est cruciale pour la régénération cellulaire, la guérison des blessures, et le fonctionnement optimal des organes. E outre, un système circulatoire efficace élimine plus aisément les déchets métaboliques, réduisant ainsi les risques d'inflammation et de maladies chroniques. Par ses effets relaxants sur le système nerveux autonome, la réflexologie contribue également à baisser la pression artérielle, offrant un répit bienvenu dans nos vies souvent stressantes. La circulation lymphatique : clé de la détoxification Le système lymphatique, réseau essentiel pour le système immunitaire, bénéficie largement de la réflexologie. Cette pratique aide à stimuler les glandes lymphatiques et le mouvement de la lymphe, boostant ainsi le système immunitaire et fluidifiant le processus d'élimination des toxines et des déchets du corps. En favorisant une circulation lymphatique efficace, la réflexologie aide à prévenir l'accumulation de substances nocives, réduisant le risque d'infections et facilitant la lutte contre les maladies. Le drainage lymphatique amélioré peut également réduire significativement la rétention d'eau et les gonflements, améliorant ainsi le bien-être physique et l'esthétique. La circulation énergétique : équilibre et harmonie Selon les principes de la médecine traditionnelle chinoise, la réflexologie agit sur la circulation du Qi, ou énergie vitale, à travers les méridiens du corps. En libérant les blocages énergétiques, cette pratique favorise un équilibre harmonieux entre le corps et l'esprit, essentiel pour une santé optimale. La stimulation des zones réflexes peut rééquilibrer l'énergie dans les organes et systèmes correspondants, offrant un soutien dans la gestion du stress, l’équilibre émotionnel, l’amélioration du sommeil et la réduction de la douleur. L'intérêt de faire circuler les flux sanguins, lymphatiques et énergétiques La synergie entre la circulation sanguine, lymphatique, et énergétique est fondamentale pour maintenir le corps en état de santé et de bien-être. En effet, ces systèmes travaillent de concert pour nourrir, protéger, et équilibrer le corps. La réflexologie, en ciblant ces trois systèmes, offre une méthode de soin holistique, capable de traiter le corps dans sa globalité. Elle représente ainsi une pratique de choix pour ceux qui cherchent à soutenir leur santé de manière naturelle et non invasive. Quelques applications et bienfaits de la réflexologie La réflexologie est utilisée dans divers contextes cliniques, offrant un soutien aux patients souffrant de conditions variées. Quelques exemples : Gestion du stress et de l'anxiété : en agissant sur le système nerveux autonome, la réflexologie réduit significativement les niveaux de stress et d'anxiété, contribuant à un état de bien-être mental. Les troubles gastriques et intestinaux : En pratiquant des massages et accupression sur les zones correspondantes, la réflexologie soulage les maux d’estomac, ballonnement, constipation Soutien durant la préménopause et la ménopause : la réflexologie peut aider à gérer les symptômes associés à la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, l'insomnie, et les déséquilibres hormonaux. Amélioration de la qualité de vie chez les patients chroniques : Pour les personnes souffrant de conditions chroniques, la réflexologie offre une avenue de soulagement complémentaire, aidant à améliorer la qualité de vie globale. Conclusion La réflexologie se présente comme un pont entre les savoirs ancestraux et les approches modernes du bien-être, offrant une voie vers l'équilibre et la santé à travers la stimulation des circulations sanguine, lymphatique, et énergétique. En tant que méthode globale, elle s'adresse à tous*, en participant à la réduction du stress à l'amélioration de la fonction immunitaire et la gestion d’état émotionnels. Dans une époque où l'harmonie entre le corps et l'esprit est plus recherchée que jamais, la réflexologie trouve toute sa place dans un parcours de médecine intégrative. * Contre-indications à la réflexologie : épilepsie, troubles de la circulation, grossesse de moins de 3 mois, cancer en cours de traitement, blessures au pieds. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Les neuromédiateurs : architectes de nos humeurs
