top of page

31 éléments trouvés pour «  »

  • La prise de poids à la ménopause : comprendre et limiter ce phénomène naturel

    La ménopause est une étape naturelle dans la vie d'une femme qui marque la fin de ses cycles menstruels. Elle survient généralement entre 45 et 55 ans et s'accompagne de nombreux changements hormonaux. L’un des symptômes les plus fréquents et qui nous préoccupe souvent est la prise de poids . Beaucoup de femmes remarquent un gain pondéral, notamment au niveau de l'abdomen, même sans changer leurs habitudes alimentaires ou leur niveau d'activité physique. Cet article vise à expliquer les causes de cette prise de poids, mais aussi à proposer des solutions naturelles pour limiter ce phénomène et retrouver un équilibre physique et émotionnel. Pourquoi la prise de poids à la ménopause ? 5 facteurs sont responsables de l’apparition de ces kilos dont on se passerait bien ! 1. Les changements hormonaux La principale raison de la prise de poids pendant la ménopause est liée aux variations hormonales, notamment la baisse des œstrogènes. Ces hormones jouent un rôle clé dans la régulation du métabolisme, c'est-à-dire la manière dont le corps utilise et stocke les graisses. Avec la diminution des œstrogènes, le corps a tendance à stocker plus de graisse, en particulier autour de la taille, pour produire des oestrones, principales formes oestrogènes de la femme après la ménopause. En parallèle, la baisse de progestérone contribue également à des fluctuations de poids dues à une rétention d'eau accrue. 2. Une diminution du métabolisme Avec l’âge, le métabolisme ralentit naturellement. Le corps brûle moins de calories au repos, ce qui signifie que pour maintenir son poids, une femme ménopausée doit consommer moins de calories ou augmenter son activité physique. Ce ralentissement du métabolisme est souvent couplé à une perte de masse musculaire, un phénomène appelé sarcopénie, qui contribue également à un gain de graisse corporelle. 3. Un changement de répartition des graisses Avant la ménopause, les femmes ont tendance à stocker les graisses au niveau des hanches et des cuisses, ce qui est souvent qualifié de "répartition gynoïde". Cependant, après la ménopause, la répartition des graisses se modifie et devient plus "androïde", c’est-à-dire que les graisses se concentrent davantage autour de l’abdomen. Ce changement est en grande partie dû à la chute des œstrogènes et à l'augmentation de l'hormone masculine testostérone. 4. Le stress et la prise de poids La ménopause s'accompagne souvent de stress, en raison des nombreux changements corporels et émotionnels qu'elle entraîne. Ce stress est rarement conscientisé. Pourtant, le stress chronique peut mener à une augmentation du cortisol, une hormone qui favorise la prise de poids, en particulier autour de la taille. De plus, le stress peut entraîner des comportements alimentaires moins sains, tels que le grignotage ou la consommation excessive d’aliments riches en sucre et en graisses. 5. Une qualité de sommeil perturbée Les bouffées de chaleur nocturnes et les insomnies, symptômes fréquents de la ménopause, peuvent nuire à la qualité du sommeil. Or, un sommeil insuffisant est associé à une prise de poids. Le manque de repos altère les hormones de la faim, comme la leptine et la ghréline, augmentant l’appétit et rendant plus difficile le contrôle des portions alimentaires. ---------------------------- 5 facteurs responsables de la prise de poids, c’est beaucoup, mais ne nous démoralisons pas ! Il y a des solutions naturelles pour limiter ce phénomène ou même pour perdre les kilos déjà pris. Mais attention, il n’est pas question de se miner le moral et de vivre dans la privation pour essayer de retrouver la ligne de nos 30 ans. La prise de poids « normale », ou plutôt moyenne à la ménopause est de 5 kg. Sachons donc accueillir nos formes généreuses de femmes épanouie de 50 ans ! Au delà de 5 kg, il faut agir. Comment limiter la prise de poids à la ménopause ? 1. Adopter une alimentation adaptée Augmenter l’apport en protéines La sarcopénie (perte de masse musculaire) peut être contrée par un apport en protéines adéquat. Les protéines aident à maintenir la masse musculaire maigre, augmentant ainsi le métabolisme de base. Des sources de protéines de qualité comme le poisson, la volaille, les œufs, les légumineuses et les noix sont à privilégier. Réduire les sucres raffinés Les glucides simples et les sucres raffinés contribuent à des pics d’insuline, favorisant le stockage des graisses. En remplaçant ces aliments par des glucides complexes (céréales complètes, légumes) et des fibres, vous favorisez une digestion plus lente, ce qui aide à réguler la glycémie et à éviter les fringales. Intégrer des aliments riches en phytoestrogènes Les phytoestrogènes, présents dans les aliments comme les graines de lin, le soja ou les légumineuses, peuvent aider à compenser la baisse d’œstrogènes et à réguler le poids. Bien qu'ils ne remplacent pas les hormones naturelles, ils imitent certains de leurs effets et peuvent contribuer à un meilleur équilibre hormonal. On évitera en cas d’hypo ou hyperthyroïdie. Favoriser les graisses saines Les graisses insaturées, telles que celles présentes dans l’huile d’olive, l’avocat ou les poissons gras (saumon, maquereau, hareng), sont bénéfiques pour le cœur et peuvent aider à réduire l'inflammation, un facteur souvent lié à la prise de poids. 2. Pratiquer une activité physique régulière Il est essentiel de rester actif pendant et après la ménopause pour stimuler le métabolisme et préserver la masse musculaire. L’entraînement en résistance L'un des moyens les plus efficaces pour lutter contre la sarcopénie est l'entraînement en résistance (musculation, exercices au poids du corps). Ce type d’exercice favorise la prise de masse musculaire, ce qui augmente le métabolisme de base et aide à brûler davantage de calories, même au repos. Les activités cardiovasculaires Des exercices d'endurance tels que la marche rapide, la natation, le vélo ou la course à pied sont essentiels pour brûler des calories, améliorer la santé cardiaque et gérer son poids. Les torsions Toujours en protégeant son dos, et de préférence, pratiquée de façon encadrée, les torsions permettent de faciliter le péristaltisme intestinal, le transit, et de retrouver un ventre plus plat. Le yoga, le pilate Ces pratiques douces permettent non seulement d’améliorer la souplesse et l’équilibre, mais aussi de gérer le stress et d’apaiser l’esprit. Une meilleure gestion du stress est souvent synonyme de meilleures habitudes alimentaires et de contrôle du poids. 3. Gérer le stress et améliorer la qualité du sommeil Le stress chronique et un mauvais sommeil peuvent compliquer la gestion du poids. Heureusement, certaines pratiques naturelles peuvent vous aider à mieux gérer ces aspects. La sophrologie En tant que technique de relaxation et de gestion du stress, la sophrologie est particulièrement adaptée aux femmes en période de ménopause. Elle aide à apaiser les tensions, à réduire le stress et à favoriser un meilleur sommeil. Grâce à des exercices de respiration, de visualisation positive et de relaxation, la sophrologie permet de retrouver une meilleure harmonie intérieure, bénéfique pour le corps et l’esprit. La méditation, la relaxation et la cohérence cardiaque Prendre quelques minutes chaque jour pour méditer ou simplement se détendre peut aider à réguler les niveaux de cortisol et à améliorer la qualité du sommeil. Cela permet aussi de mieux écouter son corps et d’adopter une approche plus consciente vis-à-vis de l’alimentation. La cohérence cardiaque, pratiquée pendant 5 minutes, 3 fois par jour, a fait ses preuve en tant que régulateur du système nerveux. Expérimentez là avant les repas et vous mangerez en conscience, moins vite et vous ressentirez plus vite la satiété. Améliorer l’hygiène de sommeil Établir une routine de sommeil régulière, éviter les écrans avant le coucher et créer un environnement propice au repos peuvent faire une grande différence. Un sommeil réparateur favorise un meilleur équilibre hormonal et aide à contrôler l'appétit. 4. Recourir à la naturopathie pour un accompagnement personnalisé La naturopathie offre des solutions naturelles pour accompagner la ménopause et limiter la prise de poids. En tant que naturopathe, je travaille avec chaque femme de manière individuelle, en tenant compte des besoins spécifiques de chacune. La phytothérapie et les compléments alimentaires sont des outils très efficaces pour retrouver un équilibre physique, émotionnel et limiter la prise de poids, voir perdre les kilos superflux. Un programme personnalisé peut inclure des conseils alimentaires, des séances de sophrologie pour réduire le stress, ainsi que des suggestions de compléments adaptés pour stimuler le métabolisme. Cet accompagnement global permet de retrouver l’équilibre et de mieux vivre cette transition. Deux à trois consultations peuvent suffirent, mais je propose également un programme de 12 séances sur 3 mois pour vous accompagner et vous « coacher » chaque semaine. Conclusion La prise de poids à la ménopause est un phénomène naturel, mais il est tout à fait possible de le limiter en adoptant une approche proactive. Une alimentation adaptée, une activité physique régulière et une gestion du stress sont des clés essentielles pour maintenir son poids et son bien-être durant cette période. N'hésitez pas à solliciter l’aide d’un professionnel de la santé pour un accompagnement personnalisé et adapté à vos besoins. Vous méritez de traverser cette phase de vie avec sérénité et vitalité. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

  • Éviter le coup de blues en automne : solutions en naturopathie

    L’automne est souvent une saison charnière qui marque la fin des longues journées d’été et l’arrivée des températures plus fraîches, des journées plus courtes et des couleurs chaudes. Si pour certains, cette période est synonyme de renouveau et de moments cocooning, pour d’autres, elle peut être plus difficile à vivre. Il n’est pas rare de ressentir une baisse de moral, une fatigue persistante, voire un véritable « coup de blues » automnal. Ce phénomène, souvent lié à la diminution de la lumière naturelle et aux changements physiologiques que cela entraîne, touche de nombreuses personnes. Heureusement, il existe des solutions naturelles pour mieux appréhender cette transition et retrouver un équilibre physique et émotionnel. Dans cet article, nous allons explorer pourquoi ce phénomène se produit, comment il affecte notre corps et nos émotions, et surtout, quelles sont les solutions que la naturopathie peut offrir pour éviter ou atténuer ce coup de blues automnal. Comprendre le coup de blues en automne Pourquoi l’automne peut nous rendre morose ? L’une des principales raisons du coup de blues automnal réside dans la diminution de la lumière naturelle. En été, les journées sont longues, la lumière solaire est abondante, nous passons beaucoup de temps en extérieur et cela influence positivement la production de sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l’humeur. Avec l’arrivée de l’automne, les jours raccourcissent, la luminosité baisse, les températures baissent, nous passons moins de temps dehors et la production de sérotonine diminue. De plus, cette baisse de lumière naturelle affecte la production de mélatonine, une hormone qui régule notre sommeil. L’augmentation de la production de mélatonine, favorisée par l’obscurité, peut entraîner une somnolence excessive et une sensation de fatigue plus prononcée. Ce dérèglement du cycle veille-sommeil peut conduire à des troubles de l’humeur, une irritabilité, et une baisse de motivation, tous des symptômes typiques du coup de blues automnal. On notera une sensibilité particulières à ce changement de saison chez les femmes en période ménopause, dont l'équilibre hormononal et parfois endocrinien est déjà perturbé. Un impact physiologique et psychologique Le changement de saison impacte non seulement notre biologie mais aussi notre état d’esprit. En automne, le corps doit s'adapter à de nouvelles conditions climatiques, et cette transition peut être source de stress pour l’organisme. La fatigue, le manque d’énergie, et la morosité s’installent, parfois de manière insidieuse. Sur le plan psychologique, la nostalgie de l’été, l’anticipation des longues nuits d’hiver et des obligations professionnelles ou familiales accentuent ce sentiment de déprime. Les signes du coup de blues d’automne Il est important de savoir reconnaître les signes avant-coureurs du coup de blues automnal pour pouvoir agir en amont. Parmi les symptômes les plus courants, on peut citer : Une fatigue persistante malgré des nuits complètes de sommeil. Une tendance à la mélancolie, à la tristesse ou à la déprime. Un manque de motivation et d’envie de faire des activités habituellement plaisantes. Des envies alimentaires plus prononcées, notamment pour des aliments sucrés ou gras. Des troubles du sommeil, avec un endormissement difficile ou des réveils nocturnes fréquents. Si ces symptômes apparaissent avec l’arrivée de l’automne, il est probable que vous soyez confronté à ce coup de blues saisonnier. Les solutions naturelles en naturopathie Face à ce phénomène naturel mais déstabilisant, la naturopathie offre de nombreuses solutions pour soutenir le corps et l’esprit. En prenant en compte l’individu dans sa globalité, cette approche holistique propose des remèdes simples et efficaces pour prévenir et atténuer le coup de blues automnal. 1. Rétablir l'équilibre des neuromédiateurs grâce à la lumière Comme nous l’avons vu, la baisse de luminosité est l’une des principales causes du coup de blues d’automne. La lumière a un impact direct sur notre production de sérotonine et de mélatonine. Mon premier conseil est simple : sortez, aérez vous quotidiennement, faites des promenades en extérieur dès que le soleil est présent, même si le ciel est couvert, la lumière naturelle reste bénéfique pour le moral. En complément, la luminothérapie est une solution très efficace. Il s’agit d’une exposition quotidienne à une lampe spécialement conçue pour reproduire la lumière du soleil. Une séance de 30 minutes par jour, de préférence le matin, permet de réguler les hormones du sommeil et de l’humeur. 2. L’alimentation : un pilier pour notre bien-être L’alimentation joue un rôle clé dans la gestion de notre énergie et de notre humeur. En naturopathie, l'accent est mis sur une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels, pour soutenir le corps dans cette période de transition. Favorisez les aliments riches en tryptophane , un acide aminé précurseur de la sérotonine. On le trouve dans les bananes, les noix, les graines, les œufs ou encore le chocolat noir. Consommez les en seconde partie de journée. Misez sur les oméga-3 , présents dans les poissons gras (saumon, maquereau, sardines), les graines de lin ou les noix, l'huile de colza... Ces acides gras sont essentiels pour le bon fonctionnement du cerveau et aident à prévenir les états dépressifs. Les vitamines B et le magnésium  sont également des alliés de choix. Les vitamines du groupe B, présentes dans les légumineuses, les céréales complètes et les légumes verts, sont indispensables pour le système nerveux. Quant au magnésium, il aide à réduire le stress et favorise un meilleur sommeil. On le trouve dans les fruits secs, le chocolat noir ou encore les légumes à feuilles vertes. Les compléments alimentaires choisis pour vous par votre naturopathe pourront vous aider à combler les carences. Enfin, évitez les sucres raffinés  et les aliments transformés qui favorisent les pics d’énergie suivis de baisses brutales, ce qui peut accentuer la fatigue et la mauvaise humeur. Votre naturopathe aussi pourra vous aider à vous libérer de vos addictions, qui peuvent s'installer quand le moral baisse ! 3. Les plantes adaptogènes pour mieux gérer le stress Les plantes ont un pouvoir extraordinaire pour soutenir notre corps face au stress. Les plantes adaptogènes, comme le ginseng, la rhodiola ou l’ashwagandha , sont particulièrement recommandées en naturopathie pour renforcer la résistance au stress et favoriser l’adaptation du corps aux changements saisonniers. Ces plantes aident à maintenir l’équilibre émotionnel, améliorent la qualité du sommeil et stimulent l’énergie mentale et physique. L’éleuthérocoque  est également une plante souvent conseillée pour soutenir l’énergie en cas de fatigue chronique ou saisonnière. Elle aide à améliorer l’endurance et à combattre la lassitude. Evidement, les plantes contenant des substances actives et des contres indications, il est nécessaire de se faire conseiller par un professionnel de Santé ou un naturopathe. 4. Soutenir l’énergie vitale avec l’exercice physique Même si l’arrivée du froid et des journées plus courtes incite souvent à rester à l’intérieur, il est primordial de maintenir une activité physique régulière. L’exercice physique est l’un des moyens les plus efficaces de stimuler la production de sérotonine et d’endorphines, des hormones du bonheur et du bien-être. La naturopathie encourage la pratique d’activités douces mais régulières comme la marche en plein air, le yoga, le qi gong ou encore la natation. L’important est de bouger chaque jour pour maintenir une bonne circulation de l’énergie vitale (le Qi  en médecine traditionnelle chinoise), indispensable pour prévenir la fatigue et les baisses de moral. 5. La respiration et la gestion du stress La gestion du stress est un élément clé pour éviter de sombrer dans le coup de blues automnal. Les techniques de respiration, issues de la sophrologie ou du yoga, permettent de calmer le système nerveux et d’apporter une sensation de bien-être immédiat. En pratiquant des exercices de respiration consciente, comme la cohérence cardiaque ou la respiration abdominale, on favorise la détente et on diminue l’anxiété. Ces exercices sont simples à réaliser et peuvent être intégrés facilement dans le quotidien. Prenez quelques minutes chaque jour pour respirer profondément et vous recentrer. 6. Le rôle de la réflexologie pour harmoniser le corps La réflexologie plantaire est une technique de naturopathie qui permet de rééquilibrer le corps par le massage des zones réflexes situées sur les pieds. En stimulant certaines zones spécifiques, il est possible d’agir sur les organes et les systèmes du corps pour favoriser la relaxation, améliorer le sommeil et réduire le stress. En période de blues automnal, une séance de réflexologie plantaire peut être une excellente manière de relancer l’énergie vitale, de favoriser une meilleure circulation sanguine et lymphatique, et d’harmoniser les fonctions physiologiques du corps. Prévenir plutôt que guérir : les bonnes habitudes à adopter Pour éviter le coup de blues automnal, il est essentiel d’adopter une approche préventive. En suivant ces quelques conseils de naturopathie, vous serez mieux armé pour affronter les changements de saison : Maintenez une routine quotidienne stable , avec des heures de lever et de coucher régulières pour soutenir le cycle naturel de votre corps. Sortez chaque jour à l’extérieur , même par temps couvert, pour profiter de la lumière naturelle et respirer. Prenez soin de votre alimentation  en favorisant les aliments riches en nutriments essentiels. Intégrez des moments de détente et de respiration consciente  dans votre quotidien pour gérer le stress et les émotions. Pratiquez une activité physique régulière  pour maintenir votre énergie et votre bien-être général. Conclusion Le coup de blues automnal est un phénomène naturel lié aux changements de saison, mais il n’est pas inévitable. Grâce aux solutions que propose la naturopathie, il est possible d’anticiper et de prévenir cette baisse de moral en adoptant des habitudes simples mais efficaces. En prenant soin de votre alimentation, en soutenant votre équilibre par la lumière, en pratiquant une activité physique régulière et en gérant votre stress avec des techniques naturelles, vous pouvez traverser l’automne en toute sérénité. N’oubliez pas que votre corps a une capacité d’adaptation incroyable, et que la naturopathie vous offre les outils pour l’accompagner au mieux dans cette transition saisonnière.

  • Stress et ménopause : comprendre et gérer ces défis interconnectés

    La ménopause est une phase naturelle dans la vie d'une femme, marquant la fin de sa période reproductive. Cependant, cette transition hormonale est souvent accompagnée de nombreux symptômes physiques et psychologiques, parmi lesquels le stress figure en bonne place. Comprendre le lien entre la ménopause et le stress est essentiel pour mieux appréhender cette période et adopter des stratégies efficaces pour la gérer. La ménopause : une transition hormonale complexe La ménopause survient généralement entre 45 et 55 ans, bien que l'âge exact varie d'une femme à l'autre. Elle est précédée par la préménopause, une période de plusieurs années au cours de laquelle les niveaux d'hormones, notamment l'œstrogène et la progestérone, fluctuent de manière irrégulière. Ces fluctuations hormonales sont à l'origine de nombreux symptômes, tels que les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, les changements d'humeur et la prise de poids, qui peuvent perdurer pendant la ménopause. Lorsque la ménopause est officiellement atteinte (généralement après 12 mois consécutifs sans menstruation), les niveaux d'œstrogènes chutent de façon significative, ce qui peut entraîner une série de changements physiologiques et psychologiques. Cette diminution hormonale influence non seulement la santé physique, mais aussi le bien-être émotionnel de la femme. Le stress : un facteur aggravant pendant la ménopause Le stress est une réponse physiologique et psychologique normale face à une menace perçue. Il active le système nerveux sympathique, libérant des hormones comme le cortisol et l'adrénaline, qui préparent le corps à la réaction de « combat ou fuite ». Cependant, un stress chronique, c'est-à-dire un stress prolongé et non résolu, peut avoir des effets délétères sur la santé. Pendant la ménopause, le stress peut non seulement exacerber les symptômes existants, mais il peut également en créer de nouveaux . Par exemple, les fluctuations hormonales peuvent rendre les femmes plus sensibles au stress, tandis que le stress chronique peut aggraver les symptômes de la ménopause, créant ainsi un cercle vicieux. Les troubles du sommeil, la fatigue chronique, l'anxiété et la dépression sont des exemples de symptômes qui peuvent être à la fois une cause et une conséquence du stress pendant cette période. Les mécanismes biologiques du lien entre stress et ménopause Le lien entre le stress et la ménopause s'explique en grande partie par les interactions complexes entre les hormones du stress (comme le cortisol) et les hormones sexuelles (comme l'œstrogène). L'œstrogène  participe à la régulation de l'humeur et des fonctions cognitives. Il a un effet protecteur contre le stress en modérant la réponse du corps au cortisol. Cependant, avec la chute des niveaux d'œstrogène pendant la ménopause, cette protection diminue, rendant les femmes plus vulnérables au stress et à l'anxiété . Une faible régulation du cortisol peut entraîner une augmentation du stress ressenti et aggraver les symptômes associés, tels que l'anxiété, la fatigue et les troubles du sommeil. Le  cortisol , l'hormone du stress, a un impact direct sur le métabolisme, l'inflammation et la fonction immunitaire. Un excès de cortisol, en particulier lorsqu'il est chronique, peut aggraver les symptômes physiques de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur et la prise de poids abdominale. Le cortisol peut également perturber le sommeil, ce qui peut exacerber la fatigue et l'irritabilité, renforçant ainsi le cycle du stress. Les effets psychologiques du stress pendant la ménopause Le stress pendant la ménopause ne se manifeste pas seulement par des symptômes physiques. Les femmes peuvent également éprouver des changements psychologiques significatifs. L'anxiété, la dépression et l'irritabilité sont courantes pendant cette période. La baisse des niveaux d'œstrogène, qui influence les neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine, peut contribuer à ces troubles de l'humeur. En outre, le stress lié à la gestion des symptômes physiques de la ménopause, combiné à d'autres facteurs de stress de la vie courante (comme le travail, la famille, les préoccupations financières...), peut intensifier ces sentiments de détresse. Les femmes peuvent se sentir dépassées par la somme des changements physiques et émotionnels, ce qui renforce le sentiment d'anxiété et de dépression. Stratégies pour gérer le stress pendant la ménopause Gérer le stress pendant la ménopause est primordial pour maintenir une bonne santé physique et émotionnelle. Voici quelques stratégies qui peuvent aider : L'exercice physique L'activité physique régulière est l' une des meilleures façons de réduire le stress . L'exercice aide à réguler les niveaux de cortisol et à libérer des endorphines, les hormones du bien-être. De plus, il contribue à maintenir un poids sain, à améliorer le sommeil et à réduire les bouffées de chaleur. La méditation et la sophrologie La méditation de pleine conscience, la sophrologie et d'autres pratiques de relaxation peuvent aider à calmer l'esprit et à réduire le stress. Elles encouragent une respiration profonde et une relaxation musculaire, ce qui peut abaisser les niveaux de cortisol et améliorer la qualité du sommeil. Une alimentation équilibrée Une alimentation riche en nutriments essentiels , comme les acides gras oméga-3, les vitamines du groupe B et le magnésium, peut aider à réguler l'humeur et à soutenir le système nerveux. Réduire la consommation de sucre, de caféine et d'alcool peut également minimiser les fluctuations d'humeur et les perturbations du sommeil. Le soutien social Parler à des amis, à la famille ou à un professionnel de la santé mentale peut offrir un soutien émotionnel précieux. Le fait de partager ses expériences avec d'autres femmes traversant la même période peut également être réconfortant. Les thérapies naturelles La naturopathie avec les plantes adaptogènes, comme le ginseng, la rhodiola et l'ashwagandha, peuvent aider à réduire le stress et à soutenir les glandes surrénales. Les huiles essentielles, les fleurs de Bach, et les compléments alimentaires pour combler les carences en vitamines et minéraux ont un impact direct sur le bien-être de la femme pendant cette période de transition. Des soins complémentaires comme la réflexologie ou l'acupuncture peuvent également être bénéfiques pour soulager les symptômes de la ménopause et réduire le stress. Une bonne hygiène du sommeil Établir une routine de sommeil régulière et créer un environnement propice au sommeil peut aider à atténuer les troubles du sommeil liés à la ménopause. Évitez les écrans avant le coucher, privilégiez des activités apaisantes comme la lecture ou la méditation, et assurez-vous que votre chambre est sombre et fraîche. Conclusion : une approche holistique pour traverser la ménopause sereinement La ménopause est une étape inévitable mais gérable de la vie d'une femme. Le stress, bien que souvent exacerbé pendant cette période, peut être atténué grâce à une approche holistique qui intègre des techniques de gestion du stress, des habitudes de vie saines et un soutien émotionnel. En comprenant le lien entre le stress et la ménopause, les femmes peuvent mieux anticiper et gérer les défis qui se présentent, et ainsi aborder cette transition avec plus de sérénité. En adoptant une approche proactive et en recherchant du soutien, il est possible de réduire l'impact du stress et de profiter pleinement de cette nouvelle phase de vie. La gestion du stress pendant la ménopause n'est pas seulement une question de santé, mais de croissance et de transformation, permettant aux femmes de naviguer pendant cette transition avec confiance et résilience. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