Dans le vaste et complexe univers de notre cerveau, les neuromédiateurs tiennent un rôle capital. Ces substances chimiques, véritables messagers de l'esprit, orchestrent une symphonie d'émotions et de sensations, influençant notre humeur, notre comportement, et notre bien-être général. Cet article vous invite à explorer le monde fascinant des neuromédiateurs pour mieux comprendre comment ils régissent nos états d'âme et comment, par la naturopathie et des pratiques de bien-être, nous pouvons œuvrer en harmonie avec eux pour favoriser un équilibre émotionnel. Qu'est-ce qu'un neuromédiateur ? Les neuromédiateurs, ou neurotransmetteurs, sont des composés chimiques libérés par les neurones pour communiquer entre eux ou avec d'autres types de cellules. Ils se fixent à des récepteurs spécifiques situés sur les cellules cibles, déclenchant ou inhibant des réponses physiologiques et comportementales. Cette communication neurochimique est au cœur de tous les processus psychologiques, depuis la régulation de nos émotions jusqu'à la gestion du stress et des troubles émotionnels. Les principaux neuromédiateurs et leur influence sur l'humeur Plusieurs neuromédiateurs jouent un rôle prépondérant dans la modulation de notre humeur : La sérotonine : souvent surnommée l'hormone du bonheur, la sérotonine influence directement notre humeur, notre appétit, notre sommeil, et notre capacité à gérer le stress. Un déséquilibre en sérotonine est souvent associé à la dépression et à l’anxiété. La dopamine : associée au système de récompense du cerveau, la dopamine est cruciale pour la motivation, le plaisir, et l'attention. Elle joue également un rôle dans la régulation émotionnelle et la prise de décision. L'acétylcholine : Impliquée dans l'apprentissage, la mémoire, et l'attention, l'acétylcholine est essentielle pour le fonctionnement cognitif et la coordination musculaire. Les catécholamines (épinéphrine et norépinéphrine) : Ces neuromédiateurs sont vitaux pour la réponse au stress, augmentant la vigilance, la fréquence cardiaque, et la pression sanguine en réaction à des situations de danger ou de stress. Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) : Principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central, le GABA contribue à réduire l'anxiété, à favoriser le calme et à réguler le sommeil. Comment la naturopathie nous aide à retrouver le moral et la sérénité ? La naturopathie propose des approches holistiques pour maintenir ou rétablir l'équilibre des neuromédiateurs, favorisant ainsi une meilleure gestion du stress et des troubles émotionnels. L'alimentation L'alimentation joue un rôle prépondérant dans la régulation des neuromédiateurs et par extension, notre équilibre émotionnel. Les acides aminés, tels que le tryptophane et la tyrosine, sont les précurseurs directs de la sérotonine et de la dopamine, respectivement. Le tryptophane , présent dans les céréales complètes, les légumineuses, les graines et oléagineux, les bananes, le chocolat noir… est essentiel pour la production de sérotonine, favorisant le bien-être et la détente. La tyrosine , que l'on trouve dans les viandes, les oeufs, les produits laitiers, et les légumineuses, est nécessaire à la synthèse de dopamine, influençant la motivation et le plaisir. Les oméga-3 , présents dans le poisson gras, les graines de chia, l’huile de colza, les noix… jouent un déterminant dans le fonctionnement cérébral et la régulation des neuromédiateurs. Ils contribuent à améliorer la fluidité des membranes cellulaires, permettant ainsi une meilleure transmission des signaux entre les neurones et favorisant un équilibre mental. Les vitamines B , en particulier B6, B9 et B12, sont fondamentales pour la synthèse et le métabolisme des neuromédiateurs. La vitamine B6, trouvée dans les bananes, les avocats, et les viandes, aide à la production de sérotonine et de dopamine. La vitamine B9, présente dans les légumes à feuilles vertes et les légumineuses, et la vitamine B12 contenue dans les œufs, la viande et les produits laitiers…, sont indispensables à la prévention de l'hyperhomocystéinémie, une condition qui peut diminuer la production de neuromédiateurs et augmenter le risque de troubles de l'humeur. Le magnésium et le zinc sont deux minéraux essentiels qui influencent la santé mentale. Le magnésium, trouvé dans les épinards, les amandes, et le chocolat noir, joue un rôle dans la régulation du GABA, contribuant à la détente et à la réduction de l'anxiété. Le zinc, présent dans les huîtres, la viande rouge, et les graines de citrouille, est crucial pour la fonction cognitive et la neurotransmission. Les antioxydants , tels que les vitamines C et E, le sélénium, et les flavonoïdes, protègent les cellules cérébrales du stress oxydatif, favorisant la santé des neurones et la transmission optimale des signaux. Les baies, les agrumes, les noix, et les légumes verts sont d'excellentes sources d'antioxydants, soutenant ainsi la santé mentale. Pour résumer, il est important de varier au maximum son alimentation, en privilégiant les fruits et légumes frais, en évitant les produits industriels et en introduisant des notions de chrono nutrition dans sa façon de s’alimenter. La supplémentation Pour booster les résultats et vous aider à retrouver rapidement un état émotionnel équilibré, le naturopathe vous proposera des compléments alimentaires qui contiennent les vitamines, minéraux et oligo éléments, mais il est primordial de mettre en place les bonnes habitudes alimentaires concomitamment. L’objectif n’étant pas de prendre continuellement des compléments. La phytothérapie