  • Stéatose hépatique et NASH : comprendre et prévenir avec la naturopathie

    La stéatose hépatique, souvent appelée "maladie du foie gras", est une condition de santé de plus en plus courante dans nos sociétés modernes. Elle se caractérise par une accumulation excessive de graisses dans les cellules du foie. Si elle n'est pas traitée, cette condition peut évoluer vers une forme plus grave connue sous le nom de NASH (stéatohépatite non alcoolique). Selon une étude de cohorte datée de 2019 et reprise sur le site ameli.fr , 16,7 % de la population incluse présente une stéatose non alcoolique : 24,6 % des hommes et 10,1 % des femmes. Elle concerne 79,7 % des obèses et 63 % des diabétiques. Cet article vise à vous expliquer en détail ce qu'est la stéatose hépatique et la NASH, et à vous fournir des conseils en naturopathie pour prévenir et gérer ces conditions. Qu'est-ce que la stéatose hépatique ? La stéatose hépatique est une condition réversible où des graisses, principalement des triglycérides, s'accumulent dans les cellules du foie. Elle peut être due à plusieurs facteurs, notamment : Obésité  : L’obésité est la première cause de maladie hépatique dans les pays occidentaux. Les lésions hépatiques observées sur les personnes souffrant d’obésité s’étendent de la stéatose isolée, réversible et bénigne à l’inflammation hépatique ou stéatohépatite (NASH) puis à la fibrose, la cirrhose et au carcinome hépatocellulaire Diabète de type 2 et résistance à l'insuline  : Ces conditions métaboliques augmentent le risque de stéatose hépatique. Alcoolisme  : L'alcool est une cause majeure de la stéatose hépatique. Cependant, dans ce cas, on parle de stéatose hépatique alcoolique. Certaines maladies génétiques  : Entre autres, la maladie Wilson, l' hémochromatose, Le syndrome de Chédiak-Higashi ou les maladies lisosomales peuvent provoquer une stéatose hépatique. La prise de médicaments : Les corticostéroïdes, certains médicaments antirétroviraux utilisés dans le traitement du VIH, le tamoxifène ou les thiazolidinediones peuvent favoriser l'accumulation de graisses dans le foie. Qu'est-ce que la NASH ? La NASH, ou stéatohépatite non alcoolique, est une forme plus grave de la stéatose hépatique. Les cellules hépatiques peuvent gonfler, « balloniser », et se nécroser. La NASH se caractérise par une inflammation et des dommages aux cellules du foie, ce qui peut conduire à des cicatrices (fibrose) et, éventuellement, à une cirrhose. La NASH est préoccupante car elle peut évoluer vers une insuffisance hépatique ou un cancer du foie. Symptômes de la NASH La NASH est souvent asymptomatique à ses débuts, mais les premiers symptômes peuvent inclure : Fatigue Douleurs abdominales, surtout dans la partie supérieure droite Perte de poids inexpliquée Faiblesse générale Le diagnostic de la NASH nécessite généralement une combinaison de tests, incluant des analyses de sang pour évaluer les enzymes hépatiques, des échographies, et parfois une biopsie du foie pour confirmer l'inflammation et la fibrose. Facteurs de risque de la stéatose hépatique et de la NASH Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de développer une stéatose hépatique et la NASH, notamment : Mode de vie sédentaire  : Le manque d'activité physique contribue à l'accumulation de graisses. Régime alimentaire déséquilibré  : Un régime riche en sucres raffinés, en graisses saturées et en aliments transformés augmente le risque. Surpoids et obésité  : Le surplus de poids, en particulier la graisse abdominale, est un facteur de risque majeur. Diabète de type 2 et résistance à l'insuline  : Ces conditions augmentent également le risque. Prévention et gestion par la naturopathie Lors des consultations avec des personnes souffrant de stéatoses hépatiques, je constate systématiquement un problème d’alimentation non conscientisé. De bonne foi, les consultant.es me disent avoir une alimentation saine, mais quand nous rentrons dans le détail, les modes de cuisson se répartissent entre la poêle et le four, toujours généreusement arrosé d’huile d’olive, ou de beurre. L’huile d’olive est bonne pour la santé, à condition de la consommer avec parcimonie ! Quant au sucre, il est partout… Quand on additionne la confiture du matin, le carré de chocolat avec le café, les fruits, les jus, le yaourt ou la crème dessert, un peu de grignotage et tous les sucres cachés, cela fait beaucoup… trop ! Mon premier conseil sera donc de vous faire accompagner pour apprendre à équilibrer l’assiette. Néanmoins, voici déjà quelques conseils pratiques pour prévenir et gérer la stéatose hépatique et la NASH : 1. L’alimentation Limiter les sucres et les glucides raffinés  : Les sucres ajoutés, en particulier le fructose présent dans les boissons sucrées et les aliments transformés, sont métabolisés par le foie. Lorsqu'ils sont consommés en quantités élevées, le foie convertit l'excès de fructose en graisses, conduisant à une accumulation de triglycérides dans les cellules hépatiques, ce qui favorise la stéatose. Cette accumulation de graisses peut déclencher une inflammation et des dommages cellulaires, des caractéristiques clés de la NASH. De plus, la consommation élevée de sucres raffinés est souvent associée à une résistance à l'insuline, une condition où les cellules du corps deviennent moins sensibles à l'insuline, perturbant ainsi la régulation de la glycémie et aggravant l'accumulation de graisses dans le foie. Privilégier les aliments riches en fibres  : Ils jouent un rôle déterminant dans la prévention et la gestion de la stéatohépatite non alcoolique (NASH). Les fibres alimentaires, présentes dans les fruits, légumes, légumineuses, et grains entiers, aident à réguler le métabolisme des lipides et à améliorer la santé intestinale. En ralentissant l'absorption des sucres et des graisses, les fibres réduisent les pics glycémiques postprandiaux, limitant ainsi la production de lipides par le foie. Elles contribuent également à une meilleure gestion du poids en augmentant la sensation de satiété, ce qui peut aider à prévenir l'obésité, un facteur de risque majeur de la NASH. De plus, les fibres favorisent une flore intestinale saine, réduisant l'inflammation systémique qui peut affecter le foie. En encourageant le transit intestinal, elles facilitent l'élimination des toxines et des déchets, allégeant ainsi le fardeau du foie. Réduire la consommation de graisses saturées et trans  : La réduction de la consommation de graisses saturées et trans est essentielle pour prévenir et gérer la stéatohépatite non alcoolique (NASH). Les graisses saturées, présentes dans les viandes grasses, la charcuterie, les produits laitiers entiers, et certains aliments transformés, ainsi que les graisses trans, souvent trouvées dans les produits de boulangerie industriels et les aliments frits, sont connues pour augmenter les niveaux de lipides sanguins et favoriser l'accumulation de graisses dans le foie. Augmenter la consommation de graisses saines  : Il s'agit d'une stratégie clé pour prévenir et gérer la stéatohépatite non alcoolique (NASH). Les graisses insaturées, notamment les oméga-3, présentes dans les avocats, les noix, les graines de lin, les huiles végétales de colza, cameline, lin, et les poissons gras tels que la sardine, le hareng et le maquereau, offrent de nombreux avantages pour la santé du foie. Ces graisses saines contribuent à réduire l'inflammation systémique et hépatique, favorisent la régulation des lipides sanguins, et améliorent la sensibilité à l'insuline. Les oméga-3, ont des propriétés anti-inflammatoires puissantes et aident à prévenir l'accumulation de graisses dans le foie, tout en soutenant la régénération des cellules hépatiques endommagées. En intégrant ces graisses bénéfiques dans l'alimentation, on peut non seulement protéger le foie contre les dommages associés à la NASH, mais aussi améliorer la santé cardiovasculaire et métabolique globale. 2. Maintenir un poids de forme La perte de poids progressive peut réduire la stéatose hépatique et améliorer la santé du foie. Un objectif réaliste est de perdre 5 à 10 % de votre poids corporel sur plusieurs mois. Plus la perte de poids sera lente, plus elle sera pérenne, mieux votre corps réagira. 3. Augmenter l'activité physique L'exercice régulier aide à brûler les graisses, améliore la sensibilité à l'insuline et réduit l'inflammation. Pratiquer au moins 30 minutes d'exercice modéré par jour, comme la marche rapide, le vélo ou la natation peut faire la différence. Vous renforcerez en outre votre bien-être émotionnel ! 4. Gestion du stress Et oui, le stress ! Je l’évoque dans tous mes articles. Il fait partie des facteurs déclenchant ou aggravant d’un très grand nombre de pathologies. Le stress chronique peut contribuer à l'inflammation et à la prise de poids. Les techniques de gestion du stress, telles que la sophrologie, la méditation, le yoga et les exercices de respiration, sont bénéfiques pour votre santé mentale et tout votre organisme. Elles participent à l’homéostasie (l’équilibre) de votre métabolisme. 5. Recours aux plantes médicinales De nombreuses plantes peuvent soutenir la santé du foie, par exemples : Le chardon-marie (Silybum marianum)  : Connu pour ses propriétés hépatoprotectrices, il aide à régénérer les cellules hépatiques. Le curcuma (Curcuma longa)  : Anti-inflammatoire naturel, il peut réduire l'inflammation du foie. L'artichaut (Cynara scolymus)  : Aide à la digestion des graisses et au fonctionnement du foie. Elles peuvent peuvent être proposés en association sous forme liquide ou en gélules. La gemmothérapie (bourgeons des plantes) proposent également des solutions efficaces, comme le bouleau, le genévrier ou le romarin. 6. Hydratation Boire suffisamment d'eau est essentiel pour la santé du foie. L'eau aide à éliminer les toxines et à maintenir une bonne fonction métabolique. Conclusion La stéatose hépatique et la NASH constituent  de véritables préoccupations de santé publique qui nécessitent une prise en charge proactive. Une approche naturopathique, intégrant une alimentation saine, l'exercice, la gestion du stress et l'utilisation de plantes médicinales, peut être très efficace pour prévenir et gérer ces conditions. Si vous êtes concerné.e par la stéatose hépatique ou la NASH, faites vous accompagner sérieusement pour apprendre à gérer votre hygiène de vie et profiter d’une pleine santé, le plus longtemps possible. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme, Visio Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

  • Le chou : un allié naturel contre le déséquilibre hormonal à la ménopause

    Dans notre quête d'une vie plus saine et plus équilibrée, nous nous tournons souvent vers la nature pour trouver des solutions. L'un des superaliments qui gagne en popularité pour ses bienfaits sur la santé, en particulier pour la détoxification des œstrogènes, est le chou et c’est tant mieux puisque c’est la saison ! Essayons de comprendre comment le chou peut jouer un rôle crucial dans la régulation des œstrogènes et favoriser une meilleure santé hormonale, notamment à la ménopause. La détoxication des oestrogènes La détoxification des œstrogènes fait référence au processus par lequel le corps élimine les œstrogènes. C'est un aspect vital de la santé hormonale, car un déséquilibre des niveaux d'œstrogènes peut entraîner divers problèmes de santé, tels que le syndrome prémenstruel (SPM) , la résistance à l'insuline, et certains cancer hormonaux dépendants. A la ménopause, les oestrogènes ne sont plus produits par les ovaires (estradiol) mais par les tissus adipeux (estrone) et présentent plus de risque au niveau de leur métabolisation. Les femmes sous THM (Traitement Hormonal de la Ménopause ) ou en surpoids sont plus exposées  que les autres à une « mauvaise » détoxification des oestrogènes. Les métabolites intermédiaires peuvent être plus oestrogéniques et plus génotoxiques que la molécule de départ et font le lit des cancers du sein et de l’endomètre. Le rôle du chou dans la détoxification des oestrogènes à la ménopause Richesse en fibres et nutriments Le chou est riche en nutriments essentiels qui soutiennent le processus de détoxification. Il contient des vitamines, des minéraux, et des antioxydants qui aident à protéger et à régénérer les cellules du corps. Le chou est également une excellente source de fibres alimentaires. Les fibres aident à réguler la digestion et facilitent l'excrétion des hormones et des toxines excédentaires Composés sulforaphane et indole-3-carbinol Les composés sulforaphane et indole-3-carbinol sont deux substances naturelles extraites de légumes crucifères, tels que le brocoli, le chou-fleur et les choux de Bruxelles. Ces composés suscitent un grand intérêt en raison de leurs propriétés décrites ci-dessous. Sulforaphane Le sulforaphane est un composé organosulfuré connu pour ses effets antioxydants et détoxifiants. Il est particulièrement reconnu pour sa capacité à stimuler la production d' enzymes de phase II  dans le corps. Ces enzymes jouent un rôle crucial dans la neutralisation de toxines et de carcinogènes, contribuant ainsi à la protection contre certaines formes de cancer. Des études ont également montré que le sulforaphane peut jouer un rôle dans la réduction de l'inflammation et dans la protection nerveuse, ce qui pourrait être bénéfique dans les contextes de maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. De plus, des recherches suggèrent que le sulforaphane pourrait avoir des effets positifs sur la santé cardiovasculaire et sur la régulation de la glycémie. Indole-3-Carbinol L'indole-3-carbinol  (I3C) est précisément le composé présent dans les légumes crucifères qui nous intéresse dans le cadre de la régulation hormonale, en particulier des œstrogènes. L'I3C favorise la conversion des œstrogènes en une forme moins active, ce qui peut être bénéfique dans la prévention de certains cancers liés aux hormones, comme le cancer du sein. C’est la DIM (di-indolyméthane) dont il est le précurseur qui présente des effets régulateur sur la détoxication des oestrogènes  dans le foie. La DIM favorise ainsi un équilibre d’oestrogènes sain, prévient la dominance d’oestrogènes et soutien leur détoxication. Ìl stimule également la formation de glutathion dans les cellules hépatiques, une substance importante pour soutenir le foie dans la purification interne du corps. Le brocolis serait le crucifère le plus riche en DIM . Un apport journalier de 100 grammes de brocolis frais par jour aurait un effet réel sur l’équilibre hormonal. En outre, des études suggèrent que l'I3C peut jouer un rôle dans la prévention du cancer en favorisant l'apoptose (mort cellulaire programmée) des cellules anormales et en inhibant la prolifération cellulaire. Il pourrait également avoir des effets protecteurs contre certaines maladies auto-immunes et inflammatoires. Comment intégrer le chou dans votre alimentation Il existe de nombreuses façons d'incorporer le chou dans votre alimentation. Cru, rapé en salades de chou frais Sauté, braisé comme accompagnement. Chou farci Soupes au chou Jus de chou pour une boisson riche en nutriments pour les plus motivées Mais il peut être lassant de consommer quotidiennement du chou. Heureusement, il existe de nombreux compléments alimentaires qui peuvent aider les femmes concernées par un risque de déséquilibre hormonal lié à une détoxication insuffisante des oestrogènes. On ne proposera pas de compléments alimentaires à base de DIM aux femmes en hypo oestrogénie, ni à celles qui souffrent de d’hypothyroïdie ou sous traitement pour la glande thyroïde. Elles ne devront d'ailleurs pas abuser du chou ! Conclusion Inclure le chou dans votre alimentation peut être une manière délicieuse et naturelle de soutenir la détoxification des œstrogènes. Comme toujours, il est conseillé de consulter un professionnel de santé avant de faire des changements majeurs dans votre régime alimentaire, surtout si vous avez des conditions médicales spécifiques. Adopter une approche holistique et équilibrée en matière de nutrition peut contribuer grandement à une meilleure santé hormonale et générale. Votre naturopathe vous accompagne  pour adapter votre mode et vivre mieux chaque jour. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

  • Les aliments anti-stress : vos alliés pour rester efficiente en entreprise et plus zen à la maison !

    Ah, le stress ! Cet état indésirable qui s'invite souvent dans nos vies trépidantes. Mais saviez-vous que votre assiette peut être votre première alliée pour le combattre ? En tant que naturopathe  spécialisée dans l' accompagnement des femmes de 40 ans et plus , je vous partage aujourd'hui des secrets nutritionnels pour rester zen et performante, même face aux défis du monde professionnel. Comprendre le lien entre alimentation et stress La façon dont nous alimentons notre corps a un impact direct sur notre capacité à gérer le stress. Une alimentation riche en nutriments, équilibrée et diversifiée peut aider à stabiliser notre humeur et à renforcer notre résilience face au stress, tandis que les aliments transformés et riches peuvent exacerber notre stress. Les aliments qui exacerbent le stress La caféine : Bien que populaire pour son coup de pouce énergétique, la caféine empêche l'élimination du cortisol, l'hormone du stress. Une consommation excessive peut mener à l'anxiété, des troubles du sommeil, et même des palpitations cardiaques, Les sucres et glucides raffinés : Les pâtisseries, les boissons sucrées, le pain blanc, les pizzas, peuvent provoquer des pics de sucre dans le sang. Ces fluctuations rapides peuvent non seulement causer de l'irritabilité, mais aussi des baisses d'énergie qui augmentent la sensation de stress, L'alcool : Bien qu'il puisse sembler relaxant à court terme, l'alcool peut perturber le sommeil et aggraver l'anxiété à long terme, contribuant ainsi au stress, Les aliments transformés et fast-food : Riches en graisses trans, sodium et conservateurs, ces aliments affectent l'humeur et l'énergie, conduisant à une augmentation du stress. Les aliments qui aident à gérer le stress Les aliments riches magnésium : les céréales complètes par exemple, Les aliments riches en Oméga-3 : Les petits poisons gras des mers froides, les huiles de colza, de lin, de cameline... et les noix sont riches en acides gras oméga-3, connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et leur capacité à réduire les niveaux de cortisol. Les Omega-3 sont aussi un constituant des gaines de myéline qui protège nos neurones, Les fruits et légumes : les fruits comme les baies et les légumes comme les épinards sont riches en antioxydants et phytonutriments, aidant à réduire l'inflammation et à améliorer la réponse au stress, Les vitamines B : Les aliments comme les grains entiers, les avocats, et les légumes à feuilles vertes sont riches en vitamines B, essentielles pour la santé nerveuse et peuvent aider à réguler le stress, Le thé, surtout le thé vert, contient de la théanine, un acide aminé qui favorise la relaxation et aide à réduire le stress. Le rôle du cortisol Le cortisol, souvent surnommé "l'hormone du stress", est sécrété par les glandes surrénales en réponse au stress. Il a des fonctions importantes telles que la régulation du métabolisme, la réduction des inflammations, et l'aide à la réaction du corps face à une situation stressante. Cependant, des niveaux élevés de cortisol sur une longue période peuvent avoir des effets négatifs, tels que l'augmentation du poids, le diabète, l'hypertension artérielle, et une diminution de l'efficacité du système immunitaire. L'impact de l'alimentation sur le cortisol Certains aliments peuvent influencer la production de cortisol. Par exemple, les aliments riches en sucre et en graisses trans peuvent augmenter les niveaux de cortisol, tandis que ceux riches en oméga-3 et en antioxydants peuvent aider à le réduire. Le cycle stress-alimentation Le stress peut influencer nos choix alimentaires, souvent vers des options moins saines, qui à leur tour peuvent augmenter le stress. C'est un cycle vicieux : le stress augmente le désir d'aliments "doudou" riches en sucre et en gras, ce qui augmente les niveaux de cortisol, aggravant ainsi le stress. En plus du cortisol, d'autres hormones sont impliquées comme l'insuline et les hormones liées à l'appétit, comme la ghréline et la leptine. Elles jouent un rôle dans la façon dont notre corps réagit au stress. Par exemple, le stress peut déséquilibrer les niveaux de ces hormones, conduisant à une fringale ou à une satiété qui n'est plus ressentie. En résumé, une alimentation équilibrée et saine est un pilier fondamental pour gérer efficacement le stress. Elle aide à maintenir l'équilibre hormonal, en particulier les niveaux de cortisol, contribuant ainsi à une meilleure gestion du stress et à une santé globale améliorée. Les supers aliments anti-stress Graines de Chia : Riches en oméga-3, ces petites graines améliorent la santé cérébrale, réduisant l'inflammation et favorisant la santé cognitive, Épinards : Bourrés de magnésium, les épinards aident à réguler les niveaux de cortisol, l'hormone du stress, Amandes : Source de vitamines B2 (riboflavine) et E, riches en tryptophane, les amandes soutiennent le système immunitaire sous stress, Les petits poissons gras des mers froides : Les sardines, le maquereau, le hareng sont riche en acides gras oméga-3 qui réduisent l'inflammation et favorisent la relaxation. On évitera de consommer trop souvent du saumon qui est chargé en métaux lourds, Avocats : Ces fruits sont riches en vitamines B et en acide folique, qui sont essentiels pour maintenir un système nerveux sain et pour aider à modérer la réaction au stress, Myrtilles : Les antioxydants et la vitamine C des myrtilles aident à combattre le stress et à renforcer la réponse immunitaire, Chocolat noir : Le cacao augmente les niveaux de sérotonine et contient des flavonoïdes qui ont des effets bénéfiques sur le cerveau, Thé vert : Riche en théanine, un acide aminé qui favorise la relaxation et la concentration. A prendre à distance des repas, Graines de citrouille : Elles contiennent du potassium, qui aide à gérer la tension artérielle élevée, un symptôme courant du stress, Les aliments fermentés : Les probiotiques présents dans la choucroute, les pickles, le kombucha, les kéfirs de fruits ont aussi un effet positif sur la santé du cerveau et la réduction de l'anxiété. Le ventre, deuxième cerveau ! Petit déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince et diner comme un pauvre Sans aller jusque là, il est préférable d’éviter les protéines animales le soir, surtout la viande et de diner léger. Mon conseil : Prendre une collation vers 17h30 avec par exemple une banane, quelque amandes et un carré de chocolat noir (minimum 70% de cacao). Cela vous évitera une fringale avant le diner, réduira votre appétit pour le soir et vous apportera du tryptophane, précurseur de la mélatonine pour passer une bonne nuit. Compléments et alternatives naturelles De nombreux compléments alimentaires comme le magnésium (et par n’importe lequel !), la vitamine B6, la valériane, l’escholtzia, les plantes adaptogènes… pourront vous aider à réduire plus rapidement votre stress. Il faudra bien sûr être conseillé. Les plantes contiennent des substances actives pouvant être contre indiquées en fonction de vos antécédents médicaux, vos traitements en cours… Conclusion Adopter une alimentation anti-stress est un pas vers une meilleure qualité de vie, surtout dans un environnement privé et professionnel exigeant. En tant que naturopathe spécialisée, je suis là pour vous accompagner dans cette démarche, que ce soit en consultation individuelle ou en atelier en entreprise. N'oubliez pas : le stress contrarie vos performances, vos relations humaines, impacte directement votre qualité de vie et votre santé ! Intéressée par des conseils personnalisés pour gérer votre stress et vivre mieux au quotidien ? Prenez RDV pour une consultation en Visio dédiée à votre bien-être ! Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