La phytothérapie offre un panel de plantes qui peuvent venir en soutien sur un temps limité en cas de déprime ou d’anxiété. Parmi elles, le millepertuis, la valériane, l’eschscholtzia... et les plantes adaptogènes que j’affectionne particulièrement. Les plantes adaptogènes augmentent le pouvoir de résistance au stress, elles sont polyvalentes et peuvent répondre à d'autres besoins physiologiques, elles ont un effet général car elles ne visent pas un organe ou une pathologie. Des techniques complémentaires comme la sophrologie, la réflexologie, la cohérence cardiaque, le yoga, la méditation… seront à explorer, Conclusion Les neuromédiateurs sont les maîtres d'orchestre de nos émotions et de notre bien-être. En adoptant une approche holistique et en intégrant les bonnes pratiques dans notre quotidien, nous pouvons influencer positivement l'équilibre de ces substances chimiques essentielles. Ce qui nous permet non seulement de mieux gérer le stress et les troubles émotionnels mais également de favoriser une qualité de vie améliorée sur tous les plans. Quand l'équilibre est rompu et que le mal-être s'installe, il ne faut pas attendre pour réagir et consulter. Anne-Sophie Dolhem - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie | Réflexologie énergétique chinoise | Sophrologie
- Stress chronique : les réponses naturelles
Qu'est ce qui caractérise le stress chronique ? Le stress chronique est un état psychologique et physiologique résultant d'une exposition prolongée à des facteurs de stress, dépassant la capacité de l'individu à y faire face efficacement. Contrairement au stress aigu, qui est une réponse temporaire dysfonctionnelle de 4 semaines maximum, à un événement traumatisant, le stress chronique persiste sur une longue période, souvent sans répit ni résolution. Cette condition peut avoir des origines variées, telles que des problèmes professionnels, des difficultés relationnelles, des enjeux financiers, ou encore un environnement quotidien trop exigeant. L'étude scientifique du stress, notamment à travers le modèle du stress de Selye , identifie trois phases distinctes dans la réaction au stress : l'alarme, la résistance et l'épuisement, correspondant au stress chronique. Physiologiquement, le stress chronique maintient le corps dans un état d'alerte constante, avec une production continue de cortisol. Le cortisol a plusieurs fonctions, notamment : Augmentation de la glycémie pour fournir de l'énergie aux cellules. Modulation de la réponse immunitaire en supprimant l'inflammation. Aide à maintenir la pression artérielle et la fonction cardiaque. Bien que le cortisol soit crucial pour la gestion du stress à court terme, sa production prolongée peut avoir des effets délétères sur l'organisme. Dans cet article, nous allons voir les points suivants : conséquences comment traiter qui consulter Conséquences du stress chronique sur votre corps On sous-estime encore l'impact du stress chronique sur notre santé physique et mentale. La dépression ou le burn-out sont les répercussions les plus évidentes, mais le stress mobilisant toutes nos ressources pour rester en état de vigilance permanent, provoque des réactions en chaine impactant bien d'autres systèmes. Stress chronique, diabète et l'obésité : les troubles métaboliques Il est aujourd'hui avéré que le diabète de type II peut se déclencher suite à une période de stress prolongé. Les mécanismes sont bien connus : Augmentation de la glycémie : Le cortisol stimule la néoglucogenèse, un processus par lequel le glucose est synthétisé à partir de sources non glucidiques, telles que les acides aminés et les lipides, augmentant ainsi la glycémie. Cette élévation prolongée du glucose sanguin contribue au risque de résistance à l'insuline et de diabète de type 2. Résistance à l'insuline : Le cortisol interfère avec l'action de l'insuline, rendant les cellules moins sensibles à cette hormone. L'insuline est cruciale pour le métabolisme du glucose, car elle facilite l'entrée du glucose dans les cellules pour être utilisé comme énergie. Lorsque les cellules deviennent résistantes à l'insuline, le glucose s'accumule dans le sang, menant à l'hyperglycémie et au diabète de type 2. Accumulation de graisse abdominale : Une caractéristique du syndrome métabolique, un précurseur du diabète, est l'accumulation de graisse abdominale. Le cortisol favorise le stockage des graisses dans la région abdominale. La graisse abdominale n'est pas passive; elle sécrète des cytokines inflammatoires et des substances qui peuvent également promouvoir la résistance à l'insuline, créant un cercle vicieux qui augmente le risque de diabète. Stress chronique et santé mentale lorsque le stress devient chronique, les niveaux élevés et prolongés de cortisol perturbent l'homéostasie neuroendocrine, entravant la fonction et la régénération des neurones, particulièrement dans l'hippocampe, une région clé pour la régulation des émo