  • La QVCT : un levier stratégique pour une gestion humaine des ressources

    Dans un monde professionnel en constante évolution, où la course à la performance et à l'innovation est plus intense que jamais, les entreprises se voient confrontées à de nouveaux défis. L'un d'eux, et non des moindres, est la gestion de la qualité de vie au travail et des conditions de travail (QVCT) . Cet aspect, autrefois relégué au second plan, commence aujourd'hui à être reconnu comme un pilier central de la stratégie des Ressources Humaines (RH) . Mais comment les services RH peuvent-ils se saisir de cet outil pour transformer positivement le quotidien des collaborateurs, et par ricochet, la performance de l'entreprise ? L'importance de la QVCT dans le paysage professionnel actuel La QVCT englobe tous les éléments susceptibles d'influencer la perception du bien-être au travail par les employés : de l'aménagement des espaces de travail à la gestion des temps et des charges de travail, en passant par la prévention des risques psychosociaux. L'objectif ? Faire du lieu de travail un espace où il fait bon vivre , et non plus seulement un endroit où l'on vient accomplir ses tâches quotidiennes. Pourquoi est-ce crucial ? D'abord, parce que le bien-être des employés est directement corrélé à leur productivité . Des collaborateurs heureux sont plus engagés, moins absents, et globalement plus performants. Ensuite, parce que dans un marché du travail où la compétition pour attirer les talents est féroce, offrir un environnement de travail de qualité est un atout indéniable pour se démarquer. La QVCT : un outil stratégique pour les RH Les RH jouent un rôle clé dans l'implémentation de au sein des entreprises. Ils sont en première ligne pour identifier les besoins des employés, mettre en place des mesures adaptées et évaluer leur efficacité. Voici comment ils peuvent procéder pour faire de la QVCT un véritable levier stratégique. Écoute et diagnostic La première étape consiste à réaliser un diagnostic précis des conditions de travail actuelles et de leur impact sur les employés. Cela peut passer par des enquêtes, des entretiens, ou l'utilisation de plateformes digitales de feedback continu. L'objectif est de cerner les problématiques spécifiques à l'entreprise et aux différents profils de collaborateurs, détecter les risque psycho-sociaux, comprendre les différents profils des salariés pour une QVCT sur mesure. Chaque employé apporte son ensemble unique de besoins, d'attentes, et de défis personnels, influençant directement sa perception de la qualité de vie au travail. Cet éventail de diversité exige des RH une approche personnalisée et inclusive , capable de s'adapter aux spécificités de chacun. Voici une exploration des principaux profils de salariés et comment les RH peuvent les soutenir efficacement. Les jeunes diplômés Caractéristiques  : Dynamiques, avides d'apprentissage et de développement professionnel, les jeunes diplômés recherchent souvent des opportunités de croissance rapide et de reconnaissance. Besoins QVCT  : Intégration réussie, mentorat, formations continues, et équilibre vie professionnelle/vie personnelle. Les salariés en milieu de carrière Caractéristiques  : Avec une expérience significative, ces salariés cherchent à consolider leur carrière, à assumer plus de responsabilités ou à rechercher un meilleur équilibre travail-vie personnelle. Besoins QVCT : Opportunités de développement professionnel, reconnaissance des compétences, flexibilité des horaires, et soutien à la parentalité. Les salariés approchant de la retraite Caractéristiques  : Forts d'une riche expérience, ils peuvent aspirer à transmettre leurs connaissances, tout en commençant à envisager la transition vers la retraite. Besoins QVCT  : Programmes de transmission des savoirs, aménagements de fin de carrière, et soutien à la planification de la retraite. Les travailleurs à distance ou hybrides Caractéristiques : Ce mode de travail offre flexibilité et autonomie mais peut aussi conduire à l'isolement ou à des difficultés dans la séparation des sphères professionnelles et personnelles. Besoins QVCT : Outils de collaboration efficaces, événements de team-building, soutien à l'ergonomie du lieu de travail à domicile, et échanges directs réguliers par téléphone ou ne relevant pas du reporting ou du contrôle. Stratégies RH pour une QVCT inclusive Évaluation individualisée Développer des enquêtes et des entretiens réguliers pour identifier les besoins spécifiques de chaque profil, permettant d'ajuster les programmes de QVCT en conséquence. Programmes de développement personnel et professionnel  : Offrir des parcours adaptés à chaque étape de la carrière, du mentorat pour les jeunes diplômés à des ateliers sur la préparation à la retraite pour les salariés plus âgés. Soutien spécifique  : Pour les femmes allaitante, en période de ménopause, souffrant d’un SPM. Proposer des aménagements de travail flexibles et l'accès à des spécialistes en santé féminine, comme des naturopathes, pour les aider à gérer les symptômes et/ou la charge mentale. Renforcement de la cohésion d'équipe  : Organiser des activités de team-building inclusives et des rencontres régulières pour maintenir le lien social, particulièrement important pour les travailleurs à distance. Politiques de flexibilité  : Adapter les horaires et les lieux de travail aux besoins individuels, favorisant ainsi l'équilibre vie professionnelle/vie personnelle et augmentant la satisfaction au travail. Personnalisation des actions Sur la base du diagnostic, les RH doivent élaborer des programmes personnalisés. Ces derniers peuvent inclure des aménagements de l'espace et du temps de travail, des ateliers sur la gestion stress ou des émotions avec la sophrologie  ou la réflexologie , des conférences sur l'alimentation  saine, ou encore la mise à disposition de services de santé au travail, comme des consultations de naturopathie . Communication et participation La réussite d'une stratégie de QVCT repose sur une communication transparente et régulière avec les employés, ainsi que sur leur participation active. Il est essentiel de les impliquer dans le processus d'amélioration de leur qualité de vie au travail, en leur donnant la parole et en prenant en compte leurs retours. Suivi et évaluation Mettre en place des indicateurs de suivi (taux d'absentéisme, niveau de satisfaction au travail, performance...) permet aux RH d'évaluer l'impact des actions de QVCT et d'ajuster le tir si nécessaire. C'est un processus continu, qui demande une veille et une capacité d'adaptation constantes. La QVCT et le soutien aux femmes de plus de 40 Ans Particulièrement sensible à l'accompagnement des femmes de 40 ans et plus, je considère que la QVCT doit inclure des mesures spécifiques pour répondre à leurs besoins. En période de ménopause et préménopause, les femmes peuvent être confrontées à des défis uniques, impactant à la fois leur bien-être personnel et leur vie professionnelle. Les RH peuvent, par exemple, proposer des ateliers sur la gestion des symptômes liés à la ménopause, offrir des aménagements de travail flexibles, ou encore faciliter l'accès à des consultations spécialisées en naturopathie. Conclusion La QVCT est loin d'être un simple effet de mode ; elle représente une réelle opportunité pour les entreprises de cultiver un environnement de travail sain et stimulant. Reconnaître et répondre aux besoins uniques de chaque profil de salarié est essentiel pour développer une stratégie de QVCT réussie. Les RH ont un rôle crucial à jouer dans l'élaboration de politiques inclusives et personnalisées, qui non seulement améliorent la qualité de vie au travail mais contribuent également à la performance globale de l'entreprise. En investissant dans le bien-être de chaque employé, l'entreprise bâtit les fondations d'une culture du travail respectueuse, productive et durable. En tant que naturopathe spécialisée, j'encourage les RH à adopter une approche holistique et personnalisée. Faire de la QVCT une priorité, c'est investir dans le capital humain de l'entreprise, et par extension, dans son avenir. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

  • Le Syndrome Prémenstruel (SPM), un mal qui devrait faire partie du passé !

    Récemment, le projet de loi visant à octroyer deux jours de congé menstruels par mois aux femmes pour soutenir celles souffrant d’un Syndrome Prémenstruel (SPM) a été rejeté par le Sénat, soulevant ainsi un débat public sur la nécessité de reconnaître et de prendre au sérieux les troubles féminins. Cette décision met en lumière l'importance de trouver des solutions alternatives et naturelles pour gérer le SPM, permettant aux femmes de rester performantes et en forme, tant physique que mentale, sans avoir à compter sur des mesures législatives qui ont peu de chance d’aboutir un jour… Le SPM, c’est quoi ? Le Syndrome Prémenstruel (SPM) est un ensemble de symptômes physiques, émotionnels et comportementaux qui surviennent dans la phase lutéale du cycle menstruel, c'est-à-dire la seconde moitié du cycle après l'ovulation, généralement une à deux semaines avant le début des menstruations. Le SPM affecte une grande partie des femmes en âge de procréer à des degrés divers. La cause exacte du SPM n'est pas entièrement comprise, mais elle est liée à des fluctuations hormonales cycliques qui affectent le système nerveux central. Les changements dans les niveaux d'œstrogène et de progestérone après l'ovulation jouent un rôle clé. La sérotonine, un neurotransmetteur qui contribue à réguler l'humeur, est également impliquée, car ses niveaux sont affectés par les changements hormonaux. Les symptômes du SPM varient d'une femme à l'autre, mais ils incluent typiquement : Symptômes Émotionnels et Comportementaux : Irritabilité, tensions ou anxiété, dépression ou sentiments de tristesse, pleurs faciles, changements d'humeur, difficulté à se concentrer, retrait social, changements d'appétit, troubles du sommeil. Symptômes Physiques : Ballonnements, douleurs abdominales, sensibilité mammaire, maux de tête, fatigue, prise de poids due à la rétention d'eau, douleurs articulaires ou musculaires. La naturopathie apporte des réponses efficaces ! Une prise en charge holistique en naturopathie  permettra de réduire ou de supprimer totalement les symptômes et de retrouver une vie normale tout au long du cycle sans prendre d'analgésique. Bien sûr, en naturopathie, il faut vouloir prendre en charge sa santé et mettre en place quelques changements dans son mode de vie. Alimentation anti-inflammatoire : Première clé pour gérer le SPM Une alimentation équilibrée et anti-inflammatoire   joue un rôle crucial dans la modulation des symptômes du SPM. Des fruits et légumes à tous les repas, c’est la base… Une alimentation pauvre en sucre raffiné et en caféine, riche en magnésium pour réduire l’inflammation et vitamine B6 pour soutenir la détoxication des oestrogènes et réguler l’humeur. L’incorporation d'aliments riches en oméga-3, tels que les poissons gras (hareng, maquereau, sardines), les graines de lin, et les noix, peut contribuer à réduire l'inflammation et les douleurs associées au SPM. L'iode, présent dans les algues et les fruits de mer, et le sélénium, trouvé dans les noix du Brésil, les œufs, et les champignons, soutiennent la fonction thyroïdienne, essentielle pour l'équilibre hormonal. Les céréales à indice glycémique (IG) bas, comme le quinoa, l'avoine, et les pâtes complètes, stabilisent les niveaux de sucre dans le sang, réduisant ainsi les fringales et les sautes d'humeur. Des exemples de repas bénéfiques pourraient inclure un petit-déjeuner à base d'avoine garnie de graines de lin et de noix, un déjeuner composé de poisson grillé avec quinoa et légumes verts, et des en-cas sains comme des noix du Brésil er du chocolat noir. Activité physique régulière : un paramètre à ne pas négliger L'exercice modéré mais régulier  est un des leviers contre les symptômes du SPM. La pratique d'activités telles que la natation, le cyclisme, ou la marche rapide, 30 minutes par jour, favorise la libération d'endorphines, les hormones du bien-être, qui atténuent les douleurs et améliorent l'humeur. De plus, l'exercice contribue à réguler les hormones et à diminuer le stress, offrant ainsi une double action bénéfique contre le SPM. Gestion du Stress : une clé pour bien des maux dont le SPM La gestion du stress est indispensable pour atténuer les symptômes émotionnels du SPM. Des pratiques telles que la méditation, pleine conscience offrent un espace de calme et de centrage, essentiels dans la période prémenstruelle. Le yoga permettra à la fois de gérer le stress et d'avoir une activité physique. La micro-nutrition : Magnésium et vitamine B6 en cure sont incontournables pour booster les résultats. L'alimentation prendra le relai mais une cure annuelle ou bi-annuelle soutiendra l'équilibre. En cas de porosité intestinale, une supplémentation en glutamine et probiotiques peuvent faire partie des compléments alimentaires afin d'optimiser l'assimilation des nutriments et de supprimer la re-circulation des toxines dans l'organisme qui vont contribuer aux inflammations et donc à la douleur. La phytothérapie, ou l'usage thérapeutique des plantes, La phytothérapie offre une riche palette de solutions naturelles pour lutter contre les symptômes du Syndrome Prémenstruel. Grâce à leurs composés actifs, certaines plantes se révèlent particulièrement efficaces pour rééquilibrer les hormones, soulager les douleurs et améliorer l'humeur. Voici quelques-unes des plantes les plus recommandées et leurs bienfaits spécifiques : Gattilier (Vitex agnus-castus)   : Le gattilier est souvent évoqué en première ligne dans la gestion naturelle du SPM. Cette plante agit directement sur l'équilibre hormonal, en particulier sur la régulation de la progestérone , offrant ainsi un soulagement des symptômes tels que les seins douloureux, les irrégularités menstruelles, et l'irritabilité . Une cure de quelques mois peut être nécessaire pour observer une amélioration significative. L'Alchemille  (Alchemilla vulgaris) est reconnue pour ses effets bénéfiques sur le SPM. Elle contient des tanins, qui lui confèrent des actions anti-inflammatoires et astringentes, essentielles pour atténuer les crampes et l'inconfort abdominal. Ses flavonoïdes et ses saponines participent à la régulation hormonale, contribuant à l'équilibre des œstrogènes et à la réduction des symptômes émotionnels liés au SPM. Ainsi, l'Alchemille agit de manière ciblée sur les déséquilibres hormonaux et physiologiques. L'Achillée Millefeuille  (Achillea millefolium) est une plante particulièrement appréciée pour ses effets bénéfiques sur la gestion des cycles menstruels. Riche en composés actifs tels que les lactones sesquiterpéniques, les flavonoïdes, et les tanins, elle offre des propriétés anti-inflammatoires, hémostatiques, et antispasmodiques. Ces caractéristiques font d'elle un choix privilégié pour soulager les douleurs menstruelles et réduire les saignements abondants. Son action sur la régulation du cycle menstruel en fait également un allié de taille dans le traitement des irrégularités menstruelles et des symptômes liés à la ménopause et à la préménopause. Onagre  (Oenothera biennis) et Bourrache (Borago officinalis) : Riches en acides gras essentiels, notamment en GLA (acide gamma-linolénique), ces huiles sont prisées pour leur capacité à atténuer les symptômes du SPM, comme les douleurs mammaires, les gonflements et les fluctuations émotionnelles. Elles contribuent également à maintenir l'hydratation et l'élasticité de la peau. Millepertuis (Hypericum perforatum) : Connu pour ses propriétés antidépressives, le millepertuis peut être particulièrement utile pour les femmes expérimentant une baisse de moral ou une dépression légère associée au SPM. Il agit en favorisant l'équilibre des neurotransmetteurs, tels que la sérotonine, contribuant ainsi à améliorer l’humeur. Framboisier  (Rubus idaeus): Les feuilles de framboisier, utilisées en tisane, sont réputées pour leur effet tonique sur l'utérus. Elles peuvent aider à soulager les crampes menstruelles et à réguler le cycle, rendant les périodes prémenstruelles moins pénibles De nombreuses autres plantes dont les   plantes adaptogènes  peuvent elles aussi faire partie des solutions Le naturopathe  choisira quelle plante ou bourgeon vous conseiller en fonction d’un bilan complet sur vos antécédents, vos traitements éventuels, vos contraintes, votre mode de vie… L'aromathérapie : efficacité et plaisir d'utilisation L'aromathérapie, l'art de soulager par les huiles essentielles extraites de plantes, représente une méthode complémentaire efficace pour la gestion des symptômes du SPM. Grâce à leurs propriétés thérapeutiques, certaines huiles essentielles peuvent offrir un soulagement significatif des troubles émotionnels et physiques associés au SPM. Huile essentielle de Lavande  : Reconnue pour ses vertus apaisantes et relaxantes, l'huile de lavande peut être utilisée pour réduire l'anxiété, l'irritabilité et les troubles du sommeil. Quelques gouttes dans un diffuseur ou sur l'oreiller avant le coucher peuvent favoriser une sensation de calme et améliorer la qualité du sommeil. Huile essentielle de Sauge Sclarée  : Particulièrement adaptée aux troubles hormonaux féminins, la sauge sclarée aide à équilibrer les hormones et peut soulager les crampes douloureuses. Utilisée en massage, diluée dans une huile végétale, sur le bas ventre, elle contribue à diminuer les tensions et les douleurs. Huile essentielle de Géranium Rosat  : Cette huile est appréciée pour sa capacité à améliorer l'humeur et à soulager les symptômes du SPM, notamment la sensibilité émotionnelle et les gonflements. Elle peut être utilisée en diffusion ou en application locale (toujours diluée), pour ses effets équilibrants et tonifiants. Huile essentielle de Camomille Romaine  : Avec ses propriétés anti-inflammatoires et calmantes, la camomille romaine est idéale pour atténuer les maux de tête et les douleurs musculaires liés au SPM. En application sur les zones douloureuses ou en inhalation, elle apporte détente et confort. Précautions d'usage : Il est important de se rappeler que les huiles essentielles sont très concentrées et doivent être utilisées avec précaution. Toujours les diluer dans une huile végétale avant l'application cutanée et consulter un professionnel avant utilisation, surtout en cas de grossesse ou de problèmes de santé spécifiques. La réflexologie et MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise) : La réflexologie , est une méthode qui, en stimulant certaines zones du pied correspondant aux organes et systèmes du corps, aide à rétablir l'équilibre et à réduire la tension nerveuse, les douleurs et les symptômes. Conclusion Bien que la révocation du projet de loi sur les congés pour SPM soit une déception pour beaucoup, elle nous rappelle l'importance de prendre notre bien-être en main. En adoptant une alimentation équilibrée, en restant actives et en gérant efficacement notre stress, nous pouvons atténuer significativement les symptômes du SPM et améliorer notre qualité de vie. Quelques compléments alimentaires et plantes complètent la prise en charge pour aboutir sur d’excellents résultats. Les femmes ne sont plus obligées de subir chaque mois les douleurs et états émotionnels liés au SPM. N’attendez pas pour prendre votre santé et votre bien-être en main. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

  • La sophrologie : une alliée contre le stress, la déprime et bien plus

    En grec ancien, le terme "Sophrologie" signifie "Étude de l'harmonisation de la conscience". Aujourd'hui, la sophrologie est une méthode psychocorporelle utilisée comme technique thérapeutique. Dans notre quête d'équilibre et de bien-être, cette technique se présente comme une méthode efficace, invitant à la découverte de soi à travers la relaxation et la respiration, l'activation du corps et la visualisation. Cet article explore les bienfaits de la sophrologie et donne quelques illustrations de son application. Les origines de la sophrologie : un héritage millénaire revisité La sophrologie , a été créée dans les années 1960 par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo. Elle prend ses racines dans  des pratiques méditatives ancestrales. Caycedo, dans sa quête pour développer une approche non pharmaceutique à la santé mentale, s'est inspiré de techniques orientales telles que le yoga, le zen, et le tibétain pour concevoir la sophrologie. Mais ne vous y trompez pas, même si cela sonne très "New Age", c'était plutôt une approche "Old Age" revisité ! La beauté de la sophrologie réside dans sa capacité à unir des concepts orientaux millénaires avec la rigueur de la science occidentale. Caycedo a voyagé en Orient pour étudier ces techniques traditionnelles, intégrant ensuite ses découvertes à la médecine occidentale. Imaginez le défi de revenir à l'époque et d'expliquer que votre dernière recherche médicale incluait de "faire le vide" et "écouter votre respiration". Sans aucun doute, un véritable acte de pionnier ! Les différents degrés de la sophrologie Le premier degré consiste à ramener le consultant dans l’instant présent avec des techniques qui travaillent sur : l’instant présent La sensorialité L’enracinement Le schéma corporel Le second degré permet de travailler sur la futurisation pour préparer par exemple : un examen Une opération Un accouchement Une épreuve Ou tout simplement l’endormissement Le troisième degré permet de libérer des événements du passé avec des techniques de méditation Le quatrième degré permet de faire évolué le consultant par degré en travaillant sur le passé, le présent et le futur. Personnellement, dans le cadre de mes consultations, je pratique la sophrologie en complément de la naturopathie, essentiellement sur la gestion du stress et des émotions et j'utilise les deux premiers degrés. La sophrologie, pour qui ? pourquoi ? Les champs d’application de la sophrologie sont nombreux. Cette pratique contribue à réparer ou à préparer à toute situation stressante, à la gestion de la douleur, la maitrise des émotions. Elle peut être utilisée en complément d’autres pratiques pour lutter contre les addictions, les troubles alimentaires. Elle permet de travailler sur la confiance en soi, l’estime de soi. La sophrologie s’adapte à tous les publics, tous les âges. Elle peut être pratiquée en consultation privée ou en groupe. Elle peut même être pratiquée à distance. La sophrologie aide à revenir dans l'instant présent, conscientiser son corps, sa respiration, atteindre un niveau de conscience modifié comparable à l'état méditatif. Cet état de conscience modifié permet d'être réceptif à la séance et "imprimer" des changements émotionnels durables. Une des pratiques consiste a inclure dans un récit des termes ressources qui auront été choisis avec soin par le consultant en fonction de son besoin. Une personne stressée pourra par exemple opter pour des mots comme sérénité, calme, paisible. Quelques applications possibles Une Bouffée d'Oxygène en Entreprise La sophrologie a toute sa place dans l'environnement professionnel, souvent source de stress et de pression. Dans le cadre de la démarche QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail), c'est un outil qui peut s’avérer très utile. Cette pratique peut servir la préparation d’un événement à fort enjeu en mobilisant collectivement les équipes. Elle peut aider à gérer le stress des collaborateurs ou à insuffler des valeurs positives communes. En encourageant la mise en place d'ateliers de groupe ou de séances individuelles, les entreprises peuvent aussi offrir à leurs collaborateurs des outils pour améliorer la concentration et favoriser la créativité. Soulager la Douleur, Écouter Son Corps Au-delà de son application pour le bien-être mental, la sophrologie s'avère être un allié précieux dans la gestion de la douleur physique. Que ce soit pour des douleurs chroniques, des maux liés à des traitements médicaux, ou simplement pour apprendre à écouter et respecter son corps, cette méthode propose des outils adaptés. Par l'apprentissage de la détente physique et de la focalisation de l'esprit, il est possible de modifier sa perception de la douleur. Un exercice pratique ? La "délocalisation de la douleur" où, par la visualisation et la respiration, on apprend à déplacer son attention loin de la zone douloureuse, réduisant ainsi son impact. Sophrologie : La clé pour une préparation Zen aux examens Grâce à des exercices de respiration profonde et de relaxation dynamique, l'étudiant apprend à réguler son stress et à maintenir son calme. Un exercice simple mais efficace consiste à pratiquer la respiration carrée : inspirez profondément en comptant jusqu'à quatre, retenez votre respiration sur le même compte, puis expirez lentement sur quatre temps. Cette technique favorise une détente profonde et aide à recentrer l'attention, idéal pour les périodes de révisions intensives. La sophrologie, par ses techniques de visualisation positive, permet de construire et renforcer la confiance en soi indispensable pour aborder sereinement les épreuves. Se projeter mentalement dans une situation de réussite, visualiser le déroulé de l'examen en ressentant calme et assurance, peut significativement influencer la performance le jour J. Ce travail de visualisation positive améliore l'estime de soi et transforme l'appréhension en motivation. Enfin, la sophrologie ne se contente pas de calmer l'esprit, elle stimule également les capacités cognitives essentielles à la préparation des examens. Conclusion Comme vous l'aurez compris, j'affectionne particulièrement cette pratique.. Enracinée dans une histoire riche et multiculturelle, la sophrologie est désormais reconnue comme une alliée précieuse dans notre lutte contre le stress, l'anxiété, la douleur et des états émotionnels indésirables. Elle nous enseigne à reconnaître et à harmoniser notre corps et notre esprit, dans un monde où l'on nous demande souvent de les séparer. En pratique, cela signifie moins de nuits passées à compter les moutons et plus de moments de paix intérieure... Qui aurait cru que respirer pourrait être si révolutionnaire ? Et qui sait ? Peut-être que la sophrologie est la clé manquante pour vous aider à rester en forme, tant physiquement que mentalement, dans ce monde qui ne dort jamais. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

  • Les défis de la naturopathie

    La médecine conventionnelle représente le paysage de la santé. La naturopathie , avec son approche holistique et préventive, a récemment trouvé son intégrité mise en cause. Souvent mal comprise et parfois injustement critiquée, elle se retrouve dans une tourmente, scrutée par les médias, critiquée par certains professionnels de santé et ternie par les actes répréhensibles de quelques praticiens. Cette situation nous pousse à réfléchir profondément sur l'essence et l'exercice de notre pratique. Pourquoi la naturopathie est-elle les feux de la critiques ? Plusieurs réponses : une compréhension floue de son utilité réelle, le manque de règlementation, la présence de praticiens indélicats, un enseignement hétérogène et des évaluations parfois contestables. De quoi créer un terrain propice au doute et à la méfiance. Ces paramètres nuisent non seulement à l'image de la naturopathie mais aussi à la perception de sa valeur intrinsèque par le grand public et les professionnels de santé. La disparité des niveaux parmi les praticiens Quand j’ai cherché mon école, j’ai constaté la diversité de l’offre sur le marché et la disparité des enseignements. Pas deux programmes identiques, des critères de validation différents, jusqu’aux pratiques enseignées qui varient d’une école à l’autre. Enfin, il y a les naturopathes autodidactes. Et je ne me permettrais pas de juger de leurs compétences car certains ont bénéficié d’une transmission de savoirs très riche. Mais comment les consultants peuvent-ils s’y retrouver ? La construction d'un socle commun de compétences dans le domaine de la naturopathie semble indispensable pour : garantir une base de connaissances solide qui permet d'assurer une qualité de service constante, indépendamment du praticien consulté. professionnaliser le secteur en le dotant d'un cadre référentiel clair, nécessaire pour orienter tant la formation initiale que continue des naturopathes. renforcer la crédibilité et l'acceptation de cette pratique par le grand public et les professionnels de la santé. Favoriser non seulement une meilleure intégration de la naturopathie dans les parcours de soins mais aussi une reconnaissance légale et institutionnelle plus marquée. Protéger les consultants de dérives, en facilitant l'identification des pratiques non conformes et en permettant une régulation plus efficace de la profession. Le positionnement flou de la naturopathie L’autre enjeu majeur réside dans la capacité à positionner correctement la naturopathie non pas comme un substitut à la médecine conventionnelle mais comme un complément axé sur le bien-être et la prévention . Trop de praticiens utilisent encore l'expression de "médecine alternative" qui sème la confusion dans l'esprit des consultants, agace et inquiète les professionnels de santé. Certains clients me demandent encore s'ils doivent arrêter leur traitement... Non, bien sur que non ! Comment pratiquer sereinement dans ce contexte ? 1. Adopter un positionnement clair La naturopathie n'a pas pour vocation de soigner ou de guérir dans le sens médical du terme . Notre rôle est d'accompagner les consultants dans une démarche de bien-être, à travers l'adoption de modes de vie sains et adaptés à leurs conditions. 2. Adapter notre vocabulaire L'utilisation de termes précis et non médicalisés est cruciale pour éviter toute confusion. Il est important de définir clairement notre rôle et nos méthodes, en employant un langage accessible et transparent. 3. Faire preuve de transparence sur nos méthodes de travail La clarté sur ce que nous faisons et comment nous le faisons permet d'établir une relation de confiance avec nos consultants. Expliquer nos approches, nos outils et les résultats attendus démystifie notre pratique et renforce notre crédibilité. 4. Avoir une pratique cohérente avec notre propos Notre pratique doit refléter nos discours. La cohérence entre ce que nous communiquons et ce que nous faisons au quotidien est fondamentale pour maintenir la confiance et respecter notre éthique professionnelle. Le rôle de la naturopathie dans le parcours de la médecine intégrative Même si la naturopathie a été décriée au cours de ces dernières année, de plus en plus de médecins reconnaissent l’intérêt de l’intégrer dans un parcours thérapeutique. Grâce à l'essor de la médecine intégrative, qui vise à combiner les pratiques médicales conventionnelles et les approches complémentaires, les patients bénéficient d’une prise en charge holistique. En mettant l'accent sur la prévention, l'éducation à un mode de vie sain, et l'auto-gestion de la santé, la naturopathie enrichit considérablement le spectre des soins disponibles pour les patients. Avec ses méthodes naturelles et non invasives, telles la nutrition, la phytothérapie, et la gestion du stress, elle se positionne en parfaire complémentarité avec les traitements médicaux classiques. Ce partenariat permet non seulement de traiter efficacement les affections aiguës et chroniques mais aussi d'améliorer la qualité de vie globale des patients, en les rendant acteurs de leur santé. Conclusion Face aux défis actuels, il est impératif pour les naturopathes de réaffirmer la valeur de leur pratique par une approche professionnelle, éthique et transparente. En se concentrant sur le bien-être global plutôt que sur la guérison de pathologies, en s'armant d'un vocabulaire accessible et en adoptant une pratique cohérente, nous pouvons contribuer à une meilleure compréhension et acceptation de la naturopathie. Notre pratique sera ainsi plus facilement intégrée dans un parcours de médecine intégrative, contribuant à une vision plus complète de la santé, où le bien-être physique, mental et émotionnel seront pris en charge au bénéfice du patient. C’est en étant des praticiens bien formés, compétents et intègres que nous pourrons redorer le blason de notre belle profession et continuer à œuvrer pour le bien-être de nos consultants. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

  • La ménopause : un voyage personnel

    La ménopause peut parfois sembler un voyage solitaire. Pourtant 500 000 femmes débutent chaque jour leur ménopause, 10 à 11 millions de femmes sont en ménopause actuellement en France  et une femme passe plus d’un tiers de sa vie ménopausée ! De quoi relativiser... Certaines vont vivre ce passage comme une libération, d’autres comme un couperet qui tombe, d’autres encore compter les avantages et les inconvénients. La façon dont ce passage obligé va être vécu dépend d’une multitudes de paramètres physiologiques et psychologiques mais va dépendre aussi du contexte familial, professionnel et social. C’est une période qui coïncide souvent avec le départ des enfants. Le fameux syndrome du nid vide ... les projets concernant la retraite qui peut être attendue ou redoutée... C’est aussi souvent une période de remise en cause qui peut être très profonde sur le sens de la vie, l’alignement entre soi et son métier, soi et son conjoint, soi et les choix qui ont tracé notre chemin de vie. Pour toutes ces raisons, la ménopause est un voyage très personnel qu’il est bon d’aborder comme une opportunité de croissance personnelle et de redécouverte de soi plutôt que comme un déclin. C’est le moment idéal pour faire le point sur le chemin parcouru, célébrer les réalisations et envisager avec enthousiasme les possibilités futures. C’est tout simplement le moment de penser enfin à soi ! Comprendre les changements hormonaux de la ménopause La ménopause n’est pas simplement la fin des cycles menstruels. C’est un processus complexe influencé par des facteurs hormonaux avec la diminution de la progestérone pendant la préménopause puis des oestrogènes .   Ce sont ces changements qui peuvent entrainer des symptômes climatériques tels des sautes d’humeurs, des bouffées de chaleurs, une prise de poids, une baisse de moral, une diminution de la libido, une gêne au niveau de la sphère génito-utinaire, un sommeil perturbé... La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions naturelles, adaptées à chacune. Une femme n’ayant pas d’antécédents familiaux de cancer hormonaux dépendants pourra enrichir son alimentation en phyto-oestrogène et se faire aider avec de la phytothérapie. En cas d’antécédents, d’autres solutions sont possibles à préconiser au cas par cas. Pour toutes, une supplémentation en vitamine D , calcium , oméga 3 , magnésium  en plus d’une alimentation adaptée à ce nouveau métabolisme du corps aidera à prévenir de nombreux mots liés au vieillissement. Un point sur le foie et sur le transit seront incontournables en préambule ; Une hydratation quotidienne et suffisante avec des eaux variées de qualité aussi. Mon alimentation correspond-t-elle à mes besoins ? Si vous ne changez rien, de toute évidence, non. Et c’est bien naturel. A la ménopause, le métabolisme ralentit et les besoins diminuent. Mais au fait, quelle est votre alimentation ? Riche ? Végane ? Sucrée ? Industrielle ? Cuisinée maison ? Bio et locale ? De restauration ? L’alimentation est liée aux convictions, à l’affect, à l’éducation, au mode de vie, aux moyens financiers... C’est un sujet très sensible et il n’est pas question d’imposer des changements radicaux et violents. De toute façon, ça ne fonctionnerait pas. Quelques conseils de base : Une assiette idéale est composée pour moitié de légumes, pour 1/4 de protéines et 1/4 de féculents. A la ménopause, il est bon de réduire les sucres rapides (c’est plus facile qu’il n’y parait quand c’est pris en charge), le café (faisable aussi), la charcuterie et la viande rouge et d’augmenter les petits poissons gras pour les omega 3, les huile de colza, cameline, noix, chanvre toujours pour les omega 3, les fruits et légumes frais pour les vitamines et les minéraux, les fruits à coques pour le sélénium, les crustacés riches en iode... Et des aliments anti-stress... Changement = stress La ménopause est un changement profond, et comme tout changement, elle génère du stress conscient ou inconscient, géré ou mal géré. Ce stress est rarement pris en considération et quasi jamais abordé en consultation gynécologique. Pourtant, il est essentiel d’en prendre conscience, de l’évaluer (il existe des tests rapides) et de mettre des actions en place pour le gérer. Nous connaissons aujourd’hui les bienfaits de la pratique de la cohérence cardiaque 3 fois, 5 minutes par jour, à la portée de tous. Il faut prendre connaissance des études pour comprendre l’influence sur les système nerveux et endocrinien et ainsi trouver la motivation d’être régulière dans cette pratique. Il existe de nombreuses applications. Le yoga pour celle qui aiment, la médiation (les médiations guidées sur Youtube peuvent aider. Cédric Michel  ou Jan et Olivia  par exemple). Il est primordial de s’accorder des moments de pauses mentales. La lutte contre le stress passe aussi par une alimentation riche en magnésium, tryptophane, omega 3, sélénium, vitamine C et B comme Bien-être (B3, B6, B9, B12). Une collation idéale qui évitera de surcroit la fringale de 18h : Une banane, une petite poignée d’amandes et 1 carré de chocolat noir 70% minimum de cacao. Bouger, s’aérer, pratiquer une activité physique Pour le moral, pour prévenir les risques d’ostéoporose, pour oxygéner les cellules, pour prévenir la prise de poids... Des arguments qui donnent de la motivation ! Bien s’entourer pour cultiver le bien-être Outre le gynécologue, qui propose ou pas un traitement hormonal, des mammographies et une évaluation de la densitométrie osseuse pour évaluer les risque d’ostéoporose, la naturopathie intervient de façon complémentaire sur la prévention des carences, les symptômes climatériques, la gestion du stress, la libido et autres maux comme des douleurs articulaires, la fatigue, des désagréments au niveau de la sphère urinaire... Il peut aussi orienter sa consultante vers d’autres professionnels de santé et/ou du bien être. Il prend le temps d’écouter et de comprendre le mode de vie de chacune pour répondre de façon personnalisée à la demande de chaque femme. Prendre soin de soi pour vivre mieux chaque jour C’est le moment de s’écouter, de se « foutre la paix », de se faire plaisir. Les sorties entre ami(e)s, les week-end en amoureux, un spa de temps à autre, des séances de réflexologie, de massage, des rituels beauté, des cours de yoga, d’aquarelle ou de tennis, un retour à la fac, une reconversion professionnelle, que sais-je encore... Mais pour avoir envie, il faut se sentir bien physiquement et émotionnellement ! La vitaminothérapie, les oligo éléments, la phytothérapie, les huiles essentielles et bien d’autres outils aident aujourd’hui les femmes à profiter de la vie pendant et après la ménopause. Pourquoi s’en priver ? Le pouvoir de la communauté Echanger avec ses amies ou rejoindre un groupe de femmes pour partager ses expériences peut offrir un soutien émotionnel précieux. Ensemble, les femmes peuvent s’entraider, partager des conseils et célébrer les victoires de cette nouvelle tranche de vie. En conclusion, il est primordial de rompre l’isolement, de libérer la parole et de solliciter de l’aide auprès des professionnels de santé et du bien être. La ménopause offre une occasion de se réinventer, de cultiver le bien-être et d’émerger plus forte et plus épanouie de l’autre côté de cette transition naturelle. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

  • Le trésor ignoré : La place des seniors en entreprise

    Le taux d'emploi des séniors en France , c'est-à-dire les collaborateurs âgés de 55 à 64 ans est passé en 20 ans de 32% à 56,2%. Néanmoins, ce taux d'emploi est nettement inférieur à celui de la suède (76,9%) ou celui de l'Allemagne (71,8%). Pourtant, les séniors représentent 16,8% de la population active. Dans une ère où l'accent est souvent mis sur la jeunesse et l'innovation, il est impératif de reconnaître et de célébrer la richesse d'expérience que les travailleurs seniors apportent à l'environnement professionnel. Loin d'être obsolètes, les seniors sont un trésor souvent sous-estimé au sein des entreprises modernes. Leur intégration et la reconnaissance qui leur est due est un véritable sujet de la QCVT. Au cours de mes expériences professionnelles, j’ai pu observer le basculement du regard des collaborateurs sur leurs collègues quand ils passent un certain âge. Moi-même, j’ai souvent été taquinée par mes collaboratrices avec lesquelles j’avais un écart de 15 à 20 ans. Certes, je n’étais pas aussi à l’aise qu’elles sur les nouvelles technologies et plutôt réfractaires aux réseaux sociaux... Mais c’est à moi qu’elles s’adressaient pour adopter la bonne posture face à un client difficile ou un partenaire indélicat. C’est à moi qu’elles demandaient avis sur leurs écrits quand les enjeux étaient importants. Et c’est encore auprès de moi qu’elles venaient se former sur les outils, ou produits qui présentaient un intérêt pour leur évolution ; pas seulement parce que j’étais leur supérieure hiérarchique... Des collaborateur(rice)s d’autres services s’invitaient dans mon bureau pour bénéficier de mon expérience professionnelle et humaine. L'Expérience des seniors comme atout majeur en entreprise L'une des principales contributions des travailleurs seniors est leur expertise accumulée au fil des années. Leur longévité sur le marché du travail signifie qu'ils ont été témoins de nombreuses évolutions, ont traversé des périodes de transformation et ont acquis une compréhension approfondie des dynamiques stratégiques. Cette expérience peut être inestimable pour guider les équipes à travers des défis complexes, partager des leçons apprises et apporter des solutions basées sur une vision à long terme. Plus encore, l’expérience des relations humaines , qu’elles soient commerciales ou collaboratives est précieuse. Combien de projets tombés à l’eau faute d’entente entre collègues, entre services ? Combien de belles idées mis au rebut à cause d’égos surdimensionnés ou de problèmes de communication ? Les séniors, rompus à la complexité des rapports humains dans le monde du travail et pour lesquels la carrière est faite, qui ont moins de choses à prouver, peuvent s’avérer de sacrés atouts pour mettre de l’huile dans les rouages et favoriser l’aboutissement de projets ! Transmission des connaissances et mentorat Les seniors ont une responsabilité cruciale dans la transmission des connaissances aux générations plus jeunes. J’ai moi-même pris beaucoup de plaisir à transmettre avant de quitter l’entreprise et entamer ma reconversion. Contentement de savoir que les actions mises en place perdureront, plaisir de coacher des collaborateurs investis, intérêt pour la richesse des échanges sur les méthodes... Le mentorat intergénérationnel peut renforcer la cohésion au sein des équipes et accélérer le développement professionnel des employés plus jeunes. Les seniors peuvent partager leurs compétences techniques, mais aussi leur sagesse tacite, favorisant ainsi une culture d'apprentissage continue au sein de l’entreprise. Le succès du mentorat est conditionné par le volontariat et le libre choix des partie prenantes, par l'indépendance et la confidentialité (le mentor ne rend pas de compte et n'a pas d'obligation de résultats), et par une relation de confiance hors de tout lien hiérarchique. Elle doit en revanche être organisée, voire formalisée par exemple sous forme de programmes. Encore assez peu mis en oeuvre dans les entreprises aujourd’hui, le mentorat est pourtant une solution valorisante pour le sénior, enrichissante pour le mentoré et bénéfique pour l ‘entreprise. Adaptabilité et résilience des séniors en entreprise Contrairement à l'idée répandue que les seniors sont réfractaires au changement, de nombreux travailleurs expérimentés sont incroyablement adaptables. Ayant traversé diverses mutations de l'environnement professionnel, ils ont développé une capacité à s'ajuster aux nouvelles technologies, aux modèles commerciaux émergents et aux tendances du marché. Leur résilience face aux défis est une qualité précieuse, surtout dans un monde des affaires en constante évolution. Encore faut-il leur laisser la place qui leur revient et poser un autre regard sur eux ! Désignés comme « fin de carrière attendant la retraite », on ne peut attendre de leur part une grande mobilisation pour l’entreprise. Promouvoir la diversité générationnelle Une entreprise prospère est celle qui valorise la diversité sous toutes ses formes, y compris la diversité générationnelle. Intégrer des travailleurs seniors dans les équipes favorise un équilibre entre l'expérience et l'innovation. Les entreprises peuvent ainsi tirer parti de différentes perspectives pour résoudre des problèmes, stimuler la créativité et offrir des solutions robustes et holistiques. Défis et solutions Bien que les avantages soient nombreux, il est essentiel de reconnaître et de surmonter les défis associés à l'intégration des seniors en entreprise. Pour contribuer à un environnement dans lequel les seniors peuvent exceller, quelques mesures peuvent être prises : des programmes de formation continue, des initiatives de mentorat formel des ajustements flexibles aux horaires de travail une reconnaissance perceptible de la hiérarchie des animations et ateliers intergénérationnels mis en place dans le cadre de la QVCT Ces actions qui se déroulent dans le cadre de l’entreprise mais rassemblent les équipes  autour d’ateliers sur des sujets qui les concernent aussi à titre personnel (la gestion du stress, l’alimentation, le sommeil, ou encore l’élaboration de complexes de fleurs de Bac ou d’huiles essentielles...) favorisent et renforcent les liens entre collaborateurs de tous âges. En conclusion, la place des séniors dans l'entreprise est cruciale pour favoriser une culture d'entreprise dynamique, équilibrée et durable. Les entreprises qui embrassent la diversité générationnelle récoltent les fruits de l'expérience, de la sagesse et de la résilience de leurs travailleurs seniors. En reconnaissant et en célébrant ces atouts, les chefs d’entreprises créent un terrain propice à l'innovation et à la réussite à long terme, dans un climat harmonieux où chacun trouve pleinement sa place. Anne-Sophie Dolhem  - naturopathe à Buis-Les-Baronnies , Drôme Naturopathie  | Réflexologie énergétique chinoise  | Sophrologie

bottom of page